A quelques jours d'OSDC.fr

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 14 septembre 2011

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

moi,
Laurent (B),
Théo,
Laurent (G),
et Nicolas.

Nous mangé des salades au chorizo, ou au chèvre chaud, des magrets de canard, des andouillettes et des escalopes milanaises. Nous avons bu un Ricard, une vodka, de la bière Douglas et Duchesse Anne, ainsi qu'une bière que je ne connaissais pas, la « c'que tu veux ». Le repas était arrosé au Baume de Venise.

Nous avons parlé de Perl, d'Internet d'informatique et de points divers.

Perl

OSDC.fr, c'est dans une semaine et demie. Et la réunion en ligne des organisateurs d'OSDC.fr a eu lieu la veille au soir, le mardi 13. Et Laurent (B) est content : suite à cette réunion en ligne, il a enlevé le logo Facebook sur la page, quelqu'un ayant fait une réflexion sur ce logo lors de la réunion IRC.
Juste une semaine avant OSDC.fr, ainsi que Laurent (B) le signale, aura lieu la conférence Python francophone c'est-à-dire le week-end prochain. Ils ont paraît-il une salle de 120 places pour accueillir environ 140 participants.
Cela me rappelle l'exposé de Tara Andrews à Riga. YAPC::Europe se tenait dans le centre de congrès de Riga, avec un amphi de plusieurs centaines de places, plus trois ou quatre salles plus réduites, de la taille d'une salle de classe, mais avec plus de chaises que dans une classe, étant donné qu'il n'y a pas de table pour les spectateurs. À vue de nez, il devait y avoir quelque chose comme 80 places assises. Mais pour Tara, l'assistance a dépassé la centaine de participants, donc de nombreuses personnes étaient debout contre les murs ou assises par terre dans les espaces libres destinés à la circulation des gens.
Rappel : c'est la même Tara que celle qui est venue nous voir en septembre 2008. Notons également que lors de son exposé, elle a signalé que ses recherches avaient quelque peu été dérangées par des événements extérieurs. Cette réflexion était accompagnée d'une photo représentant un bébé et un chat. Les réactions de l'assistance ont été positives, plusieurs l'ont complimentée sur le « Nice kitty! ».
Lors de la conférence, BooK a porté chacun des onze T-shirts roses différents amenés pour l'occasion. Même en tenant compte de la journée avant la conférence, cela veut dire qu'il changeait en cours de journée.
L'an prochain, YAPC::Europe aura lieu à Frankfort. Le site web est déjà en place, ainsi qu'un site de blog. Le site web comporte une photo, vraisemblablement prise à Riga. Elle est floue, certes, mais il est possible de reconnaître certaines personnes. Je pense ainsi avoir reconnu Patrick Michaud, au fond, penché en avant et avec le crane dégarni. Laurent (B) a reconnu quelqu'un d'autre, je ne sais plus qui.
Nous avons vaguement parlé du futur de Perl 5, ainsi que Jesse Vincent l'a exposé à Riga et vraisemblablement sur le net. Pour préserver la compatibilité ascendante, depuis la 5.10, les nouveautés sont désactivées par défaut et on les active en codant :
```
use v5.10;
```
ou bien
```
use feature qw(switch say);
```
Laurent (G) trouve que cela fait trop verbeux et que cela tend à rejoindre Java.
Laurent (G) reprend ses problèmes de comparaison de versions pour openSSH dont il a parlé sur la liste. Il y a des numéros de version composés simplement de nombres séparés par des points, il y a également des numéros de version comportant la lettre « p » pour « portable » ou pour « patch ». Suite à une suggestion de Rafael, Laurent s'en est tiré en partant du module version::AlphaBeta et en adaptant la table de hachage décrivant la structure d'un numéro de version. Il a proposé une évolution de ce module, évolution qui consiste simplement à ajouter une ligne à cette table de hachage.

