Pour une fois avec un correcteur orthographique

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 8 août 2012

La voix du secrétaire (Jean), avec l'aide notamment de Sébastien (Maddingue)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

Laurent,
moi,
Charles,
et Sylvain.

Nous avons mangé des salades aux lardons, des œufs mayonnaise, une saucisse de Morteau avec de la purée ou des pommes de terre (mais pas les deux), une salade de poulet au curry, du fromage blanc à la cerise noire et des crèmes brûlées. Nous avons bu de la bière (Page 24, Leffe), du Coca-Cola et de la vodka.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

Charles se pose des questions sur l'organisation du groupe articles. Il ne comprend pas pourquoi il n'y a rien de publié dans GNU Linux Magazine France, alors qu'il y a plusieurs articles en cours de relecture. C'est ainsi qu'après avoir attendu plusieurs mois, il a décidé de contacter directement la rédaction pour proposer son article sur le GPS et l'article a été adopté sans aucun problème. Il est paru dans le numéro d'octobre 2011 de GLMF. Parmi les articles en cours, il y a une série d'articles sur Perl 6 par Christian. Des voix se sont élevées dans le groupe articles pour dire que Christian n'avait pas adopté le bon angle pour aborder Perl 6. Il a donc été décidé que ces voix dissidentes auraient 6 mois pour proposer des articles présentant Perl 6 avec le bon angle. Laurent se demande pourquoi avoir donné un délai de 6 mois, alors que 2 mois auraient été amplement suffisants pour avoir au moins le squelette des articles avec la nouvelle approche.
Laurent a essayé d'utiliser Mason, DBI et PostgreSQL pour générer un site web. Il a eu quelques problèmes lors de la mise en œuvre de ces modules. Heureusement, il en a parlé sur IRC et un mongueur (je ne sais plus lequel) lui a indiqué comment afficher le message d'erreur DBI dans la page générée par Mason. Il s'est souvenu un peu tard que Damien avait écrit un article sur Mason dans GLMF et qu'il (Laurent) aurait peut-être pu y trouver des réponses à ses questions.
Je connais un peu Mason, car, lors d'une loterie ou d'une vente de solidarité des Journées Perl, j'ai gagné ou acheté le livre O'Reilly associé à ce logiciel. Mais je ne l'ai jamais mis en pratique, cela ne correspond pas à mon domaine d'activité en Perl.
Nous évoquons la règle calendaire des réunions de Paris.PM. Les réunions étaient fixées au premier mercredi de chaque mois, jusqu'au jour où François (D) et Emmanuel ont signalé que cela avait pour résultat d'avoir deux réunions en deux jours, à cause des « First Jeudis ». La réunion avait donc été repoussée au deuxième mercredi du mois. Ultérieurement, Olivier a écrit un module permettant de calculer automatiquement la date de la prochaine réunion. Laurent l'a installé et, avec les dépendances, cela a installé Moose sur sa machine. Ensuite, il ne l'a utilisé qu'une seule fois.
Pour je ne sais plus quel besoin, Charles a lui aussi utilisé Moose. Dans son programme, il a créé un objet, puis lui a attribué une série de rôles. Cela lui permet d'appeler les méthodes associées à ces rôles depuis n'importe quel point de son programme. On fait remarquer que cette façon de programmer, si elle utilise la syntaxe de la programmation orientée objet, n'a rien à voir avec l'esprit de la POO. L'utilisation d'un objet pour pouvoir appeler des méthodes revient à faire de la programmation procédurale toute bête.

