Entre YAPC et OSDC.fr
Un historique de toutes nos réunions
Table des matières
La voix du secrétaire (Jean)
Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée approximatif :
- Charles,
- moi,
- Laurent,
- Richard,
- Sylvain,
- Olivier,
- et Théo.
Nous avons mangé des salades aux lardons, au chèvre chaud, aux boudins ou aux magrets de canard,
une saucisse de Morteau avec de la purée, une andouille, des travers de porc, une bavette,
du fromage blanc à la cerise noire ou au miel et une crème brûlée.
Nous avons bu de la bière (entre autres Jeanlain), du Coca-Cola, de la limonade, du pastis et de la vodka.
Nous avons parlé de Perl,
Internet,
informatique
et points divers.
-
YAPC::Europe,
c'était il y a trois semaines
à Francfort.
Olivier
y est allé avec sa compagne et sa fille.
D'ailleurs, il nous montre une photo
avec sa fille dans les bras de
Larry Wall.
Charles a été étonné de voir que
Larry
ne portait plus la barbe.
En fait, pour Charles, Larry
ressemblait
à cela.
-
O'Reilly
a tenu un stand à
YAPC.
Ce n'était pas
Josette
car c'était la
filiale allemande
d'O'Reilly qui est venue.
Du coup, la majorité des livres proposés
à la vente étaient en allemand.
Dommage pour ceux qui ne maîtrisent pas
la langue.
-
Juste à côté du stand O'Reilly,
il y avait la
bibliothèque
de Liz et Wendy.
Enfin, une partie de leur bibliothèque.
C'était à titre de décoration,
Liz
et Wendy
ne souhaitant pas se débarrasser
de leurs
livres.
Pour amener cette bibliothèque,
elles ont loué une camionnette pour faire
le trajet depuis les Pays-Bas.
Et comme il restait de la place,
elles avaient pris leur
dromadaire en peluche,
qui devait faire dans les
1,5 à 1,7 m de hauteur.
-
Matt Trout
a donné sa
keynote,
qu'il appelle
State of the Velociraptor.
Pourquoi le vélociraptor ?
J'avoue ne pas en avoir la moindre idée.
Toujours est-il que cette année, j'ai apprécié
l'exposé, beaucoup plus
qu'il y a deux ans
car je n'avais quasiment rien compris
et j'avais du mal à suivre.
-
Le principal point noir de la conférence, qui ne doit
rien aux organisateurs, c'était la température
élevée dans l'université qui hébergeait la
conférence. Heureusement, les organisateurs
ont fait venir de nombreuses bouteilles.
À la fin de la conférence, ils ont donné des
statistiques sur la conférence, desquelles j'ai
retenu que nous étions environ 350 présents
et qu'il y a eu entre 3 000 et 3 100 bouteilles
d'eau proposées. Je trouve que cela fait peu.
3 100 bouteilles pour 1 050 jours-hommes, cela fait
à peine trois bouteilles par jour et par personne.
J'en ai bu plus que cela, Laurent aussi.
-
Pour nous désaltérer, il y avait aussi du jus
de pomme pétillant, une spécialité allemande
paraît-il. Tant que c'est frais, c'est buvable.
Mais une fois tiède... J'en ai bu une bouteille
le premier jour et c'est tout.
-
Une autre chose que Laurent n'a pas appréciée,
c'est les bretzels beurrées que nous avions
lors des pauses café ou des pauses repas.
Il aurait préféré des bretzels nature.
-
Un autre ennui dont Laurent nous fait part,
c'est le conflit entre les présentations
qui se passent au même moment.
Il lui est arrivé plusieurs fois d'assister à une
présentation qui ne lui a pas plu, puis de constater
qu'il y avait une présentation plus intéressante
dans la salle d'à côté.
-
Et OSDC.fr ?
Comme l'an passé, cela se déroulera
dans le cadre de
l'Open World Forum.
La dernière fois avant la réunion
que j'ai regardé sur le site web
d'OSDC.fr, il y avait trois
présentations
proposées. Au moment de la réunion, le nombre
venait de monter à quatorze.
-
Laurent a essayé de regarder le
site d'OSDC.fr sur son
Blackberry.
Hélas, l'affichage foire,
ce n'est pas agréable à regarder.
-
Charles nous évoque ses expériences avec le site
Voyages SNCF.
Il a voulu aller d'une gare située en
Île-de-France à une gare quinze kilomètres plus loin,
la Ferté-Milon,
en Picardie.
