De nouveau une homonymie entre David et David

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 11 juillet 2012

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée approximatif :

Laurent,
moi,
Charles,
Stéphane,
David (R),
David (L),
Théo,
et Sylvain.

Nous avons mangé des salades aux lardons ou au poulet, des chèvres chauds, une bavette, des magrets de canard, une andouillette à la viande, du fromage blanc au miel et des profiterolles. Nous avons bu de la bière (Telenn-Du, Pilser, Leffe, etc), du Coca-Cola, du Ricard et de la vodka.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et de points divers.

Perl

Les Journées Perl se sont déroulées et tout le monde est content. Mais le boulot n'est pas fini pour les organisateurs. Il reste à envoyer des remerciements aux mécènes. En revanche, les vidéos sont déjà disponibles pour ceux qui ont manqué la conférence. On peut regretter que certains conférenciers n'ont pas fait attention à la position de la caméra et ont ainsi masqué l'écran sur lequel leur présentation s'affichait.
Un autre ennui, qui n'est en rien la faute de l'équipe d'organisation ou des Mongueurs de Perl, c'est la météo. Le temps a été soit très chaud (> 30°), soit très pluvieux. Il y a eu un orage lors de la soirée de samedi, mais heureusement il a eu lieu pendant la première moitié de la nuit, lorsque nous étions à l'abri dans un restaurant. Et lorsque j'ai quitté le restaurant, la pluie avait déjà bien diminué. Je fais remarquer que si de nombreux participants étaient au restaurant, l'un d'eux avait préféré assister à un concert en plein air pour les 150 ans de l'Opéra du Rhin. Il y a eu quelque chose comme quatre airs d'opéra, puis l'orage est arrivé et l'orchestre a remballé ses instruments. Et il a fallu attendre les bus du retour sous la pluie battante, les abris-bus ne suffisant pas à protéger le public venu nombreux au concert.
À l'occasion des Journées Perl, certains ont découvert la personnalité de Matt Trout. Signalons qu'au retour des Journées Perl, il s'est cassé le col du fémur.
Charles maintient un outil lui permettant de convertir du POD en ODT. Car GLMF accepte ce format de document. Un détail qui nous étonne, c'est que le jeu de caractères accepté par Diamond Éditions est le CP1252, à très forte connotation windowsienne. D'autre part, l'analyse du fichier POD se fait avec Pod::HtmlEasy, ce qui étonne Laurent, car HTML n'a rien à voir là-dedans. Charles explique qu'il s'insère dans les fonctions de rappel (callbacks) de Pod::HtmlEasy pour alimenter son document OpenOffice.org ou Libre Office. Ainsi, lorsque l'on rencontre un <h1>, Charles alimente le document ODT avec un style « titre de chapitre ». Lorsqu'il recontre un <h2>, il utilise alors un style ODT « titre de sous-chapitre ». Néanmoins, il a des problèmes avec les « <>& », qui apparaissent dans le fichier final comme étant « <>& »
Charles nous signale que l'un des modules qu'il utilise, je ne sais plus lequel, présente des régressions dans la dernière version et que ces régressions empêchent le script de Charles de fonctionner. Et il n'a pas pu trouver sur CPAN une version plus ancienne qui lui convienne. Nous lui disons d'aller chercher sur BackPAN. Charles ne connaissait pas l'adresse de ce site, la voici.
Laurent regrette que le module Acme::MorningMusume ne soit pas maintenu. La dernière version date d'un an environ. Stéphane tente de dénigrer ceux qui écrivent des modules ACME. Ce à quoi nous répondons que cela vaut mieux d'écrire des modules ACME dans un langage qui fonctionne bien que de programmer dans un langage qui ne fonctionne pas.
Charles a raconté qu'il travaille sur des modules analysant le langage naturel. Cela me fait penser qu'il y a un individu connu sur CPAN par l'identification KAL et qui a écrit un module de linguistique, Lingua::StanfordCoreNLP. Ce module incorpore le thésaurus complet d'un projet d'analyse du langage naturel et donc, la taille de l'archive sur CPAN est de 250 Mo. Agréable pour ceux qui ont un mini CPAN chez eux et qui se retrouvent à charger ces 250 Mo qui ne les intéressent pas !