Internet

Une semaine avant la réunion, le mardi, j'ai eu une coupure Internet à mon domicile. Comme la liaison n'était pas rétablie le mercredi, j'ai téléphoné à la hot-line. Les premières fois, après avoir donné les renseignements de base en « tapant sur la touche étoile », j'ai obtenu un message enregistré m'expliquant que :
Tous nos techniciens sont occupés en ce moment. Nous vous conseillons de consulter notre site le nom du FAI.fr qui présente les problèmes les plus fréquents et leur solution.
Ils sont bien gentils mais comment puis-je accéder à le nom du FAI.fr pendant ma coupure Internet ? Certaines personnes ont deux accès à Internet, par exemple avec un téléphone 3G ou une tablette du genre iPad, ou en empruntant le réseau Wifi du voisin qui ne sait pas comment le verrouiller, mais ce n'est pas mon cas et je pense que beaucoup de monde est dans mon cas. La quatrième fois, j'ai eu enfin une personne au bout du fil. Elle a commencé par me demander :
-- Est-ce votre première connexion ?
J'ai répondu :
-- Cela fait 6 ans que j'ai l'ADSL chez vous, donc ce n'est pas la première fois que je tente de me connecter.
Voici les grandes lignes de la suite de la conversation.
-- Qu'avez-vous comme modèle de XXXbox ?
-- Je n'ai pas de XXXbox, j'ai un modem Speedtouch d'Alcatel.
(modem que j'avais acheté dans une boutique de ce FAI).
-- Quel type d'ordinateur est connecté à votre modem ?
-- Mon ordinateur n'est pas directement connecté au modem, j'ai un routeur pour pouvoir connecter plusieurs machines.
-- Ah, mais vous n'avez pas une configuration standard.
(J'aurais cru que cet argument serait arrivé au moment où je déclarai ne pas avoir de XXXbox). Elle continue
...je vais donc vous transférer vers un spécialiste qui va s'occuper de votre cas. L'intervention est payante, mais garantie. Cela veut dire que si l'intervention réussit, vous aurez à payer entre 29 et 79 euros, mais si elle échoue, vous n'aurez rien à payer. Êtes-vous d'accord ?
C'est alors que j'ai vu que la loupiote WAN de mon modem, désespérément noire depuis la veille, a commencé à clignoter en vert. Je me suis dit que, le temps que mon appel soit transféré au spécialiste, la loupiote serait en vert fixe et donc, l'intervention du spécialiste était vouée à la réussite. Et je devrais payer un montant qui, même dans le meilleur des cas, dépasse la valeur d'un mois d'abonnement. J'ai donc répondu :
-- Non merci, je vais me débrouiller autrement.
Et après même pas cinq minutes, j'étais connecté à Internet. Était-ce une manœuvre pour facturer des prestations en plus des abonnements ?
Charles a également eu des problèmes avec ce FAI, il y a quelques années. Il avait souscrit un abonnement« double-play » avec à la fois un téléphone portable et l'accès à Internet avec la XXXbox qui permettait de faire du Wifi. Il a voulu utiliser le téléphone portable en le connectant au Wifi et en utilisant la VoIP. Hélas, s'il obtenait la liaison avec son correspondant, ce n'était pas avec la VoIP, mais avec l'accès GSM de son téléphone portable. Comme rien ne lui laissait penser que le Wifi et la VoIP ne fonctionnaient pas, Charles a fait exploser le volet GSM de son abonnement « double-play ». Lorsqu'il s'en est aperçu (en lisant sa facture), il a contacté les techniciens du FAI qui, après de nombreuses tentatives, lui ont dit qu'ils ne pouvaient pas établir la connexion entre son téléphone Wifi et sa XXXbox Wifi.
Nous avons ensuite comparé quelques FAI. Cela vaut le coup parfois de réfléchir à ce que l'on va faire avec la connexion. Si l'on n'est pas intéressé par la télévision, certains FAI sont plus intéressants que les autres, alors que c'est l'inverse si l'on souhaite avoir la télévision via IP. Également, les téléphones de l'« opérateur historique » ont la particularité d'être alimentés par la ligne téléphonique (5 V disait Laurent, je crois pour ma part que c'est plutôt 25 V, et ultérieurement, Sébastien (Maddingue) m'a fourni quelques liens donnant une tension de 48 V, avec parfois 80 V). Donc, lorsque vous êtes en dégroupé, votre téléphone n'est plus relié au réseau téléphonique commuté et il faut donc l'alimenter en électricité par le secteur. Si vous êtes en panne de courant, vous êtes également en panne de téléphone. Alors que quelqu'un qui reste avec l'opérateur historique aura toujours accès au téléphone, même en cas de panne de courant. On pourrait utiliser un téléphone portable, mais Laurent dit que statistiquement, la panne de courant arrive au moment où votre téléphone portable est quasiment déchargé et où vous avez prévu de le brancher pour le recharger.

