Fusion Inventory vient en force

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 10 novembre 2010

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

moi,
Théo,
Laurent (B),
un collègue de Guillaume, le même que le mois dernier, dont je n'ai toujours pas retenu le prénom, mais au moins, je sais qu'il commence par « G »,
Charles,
Guillaume,
et David, un autre collègue de Guillaume.

Nous avons mangé du boudin antillais, du Saint-Félicien, des côtes de porc et un pavé de rumsteak. Nous avons bu de la bière (Rince-Cochon, Kwak, Leffe), de la vodka et un Ricard.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

Nous avons parlé des nouveaux sites web de l'association. Il y a le site sous Typepad, destiné à recevoir divers articles et le Planet, un agrégateur de blogs. Pour le site sous Typepad, tout le monde a approuvé Damien lorsqu'il a proposé ce site mais depuis, personne ou presque n'a écrit d'article pour ce site. Et Charles trouve que l'on ne devrait pas afficher les événements réguliers du calendrier, ils masquent les autres événements, ceux dont la date ne peut pas se deviner.
Quant au site d'agrégation de blogs, il est régulièrement alimenté par les membres de la communauté Perl française, mais la plupart d'entre eux préfèrent bloguer en anglais. Une exception notable est celle d'Alexis, qui préfère généralement utiliser le français. L'utilisation de l'anglais est un peu en contradiction avec le but de l'association qui est de promouvoir Perl dans le monde francophone. De plus, l'anglais n'est pas la langue natale des blogueurs, la syntaxe et le vocabulaire de ces blogs ne sont peut-être pas ce qu'il y a de mieux pour se familiariser avec la langue de Shakespeare. « G » [ faute de connaître son prénom complet, je le désigne par son initiale ] me dit que si quelqu'un fait du Perl, il doit connaître l'anglais suffisamment bien pour lire des blogs en anglais. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas pour tout le monde. Un dernier point pour ces deux sites : il faut éviter de signer son article ou son billet avec la signature admin, cela surprend le lecteur qui s'attend à avoir l'identité de l'auteur.
Un autre point à examiner, c'est le fonctionnement du groupe articles. Charles remarque qu'il y a plusieurs perles dans le répertoire Incoming et qu'aucune n'a été proposée depuis un certain temps à Linux Mag. Charles ne plaide pas seulement pour ses propres perles, il y a des perles écrites par d'autres auteurs.
Guillaume a installé Dancer sur sa machine. Compte tenu des dépendances, il a été obligé d'installer Moose et « la moitié de CPAN ». La recherche des dépendances n'est pas un problème lorsque l'on utilise CPAN.pm, mais si l'on oublie d'activer la réponse « oui » implicite pour ces dépendances, le shell CPAN demandera confirmation à maintes reprises, notamment pour l'installation des modules du genre Test::More, car la version installée sur la machine est toujours antérieure à la version demandée par le module. Il semble que ces modules soient installés à titre temporaire pour passer les tests, puis que l'installation soit supprimée une fois les tests effectués. [ Il me semble que ce n'est pas propre aux modules de tests. Lorsque j'ai voulu installer Bundle::DateTime::Complete avec confirmation manuelle des dépendances, j'ai été obligé de confirmer plusieurs fois l'installation de DateTime::Set et de DateTime::Format::Builder. ]
« G » préfère utiliser CPANminus. Il demande comment éviter de faire passer les tests lors de l'installation. Ma réponse « force install » n'est pas la bonne, car cela permet d'ignorer seulement les résultats des tests. Les tests sont quand même exécutés, d'où une perte de temps.
Les trois développeurs de Fusion Inventory, c'est-à-dire Guillaume, « G » et David, ont discuté avec les membres du CA (Charles, moi et surtout Laurent) de la possibilité d'avoir des T-shirts à l'effigie de leur produit (ou de Dancer, le sujet a été abordé également sur la liste précédemment). « G » évoque une alternative aux T-shirts, des polos à l'effigie d'un logiciel. L'avantage est que, dans un contexte assez formel comme le travail dans une société de service, les gens sont plus enclins à porter un polo à l'effigie d'un produit qu'un T-shirt. L'inconvénient est que le prix d'achat d'un polo est nettement plus cher que celui d'un T-shirt.
Nous avons évoqué également les projets d'affiche et de kakemono, aussi bien pour l'association que pour le groupe Fusion Inventory ou le groupe Dancer. Compte tenu du prix d'achat, il faut bien choisir le contenu d'un kakemono. Notamment, ne donner aucune date ni, par exemple, aucun numéro de version. Sinon, le kakemono serait périmé avant d'être amorti. Quelqu'un suggère d'adapter les règles de changement de version en conséquence. Le logiciel changera de numéro de version lorsque le kakemono sera usé ou abîmé et qu'il faudra en acheter un autre.
Au cours de la réunion, Laurent s'est rendu compte que la prochaine réunion technique aurait lieu le mercredi 17 novembre, un jour où il aura du travail à effectuer en dehors des heures normales, pour ne pas perturber les utilisateurs. Il ne pourra donc pas être présent ce jour-là.