Internet

Laurent (B) souhaite adapter le site statique des Mongueurs pour y insérer un aperçu du contenu du site Typepad. Il a bien trouvé par ci par là des exemples de code pour afficher le titre et la date d'un billet. Ce qu'il cherche à faire, c'est afficher en plus le premier paragraphe du billet ou bien quelques lignes. Et cela, il n'a pas réussi à trouver des exemples sur Internet. Cela dit, maintenant que l'on a quelqu'un dans dans la place...
Nous avons évoqué mod_perl. Il semble que ce projet soit en perte de vitesse et que maintenant, la tendance soit plutôt à l'utilisation de Plack. Laurent (G) trouve cela dommage, car mod_perl a l'avantage de pouvoir intervenir à toutes les phases d'une requête HTTP, ce que de nombreux modules Apache ne font pas et ce que Plack n'a pas prévu de faire.
Laurent (B) dispose d'un Blackberry pour son usage professionnel. Cela lui permet de surfer sur Internet lorsqu'il se déplace en métro. C'est ainsi que tous les matins et tous les soirs, il prend connaissance des tweets des personnes qu'il suit. Un inconvénient du Blackberry, c'est l'absence de touche Ctrl-Home, pour remonter au début de la page. Laurent est alors obligé de scroller la page jusqu'en haut. Cet inconvénient se manifeste surtout les lundis matins, lorsque Laurent passe en revue les tweets accumulés depuis le vendredi soir précédent. Un autre inconvénient du Blackberry, c'est l'absence de client IRC.
Je ne suis pas intéressé par Twitter. J'ai eu un aperçu il y a quelques mois, lors d'une campagne de publicité pour l'iPad. L'une des affiches présentait une session sous Twitter, avec des message du genre :
J'ai hâte de revoir ma sœur !
ou bien
Il pleut et il y a du soleil en même temps. Comment est-ce possible ?
Si les communications sont de ce niveau, cela ne me donne pas envie d'essayer. Parmi les personnes que Laurent suit sur Twitter, il y a Miyagawa. Ses tweets sont du même tonneau :
Je suis au café xxx à San Francisco.
ou bien :
Je suis en train de regarder à la télévision les qualifications pour le grand prix de Formule 1.
D'un autre côté, je me souviens que Sébastien (A-T) m'a montré un tweet d'Audrey Tang où elle avait utilisé de nombreux pictogrammes provenant de la dernière version du standard Unicode.