Informatique

Lorsque Charles écrit un article, il le convertit en ODT (le format d'OpenOffice.org et de Libre Office) avant de l'envoyer à GLMF. Il en profite, nous dit-il, pour passer le correcteur orthographique. Moi, pour la correction orthographique, j'utilise de préférence une imprimante. Je remarque beaucoup mieux les fautes d'orthographe sur un texte sur papier que sur un texte à l'écran. Je n'aime pas les correcteurs orthographiques. Lorsque je les utilise, j'ai autant, voire plus, de faux positifs (noms propres, mots étrangers) que de véritables fautes. Certains individus, en revanche, lorsqu'ils lancent une correction orthographique sur leur texte, appuient systématiquement sur le bouton « remplacer ». Cela peut conduire à des méprises ou des situations embarrassantes, comme nous l'a déjà raconté David (Sniper). Une personne en prestation chez Ernst & Young avait passé un document au correcteur orthographique et avait accepté chaque correction sans regarder. Hélas, la correction proposée pour « Young » était une appellation ethnique injurieuse, je vous laisse deviner laquelle...
Laurent sépare les gens en trois classes. Il y a ceux qui ont de si mauvaises connaissances en grammaire et en orthographe qu'ils n'ont aucun recul lors du lancement de la correction orthographique et qu'ils cliquent systématiquement sur « remplacer ». Il y a les gens qui prennent un peu de recul et qui réfléchissent avant de choisir entre le bouton « remplacer » et le bouton « laisser ». Et il y a les gens qui n'ont jamais ou presque jamais recours aux correcteurs orthographiques.
Il y a aussi la détection automatique des fautes d'orthographe pendant la frappe du texte. Cela non plus, je n'aime pas. J'ai horreur de voir les petits zigzags rouges souligner des noms propres ou des mots empruntés à une langue étrangère. Sur les machines que j'utilise, cette fonctionnalité est désactivée. Mais malgré cela, cette fonctionnalité continue à m'importuner. En effet, il arrive que dans les présentations PowerPoint corporate présentées lors de réunions au boulot ou en pièces jointes dans des messages électroniques envoyés par la hiérarchie, dans ces présentations disais-je, on voit certains mots qui continuent à être soulignés avec de petites ondulations rouges. Alors que l'émetteur du message est censé avoir relu attentivement son document PowerPoint.
Et pour montrer comment cela m'agace, j'ai décidé de passer le reste de ce compte-rendu au correcteur orthographique d'OpenOffice.org et de le marquer par un soulignement inspiré d'une page présentant la balise <u>. Je ne suis pas arrivé à afficher des soulignements en zig-zag sur mon Firefox 15, même avec text-decoration-style wavy. J'ai donc pris des pointillés, qui ne sont pas réalisés avec text-decoration: underline.
Sylvain est exaspéré quant à lui par la prédominance de PowerPoint dans une large partie de la population. Parfois, lorsqu'il présente un cours, le responsable de l'équipe où il intervient parle du support de cours de Sylvain comme s'il s'agissait obligatoirement d'un document PowerPoint. Sylvain lui répond que son support de cours est au format PDF, le manajeur pressé enregistre les mots sans les comprendre et demande :
Ah, c'est un PowerPoint PDF ?