Internet

Lors de la dernière réunion IRC de l'association OSDC.fr, Laurent était en déplacement professionnel. Il a donc été obligé de se connecter en passant par le réseau de l'hôtel où il logeait. Comme ce réseau ne laisse pas passer le port IRC, Laurent a été obligé d'utiliser un tunnel par SSH. Il utilise IRSSI comme client IRC. Lors de cette réunion, il a eu un écran bleu et il n'a donc pas pu sauvegarder le fichier log de la réunion. Il demande comment il peut récupérer le contenu de cette réunion après coup. Les réponses qui lui ont été fournies ne l'ont pas vraiment aidé, car c'était plutôt du style utiliser tel ou tel paramètre au lancement du client IRC, ou bien changer la configuration du client, ou utiliser un autre client IRC. Il semble que la solution qu'utilisera Laurent soit d'envoyer un message :
S'il-te-plaît, Sébastien, peux-tu m'envoyer le log de la réunion ?
« G » évoque l'époque où l'accès à Internet se faisait par les modems 56K. Comme la facturation était fonction du temps de connexion, nous avions l'habitude de couper la connexion après avoir relevé notre courrier, de rédiger les réponses et les nouveaux messages, puis de nous reconnecter pour envoyer ces messages sortants. [ Cela dit, pendant un certain temps, j'ai souscrit à un abonnement (payant) chez Free, qui proposait un accès à Internet via un numéro 08-00-xx-yy-zz, donc gratuit vis à vis de France Télécom. Si votre temps de connexion mensuel ne dépassait pas 25 heures, la facturation n'était plus proportionnelle au temps de connexion, mais forfaitaire. ]

