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Un historique de toutes nos réunions

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jeudi 29 octobre 2015

La voix du secrétaire (Jean)

Je n'ai pas l'habitude de faire de compte-rendu pour les réunions impromptues. Mais ce jour-là, c'était un jour exceptionnel, car Françoise et Joël arrêtent leur activité au Maldoror et le jeudi 29 était le dernier jour où ils recevaient les Mongueurs de Paris.PM.

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

• Emmanuel,
• moi,
• Laurent (B),
• Anne-Sophie,
• Laurent (G),
• David (R),
• Céline,
• Sylvain,
• Laurent (R),
• Jérôme,
• Sébastien,
• et Richard.

Nous avons mangé des salades aux lardons ou végétariennes, des parmentiers de boudin, de l'andouillette, des magrets de canard (mais ne le rappelez pas à Laurent B, cela le rendrait grognon), du pain perdu, du fromage blanc à la confiture, des profiterolles. Nous avons bu de la bière (Page 24, Kwak, etc), de la vodka et de la limonade.

Les boissons étaient offertes par Joël et Françoise. Merci beaucoup !

Nous avons parlé de Perl, informatique et points divers.

Perl

• Emmanuel a raconté qu'il fait partie des bénévoles de la distribution Fedora et qu'en particulier, il est membre du groupe Fedora-Perl, qui s'occupe de tous les paquets Perl de cette distribution. Alors que les autres groupes rassemblent des contributeurs aux quatre coins de la planète, le groupe Fedora-Perl compte presque exclusivement des membres européens. C'est plus pratique pour les réunions IRC, on sait que les membres auront un décalage de 2 heures maximum, dans un sens ou dans l'autre, avec le fuseau horaire de Berlin / Bruxelles / Paris. Donc, peu de risque d'avoir à se réveiller au beau milieu de la nuit pour participer à la réunion.
• Deux événements récents ont marqué le groupe Fedora-Perl. Il y a eu d'abord la sortie de la version 5.22 de Perl, puis la sortie de gcc-5.0.0. À l'occasion de la sortie de Perl-5.22, le groupe a lancé la vérification des 2 600 paquets Fedora-Perl. Chaque membre a ainsi reçu 2 600 messages d'un seul coup. Quelques jours plus tard, c'était le compilateur gcc qui changeait de version, donc il a fallu vérifier que l'interpréteur perl continuait à fonctionner. Et du coup, vérifier que les modules, aussi bien XS que pur-Perl, continuaient à fonctionner eux aussi. Le groupe Fedora-Perl a donc reçu de nouveau 2 600 messages pour la vérification des paquets. Je demande à Emmanuel s'il les a tous lus. Parce que moi, j'aurais fait comme le geek lambda confronté à une tâche répétitive, j'aurais codé un programme (en Perl) pour lire à ma place les 5 200 messages.
• Emmanuel a demandé à Laurent (B) si la conférence OSDC.fr aurait lieu cette année. La réponse de Laurent est que personne ne s'est proposé pour organiser la conférence, donc elle n'aura pas lieu. Quant aux liens entre OSDC.fr et l'Open World Forum, ils ont été rompus après la conférence de 2013, à cause des problèmes de communication entre les deux comités organisateurs.

Informatique

• Comment lire les petits caractères d'une étiquette (de bière en l'occurrence) quand on n'a pas l'acuité visuelle d'un aigle ou d'un faucon ? C'est simple, il suffit de photographier l'étiquette avec l'appareil photo de son smartphone, puis d'afficher la photo et de zoomer.
• L'étape suivante, c'est de photographier les codes barres et de les soumettre à Open Food Facts. C'est un site collaboratif dédié à la nourriture. Grâce au code à barres, on peut accéder à la fiche de l'aliment ou de la boisson et trouver la composition et les particularités du produit. Normalement il devrait y avoir un équivalent pour les produits de beauté, mais l'accès est indisponible au commun des internautes.
• Avec la photo numérique, comment les jeunes pourront-ils comprendre ces films où un maître-chanteur propose à sa victime de vendre le négatif d'une photo pour un prix, bien sûr, élevé ?
• Céline raconte un épisode des Experts, basé sur un thème voisin. On découvre un cadavre dans un parc, tenant un appareil photo argentique. L'enquêteur fait la supposition que la victime a pu prendre une photo de son agresseur juste avant le crime et que cette photo pourrait constituer un élément important pour l'enquête. L'enquêteur arrive donc au bureau des Experts avec l'appareil photo et demande :

  Développez-moi cette pellicule.