Toujours à propos de PowerPoint, l'une des rares fois où je l'ai utilisé (sur la machine du boulot, puisque je ne l'ai pas chez moi), j'ai constaté que le logiciel proposait plusieurs modèles de présentation. Il y en avait un pour annoncer un nouveau produit, un pour remotiver l'équipe après une activité normale, un pour tirer les conclusions après un échec et remotiver l'équipe, etc. Du coup, dans le monde corporate, on se retrouve avec des présentations stéréotypées. Je trouve cela inquiétant, les gens ne cherchent plus à réfléchir. Je me souviens que quelqu'un avait déjà tiré la sonnette d'alarme, en réécrivant la Gettysburg Address en PowerPoint. Dans ses explications l'auteur précisait qu'il avait utilisé l'un de ces plans-types pour montrer le ridicule de la méthode et il avait eu la surprise (bonne ou mauvaise ?) d'avoir moins d'ajustements à effectuer que ce à quoi il s'attendait. [ Cela rejoint un peu l'une des discussions qui ont suivi le billet récent sur Slashdot, au sujet de la science-fiction la plus déprimante que vous ayez lue. L'une des interventions a cité Le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley et les interventions suivantes ont renchéri en expliquant que 1984 d'Orwell présentait un monde où on vous oblige à penser selon la doctrine du gouvernement, même si ladite doctrine consiste à prétendre que 2 +2 = 5, tandis que le Meilleur des Mondes vous incite à ne plus penser et à laisser les dirigeants penser à votre place. ]
Lors des Journées Perl, Josette tenait un stand pour O'Reilly. J'en ai profité pour acheter la quatrième édition de Programming Perl, que je n'ai pas encore lue, mais que je lirai un de ces jours. J'ai également acheté Inside Cyber Warfare, que j'ai lu dans l'intervalle entre la conférence et la réunion. Ce livre m'a un peu déçu. Certes, j'y ai appris plusieurs choses. D'un autre côté, il y a un certain nombre de redites dans le livre. Ce livre présente la guerre sur Internet (Cyber War), en la comparant avec la guerre dans le monde réel ou en indiquant les relations entre les deux types de guerre. Nous sommes habitués à la distinction entre on-line et IRL (in real life) (*) pour distinguer entre Internet et notre planète. Ou bien, nous utilisons les expressions cyberspace et meatspace pour cette même distinction. Mais dans le livre, le pendant du Cyber Warfare, c'est le Kinetic Warfare. Curieuse idée, de caractériser la guerre dans le monde physique par le mouvement. Il y a eu la guerre de position et la guerre des tranchées, il y a eu des armes dont le principe de fonctionnement repose quasi exclusivement sur la chimie : ypérite, agent orange, d'autres armes plutôt... disons thermiques, comme le napalm, des armes basées sur les radiations, comme la bombe à neutrons ou les armes produisant un effet EMP. Comment peut-on dire que la caractéristique commune est le mouvement ? [ Dans des sources auxquelles j'accorde plus de foi, l'expression Kinetic Weapon désigne une arme « à impact direct ». C'est par exemple un missile dénué d'explosif, qui est censé percuter sa cible, alors que les missiles normaux ont une charge explosive déclenchée par une fusée de proximité et peuvent donc exploser lorsqu'ils sont au voisinage de la cible, sans nécessairement avoir besoin de la toucher. ]
(*) comme Leon Timmermans qui a mentionné l'URL irl://conferences dans sa communication-éclair à Francfort)
Laurent nous a donné un échantillon des procédures qu'il utilise dans sa boîte. Lorsqu'un serveur est instable, pour le dépanner, Laurent trace un pentacle dans la salle machine, dispose des cierges autour de ce pentacle, puis égorge un coq nain de plumage noir. Attention, il s'agit bien d'utiliser des cierges, ne surtout pas prendre des bougies, cela n'aurait aucun résultat.
Deux points distincts de la réunion, mais que je rassemble perfidement en un seul. Lorsqu'il a été question du correcteur orthographique de Libre Office, l'un des avantages donnés est que le correcteur explique la cause de la faute de grammaire ou d'orthographe. Et à un autre moment de la réunion, Laurent a évoqué le PEBKAC (*), Problem Exists Between Keyboard And Chair.
(*) ou PIBKAC, PEBCAK ou PIBCAK, le « I » s'interprétant comme is.