Le site n'a pas été en mesure de lui proposer
un itinéraire et un horaire pour cette
petite distance.
Charles attribue cela au fait que les informaticiens
de la SNCF et, d'ailleurs, beaucoup d'autres,
n'ont pas eu droit au cours de leurs études
à un cours sur les graphes.
Les autres participants attribuent cela
plutôt à une décision réfléchie du département
informatique de la SNCF, qui préfère privilégier
la rapidité d'accès pour les cas les plus fréquents,
plutôt que de prévoir tous les trajets possibles et
imaginables, dont la plupart ne donneront jamais
lieu à une consultation web.
De fait, il semble que le site soit prévu pour le TGV
et pour les déplacements respectant les
frontières de région et qu'il ne soit pas prévu
pour mêler les trajets en Transilien
et en TER. Quelqu'un signale également à Charles
qu'il ne faut pas demander un trajet
qui demande plus de deux changements,
car cela aussi, c'est en dehors des
possibilités du site.
-
Suite à une réunion de Paris.PM
il y a plusieurs années,
j'ai adopté
site des Chemins de Fer Fédéraux
en Suisse. À l'époque, le site
Voyages SNCF.
ressemblait à un jeu vidéo.
Lors du moindre déplacement de la souris, il y
avait une pop-up qui apparaissait,
une photo qui zoomait
un menu déroulant qui se déroulait mais qui
s'enroulait de nouveau avant que vous ayez
eu la possibilité de cliquer sur un élément
de ce menu, Au bout d'un certain temps, j'avais
réussi à avoir la
version « accessibilité »,
c'est-à-dire pour les handicapés moteurs
et les handicapés sensoriels et j'avais immédiatement
posé un marque-page à cette adresse. Mais en général,
je préférais la présentation infiniment plus
sobre des Chemins de Fer Fédéraux.
-
Cela dit, quelqu'un émet l'hypothèse
que lorsque l'on demande au site
CFF.ch
les horaires pour
un itinéraire franco-français, celui-ci
envoie une requête à
voyages-sncf.com
et se contente d'afficher les résultats
obtenus, avec la présentation sobre
que l'on trouve sur le site suisse.
Ah oui, et il convertit les tarifs
en francs suisses, il ne les laisse
pas en euros.
-
Charles relève un autre problème dans ce site.
Supposons que son trajet aille de la gare A
à la gare C, en passant par la gare B.
Il demande les possibilités en partant à 8 heures.
Le système lui proposera alors un train
allant de A à B partant
à 8h05, puis une attente d'une heure et demie
dans la gare B, puis un train
qui va de B à C.
Ce que le site oublie de préciser c'est que ce
train B -> C a en réalité
pour origine A, qu'il quitte à 10h
et que Charles aurait pu le prendre.
Mais puisque Charles a saisi une heure de départ
à 8 heures, le site lui répond avec un
trajet commençant à 8 heures, à quelques minutes
près.
[ En fait, je suis sûr qu'en cliquant sur le lien
« trajets suivants », il aurait vu son
train direct. ]
-
En fait, une mésaventure similaire est arrivé à Laurent
lors de son trajet pour Francfort. Il a pris un train
à Paris, mais ce train a eu des ennuis techniques.
Il a donc été obligé de quitter ce train à Saarbruck,
pour prendre un train pour Kaiserslautern, puis
un autre pour Mannheim, et enfin un dernier pour Francfort.
Ce dernier s'est avéré être un Paris-Francfort... Question :
pourquoi ne pas l'avoir attendu à Saarbruck ?
Oui... pourquoi ?
-
Je fais remarquer que la SNCF
et la Bundesbahn sont en fait
des compagnies aériennes spécialisées
dans les liaisons ferroviaires et,
dans une moindre mesure, routières.
Jugez-en plutôt :
- Les tarifs SNCF sont variables, volatiles et plus généralement incompréhensibles.
- Ils utilisent un logiciel développé par Amadeus.
- Il y a de nombreux retards.
- À la fin de mon trajet aller et de mon trajet retour pour Francfort, j'ai eu droit
à l'annonce
Merci d'avoir choisi la Bundesbahn et la SNCF, partenaires de Railteam
et nous espérons vous revoir prochainement sur nos lignes.
annonce fortement inspirée de ce à quoi nous avons droit avec
les compagnies de
SkyTeam,
Star Alliance
et Oneworld.
- Comme Olivier me le fait remarquer, dans certains trajets, on vous apporte le repas à
votre place en première classe.