Informatique

À son travail, Laurent (B) a vu le product catalog en vigueur dans sa boîte. C'est ainsi que Perl figure dans la catégorie « langages de script », tandis que PHP figure plutôt dans les « techniques web ». Normal, rétorqué-je, car les scripts Perl commencent par un shebang #!/usr/bin/perl, tandis qu'un fichier PHP commence par un tag <?PHP>. (Déjà évoqué il y a deux ans.)
Concernant l'usage domestique des ordinateurs, Françoise a demandé à Laurent (B) s'il partageait un ordinateur avec son épouse ou bien s'ils avaient chacun le sien. Laurent répond que son épouse a un ordinateur pour elle et que lui-même en a deux pour son usage. Cela lui permet d'avoir constamment sous les yeux une session sous IRC et une session pour faire autre chose, comme un jeu. Parfois, il lui arrive même d'avoir trois machines pour lui, lorsqu'il apporte son PC du boulot. Dans ce cas, il utilise ce troisième PC pour faire tourner une tâche lourde et à surveiller fréquemment, mais qui nécessite peu d'actions de sa part.
Nicolas est content d'avoir une tablette. Il dispose ainsi d'un appareil qui fait à la fois boussole et mètre ruban et sur lequel il peut lire Libération. Il se demande comment il a pu vivre jusque-là sans un instrument aussi précieux.
Laurent (G) et Nicolas ont évoqué les logiciels astronomiques. Il serait possible d'installer un de ces logiciels sur une tablette, d'aller dans un planétarium et de comparer l'affichage du logiciel avec celui du planétarium.
Pour bien maîtriser l'affichage du logiciel astronomique, il faut connaître précisément les coordonnées GPS de la tablette. Difficile lorsque ladite tablette est enfermée dans l'enceinte d'un planétarium. Heureusement, il y a le service AGPS, ou Assisted GPS, qui permet d'améliorer et d'accélérer la localisation GPS grâce à l'infrastructure des réseaux de téléphones portables.
Il existe des logiciels pour tout ou presque, pour les tablettes et les téléphones portables. C'est ainsi que j'ai lu sur Slashdot qu'existait des logiciels censés traiter l'acné juvénile. Le principe est que l'on pense que les bactéries causant l'acné sont sensibles à certains types de lumière et qu'en affichant une image de la bonne couleur sur l'écran d'un téléphone portable, cela permettrait de tuer ces bactéries. Signalons que ces logiciels ont été jugés inefficaces et qu'ils ont été retirés du catalogue.
Il est question d'une application qui produit un fichier CSV que l'on peut intégrer dans excel. Le fichier à récupérer a un séparateur inhabituel, le pipe. Donc, si l'on active la fonction d'import sans changer les paramètres par défaut, l'import dans excel ne donnera pas le résultat escompté. À une personne qui signalait qu'elle ne pouvait pas importer ce fichier, un informaticien a répondu par messagerie qu'il fallait renseigner le code du séparateur en tapant AltGr 6. Et qu'a fait l'utilisateur ? Vous l'avez deviné, il a tapé « A », « l », « t », « G », « r », « 6 ».
Laurent (B) a de temps à autre l'occasion d'aller en Suisse, là où est le siège de sa boîte. C'est à ces occasions qu'il utilise des PC avec un clavier suisse. Outre le problème des lettres placées différemment (« A », « Z », « Y », « Q », « W » et « M »), il y a un problème vicieux. Lorsque vous voulez un pipe « | », en vous fiant au dessin du clavier, vous tapez AltGr-1 et vous obtenez « ¦ », un pipe en deux morceaux. Pour avoir un vrai pipe, qui permette d'enchaîner des filtres en shell et de faire des « ou » logiques dans les langages de programmation, il faut repérer le dessin du pipe en deux morceaux et taper AltGr-7.
Laurent (G) a évoqué l'éditeur Eclipse, ainsi que son greffon EPIC pour Perl. Il a également parlé du greffon Git pour Eclipse. Moi, je me contente d'utiliser le greffon Git pour bash. Une fois qu'il a compris que ce « greffon » n'était ni plus ni moins que l'exécutable /usr/bin/git, Nicolas m'a dit qu'il avait quant à lui le greffon Git pour zsh, qui a l'avantage d'avoir une complétion automatique des paramètres beaucoup plus développée que Git pour bash.
Laurent (B) ne veut pas entendre parler de Git au boulot. Lorsqu'il est arrivé dans sa boîte, il y avait quatre logiciels de gestion de versions différents. Un jour, il a été décidé d'harmoniser tout cela, pour que tout le monde utilise le même logiciel de gestion de versions. À l'issue du chantier de migration, il y avait... cinq logiciels de gestion de versions. En effet, si certains projets ont accepté de migrer vers le nouveau système, d'autres ont argué de raisons plus ou moins bonnes pour rester sur l'ancien système.
Laurent (G) a installé la distribution Mageia sur la base d'une Mandriva. Contrairement aux autres distributions ou mises à niveau qu'il a effectuées jusqu'à présent, il n'a eu pour cette distribution aucun ennui d'installation.
Concernant non pas le changement de Mandriva, mais le rachat de Sun par Oracle, nous avons évoqué l'apparition quasi-immédiate du logo Oracle sur OpenOffice.org et sur les autres produits précédemment dans le giron de Sun. Contrairement à la même discussion un an plus tôt, cette fois-ci personne ne s'est étonné de cette opération, qui ne coûte pas cher et qui est susceptible de bénéficier, au moins en image de marque, à Oracle.
Laurent (G) a évoqué les problèmes de tri alphabétique dans mySQL. Il est possible de spécifier un paramètre contrôlant l'algorithme de tri lors de la création d'une base de données. Ce paramètre peut prendre les valeurs suivantes :