Internet

David (Sniper) continue à s'intéresser à Perl, mais il manque de temps. C'est ainsi qu'il a une connexion à IRC en mode daemon, pour pouvoir prendre connaissance de ce qui se raconte, sans pour autant être connecté en permanence. C'est ainsi qu'il a un backlog d'un an à lire sur IRC.
Bien que David et d'autres conservent les traces des conversations sur IRC, ce protocole est considéré comme une méthode de conversation éphémère. D'où un certain relâchement pour l'orthographe et la syntaxe. Mais parfois, lorsque la conversation devient une discussion serrée, les personnes écrivant sur IRC se mettent à écrire une majuscule en début de phrase et un point à la fin. Ces deux détails montrent que l'état d'esprit change et que l'on sort de la simple conversation à bâtons rompus.

Informatique

Quelle est l'utilité de Github pour une entreprise, surtout une entreprise installée sur un seul site géographique et sans télé-travail ? Une telle entreprise peut installer dans ses locaux un serveur hébergeant les dépôts Git de ses développements, alors qu'il arrive de temps en temps que l'accès à Github via Internet soit indisponible. De plus, si vous ne souhaitez pas que vos fichiers sources soient accessibles à la Terre entière, le stockage de ces sources sur Github est payant. Autant consacrer la dépense à acheter un serveur que l'on maîtrise.
Et même, quel est l'intérêt de Git dans une société qui utilise déjà un autre gestionnaire de sources ? Git permet la gestion décentralisée des fichiers sources. Mais pour une entreprise mono-site sans télé-travailleur, une gestion centralisée des sources convient tout autant.
David (L) a lu une critique de PHP, énumérant un certain nombre de problèmes de ce langage. Comme ces problèmes sont à plusieurs niveaux, l'auteur de l'article compare cet inventaire à un fractal. Sur les nombreux problèmes signalés, David en connaissait un nombre important, mais il en a découvert un nombre notable également à la lecture de l'article.
Laurent détaille un problème qu'il connaît bien, les nombreuses fonctions de tri disponibles en PHP. Le choix d'une fonction de tri parmi les fonctions disponibles se fait en fonction de plusieurs critères : le tri est-il alphabétique ou numérique ? faut-il trier les éléments d'un tableau ou les clés d'une table de hachage ? Pour aggraver le problème, les noms attribués à ces fonctions de tri ne reflètent pas la combinatoire des critères. Et le pire, c'est que ce grand nombre de fonctions de tri est présenté comme un avantage de PHP par ses partisans.
Une autre particularité de PHP qui a été beaucoup décriée est que l'appel d'une fonction ne dépend pas de la casse du nom de la fonction. Si j'ai bien compris, vous pouvez écrire une fonction OpenRw et une fonction OpenRW dans un script et lorsque vous appellerez OpenRW, vous ne saurez pas laquelle des deux sera choisie par l'interpréteur.
L'évolution du langage elle-même présente des défauts. C'est ainsi que, lors de la diffusion d'une version mineure, une fonctionnalité a été modifiée. Cela a été marqué par un bref commentaire anodin dans le fichier CHANGES. Or cette fonctionnalité était l'appel de fonction et la modification touchait le cas où cet appel de fonction utilisait une référence (désolé, je n'ai pas retenu les détails). Cette modification donc, présentée de manière anodine, pouvait toucher un grand nombre de logiciels. En particulier, elle a touché MediaWiki, le logiciel sur lequel se basent Wikipédia et un grand nombre d'autres sites collaboratifs. Si Wikipedia disposait de la main-d'œuvre et des ressources nécessaires pour rétablir la situation, ce n'était pas le cas pour de nombreux autres sites.
Nous nous sommes demandés s'il était possible d'écrire un programme C++ le plus court possible et qui utiliserait toutes les fonctionnalités décrites dans la spécification du langage. Cela semblait possible avant l'apparition des templates, cela semble beaucoup plus difficile maintenant.