- La SNCF propose une carte de fidélité
« S'miles »
permettant de collectionner des miles, comme
son nom semble l'indiquer.
- (Ajouté ultérieurement en 2019) la SNCF possède une filiale low-cost
avec Oui-Go.
Lors de la rédaction de ce compte-rendu, j'ai cherché les
différences entre le transport ferroviaire et le transport
aérien. J'en ai trouvé une seule qui concerne les compagnies
aériennes à prédominance ferroviaire et les compagnies aériennes
à prédominance aérienne.
- Personne ne nous montre comment enfiler et gonfler un gilet de
sauvetage dans les trains de la SNCF et de la Bundesbahn. Et pourtant,
cela aurait pu être utile, étant donné que de Paris à Francfort, nous
avons survolé la Marne, la Meuse, le Rhin et le Main.
-
Sylvain a de nouveau profité d'avoir un auditoire
empreint de culture geek pour raconter
son histoire de paquet TCP, UDP et broadcast dans un bar.
Nous l'avons complétée avec un paquet ICMP. Reportez-vous
au compte-rendu précédent que j'ai adapté.
-
Le premier sujet abordé par Laurent lors de la réunion
a été de savoir comment établir des autorisations d'accès
à SVN
en se basant sur un annuaire
Active Directory.
C'est la tâche qu'il doit effectuer à son
travail en ce moment. Charles a essayé de noyer
le poisson en suggérant à Laurent de déclarer
que la politique du libre-accès est préférable.
Laurent lui a fait remarquer que dans une entreprise,
il y a toujours des informations confidentielles
qui ne doivent pas filtrer à l'extérieur et certaines
même qui ne doivent pas filtrer en dehors d'un nombre
restreint de personnes de la boîte. Comme la rémunération
des cadres dirigeants par exemple. Charles explique que
dans une entreprise américaine, tout le monde connaît la
rémunération de tout le monde. Laurent répond que dans son cas,
il s'agit d'une filiale française, donc une boîte où l'on
ne dévoile pas les rémunérations à n'importe qui.
De plus, la boîte où travaille Laurent travaille dans le
domaine de la sécurité, donc il est normal qu'elle cherche
à implémenter des mesures de sécurité pour elle-même.
Et Charles tente de s'en sortir avec l'adage
Ce sont les cordonniers qui sont les plus mal chaussés.
Laurent et moi avons essayé de revenir à la question
d'origine, l'interfaçage de SVN avec Active Directory.
Charles a alors suggéré d'utiliser
TortoiseSVN,
« qui fait tout tout seul »
sans avoir la moindre idée si TortoiseSVN répond à la préoccupation
de Laurent, l'interfaçage avec Active Directory.
-
Nous sommes le mercredi 12 septembre, et c'est
ce jour-là
qu'Apple
doit annoncer
l'iPhone 5,
ce qui nous a amenés à évoquer les
démélés de Samsung avec Apple.
Alors que la suite la plus probable est que
Samsung va répliquer avec
une attaque en justice concernant des violations dans l'autre sens,
Laurent aurait aimé que Samsung paie son amende d'un milliard
de dollars avec des pièces de 1 ou 5 cents.
Notons que, compte tenu du fait que Samsung
est un fournisseur d'Apple et que
les iPhone sont assemblés en Chine,
Charles a attribué la nationalité chinoise à Samsung.
-
Il semble que la part de marché de Windows se réduise
de plus en plus dans le secteur des serveurs.
De nos jours, dans la plupart des entreprises,
il n'est plus ahurissant de proposer d'installer
des serveurs sous Linux. De plus, la part de marché
de Windows dans les smartphones
est encore plus faible, quasiment inexistante.
-
Nous avons parlé du bureau de poste au Louvre,
qui est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours
sur 7. Utile si vous devez envoyer un courrier
au plus tard à une date précise et que cette date
vient d'arriver. Cela dit, pour les opérations
un peu plus compliquées, il ne faut pas attendre
des miracles. En effet, pendant les horaires de nuit,
les guichetiers sont obligés de procéder à des saisies
manuelles, car le système d'information de La Poste
est en train de traiter les travaux batchs de nuit,
donc il ne répond pas aux requêtes des
guichetiers de la poste du Louvre.