utf8_bin

le tri s'effectue selon les valeurs binaires, ce qui coïncide pour UTF-8 avec les valeurs des codepoints des caractères, même s'ils sont stockés sur plusieurs octets.

utf8_general_cs

(ou un nom de langue à la place de « general ») Le tri s'effectue en tenant compte des équivalences entre caractères accentués et leurs équivalent sans accent. Ainsi, « élève », bien que commençant par U+00E9 (0xC3A9 en UTF-8), sera classé parmi les « e » (U+0065), au lieu d'être relégué au-delà des « z ». Ce tri tient compte néanmoins des différences entre minuscules et majuscules (« cs » = « case sensitive »).

utf8_general_ci

Comme le précédent, mais cette fois-ci sans tenir compte de la différence entre minuscules et majuscules (« ci » = « case insensitive »).

Néanmoins, la question reste posée de savoir comment les caractères équivalents seront triés entre eux. Est-ce que le « é » vient avant ou après le « e » ? Avant ou après le « è » ?
Cette discussion sur mySQL rejoint un article récent de Tom Christiansen à propos du tri alphabétique de Perl. Dans cet article, il évoque les particularités culturelles liées au tri des noms propres. Ainsi, en anglais, les « McKinley » se retrouvent classés parmi les « MacKinley », donc avant les « Mables », les « Madison » et les « Mäsak » par exemple. Ou alors, la particularité culturelle des Germanophones consiste à assimiler « ö » non pas à « o », mais à « oe », ce qui fait que « Böttcher » vient avant « Borchert ». Les exemples de Tom Christiansen, tout en étant parfaitement valides, restent néanmoins bien en-deçà de ce que décrit Donald Knuth dans Sorting and Searching pages 7 à 9. Il y fait référence aux règles de tri en vigueur dans une bibliothèque. Ainsi, selon ces règles, 1812; ein historischer roman est classé parmi les « A », tandis que 1812 ouverture est classé parmi les « D » et 1812 overture est classé parmi les « E », parce que que le nombre se traduit selon le cas en Achtzehnhundert zwölf, « dix-huit cent douze » ou eighteen twelve.

