Perl 6 approche

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 décembre 2015

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Sébastien,
moi,
Richard,
Jérôme,
Charles,
Vincent,
Stéphane,
et Laurent (R).

La réunion a eu lieu au restaurant Breakfast in America du côté de la Bourse et des Grands Boulevards.

Nous avons mangé des nachos, des chicken wings, des pancakes, des cheese-burgers et des veggie burgers. Nous avons bu de la bière, du jus de tomate, du vin et un chocolat chaud. Désolé pour tous ces mots en italique, mais le thème du restaurant étant les États-Unis, la majeure partie des plats avaient une dénomination anglophone.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Sébastien a repris pour un nouvel auditoire les explications qu'il a déjà données au sujet des machines virtuelles et de Perl 6.
Nous avons continué au sujet des relations entre Perl 5 et les machines virtuelles. Ainsi, au début des années 2000, Larry a voulu faire le portage de l'interpréteur perl sur la JVM. Mais cela n'a pas donné de résultat probant.
Il y a eu aussi une tentative de portage de Perl 5 sur Parrot. Il s'agit du projet Ponie (Perl On a New Internal Engine), Sébastien m'a fait remarquer que si Nick Clark n'a pas réussi à bâtir un interpréteur Perl 5 sur Parrot, le projet Ponie a quand même eu pour résultat le nettoyage du code de l'interpréteur perl
Richard s'est mis à Perl 6. Il dispose d'une machine tournant sur une version récente d'Ubuntu mais il n'a pas trouvé de paquet pour Perl 6 ou Rakudo. Il s'est donc tourné vers les sites Perl 6 pour savoir comment installer le langage. Et il a ainsi appris que la façon la plus simple, c'est de compiler à partir des sources. Lorsque l'installation a été finie, il a écrit et exécuté un programme qui affiche une suite de nombres. Éh bien les performances ne sont pas au rendez-vous ! Il faut plusieurs secondes pour passer d'un nombre au suivant. Richard ne peut pas nous dire si son interpréteur Perl 6 est bâti sur la JVM ou sur MoarVM, il ne sait pas comment trouver cette information.
Autre embûche, la syntaxe. La syntaxe des boucles for a changé, en remplaçant le mot-clé for par loop. Pourquoi ? Sébastien a essayé de nous expliquer qu'il y avait de bonnes raisons, mais nous n'avons pas compris lesquelles.
Un autre problème de syntaxe, c'est l'utilisation des sigils. En Perl 5, un « $ » signifie que l'on accède à une valeur scalaire, même si la variable dont elle est issue est un tableau ou un hachage. De même, un « @ » dénote un accès en liste à une variable tableau ou hachage, en anglais des array slices et des hash slices. C'est perturbant pour le débutant qui a tendance à considérer que le nom d'une variable contient le sigil « $ », « @ » ou « % » et qui ne comprend pas pourquoi l'on référence le tableau @resultat en écrivant $resultat[1]. Éh bien maintenant avec Perl 6, le sigil fait partie intégrante du nom de la variable et on accède à un élément de tableau avec @resultat[1]. C'est un changement en profondeur des habitudes et des automatismes mentaux que nous avons acquis avec la pratique de Perl 5. Si la différence de syntaxe avait été plus importante visuellement, Richard aurait été assez peu gêné pour acquérir les automatismes mentaux nécessaires pour l'écriture de code Perl 6. Mais là, à cause de la ressemblance importante entre les deux langages, à cause de la réutilisation de « $ », « @ » et « % » pour les sigils des variables, l'apprentissage de Perl 6 est une tâche ardue.
Sébastien tente de faire le parallèle avec le saut entre Perl 4 et Perl 5. Par exemple, en Perl 4, il n'était pas possible de déclarer une variable avec my. Si vous vouliez utiliser le nom qualifié d'une variable, ce n'était pas :