-
C'est quasiment le même problème qui est arrivé à
une banque métropolitaine qui a voulu installer une
agence à Papeete. Les horaires normaux de cette
agence sont, en pratique, des horaires de nuit
pour le site central de la banque. Donc, là aussi,
impossible de bénéficier de toutes les fonctionnalités
du système d'information lorsqu'il est en train
de traiter les batchs de nuit.
-
Du bon usage des métaphores : depuis quelques
années, il est question du
cloud computing.
Cela n'a rien de nouveau, cela fait longtemps que l'on
peut faire du traitement distribué et du stockage
distribué. Mais maintenant, cela s'appelle
cloud computing.
Et du coup, d'après un sondage récent,
la moitié des américains croit que
les orages perturbent le fonctionnement du cloud computing.
-
Richard nous raconte qu'il est allé à
Solutions Linux
et qu'il y a
rencontré
l'association des utilisateurs d'Ada.
Ils lui ont fait de la peine. Ils essaient
vaillamment de défendre un langage sur
le déclin, alors qu'on lui promettait
un très bel avenir à sa création.
Quelqu'un fait remarquer que l'originalité
d'Ada,
c'est que la normalisation ne porte
pas seulement sur le langage, mais aussi
sur les compilateurs
eux-mêmes.
-
Nous avons évoqué brièvement
Julian Assange.
Il s'agit d'un Australien,
sur le point d'être extradé
du Royaume Uni vers la Suède
pour être jugé aux États-Unis
et qui demande l'asile politique
en Équateur.
Et une personnalité française a fait
remarquer que la Grande-Bretagne a bien
permis à Pinochet de quitter le sol
anglais pour retourner au Chili, donc pourquoi
ne pas autoriser Assange à faire de même
et à rejoindre le pays qu'il souhaite.
Laurent note que si les États-Unis
veulent mettre le grappin sur
Assange, ils ne seront pas pressés
de le juger. En effet, l'autre protagoniste
du Cablegate,
Bradley Manning,
n'a toujours pas de chef d'accusation.
-
Nous avons parlé d'avions, de missiles et
de drones. Je raconte avoir lu qu'une évolution
des drones conduirait à avoir des
« drones kamikaze ».
J'avoue de pas bien saisir la différence
entre les « drones kamikaze »
et les missiles traditionnels.
-
En parlant du
Rafale,
Laurent a expliqué les raisons du
manque de succès à l'export de cet avion.
Lors des études du Rafale, il a été décidé
de mettre toute l'intelligence
dans l'avion
plutôt que dans les missiles. En même temps,
les Américains faisaient le choix inverse,
concentrer l'intelligence dans le missile
plutôt que dans l'avion.
Du coup, le prix du Rafale était nettement
supérieur à celui des autres avions de la
même gamme.
-
J'interviens pour nuancer cette affirmation.
Le Rafale
a été proposé à la Corée du Sud
en 2002 mais il n'a
pas été retenu en fin de compte et
les raisons étaient des raisons politiques,
compte tenu de la place énorme qu'occupent
les États-Unis dans les relations de la Corée
du Sud avec son frère ennemi septentrional.
J'ai ultérieurement retrouvé l'éditorial
d'Air & Cosmos
1840 du 26 avril 2002 où il en était question.
Ce n'était pas le prix d'achat ou le
Total Cost of Ownership
qui avait rebuté le gouvernement
de Séoul. Ce dernier avait dû tenir compte de
l'impact sur la sécurité nationale, les relations
extérieures et les marchés extérieurs
.
Ce même éditorial précisait que le Rafale était
plus performant que son vieux rival et moins cher
.
-
Charles a évoqué le fait qu'au cours de l'un
des conflits yougoslaves des années 1990,
un B-2
a été abattu, parce que les missions
étaient toujours sur le même itinéraire et
à horaire fixe. Laurent et moi avons eu
connaissance d'un
F-117 qui a été abattu,
mais pas d'un B-2. Cela étonne fortement
Laurent que les Américains aient pu
avoir l'inconscience de planifier des
missions sur un itinéraire fixe et à horaire
fixe, a fortiori si l'avion
utilisé était un avion aussi cher qu'un B-2.
[ Ultérieurement, j'ai bien trouvé mention de la
présence de B-2 en Yougoslavie
mais rien sur l'écrasement d'un B-2 lors de ce conflit.
]
-
En remontant de quelques décennies, Charles
évoque les frappes aériennes de la Guerre
du Viêt-nam. Selon lui, au début, les Américains
utilisaient des avions à réaction pour bombarder
les objectifs terrestres, puis, constatant l'impossibilité
de viser un objectif terrestre sur un appareil
qui vole à vitesse élevée, ils ont rangé leurs
jets et ont ressorti leurs avions à hélice.