Divers

Nous avons évoqué les avantages et les inconvénients du télétravail. L'avantage le plus net est la réduction du temps perdu dans les transports. Parmi les inconvénients, il y a la nécessité de s'imposer une discipline stricte pour éviter de se laisser distraire dans son travail. D'accord, pour ceux qui travaillent dans un bureau, il est possible de se laisser distraire par une session sur le web ou par une conversation sur IRC ou une conversation IRL avec son voisin de bureau, mais lorsque l'on travaille à son domicile, les possibilités de distraction sont autrement plus importantes. À l'inverse, il y a la possibilité de se laisser envahir par le travail et de continuer à bosser alors que la durée normale du travail quotidien est largement dépassée. Il y a aussi la pénurie de relations sociales avec les collègues de travail, notamment autour de la machine à café. Même si dans ces circonstances, on ne parle pas du boulot, le simple fait de prendre un café ensemble et d'avoir des discussions sur n'importe quel sujet permet de renforcer les liens entre collègues. Avec le télétravail, cet aspect des relations entre collègues disparaît et ce n'est pas l'ouverture d'un canal IRC qui peut remplacer cela. Signalons le cas particulier des deux lyonnais travaillant en télétravail pour Booking, David (M) et BooK. Ils ne travaillent pas de leur domicile, mais d'un bureau. Cela réintroduit l'inconvénient du temps de déplacement, mais dans leur cas cela reste supportable, cela représente moins de 20 minutes de marche à pied, alors que pour nous autres de Paris.pm, nous avons assez souvent une galère de 1 heure dans les transports en commun le matin et la même chose pour le retour le soir. En revanche, je ne crois pas que la situation soit aussi idyllique pour Rafael (qui fait du télétravail pour Booking depuis un bureau parisien) que pour David et BooK. Outre ses temps de transport que je ne connais pas et dont nous n'avons pas parlé, son cadre de travail est un bureau où il est le seul codeur et qu'il partage avec une dizaine de commerciaux de Booking. C'est un cadre de travail moins agréable que pour les lyonnais.
Laurent (B) va relativement peu au cinéma. Il a dû voir deux films cette année, un en début d'année et dont il ne se souvient plus et un autre récemment, Cowboys et envahisseurs. C'est un film que l'on peut regarder sans avoir besoin de faire fonctionner son cerveau. Je n'ai pas vu le film, mais j'en ai entendu parler par un article de Slashdot. Au début de cet article, l'auteur prévenait que la suite de l'article pouvait contenir des spoilers, mais que dans la globalité l'article « était semblable au film, c'est-à-dire dépourvu de substance ».
Si ce film n'est pas destiné à faire fonctionner votre cerveau, j'ai l'impression qu'il y a pire. Un autre film que je n'ai pas vu mais dont j'ai entendu parler est Transformers 3 la face cachée de la Lune. Il paraît que la longueur moyenne d'un plan dans ce film est 1,8 seconde (je n'ai pas pu retrouver la source de cette information donc à prendre avec des pincettes). Si tel est le cas, on peut dire que Transformers a peu de choses en commun avec les films de Bergman. Laurent (B) signale le cas du générique d'Evangelion qui dure 30 secondes et qui comporte 90 plans. Heureusement, le rythme redevient supportable une fois le générique terminé.
Françoise avoue qu'elle ne va plus au cinéma. Pour elle, cela consiste à quitter son domicile, à s'enfermer dans une salle de cinéma, puis, une fois le film terminé, à quitter le cinéma pour revenir au domicile. Elle n'a pas l'impression d'avoir fait une sortie pendant l'après-midi. Regarder un DVD, c'est aussi bien. Laurent fait remarquer que dans certains cas, l'impression est nettement différente entre un film regardé sur grand écran et le même film regardé sur petit écran (télévision + lecteur DVD ou bien ordinateur). Mais c'est vrai, dans d'autres cas c'est aussi bien.
Ainsi que cela déjà été évoqué précédemment, nous sommes quelques-uns à acheter des DVD et à ne pas les regarder tout de suite. Il y a toujours le risque que le DVD qui vous intéresse aujourd'hui ne soit plus édité quelques mois ou quelques années plus tard, lorsque vous aurez le temps et l'envie de le regarder.