Informatique

Suite au rachat de Sun par Oracle, on peut remarquer que dorénavant, toutes les JVM ou à peu près viennent de chez Oracle. D'autre part, ainsi que j'ai pu le constater sur OpenOffice.org, les logiciels libres qui se trouvent maintenant dans le giron d'Oracle portent tous le logo d'Oracle. Certains participants à la réunion ayant manifesté leur étonnement, d'autres ont répondu que c'était une modification très simple à mettre en œuvre et malgré tout très visible pour les simples utilisateurs. Finalement, notons que ces logiciels officiellement libres mais contrôlés par Oracle commencent à subir des forks. Il y a OpenSolaris pour SunOS (il semblerait que le particiant a commis un lapsus, l'alter-ego libre étant OpenIndiana), Libre Office pour OpenOffice.org et MariaDB pour mySQL.
Apple cherche aussi à étendre son empire. La firme a l'intention de vendre désormais des téléphones avec une carte SIM Apple, c'est-à-dire sans avoir besoin de passer un accord avec un opérateur téléphonique et donc, sans que les acheteurs d'iPhones soient obligés de souscrire un abonnement auprès de cet opérateur. Lesdits clients seraient obligés à la place de souscrire un abonnement auprès d'Apple qui aurait le rôle d'opérateur virtuel, c'est-à-dire achetant des minutes de communication au prix de gros auprès d'opérateurs réels et les revendant à ses clients.
Nous avons des opinions divergentes sur la part de marché d'Apple dans les nouvelles technologies. Après avoir essayé de préciser les termes employés, nous nous sommes mis à peu près d'accord pour estimer que la part de marché d'Apple est de 5 % des téléphones portables, soit 30 % des smartphones et 100 % des iPhones (ainsi que des iPods et des iPads).
Laurent et « G » ont évoqué les classiques parmi les jeux de combat en vision subjective (First Person Shooters), Il a été question de Wolfenstein 3D, Doom, et de Duke Nuke'em, de la chaîne de télévision Nolife et des extensions Enemy Territories et Duke Nuke'em Caribbean: Life's a Beach à ces jeux. Notons que dans cette dernière extension, l'une des armes de combat était un lance noix de coco.
Laurent donne un aperçu historique de la boîte dans laquelle il travaille. Nagravision provient de la scission d'une autre entreprise qui a été scindée en deux entités concurrentes. D'où certaines situations inconfortables comme celle d'un couple, le mari et la femme travaillant dans deux équipes différentes de l'ancienne entreprise et qui se sont retrouvés à travailler dans les deux entreprises concurrentes après la scission.
En 2011, le salon Solutions Linux aura de nouveau lieu au CNIT à la Défense, mais ce sera au mois de mai et non pas comme les années précédentes à cheval sur janvier et février. Le transfert à la Porte de Versailles était dû aux travaux en cours au CNIT et nous avions cru que le changement de période au mois d'avril était une conséquence de ce déménagement. Comme nous nous rendons compte maintenant, ce n'est pas le cas, car le retour au CNIT ne s'accompagne pas d'un retour à l'ancien calendrier.