Là encore, Laurent et moi ne sommes pas d'accord avec lui.
Pour la guerre de Corée (1950--1954), Laurent
veut bien admettre que les Américains ait eu
recours à des avions à hélice pour les attaques
au sol après avoir constaté que les bombardiers
à réaction ne donnaient pas le résultat escompté.
Mais pas pour la Guerre du Viêt-nam
(1965--1972). Quant à moi, j'ai entendu parler
de mission de combat faisant intervenir des
avions à hélice, mais il s'agissait de
FAC (Forward Air Controllers),
des avions d'observation dont le seul armement
était des roquettes fumigènes.
Ces avions FAC étaient des O-1, des O-2 et peut-être
des OV-10. Mais l'armement explosif était
largué par des avions à réaction. Voir
en annexe
une description schématique des opérations
d'attaque au sol, ainsi que ma bibliographie
sur ce sujet (dans le compte-rendu
du 9 novembre dernier,
je n'avais pas donné la bibliographie
complète sur la Guerre du Viêt-nam).
-
Nous avons parlé des crues de la Seine. À cette
occasion, quelqu'un a donné une valeur pour
l'altitude de Paris, que d'autres ont trouvé
beaucoup trop élevée et donc invraisemblable.
Je crois que c'était une altitude dans les
100 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Wikipedia
donne une fourchette de 28 à 131 mètres.
C'est toujours mieux que le Bengla-Desh
qui se trouve, toujours selon
Wikipedia
à moins de 12 mètres d'altitude.
-
Pour être allé visiter le bureau d'un ancien
mécène des
Journées Perl,
les Nouveaux Constructeurs,
Laurent peut nous certifier que la
vue depuis les étages supérieurs
de la Tour Montparnasse valent
le coup. Je n'ai jamais visité la
Tour Montparnasse, mais j'ai entendu
dire que effectivement, la vue depuis
la Tour Montparnasse est la meilleure
vue panoramique de Paris que l'on puisse
avoir. En effet, c'est seulement depuis
cet endroit que la vue n'est pas gâchée
par la Tour Montparnasse.
[ J'ai découvert par hasard que cette vanne
datait du XIXe siècle, c'est-à-dire
longtemps avant la construction de la Tour Montparnasse.
Voyez TV Tropes
et cherchez "Maupassant".
Et un conseil si vous voulez jeter un coup d'œil
sur TV
Tropes
n'ouvrez jamais
d'onglet,
sinon vous êtes finis !
]
-
Charles évoque la Tour Centrale de Jussieu,
qui possède maintenant le nom d'un ancien
ponte de la fac, alors que de son temps
ce n'était qu'un surnom officieux. Cette tour
est enfin désamiantée. Alors que la Tour
Montparnasse, elle, comporte toujours
l'amiante qu'elle a reçu lors de
sa construction.
-
Laurent nous donne un aperçu de la vie
domestique avec 2,5 chats. Pourquoi
un nombre décimal ? Parce que l'un
des chats est un squatteur du jardin.
Je n'ai pas retenu les détails de cette
cohabitation. J'ai juste retenu une comparaison
de Laurent entre les chats et les chiens
dans leurs relations avec les humains.
Les chiens ont des maîtres, tandis que les chats
ont du personnel.
-
Charles nous raconte une anecdote qui lui
est arrivée à l'occasion d'un voyage en
train, alors qu'il avait son vélo avec
lui. À Paris, sur le quai de la gare, il a voulu
enfourcher son vélo et un agent de la SNCF
l'en a empêché. Pourquoi ? Parce
que si un train passe à grande vitesse,
il risquerait de se faire déséquilibrer
par le souffle. Sur une gare en milieu
de ligne, peut-être, mais pas dans une
gare parisienne, où tous les trains
vont à faible vitesse, pour ne pas tamponner
les butoirs à l'extrémité de la ligne.
Cela dit, il peut arriver qu'un train
traverse la gare Montparnasse à grande vitesse,
malgré la présence des butoirs.