```
$somepackage::somevar
```
mais :
```
$somepackage'somevar
```
avec une simple quote. Les extensions étaient beaucoup moins faciles à mettre en place. Notamment, il n'y avait pas de pont vers C avec XS. Et pour accéder aux bases de données, il fallait un interpréteur dédié, appelé oraperl pour Oracle, syperl pour Sybase ou pgperl pour PostgreSQL. Donc selon Sébastien, le saut de Perl 4 à Perl 5 est au moins aussi important que celui de Perl 5 à Perl 6. [ Je suis plus d'accord avec Richard qu'avec Sébastien. Certes, avec Perl 5 le séparateur de nom de package est dorénavant « :: » mais le séparateur « ' » était toujours reconnu dans les premières versions de Perl 5. De même, il n'y a plus besoin d'utiliser « & » pour appeler les sous-programmes, mais ce n'est pas non plus interdit. Tandis qu'avec la transition Perl 5 vers Perl 6, certaines des constructions les plus élémentaires et les plus fréquentes sont désormais interdites. Donc, si le chemin de Perl 5 à Perl 6 n'est pas plus important que celui de Perl 4 à Perl 5, il est plus brutal et plus raide. ]
Une discussion à l'autre bout de la table portait sur la magie en Perl. Nous y avons pris part lorsque quelqu'un a demandé à Sébastien d'arbitrer sur la définition de cette notion. Il y a magie lorsque à l'occasion de l'utilisation d'une variable, l'interpréteur teste un flag ou un autre pour savoir s'il faut faire une action particulière. Cela arrive avec les variables spéciales comme $| et $[ et avec les variables ordinaires qui ont fait l'objet d'un tie. En revanche, une fonctionnalité telle que l'AUTOLOAD n'a rien à voir avec la magie.
Charles déplore qu'il y ait plusieurs sites concurrents proposant des modules Perl : Github, CPAN, CPAN-Plus, CPAN-Minus entre autres. Nous lui répondons qu'il mélange deux choses. D'un côté il y a les sites proposant les modules, comme GitHub, CPAN et tous ses miroirs et ActiveState. De l'autre côté, il y a les programmes clients, dont certains sont connus sous le nom de CPAN, CPAN-PLUS et CPAN-MINUS mais correspondent aux scripts cpan, cpanp et cpanm ainsi qu'aux modules CPAN.pm, CPANPLUS et App::cpanminus.
Charles demande s'il est possible de placer sur CPAN des scripts plutôt que des modules. Sébastien répond que c'est possible, mais les scripts ne seront pas indexés. [ Je pense que ce qui s'est produit répond au canevas suivant. Les organisateurs de CPAN ont laissé le champ libre aux contributeurs pour charger des distributions de modules et des distributions de scripts sur CPAN, en espérant voir des pratiques et des usages émerger. Comme la mise à disposition de modules est plus avantageuse pour la communauté Perl que les scripts, les contributeurs à CPAN ont chargé beaucoup plus de modules que que de scripts. Les usages se sont donc rapidement dégagés pour les modules, alors qu'ils sont restés inexistants ou au maximum nébuleux pour les scripts. Et de même, les outils pour modules se sont multipliés alors qu'aucun ne s'est fait jour pour les distributions de scripts. Du coup, lorsque certains ont voulu écrire un script, ils ont découpé ce script en un module plus un script minimal, bénéficiant de la sorte de l'infrastructure des distributions de modules. Voir les scripts du paragraphe précédent, ainsi que ack et App::Ack pour ne citer que les plus célèbres. ]
Vincent demande où installer les modules Perl. Sébastien répond qu'une réponse fréquente consiste à utiliser le module local::lib qui permet de spécifier n'importe quel répertoire. L'autre solution est la solution standard des distributions Perl. Il y a trois emplacements pour installer un module.
1. lib pour les modules standards,