Autres points

Nous avons évoqué les services d'urgences des hôpitaux. Malgré leur nom, il faut attendre parfois plusieurs heures avant d'être soigné. Normalement, chaque patient est pris dans l'ordre d'arrivée (FIFO en termes techniques), mais Laurent émet la supposition que quelqu'un qui crie de douleur sera soigné plus rapidement que quelqu'un qui supporte son mal en silence. J'émet une autre supposition, à savoir que si un maire se présente dans un service d'urgences, il sera mis en examen plus rapidement que les autres patients, car la mise en examen semble être une spécialité des maires : chaque fois que le moindre hic survient dans une commune le maire de cette commune est mis en examen.
Ce sujet amène Guillaume à évoquer un incident survenu récemment lors d'un entraînement à la plongée. Lors d'une plongée en Belgique, pas très loin de Givet, une plongeuse est remontée un peu trop vite, sans appliquer les paliers de décompression. La journée de plongée étant terminée, le club de Guillaume est rentré à l'hébergement, situé en France, à Givet ou dans les environs immédiats. Pendant le trajet du retour, la fille, qui allait couci-couça à sa sortie de l'eau, a senti son état empirer peu à peu. Guillaume et ses collègues ont alors prévenu les secours. Ils ont vu ainsi arriver successivement :
- les pompiers,
- le SAMU avec un médecin réanimateur,
- les gendarmes,
- le maire de la commune venu « constater le décès ».
Et je me serais attendu à voir arriver une équipe de FR3 Champagnes-Ardennes. Guillaume trouve que l'abondance de moyens peut présenter un problème, dans la mesure où il aurait pu se produire un autre accident dans la région, accident de la route par exemple, et il n'y aurait eu alors personne pour intervenir sur ce second accident. Pour en revenir à l'accident de plongée, la consœur de club de Guillaume a été évacuée vers Reims, où se trouve un caisson de décompression. Mais comme ce caisson était indisponible, elle a été transférée par hélicoptère jusqu'à Lille où se trouve un autre caisson hyperbare. Guillaume note qu'il y avait un troisième caisson à une quinzaine de kilomètres de Givet, à Charleroi. Mais c'était de l'autre côté de la frontière. Il nous apprend également que les caissons de décompression ne sont pas utilisés seulement pour les accidents de plongée. Ils sont utilisés également pour y mettre les grands brûlés, pour qu'ils puissent rester à l'abri des infections le temps que la peau se reforme.
Charles a vu récemment un reportage Fin de concession sur Arte. Ce reportage concerne les rapports entre TF1 et Bouygues. Contrairement à M6 qui est une société totalement privée, TF1 fait l'objet d'une concession de l'État à Bouygues qui n'en est donc pas propriétaire. La durée de cette concession était fixée à l'origine à 10 ans. Mais à l'issue des 10 premières années, rien ne s'est passé et la chaîne TF1 est restée dans le giron de Bouygues sans que cela s'ébruite. Dans le reportage que Charles a regardé, chaque fois qu'un journaliste interrogeait une personnalité du monde politique, la personne refusait de poursuivre l'entretien dès que le sujet de TF1 arrivait sur le tapis.
Il est question de Berlusconi, qui dispose quant à lui, de la mainmise complète sur les chaînes de télévision en Italie. Il possède les chaînes de télévision privée et en tant que premier ministre, il contrôle les chaînes publiques. Il est question de lui à propos d'un autre sujet. Une loi est passée en Italie pour permettre le recours à l'état d'urgence lorsqu'une catastrophe ou un accident se produit. Lorsque le décret d'application est paru, le terme « accident » avait été remplacé par le terme plus vague « événement ». Du coup, Berlusconi a légalement la possibilité de déclencher l'état d'urgence quand, par exemple, le sommet du G8 se tient en Italie à L'Aquila.
Nous avons évoqué un règlement disparu du code de la route. Lorsqu'un véhicule était arrêté à un feu rouge, il paraît que ce véhicule avait le droit de franchir le feu rouge pour tourner à droite, dans la mesure où il ne gênait personne. Cette mesure n'est plus en vigueur, sauf pour certains cyclistes qui ont l'air de considérer que les feux tricolores des carrefours font partie de la décoration urbaine et ont un but uniquement esthétique.
Charles évoque une piste cyclable entre Jaurès et Laumière. Au début, cette piste cyclable se trouve sur le côté droit de la chaussée, puis à un moment, elle se retrouve au milieu de la chaussée. Les cyclistes sont donc obligés de traverser la voie où circulent les automobiles pour continuer à utiliser la piste cyclable. Charles pense que ce changement de configuration se produit à la frontière entre deux arrondissements de Paris. J'ai regardé sur mon plan et j'ai l'impression que ce n'est pas le cas, car la station de métro Laumière se trouve en plein 19^e arrondissement et la station Jaurès à la limite entre cet arrondissement et le 10^e.
Pour en revenir aux cyclistes qui ne se sentent absolument pas concernés par le code de la route, je décris un cycliste que j'ai vu la veille, vers 8 heures du matin, donc avant le lever du soleil. Ce cycliste avait fixé une lampe de poche rouge sur le guidon de son vélo. Il portait également une lampe maintenue par une boucle élastique s'adaptant au crâne et donc habituellement qualifiée de « frontale », sauf qu'il avait positionné sa lampe vers l'arrière. Et en plus cette lampe était blanche. Il était donc éclairé en rouge vers l'avant et en blanc vers l'arrière. Ignorance du code de la route ou bien camouflage pour pouvoir prendre les sens interdits en toute impunité ?
Il a été question, je ne sais plus pourquoi, de la Campage de Russie de 1812. Contrairement à ce que s'imaginent la plupart des gens, il y a eu beaucoup plus de morts à l'aller, en plein été de juin à septembre, qu'au retour dans le froid et la neige. Il y a eu en effet la traversée des marais du Pripet, dans des conditions nécessairement insalubres, ainsi que le typhus, fléau chronique affectant les armées en campagne à cette époque. Guillaume demande si le typhus est bien cette maladie qui provoque une déshydratation brusque et des diarrhées importantes. Je ne connais pas le typhus, mais les symptômes énoncés me font plutôt penser au choléra, qui a eu son heure de gloire une vingtaine d'années plus tard.