-
Richard nous a fait part de sa préoccupation pour
chauffer sa maison. Est-il possible d'avoir un
chauffage optimal ? Un premier élément est
qu'il ne faut pas trop chauffer pendant le sommeil
des occupants, ni lorsqu'ils sont à l'extérieur,
pour le travail, mais qu'il faut avoir une température
convenable lorsque les occupants sont à la maison
et éveillés. Un second élément est que l'électricité
coûte moins cher la nuit que le jour. Donc, Richard
pensait à un système qui chaufferait assez fortement
son salon (où personne ne dort) pendant les dernières
heures de la nuit, puis au réveil, Richard ouvrirait
les portes pour faire communiquer le salon avec les
chambres, ce qui permettrait la diffusion de l'air chaud
et ainsi le chauffage des chambres. La principale réponse
qu'il a eue, c'est d'isoler sa maison ou son appartement
avec, au moins, des fenêtres à double vitrage et il
économisera ainsi plus qu'en installant un système
compliqué de régulation du chauffage.
-
Oublions les appartements et contentons-nous de prendre
en considération les maisons. L'endroit où l'isolation
est la plus utile est le grenier. Traditionnellement,
cela se faisait en déroulant de la laine de verre sur
le plancher du grenier. Cela a deux inconvénients.
Tout d'abord, le grenier est inutilisable pour ranger
des affaires. D'autre part, il peut se produire ce genre
de mésaventure (très rare, heureusement). Si un orage
avec de la grêle tombe sur la maison, quelques grêlons
peuvent casser des tuiles et ouvrir une brèche dans le toit.
La pluie entre alors dans le grenier et imbibe les rouleaux
de laine de verre. Ceux-ci prennent donc du poids et,
au bout d'un certain temps, pèsent tellement sur le
plafond des pièces d'habitation qu'ils le crèvent.
Gros problèmes pour les occupants de ces pièces,
qui se retrouvent avec de la laine de verre, plus
de la pluie et des grêlons.
-
Il existe depuis peu une nouvelle technique pour
isoler un grenier. Cela consiste à mettre
de l'isolant mince contre la toiture.
Ces plaques sont beaucoup moins épaisses
que la laine de verre et elles isolent autant.
Et il n'y a pas de risque qu'elles s'imbibent
avec la pluie. Laurent va installer ce système
dans sa maison. Mais ce qui a surtout intéressé
son épouse, c'est qu'avec ce système, il est
de nouveau possible d'utiliser le grenier pour
ranger des affaires. Et c'est ainsi que les
T-shirts des
anciennes
conférences,
ainsi que le matériel des Mongueurs comme les
cafetières,
pourront trouver une place de rangement qui
convienne à l'épouse de Laurent.
-
Charles nous a raconté une mésaventure qui lui
est arrivée. En raison de problèmes de santé,
son front était sensible au froid et pour cela,
il portait un passe-montagne. Un jour, il a voulu
déposer un chèque à la banque. Il s'est donc présenté,
avec son passe-montagne. Il a passé la première porte
du sas, mais la personne de la banque préposée à l'ouverture
de la seconde porte n'a pas voulu laisser passer Charles,
vêtu de son passe-montagne. Charles a eu beau
agiter le chèque qu'il voulait déposer, la
personne de la banque a refusé de lui ouvrir.
[ Je ne voudrais pas dire, mais je comprends
les préoccupations de cette personne. Soit,
Charles avait un chèque à déposer. Mais rien
ne pouvait exclure la possibilité que cet
individu cagoulé aurait pu avoir un pistolet
dans une poche et qu'il se serait servi de
son chèque en quelque sorte comme d'un appât
ou d'un cheval de Troie. ]
-
Je ne sais plus à quelle occasion, nous avons
sorti des citations des
citations shadoks.
Je crois que cela a commencé par un adage qui
ne vient pas des shadoks :
Si c'est pas cassé, faut pas réparer.
Et nous avons enchaîné avec :
S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
Pour qu'il y ait le moins de mécontents possible, il faut
toujours taper sur les mêmes.
Dans la marine, il faut saluer tout ce qui bouge et peindre le reste.
-
Charles nous a parlé d'un DVD qu'il avait vu récemment,
intitulé Quatre-vingt-treize.
Olivier signale qu'il
l'a déjà lu
et je renchéris, car moi aussi je l'ai lu
en classe de première.
Charles n'a pas semblé réagir.
Son DVD parle de l'industrialisation de la
Seine-Saint-Denis
et de la pollution qui en a résulté.
Cette industrialisation et cette pollution
ont commencé, nous dit Charles,
au siècle dernier
. C'est-à-dire,
comme nous l'avons fait préciser à Charles,
au XIXe siècle, même si aujourd'hui
nous sommes au XXIe siècle et que
cela dure depuis plus de 11 ans et demi.