2. vendor_lib pour les modules inclus dans l'installation du système d'exploitation,
3. site_lib pour les modules que vous installez vous-mêmes.
Bien que local::lib ait la faveur de nombreuses personnes dans la communauté Perl qui ne veulent pas prendre le risque de casser le Perl utilisé par le système, Sébastien préfère s'en tenir à site_lib. [ Un argument en faveur de local::lib consiste à se demander qui a le mot de passe de root sur votre machine. Si ce n'est pas vous, alors site_lib vous est accessible en lecture uniquement et donc, pour installer les modules dont vous avez envie lorsque vous avez envie, il faudra utiliser local::lib. ]
Et comment s'assurer que les dépendances sont correctes ? Sébastien répond à Vincent que l'utilisation de cpan, ou de cpanm fait que la dépendance est toujours assurée. Ainsi, lorsque l'on demande l'installation d'un module, le script commence par vérifier l'existence des modules requis. Si certains manquent, le premier module est mis en attente et le script cherche à installer ces modules manquants. Et si l'installation rate, alors les modules en suspens sont abandonnés. D'autre part, pour un module donné, le script cpan ou cpanm lance toujours un make test avant le make install pour s'assurer qu'il n'y a pas de problème. [ Il y a néanmoins une option force install, à utiliser en connaissance de cause. ]
Je signale qu'il y a quelques jours, on m'a signalé un problème sur l'un des modules dont j'ai repris la maintenance, Astro::Sunrise. Du coup, j'ai vérifié son jumeau DateTime::Event::Sunrise, j'ai créé les deux tickets dans Request Tracker, j'ai corrigé les modules pour interrompre les boucles qui prennent trop de temps et j'ai diffusé les nouvelles versions. Cela dit, le véritable problème est que l'algorithme dit « précis » est, à mon avis, bugué, mais je n'ai pas encore eu le temps de le dépouiller et de le corriger. Avec la nouvelle version, le module donnera une réponse pas tout-à-fait correcte, mais au moins, il la donnera dans un temps raisonnable. Richard, qui utilise l'un de ces modules, me dit qu'il n'est pas concerné, parce qu'il utilise l'algorithme de base. Son besoin est simplement d'allumer des lampes une vingtaine de minutes après le coucher du soleil, donc il n'est pas à une ou deux minutes près. Et s'il a adopté ce module, c'est parce que c'est plus simple que d'installer des capteurs de luminosité, qu'il faut placer au bon endroit et étalonner et qui, de toute façon, seront sujets à variation si la météo est nuageuse. Mais, me demande Richard, si l'algorithme dit « précis » est erroné, comment se fait-il que les tests passent ? Pour l'algorithme « précis » dans DateTime::Event::Sunrise, j'ai fait tourner le programme « à vide » et j'ai noté les résultats, puis j'ai inséré ces résultats dans le fichier de tests. Pour Astro::Sunrise, jusqu'à la notification de cette erreur de boucle sans fin, l'algorithme « précis » n'était pas testé du tout, de façon délibérée. Quant à l'algorithme de base, pour lui au moins les résultats sont significatifs. J'ai repris le code de Paul Schlyter, j'ai généré un programme C qui calculait les données de tests et j'ai utilisé ces données pour les fichiers de tests. Donc, si les tests de l'algorithme basique sont significatifs, les tests de l'algorithme « précis » assurent simplement que le calcul se termine dans un temps raisonnable et qu'ils sont compatibles avec mon installation. [ Post-scriptum de janvier 2021 à propos de la recopie du ticket Github vers Request Tracker : suite à l'arrêt prochain de rt.cpan.org, j'ai recopié les tickets RT vers Github. Donc le même problème est mentionné deux fois dans Github, une fois en tant que pull request, et une fois en tant qu'issue ]