Certaines personnes écrivent des programmes en utilisant le sucre syntaxique de C++ mais sans les concepts de programmation orientée objet. Pour Sylvain, cela ne mérite pas le nom de C++ et il appelle donc cela du « C+ ».
Nous avons parlé du système de fichiers FAT32, surtout pour énumérer ses limites :
- caractères interdits, tels que le slash dans un nom simple,
- limite de la longueur en caractères d'un nom complet,
- limite de la longueur en caractères d'un nom simple (fichier ou répertoire),
- limite du nombre de niveaux dans un nom complet,
- nombre maximal d'éléments (fichiers et sous-répertoires) dans un répertoire,
- nombre maximal de fichiers dans un volume,
- taille maximale d'un fichier.
Avec cela, on s'étonne qu'il y ait des problèmes lorsque quelqu'un cherche à appeler son fichier powerpoint: la présentation que je vais donner le 23 septembre à Trifouillis-les-Oies lors de la réunion de l'Amicale des Anciens du Lycée la Rochefoucauld.ppt.
Lorsque la capacité des disques durs ne se mesurait pas en téra-octets, mais seulement en méga-octets (ce n'est pas si vieux), l'un des participants à la réunion était encore étudiant. Sur le système Unix où il faisait ses exercices de programmation, ses camarades étudiants et lui étaient soumis à des quotas pour l'espace disque occupé sur le serveur. Rapidement, ils ont découvert qu'il était amusant d'écrire un programme C équivalent au programme Perl suivant :
```
open my $f, '>', 'toto';
seek $f, 1e9, 0;
print $f "x";
close $f;
```
Le fichier obtenu entamait à peine les quotas d'espace disque, et pourtant, le logiciel de sauvegarde avait du mal à suivre, car il tentait de sauvegarder tous les octets du fichier, sans distinction d'origine. [ J'ai essayé sur ma machine. Un ls -lh montre bien un fichier avec 1 milliard d'octets (1_000_000_001 en fait), tandis que df -h ne montre aucune variation sur le système de fichiers (ext4 dans mon cas). ]
Cette anecdote n'a pas surpris David (Sniper). Avec TSM, il connaît les principes de stress test de ce logiciel. Il faut faire des essais avec une multitude de tout petits fichiers, il faut faire des essais avec de gros fichiers bien remplis, il faut faire des essais avec des fichiers de grande taille, mais complètement creux comme ceux obtenus avec le bout de code précédent.
Pour Linux, quelqu'un a donné une formule magique permettant de provoquer un reboot after kernel panic au bout de n secondes. Cela consiste à écrire le délai dans un fichier particulier du système, mais je n'ai pas retenu lequel. Utile pour des stress tests du système d'exploitation.
Sniper raconte que l'on pouvait faire planter à distance un ordinateur fonctionnant sous un vieux système Windows (95 ou NT, il ne se souvient plus lequel). Il suffisait d'envoyer un paquet TCP/IP particulier. Là encore, je ne dispose pas des détails.
David (L) raconte que si un utilisateur de X-Window ne faisait pas attention aux paramètres de sécurité de son terminal, un autre utilisateur peut lancer un processus sur le terminal du premier utilisateur, par exemple un économiseur d'écran paramétré avec un délai de zéro seconde. Cette mésaventure lui est arrivée une fois. Pour revenir à une situation plus saine et plus ergonomique, il a fallu qu'il passe quelques commandes shell. Pour ce faire, il était obligé de les taper avec un seul doigt, l'autre main étant continuellement en train de faire des mouvements avec la souris pour désactiver l'économiseur d'écran.
Un autre problème, si l'on ne fait pas attention aux paramètres de sécurité, c'est que certains plaisantins peuvent écrire des fichiers dans les répertoires appartenant à d'autres personnes. L'un des participants à la réunion écrivait de temps en temps un fichier « * » dans le répertoire de quelqu'un d'autre. Apparamment, il ne poussait pas le vice jusqu'à écrire en plus un fichier « -rf ».