Divers

Nous avons évoqué deux films sur les loups, le plus célèbre (que je n'ai pas vu), Danse avec les Loups et le second (que j'ai vu, tout comme Charles) Un Homme parmi les loups. Dans ce film, le principal personnage humain est un scientifique qui passe plusieurs mois dans la nature à côtoyer les loups. Il est amené à marquer son territoire de la manière dont les loups ont l'habitude de faire, c'est-à-dire en urinant sur les limites. Alors que cela ne pose aucun problème aux loups d'envoyer une giclée à un endroit, de se déplacer d'une vingtaine de mètres, d'envoyer une nouvelle giclée, de se déplacer encore une vingtaine de mètres et ainsi de suite, le scientifique a recours à de nombreuses tasses de thé pour pouvoir assurer le marquage de son territoire. Il semble qu'il y ait eu également une scène de marquage de territoire dans Danse avec les loups, mais j'ai l'impression qu'elle était moins développée.
Un film récent sur lequel je me pose des questions, c'est Abraham Lincoln, chasseur de vampires. À quoi rime ce film qui mélange les genres ? Lincoln ne fait pas partie du répertoire des films de vampires, mais possède une histoire personnelle tout aussi passionnante. Alors pourquoi utiliser son personnage pour une histoire de vampires ? Les autres participants n'ont pas l'air d'être intéressés par ce film.
Et pour les enfants, il y a peu de films en ce moment. La saison est plutôt à l'approche de Noël. Le seul film qui sorte dans un avenir proche est Sammy 2. Il y a eu récemment l'Âge de Glace 3 et Madagascar 4 ou bien était-ce plutôt L'Âge de Glace 4 et Madagascar 3 ? [ En fait, nous avons oublié quelques titres, notamment Rebelle que Sébastien m'a rappelé. ]
À un moment, la radio en fond sonore a diffusé une chanson que je ne connaissais pas, mais que d'autres participants ont reconnue. Il s'agissait d'une chanson sur des champignons. C'est une chanson anodine si on la prend au premier degré. Mais si l'on fait un peu attention, on peut y discerner un second degré un peu plus... stupéfiant comme aurait dit Fernand Raynaud à son oncle en train de tousser. Je rapproche cela d'une anecdote que j'ai entendue il y a très longtemps. Dans un pays oriental, je crois que c'était les Philippines, un restaurant proposait une omelette aux champignons à 20 unités monétaires et une omelette aux champignons à 40 unités. Les œufs étaient les mêmes dans les deux cas, mais pas les champignons, d'où cette différence de prix hallucinante.
Je ne sais plus pour quelle raison nous en sommes venus à parler d'aéronautique. Laurent a évoqué les trains d'atterrissage. Ce sont des pièces robustes, qui cassent rarement. Certes, il arrive qu'un pneu éclate, il arrive également qu'un train d'atterrissage perce le plancher de l'appareil et traverse la cabine de part en part, mais jamais le train ne cédera.
Charles a mentionné un développement à venir dans les trains d'atterrissage. Pour obtenir des roulages au sol « verts » puisque c'est la couleur à la mode, il est question d'installer des moteurs électriques dans les trains d'atterrissage, moteurs alimentés par l'APU de l'avion (APU = Auxiliary Power Unit, un petit réacteur dont le rôle n'est pas de propulser l'avion, mais d'actionner la génératrice de courant électrique pour tous les systèmes de l'avion). De la sorte, les réacteurs principaux restent éteints jusqu'au moment où l'avion se positionne sur la piste pour le décollage. Le résultat est une émission moindre de CO₂, ce qui est un bénéfice pour la planète (et aussi une consommation réduite de kérosène, ce qui est un bénéfice pour la balance de paiements de la compagnie aérienne, donc un bénéfice également pour les dividendes des actionnaires, mais bien entendu, ce n'était pas le but initialement recherché).
En attendant les moteurs électriques des trains d'atterrissage, les avions ont recours pour certaines manœuvres à des tracteurs au sol, notamment pour reculer, ce qui ne peut pas se faire avec les réacteurs. J'ai lu dans un recueil d'anecdotes que lorsque cela arrivait, certains pilotes prenaient la parole sur le haut-parleur de bord, pour demander aux passagers de se baisser et lui permettre ainsi de voir la piste dans son rétroviseur. Anecdote extraite de la page 67 de The Funny Side of Flying par Alan Bramson, éditions Blandford Press, ISBN 0-7137-287-5.