Internet

Sébastien raconte comment son père est venu l'aider à bricoler dans son appartement. L'un des points marquants de son anecdote, c'est les déboires qu'il a eus avec les sites web des magasins de bricolage. Ainsi, si un site affiche qu'un article est en stock, il ne faut pas le croire sur parole. Il faut commander cet article (le mettre dans le sempiternel « panier »), quitte à ne pas terminer la saisie de la commande. Si vous ne simulez pas la prise de commande, le site marchand n'ira pas vérifier dans le fichier stock. Un autre problème rencontré est que pour vous faire plaisir, le site marchand peut remplacer un article en rupture de stock par un article équivalent. Cela n'a pas fait plaisir à Sébastien et à Christian lorsqu'ils ont commandé un miroir de 90 cm de large et qu'on leur a fourni un miroir de 80 cm, qui ne rentrait pas dans les fixations que Christian et Sébastien avaient déjà préparées.
Une discussion a dû porter sur des messages cachés, ou quelque chose d'approchant, je ne sais plus très bien. Toujours est-il que cette discussion m'a fait penser à un site qui recense les œufs de Pâques dans les films, les jeux vidéo et les logiciels. Lorsque l'on consulte le site pour voir les œufs de Pâques de Mac OS-X (et non pas de Linux comme je l'ai dit lors de la réunion), on en trouve plusieurs basés sur le schéma suivant :
Savez-vous que l'application « terminal » comporte un Tétris ?
1. ouvrez le terminal,
2. tapez "emacs" et la touche <Enter>
3. en appuyant sur la touche <Alt>, tapez « x »,
4. tapez "tetris" et la touche <Enter>
Certes, ces jeux ne sont pas documentés dans l'aide en ligne de l'application « Terminal ». Mais c'est normal, il font partie d'Emacs et d'ailleurs, ils sont mentionnés dans la documention d'Emacs. On ne peut pas parler d'œuf de Pâques dans ce cas.

Informatique

Perl 6 n'est pas le seul nouveau langage des années 2010. Sébastien mentionne l'exposé de l'un des créateurs de Rust qui décrivait son langage. Il ne cherchait pas à prétendre que Rust était le langage du futur, destiné à supplanter tous les autres. Il a plutôt expliqué qu'il y avait des tendances générales dans les langages de programmation et qu'après une ou deux décennies de langages de script, on revenait à la prédominance des langages compilés, avec également Go et Swift.
Il est question des préférences entre les différents groupes de PC : Wintel contre Mac avec en plus Linux et *BSD dans la compétition. Sébastien et moi avons noté que dans des conférences comme YAPC::Europe, c'est le Macintosh qui règne en maître. Notamment, dans les couches intérieures de l'oignon (métaphore de la communauté Perl pour ceux qui l'auraient oublié), tout le monde sauf un utilise un Macintosh. L'exception, c'est Larry lui-même, que j'ai vu avec un Thinkpad sous Red Hat, si je me souviens bien alors que Sébastien se souvient l'avoir vu avec un PC Windows (une autre année, sans doute). Richard, qui donne des leçons d'informatique à des étudiants, a constaté que même si les leçons d'apprentissage de base sont données sur PC-Windows, les étudiants sont nombeux à choisir des Macintosh lorsqu'ils s'achètent leur première machine personnelle. Sébastien évoque le monde des joueurs. Pour des raisons historiques, le monde Windows a toujours été plus fourni en jeux que le monde Macintosh. Sébastien, qui est équipé de Macintosh pour des raisons historiques, fait figure d'exception dans le monde des joueurs.
Nous avons parlé également de la concurrence entre les architectures de smartphones. Là, les principaux acteurs sont Android de Google et iOS d'Apple. En nombre d'appareils, Android a largement la première place. Mais en termes de chiffre d'affaires, c'est iOS qui mène la danse. Pourquoi ? Parce que les utilisateurs d'iPhone et d'iPad n'hésitent pas à débourser des sous pour acheter des gadgets à installer sur leurs appareils, tandis que les utilisateurs d'Android y regardent à deux fois et préfèrent de loin les applications gratuites.
Nous avons parlé de l'impression depuis des machines Linux. En un mot comme en cent, ça ne fonctionne pas. Avant, avec lp on pouvait espérer avoir un résultat, mais maintenant, avec cups ce n'est plus la peine d'espérer. [ Pourtant, lorsque j'ai découvert Internet et les rudiments de TCP/IP en 1997-1998, il me semblait avoir appris que l'on pouvait déclarer une imprimante avec une adresse IP sur le réseau local et qu'alors, il suffisait d'envoyer un fichier par FTP pour l'imprimer. Pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas avec Linux ? ]