-
Habituellement, nous faisons peu attention
au fond sonore provenant du poste radio du
Maldoror.
Mais à un moment de la soirée,
ce poste radio a diffusé une musique qui
a évoqué à certains le
« petit train interlude ».
J'ai été étonné que des plus jeunes que moi
s'en souviennent. Le
petit train interlude
passait à la télévision pour combler les
trous lorsqu'une émission était en retard pour
des problèmes techniques. Cette séquence montrait
un train en modèle réduit, avec une locomotive
et quelques wagons. Ces wagons portaient des
images qui formaient un rébus. Puis l'on voyait le
train qui roulait devant des photos de paysages
français. Et finalement, au bout de quelques
minutes, le train arrivait à une gare
nommée « Solution ». On revoyait alors
les trois wagons avec le rébus, mais cette fois-ci
accompagné de la solution.
Dans mes lectures sur la
partie aérienne
de la Guerre du Viêt-nam,
j'ai pu apprendre qu'il existait divers types de missions de combat
air-sol et que la plupart d'entre elles mettaient en œuvre des
avions à réaction.
-
Le bombardement sur objectif cartographique.
Un avion ou une escadrille vole jusqu'à un objectif,
largue les bombes et revient. Pour rejoindre l'objectif,
l'avion se base sur la navigation : combien de
temps à quelle vitesse et selon quel cap, ou bien
il se base sur les indications de contrôleurs qui le suivent
au radar et le guident.
Dans un certain nombre de cas, l'objectif n'a pas
été reconnu au préalable, ou bien la reconnaissance
date de plusieurs années. Autant dire qu'il n'y
a pas forcément de cibles sur l'objectif.
Les pilotes appelaient donc cela des
« missions cure-dents », car si
l'objectif se trouvait en forêt,
le principal résultat du bombardement
était de produire des milliers de cure-dents
en bambou ou en bois tropical.
Ces missions étaient généralement assurées par
des F-105 Thunderchief,
des A-4 Skyhawk,
des A-6 Intruder,
des A-7 Corsair II,
des F-4 Phantom,
avec une brève expérimentation du tout nouveau
F-111 Aardvark.
Les six modèles que je viens de citer sont tous
des avions à réaction.
-
Variante du précédent, le tapis de bombes
(carpet bombing).
Même méthode pour rejoindre l'objectif
en se basant sur la navigation, mais ce coup-ci,
ce n'est plus un objectif ponctuel. C'est une
ville complète, comme Hanoï pendant l'opération
Linebacker 2,
ou bien pour soutenir les
assiégés de Khe Sanh. Effectué principalement
par des
B-52 Stratofortress,
c'est-à-dire des jets.
-
Le bombardement d'objectifs précis.
Les plus célèbres sont le
bombardement
du pont Dragon's Jaw
à Thanh Hóa
et celui du
pont Paul Doumer
à Hanoï.
Même si, au début de la guerre, des
A-1 Skyraiders ont largué quelques bombes
sur le Dragon's Jaw
la majeure partie des missions a été assurée
par les mêmes avions (à réaction)
que pour les objectifs géographiques.
La différence principale, c'est l'utilisation
de munitions guidées pour les objectifs
ponctuels : guidage TV ou guidage laser.
-
L'appui-feu, première variante. Un
FAC
(contrôleur aérien aéroporté ou
Forward Air Controller)
scrute le sol à la recherche d'éléments
ennemis. Lorsqu'il en repère, il prévient
des avions de combat, puis tire une fusée
fumigène sur les ennemis. Les avions
de combat larguent alors leurs bombes
en visant le fumigène. Les FAC sont des
O-1,
des O-2
ou des OV-10,
des avions à hélice.
Mais ils ne sont pas armés, les roquettes fumigènes
faisant peu de dégâts par elles-mêmes. Le pilote
du O-1
ou O-2
ou OV-10
avait peut-être un pistolet
ou un fusil, mais c'était plutôt pour
son auto-défense s'il devait se poser au
sol que pour le combat offensif. Et les avions
de combats, armés de bombes, étaient des
F-100 Super-Sabre ou des F-4 Phantoms.
Donc des avions à réaction encore une fois.