Laurent (G) évoque le temps du service militaire et des voyages en train lors des permissions. Il lui est arrivé d'être tellement crevé qu'il s'endormait pendant le trajet et qu'il se réveillait lorsque le train était stationné au dépôt. Quant à moi, je rapporte une anecdote sur le même sujet. Lorsque j'étais à Angers pour mon service militaire, il y avait un appelé qui venait de Marseille. Comme c'était juste avant la mise en service du TGV, il avait un temps de transport rédhibitoire, compte tenu des problèmes de correspondance. C'était rédhibitoire au point que s'il manquait le premier train quittant Angers le vendredi soir, il arrivait trop tard chez lui pour prendre le train du retour !
Laurent (B) a mentionné un déjeuner au restaurant avec un collègue et l'addition qui s'en est suivie. Le total donnait si je me souviens bien 55 euros. Le collègue de Laurent a payé avec deux tickets restaurant plus un billet (pour avoir le rendu de la monnaie) et Laurent avec sa carte de paiement. Laurent avait mangé plus que son collègue, donc sa part de l'addition aurait dû être plus importante. Or, le montant indiqué sur le terminal de paiement était inférieur à 27,5 euros, la moitié de l'addition. La serveuse n'avait pas tenu compte du rendu de monnaie pour le collègue de Laurent. Ce dernier lui en fait la remarque et lui demande de recalculer. Le deuxième résultat a été 21 euros, encore moins que le premier montant demandé à Laurent ! La serveuse n'avait pas remarqué l'incohérence du montant, faute de savoir effectuer un calcul mental.
Mais j'ai connu pire. C'était dans un restaurant d'entreprise qui utilisait des tickets valables uniquement dans ce restaurant. Le prix des plats était donné en « tickets », chaque ticket coûtant 1,5 franc. Mais si vous n'aviez pas suffisamment de tickets, vous pouviez régler en liquide. Donc j'étais avec un collègue, qui a pris un repas évalué à 20 tickets. Il se présente à la caisse et la caissière lui réclame ces 20 tickets. Il lui répond qu'il souhaite payer en liquide. La caissière sort alors une calculatrice et pose l'opération « 20 x 1,50 » (pas « 1,5 », mais bien « 1,50 » avec un zéro à la fin). Puis la caissière demande 30 francs à mon collègue. Celui-ci sort un billet de 50 francs. La caissière reprend la calculatrice pour poser l'opération « 50 - 30 » et elle a donc ainsi fini par lui rendre 20 francs. Mais cela a pris du temps, avec toutes ces opérations compliquées...
Nous avons évoqué la réunion impromptue deux semaines plus tôt, à l'occasion de la venue à Paris de Marc (C). Nous étions venus au Maldoror, ce que Laurent (B) a considéré après coup comme une mauvaise idée, compte tenu du régime alimentaire de Marc. Je fais remarquer que dans les menus des restaurants français, il est rarement mentionné que tel ou tel plat est compatible avec un régime végétarien, alors que c'est fréquemment souligné dans les menus des restaurants à l'étranger. Laurent signale que c'est mentionné dans les menus de certaines chaînes. Sans doute vais-je dans les mauvais restaurants.
Cette discussion m'a remémoré un passage d'un roman de science-fiction humoristique, Tik-Tok. Il était marqué :
Le bon vieil hamburger des familles, dans certaines zones déshéritées, n'était plus fait de vrai soja, mais gonflé à la sciure pimentée de chili, aux déchets de coton à goût de céleri, et ainsi de suite.
Le roman se passe à une époque où les robots font partie du quotidien et où les gens sont confiants dans les trois lois de la robotique établies par Asimov. Sauf que chez Tik-Tok le robot, il y a un problème dans l'implémentation de ces lois...
Le roman a été écrit en 1983 par John Sladek et publié en 1986 par Denoël dans la collection Présence du futur. Le nom de Tik-Tok a été repris d'un robot figurant dans la série de romans faisant suite au Magicien d'Oz.
Il paraît qu'il y a toujours des compétitions de Rubik's Cube et que le record du monde vient encore de baisser, atteignant 9,2 secondes. [ J'ai peut-être mal retenu le temps record, car une autre source indique un temps nettement meilleur. ] Laurent (B) avoue que pour le résoudre, il préfère démonter le cube et le remonter. Laurent (G) pense plutôt décoller les étiquettes de couleur et les recoller.
Dans les messages que Laurent a vu passer sur son Blackberry, l'un d'eux évoquait l'ancien président du FMI. Ce dernier aurait annoncé que pour éviter les problèmes qu'il a vécus, il serait désormais fidèle. Du coup, certains le surnomment « Dominique J'trousse qu'Anne ».
Laurent (B) m'a également fait remarquer que si, de leur côté, les américains ont Steve Jobs en France nous avons Paul Emploi.