Nous avons évoqué les produits dessiccatifs introduits dans les objets de cuir lors du façonnage. On les voit dans les sacoches neuves, sous la forme de sachets de papier poreux traînant au fond de la poche. Il semblerait que les fabricants chinois aient eux aussi recours aux produits dessiccatifs qu'ils mettent à l'intérieur des chaussures qu'ils fabriquent. Mais les produits qu'ils utilisent provoquent des allergies chez les consommateurs. [ Sylvain : mission accomplie, je m'en suis souvenu pour le caser dans le compte-rendu ; sauf que nous avons dit « dessiccants », qui ne figure pas dans le Petit Robert ]
Nous avons parlé de la difficulté à prononcer les mots étrangers, notamment les noms propres. Pour certaines langues, comme avec le Malgache, la difficulté n'est pas trop grande, car il y a une alternance régulière entre consonnes et voyelles. La difficulté est plutôt de se souvenir du nom jusqu'au bout, sans se perdre en chemin. En revanche, dans d'autres langues, certains noms propres comportent très peu de voyelles par comparaison avec le nombre de consonnes. [ Je n'ai pas eu le temps de donner l'exemple de Trieste avant que la discussion dévie. Si l'on prend l'orthographe française ou italienne, il est facile de prononcer le nom de la ville de Trieste. Mais si l'on prend l'orthographe slovène ou croate « Trst », c'est déjà plus ardu ! ]
Ce dont nous ne nous rendons pas forcément compte, c'est que les étrangers ont également du mal à prononcer nos noms propres. Je relate l'anecdote qui s'est produite à YAPC::Europe en 2001 ou en 2002, au moment de la vente de solidarité. Cette vente était accompagnée d'une loterie et c'est Greg McCarroll qui animait les deux. L'un des bulletins qu'il a tirés était celui de David (Sniper). Sauf que David avait marqué son nom de famille, Rigaudiere. Et Greg a eu un mauvais pressentiment, tout-à-fait justifié, en découvrant ce nom contenant des « R » à prononcer à la française.
Et nous avons parlé de la langue agglutinante la plus célèbre, l'allemand. Avec une telle langue, il est facile de composer des mots aussi longs que l'on veut, sans même avoir besoin de domaines particuliers comme la chimie ou, ainsi que me l'a rappelé Sébastien, la toponymie. Néanmoins, il existe un mot allemand qui a le statut de mot le plus long en Allemand. Charles et moi croyions que ce mot désignait la Compagnie de Bateaux à vapeur du Danube. En fait, depuis une dizaine d'années, ce mot a été détrôné par un autre mot, prononcé lors d'une session législative dans un Land allemand et concernant le contrôle de l'étiquetage de la viande bovine.
Il paraît que le service de location Autolib' a des problèmes à cause de son nom. Est-ce l'un des mots dont le CIO réserve l'usage uniquement à ses bailleurs de fond, me demandé-je ? Non, plus simplement, le nom « Auto Lib' » serait trop proche du nom d'un autre service de location, « Autoliberté ». [ Cela dit, j'aime bien la page de l'un des sites que j'ai consultés en rédigeant le compte-rendu. ] Ce fut, si je me souviens bien, la seule fois de toute la réunion que les jeux olympiques ont été mentionnés.
Il existe d'autres cas où il y a eu des problèmes liés à l'utilisation commerciale de nom de famille, entre des personnes pourtant habilitées à utiliser ce nom. Ainsi, la fille de Pablo Picasso n'avait pas l'autorisation d'utiliser son patronyme seul. Elle était obligée de l'utiliser en conjonction avec son prénom, pour ne pas porter ombrage aux intérêts commerciaux de son père. De même, les fils d'André Verchuren ne pouvaient pas exercer sous leur nom de famille, puisque son utilisation était réservée par leur père.
Sylvain reconnaît que sur ce dernier point, il était un peu perdu. Lui ne connaît que deux accordéonistes, Yvette Horner et VGE. Charles et moi en connaissons quelques autres : Verchuren comme marqué ci-dessus, Aimable et, dans une moindre mesure, Piazolla, qui est plus un compositeur qu'un interprète. [ En fait, j'ai confondu Astor Piazolla, avec deux « l » et un seul « z », compositeur de tango, avec Marcel Azzola un accordéoniste avec deux « z » et un seul « l » dans le patronyme. ]
Alors que nous avons entendu parler depuis longtemps de la ville de Perl, alors que nous savons que les Mongueurs de Lyon se rencontraient au Café Perl, nous n'avions pas, jusqu'à lors, remarqué qu'il existe une rue de la Perle. à Paris. Avec Charles, l'oubli est réparé. [ Note de BooK: Lors de YAPC::Europe à Paris en 2003, mirod, osfameron, et moi-même sommes également tombés sur cette rue. Et en faisaint un effort, je pourrais même retrouver des photos pour le prouver. ]