-
Appui-feu, seconde variante. À l'occasion
de la Guerre du Viêt-nam, certains avions
de transport comme le
C-47
Dakota / Skytrain / Gooney Bird et
le C-130 Hercules, ont été reconfigurés
en gunships, avec un
sabord sur le côté du fuselage et
un canon de gros calibre tirant par
ce sabord. Lorsque des troupes américaines
au sol étaient en mauvaise posture
face à des troupes NVN ou Viet-Cong,
elles faisaient appel à ces gunships,
qui se mettaient alors à survoler
le champ de bataille en vol circulaire
et à tirer au canon, de façon que les
obus du canon arrivent au centre du
cercle, là où l'ennemi était censé
se trouver. Ces avions, renommés
AC-47
Spooky
et AC-130 Spectre,
étaient des avions à hélice, certes,
mais Charles nous parlait de l'utilisation
de bombes, ce qui n'est pas le cas ici.
-
Les missions SAR (recherche et sauvetage, search and rescue),
pour récupérer les aviateurs qui ont dû s'éjecter à cause de la destruction
de leur avion. Cela fait intervenir un hélicoptère de transport, du genre
HH-3 Jolly Green Giant
et des A-1 Skyraiders
pour l'appui-feu. Ces
A-1
étaient, enfin, des avions à hélice. Notons qu'au cours de la guerre, les
A-1
ont quitté l'inventaire de l'USAF et de l'USN et ont été remplacés
dans cette mission par des jets.
-
Je ne détaille pas
les missions de transport et de liaison qui, elles, faisaient appel
à des avions à hélice. Mais c'est complètement en dehors du sujet
que Charles voulait aborder, puisqu'il parlait, lui, de missions
de combat et en particulier de bombardements.
Et voici la bibliographie sur les bombardements
de la guerre aérienne au Viêt-nam par des aéronefs
à voilure fixe, en complément de
celle que je vous ai donnée
sur le contexte géostratégique et politique de cette guerre.
Même en complétant avec les livres sur les hélicoptères,
sur les missions air-air et sur le combat terrestre que je
n'ai pas encore énumérés, on reste
encore loin de la
bibliothèque de Liz et Wendy sur Perl.
Livres généraux
- Les chapitres 25 et 26 de The Story of Air Fighting,
par Johnnie Johnson,
publié par Arrow Editions,
première édition en 1964, complété en 1985,
ISBN 0-09-950330-1.
- Un chapitre de Airpower at Sea
par John Winton
publié en 1987
par Sidgwick & Jackson,
ISBN 0-283-99731-1.
- Air War Hanoi
par Robert Dorr,
publié en 1988 par Blandford Press,
ISBN 0-7137-1783.
- Le chapitre 5 de Boeing B-52 50 ans d'opérations
par Frédéric Lert,
publié en 2005 par les Éditions Larivière, collection Docavia,
ISBN 2-84890-002-4.
- Air Wars and Aircraft
par Victor Flintham,
publié en 1989 par Arms and Armour,
ISBN 0-85368-779-X.
- Vietnam War Almanac
par Harry G. Summers Jr,
publié en 1985 par Facts on File Publications,
ISBN 0-8160-1017-X (couverture rigide) ou 0-8160-1813-8 (couverture souple).
Récits, biographies et autobiographies
- Les Crêtes de la Mort,
par Jack Broughton,
traduit par Jacques Hall et Jacqueline Lagrange,
publié en 1978 par Flammarion,
ISBN 2-08-064133-6.
Version originale :
Thud Ridge,
publié en 1969 par J.B. Lippincott Company.
- Going Downtown
par Jack Broughton,
publié en 1988 par Pocket Books,
ISBN 0-671-67862-0.
- Life on the Line
par Philip D. Chinnery
publié en 1988 par Blanford Press,
ISBN 0-7137-1947-8.
- Alpha Strike Vietnam
par Jeffrey L. Levinson,
publié en 1989 par Pockets Books,
ISBN 0-671-68916-9.
Romans
-
Flight of the Intruder
par Stephen Coonts,
publié en 1986 par Pocket Books,
ISBN 0-671-64677-X.
-
Rolling Thunder,
par Mark Berent,
publié en 1990 par Corgi Books,
ISBN 0-552-13633-6.
-
Steel Tiger
par Mark Berent,
publié en 1991 par Corgi Books,
ISBN 0-552-13770-7.
-
Phantom Leader
par Mark Berent,
publié en 1991 par Coronet Books,
ISBN 0-340-56918-2.
-
Rules of Engagement
par Joe Weber,
publié en 1991 par Presidio Press puis Jove Books,
ISBN 0-515-10990-8.
Jeux
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Mongueurs de Paris, le 7 octobre 2019
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