Compléments sur la Campagne de Russie

Ce que je n'ai pas dit lors de la réunion, c'est que pour moi, la Campagne de Russie évoque une illustration assez particulière, en plus des tableaux célèbres comme celui d'Adolph Northern. Le numéro 136 de Strategy & Tactics, en juillet 1990 était consacré à la bataille de la Moscova (appelée bataille de Borodino dans les publications anglophones). Dans un encadré en marge de l'article principal, il y avait un schéma inspiré d'un autre schéma tiré de la Méthode Graphique par Étienne-Jules Marey, mais dû en fait à Charles Minard. Ce schéma montre l'itinéraire de la Grande Armée pendant la Campagne de Russie, avec des traits dont l'épaisseur est proportionnelle à l'effectif de la Grande Armée. Comme vous pouvez le constater, il y a eu en valeur absolue plus de pertes à l'aller en juin-septembre 1812 qu'au retour en octobre-décembre, même si l'on retranche les pertes de la bataille de la Moscova.
Notons que la version de Strategy & Tactics diffère en quelques points de la version visible sous Wikipedia. Tout d'abord, le schéma d'origine nous laisse dans l'ignorance de la destination du premier détachement. Selon S&T, ce détachement est allé à Riga. D'autre part, certaines localités ont été remplacées par d'autres. C'est ainsi que le site de la bataille de la Moscova n'est pas nommé dans le schéma de 1869 mais qu'il est associé à Borodino dans le schéma de 1990. De même, le franchissement de la Bérésina est placé à Studienska dans la version originale et à Borisov dans la version ultérieure. Et S&T n'a pas jugé utile de reprendre la courbe de température du trajet de retour. À ce propos, attention, il s'agit de degrés Réaumur. Il faut multiplier par 5/4 pour avoir des degrés Celsius. Ainsi, pour le franchissement de la Bérésina, la température était de -20° Réaumur, soit -25° Celsius.
Dans la culture française, le nom de la Bérésina est devenu synonyme d'« échec cuisant ». Or, ainsi que le raconte Georges Blond dans La Grande Armée, il y a eu une bataille au moment du franchissement, bataille qui a opposé les corps de Victor et Oudinot à ceux de Wittgenstein et Tchitchagov. Jean Massin, dans l'Almanach du Premier Empire qualifie ainsi cette bataille :
La Bérésina n'est certes pas une grande victoire française, mais un succès moral.
Donc, cette bataille fut loin d'être un échec cuisant. La catastrophe de la Bérésina est en fait d'un autre ordre. Les ponts de fortune ont été en place pendant trois jours et pendant ces trois jours, le gros de ce qui restait de la Grande Armée a préféré se reposer sur la rive orientale plutôt que de franchir la rivière. Et c'est au bout du troisième jour, lorsqu'Éblé a donné l'ordre de détruire les ponts, que tous les retardataires se sont décidés à franchir le pont. Mais c'était trop tard pour pas mal d'entre eux.
Une dernière remarque : heureusement que Minard et Marey ont vécu au XIX^e siècle et non pas au XXI^e. Sinon, au lieu de faire preuve d'une créativité remarquable en dessinant le schéma très représentatif ci-dessus, ils se seraient comportés comme des lobotomisés lambda et ils auraient rentré les effectifs successifs de la Grande Armée dans une feuille excel (devise : « excel, l'excellence mutilée ») pour en tirer un camembert sans aucune originalité et dénué de toute valeur explicative ou expressive.