  Hélas, personne ne dispose de l'équipement nécessaire pour développer une pellicule argentique. Et la majeure partie de l'épisode consiste à rechercher la personne et l'équipement qui permettront de faire le développement.
• Si les experts de Manhattan, de Miami ou d'ailleurs ne se souviennent plus de la méthode de développement des photos argentiques, Céline et un autre participant s'en souviennent encore. L'un des deux a remarqué dans la cave de la maison de son grand-père plusieurs cuves, qui contenaient à l'époque les produits pour le développement, car la cave servait de chambre noire à ce grand-père. Également, Céline se souvient d'avoir assisté à des développements lorsqu'elle était encore enfant, ce qui lui a donné une vocation de photographe. Elle est donc devenue photographe professionnelle. Maintenant, son métier a un peu évolué et elle se définit plutôt comme graphiste.
• Chez Red Hat, il y a eu une journée où les enfants des collaborateurs étaient invités. Certains ont pu découvrir la programmation sur Arduino, puisque Jérôme nous a appris le mois dernier qu'il bricolait avec et c'est lui qui tenait le stand chez Red Hat. D'autres ont pu programmer des robots Nao, entre autres pour les faire danser.
• Cela rappelle à Céline qu'elle a été invitée à un spectacle de danse, mettant en scène à la fois des danseurs et danseuses en chair et en os et des robots. Elle ne croyait pas au résultat mais elle s'est rendue compte que c'était au même niveau que les spectacles de danse avec uniquement des humains. L'art de la danse consiste à transmettre aux spectateurs des sentiments rien qu'avec les gestes des danseurs et des danseuses. Et les robots danseurs, bien qu'on ne puisse pas dire qu'ils éprouvent eux-mêmes des sentiments, peuvent communiquer aux spectateurs les sentiments que le chorégraphe et le programmeur veulent faire sentir.