Divers

Comme c'est un restaurant à thème américain, nous parlons du café américain. Du moment que c'est de l'eau chaude colorée, pour les américains, c'est du café. On peut se demander s'ils font la différence avec le thé. Et cela me rappelle une devinette que j'ai déjà posée lors d'une réunion précédente, devinette qui s'applique plutôt à la bière.
What is the common point between American beer and making love in a canoe?
Et voici la réponse, cryptée avec l'algorithme créé par un expert incontestable en cryptographie :
```
#!/usr/bin/perl
# -*- encoding: utf-8; indent-tabs-mode: nil -*-

use v5.10;
use strict;
use warnings;
use MIME::Base64;

my $string = 'DpWMOFmMKpnWHhnVlV1a4lVbGdlUXZETVtGZpNlM3dnVWh2bNFjUPNVbwRlTslEeZdFd3FWMsh3VrpFWX1GazVVMCFmYFFDVVxGaWpAZYhGdZdFb0ImVKFmVqZ0aPRlQxF1d90jC';
for (1..5) {
  $string = decode_base64(reverse($string));
}
say $string;
```
(à éviter si votre chef regarde par-dessus votre épaule ; ou en anglais, NSFW).
Comme la réunion avait lieu entre les deux tours des élections régionales, nous avons parlé des institutions de la France. Peut-on dire que la France est une démocratie ? Comme il y a des représentants (députés, conseillers régionaux, conseillers départementaux ex-généraux), certains participants à la réunion pensent que la France ne mérite pas le titre de démocratie. Mais alors, qu'y a-t-il comme démocratie dans le monde ? Il y a eu certaines cités de la Grèce antique et il y a eu l'Islande médiévale. À noter que lorsque j'ai mentionné l'Islande, j'ai oublié de la qualifier de « médiévale » et Sébastien a pensé à l'Islande contemporaine, qui ne peut pas plus que la France se décrire comme une démocratie.
Nous avons commenté le faible taux de participation du premier tour. Les commentateurs politiques semblent dire que malgré la faible participation, les élections donnent un résultat conforme à la répartition des courants politiques en France. Je ne suis pas d'accord et j'ai l'impression que je ne suis pas le seul à la réunion. À mon avis, dans les partis très militants, il y a peu d'abstentions, y compris pour des élections considérées comme mineures, telles les élections départementales, régionales et européennes. Tandis que pour les gros partis, certains électeurs ne daignent se déplacer que pour les élections présidentielles, municipales et éventuellement législatives.
Que représentent les partis politiques, si l'on recense les porteurs de cartes, sans tenir compte des sympathisants ? Sébastien donne les valeurs approximatives pour plusieurs partis, qui s'échelonnent si je me souviens bien entre 80 000 et 150 000. Sébastien propose une comparaison avec la Fédération Française de Badminton, qui regroupe plus de 180 000 adhérents.
Sébastien a lu une bande dessinée sortie il y a peu, la Présidente. Cette BD part de l'hypothèse que Marine le Pen a remporté les élections présidentielles de 2017. Jérôme et moi n'avons pas vu d'inconvénient à ce que Sébastien nous révèle la fin, mais je m'abstiendrai de vous gâcher la surprise.
En continuant la réflexion sur les prochaines soirées des Mongueurs de Paris en comparant avec les autres associations et groupes, nous avons fait la réflexion que la plupart des réunions en semaine ont plutôt lieu le jeudi et le vendredi, mais ces derniers mois, le mercredi est en progression.
À propos des difficultés auditives liées à l'âge, Charles précise que ce n'est pas seulement le niveau sonore perçu qui diminue, mais il y a aussi une baisse du filtrage des bruits ambiants, ce qui fait que les sons que l'on souhaite écouter (conversations, émissions radio ou TV) sont noyés dans le fond sonore. Il a été question d'écouteurs anti-bruit, qui permettent de filtrer le bruit ambiant. Certains sont des écouteurs actifs, qui génère un bruit en opposition de phase avec le bruit ambiant, pour un effet final conduisant à annuler le fond sonore. Il y a aussi des écouteurs passifs, mais je n'ai pas compris leur principe de fonctionnement.
En passant des oreilles à la chevelure, nous avons remarqué que tous les participants à la réunion avaient des cheveux blancs. Même le plus jeune, Sébastien, reconnaît avoir au moins une mêche de cheveux blancs.