Divers

• Laurent (G) s'est mis à la cigarette électronique. Il nous explique que les produits utilisés sont basés sur la nicotine, mais qu'en général, c'est le seul point commun avec le tabac. Il est possible en effet d'utiliser une substance donnant n'importe quel arôme. Il est même possible de composer son mélange avec différents liquides pour cigarettes électroniques. Et il n'y a pas les autres substances nocives que l'on trouve dans les cigarettes, ni les substances ajoutées pour rendre les fumeurs dépendants à la cigarette. Certes, il existe des adeptes de la cigarette électronique qui utilisent l'arôme du tabac, mais ils sont minoritaires.
• Comme cette soirée est une occasion particulière, Laurent (G) a fait toilette et est venu en kilt. Quand on parle de Perl et de kilt, on pense généralement à Matt T. qui est un adepte du kilt. Je signale avoir déjà vu aussi Mark K. porter très occasionnellement un kilt. Et il y a un Perl Monger britannique, de même stature que Matt, sans pour autant lui ressembler, qui a lui aussi coutume de porter le kilt. Sébastien voit à qui je fais allusion, mais il n'est pas plus que moi en mesure de se rappeler le nom de cette personne.
• Quant à la tradition associée à ce qu'il y a en-dessous du kilt, cela me rappelle l'autobiographie de Bill Millin, le cornemuseux qui est allé de la plage Sword jusqu'au pont « Pégase » de Bénouville le 6 juin 1944 en jouant de la cornemuse. Dans son autobiographie, il facontait qu'il avait fait presque toute la campagne de Normandie en portant le kilt et que ce qui l'avait gêné le plus, c'étaient les moustiques. Voir La Cornemuse du D-Day par « Piper Bill Millin », éditions Heimdal, ISBN 2 84048 031 X.
• Nos avons parlé de mangas et d'anime. Il a été brièvement question d'un anime consacré au foot-ball. Chaque épisode comportait plusieurs séquences assez longues où l'on voyait les héros courir sur le terrain... qui devait donc faire plusieurs kilomètres de long !
• Il a été question également de Goldorak. Laurent (B) précise que cette série était la troisième d'une trilogie consacrée à des robots de combat, faisant suite à Mazinger Z et Great Mazinger. Pour des raisons de marketing, le troisième volet de la trilogie a été dessiné et réalisé à la va-vite, pour une diffusion la plus rapide possible. Et cela a été un échec au Japon. Cela a été un échec partout ailleurs, sauf en France et en Italie.
• Comme les amateurs de la Guerre des Étoiles sont beaucoup plus nombreux à la réunion que les amateurs de Star Trek, nous avons parlé de la Guerre des Étoiles. Je mentionne le site Wookieepedia, un site analogue à Wikipedia, mais basé sur l'univers tiré des films, des dessins animés, des romans, des bandes dessinées et des jeux vidéo. Il y a plus de 100 000 articles sur ce site. Chaque article commence par traiter son sujet avec un point de vue entièrement intra-diégétique (ou in-universe comme on dirait dans TV-Tropes). Puis une seconde partie, Behind the Scenes, décrit le sujet de notre point de vue, c'est-à-dire pour la période de 1977 à aujourd'hui : dans quelle œuvre le concept est-il apparu pour la première fois, quelles sont les influences qui l'ont façonné, comment a-t-il évolué dans les produits dérivés et les œuvres ultérieures... Laurent (G) va mentionner ce site à son frère qui est un fan de cette série. Il est fort probable que son frère connaît déjà le site, mais on ne sait jamais...
• Laurent (B) a déjà mentionné que les films de la série se découpent en quatre séquences principales dans quatre lieux différents. Il évoque maintenant d'autres problèmes de narration, comme la synchronisation temporelle des différents fils de narration. Par exemple, dans l'Empire contre-attaque, la narration se scinde en deux lorsque Luke se dirige vers Dagobah tandis que Han, Leia, Chewbacca et les deux robots jouent à cache-cache avec les troupes de l'Empire dans le champ d'astéroïdes. Puis ils se retrouvent tous à la Cité des Nuages de Bespin. Le problème, c'est que la partie de cache-cache dure une journée, tout au plus deux, tandis que dans l'autre fil de narration, il y a tout l'apprentissage de jedi de Luke sous la conduite de Yoda. Laurent (B) veut bien admettre que Luke soit doué et apprenne vite, mais à son avis l'apprentissage a dû durer plusieurs mois et non pas un jour ou deux.
• Un autre exemple, qui n'a pas été cité en réunion, les âges respectifs de Padmé, Anakin et de son demi-frère Owen dans les épisodes 1 et 2.

  Personnage	La Menace Fantôme	L'Attaque des Clones
  Padmé	25 ans	26 ans
  Anakin	10 ans	25 ans
  Owen	pas encore né	40 ans

  Trouvez l'erreur...
• Et dans quel ordre faut-il voir les six premiers épisodes ? J'ai lu quelque part que l'ordre le meilleur était :
  1. épisode 4 A New Hope,
  2. épisode 5 The Empire Strikes Back,
  3. épisode 2 Attack of the Clones,
  4. épisode 3 Revenge of the Sith,
  5. épisode 6 Return of the Jedi.
  Et l'épisode 1 ? Laissez tomber.
• L'un des principaux griefs du public dans l'épisode 1, c'est Jar-Jar Binks. Laurent (B) nous fait remarquer que C3PO ne joue aucun rôle dans ce film, il a juste une quasi-apparition lorsque l'on voit Anakin l'assembler. Donc, il fallait quelqu'un d'autre pour tenir le rôle du comique de service et c'est tombé sur Jar-Jar Binks.
• Le personnage de Yoda constitue une énigme. Jamais on ne voit une créature semblable à lui dans tous les films. Est-il le seul de son espèce ?

La fin

Après 23 ans passés à accueillir les habitués et les occasionnels du Maldoror, dont 8 ans pour les réunions mensuelles de Paris.PM plus quelques conférences et quelques hackathons (et l'on pourrait étendre à 10 ans en tenant compte des réunions hérétiques), Françoise et Joël tirent leur révérence. Merci et bonne chance pour votre nouvelle vie et vos nouvelles activités.