Lorsque l'on a plusieurs fenêtres ouvertes, il peut arriver que l'on se trompe de fenêtre pour exécuter une action. C'est particulièrement vexant lorsque l'action consiste à saisir un mot de passe et que la fenêtre sur laquelle cette action est effectuée par erreur est une fenêtre IRC ou une fenêtre Twitter. C'est arrivé à quelques-uns. Pour cette raison, l'un des participants n'utilise jamais deux fois le même mot de passe pour son login système, sa messagerie, l'accès à divers sites web et ainsi de suite. De la sorte, ce genre de maladresse l'oblige à modifier le mot de passe à un seul endroit, il n'est pas obligé de le faire un grand nombre de fois.
Pour avoir un mot de passe suffisamment efficace, l'un des critères est d'avoir une longueur suffisante, pour éviter les attaques par force brute. Cela dit, il existe des logiciels qui n'ont pas compris cela. C'est le cas notamment de PKZIP. On cite également un vieil Unix propriétaire, qui acceptait des mots de passe de n'importe quelle longueur, mais qui commençait par les tronquer à 8 caractères avant de les crypter. Un participant évoque ainsi un de ses collègues de l'époque, qui entrait un mot de passe à rallonge et qui annulait la saisie et la recommençait lorsqu'il pensait avoir commis une coquille, alors que les huit premiers caractères qu'il avait saisis étaient corrects.
Pour des raisons de sécurité, certains systèmes obligent les utilisateurs à changer de mot de passe à intervalle régulier. Cette mesure peut être contournée dans la mesure où un utilisateur peut adopter successivement les mots de passe cunegonde1, cunegonde2, cunegonde3 et ainsi de suite. Donc certains sytèmes obligent en plus les utilisateurs à adopter un nouveau mot de passe qui soit suffisamment différent du mot de passe précédent. On me fait remarquer que cela révèle implicitement que les mots de passe ne sont pas stockés sous la forme d'un condensé MD5 ou SHA1, mais en clair...
Nous avons parlé de la génération de nombres aléatoires. Tout d'abord, une citation, que nous avons eu du mal à nous rappeler. Von Neumann disait que ceux qui croient générer des nombres aléatoires par un procédé algorithmique sont dans un state of sin. Également, quelqu'un rappelle l'expérience de Don Knuth pour générer des nombres pseudo-aléatoires, en utilisant plusieurs algorithmes que son programme choisissait aléatoirement (c'est-à-dire en fonction d'un tirage supplémentaire de nombre pseudo-aléatoire). Le résultat n'était pas à la hauteur des espoirs de Knuth. Finalement, j'évoque un livre paru dans les années 1950 ou 1960, donnant une série de nombres aléatoires. Dans le numéro d'octobre 2006 de Crypto-gram, Bruce Schneier signalait que ce livre était en vente sur Amazon et que certains lecteurs avaient donné leur avis. L'un d'eux avait expliqué qu'il y avait un grave défaut dans ce livre. Si l'on prend les nombres écrits sur la dernière ligne de chaque page, ligne soit dit en passant nettement plus courte que les autres, on trouve des nombres en séquence croissante par pas de 1 ! Difficile de prétendre que ce soit aléatoire...

Divers

Un gadget qui accompagne l'iPhone ou l'iPad, c'est le « quadricopter », un petit engin volant muni de quatre rotors de sustentation. La dernière activité à la mode avec ces engins consiste à effectuer des batailles de « quadricopters ». Il s'agit toutefois semble-t-il d'un combat virtuel. Mais nous n'avons pas compris s'il s'agissait de guider de véritables engins ou s'il s'agit d'un simulateur de combat aérien comme il en existe depuis des décennies, sauf que cette fois-ci, il ne s'agit plus de simuler un avion de combat sur un PC, mais de simuler un « quadricopter » sur un iPad. [ Post-scriptum, après un message de Sébastien (Maddingue). Il semble qu'il s'agisse de piloter de véritables AR.Drones mais que les tirs sont virtuels. Si le tireur est bien positionné par rapport à sa cible, alors son score gagne quelques points et le logiciel de simulation de combat bloque pendant quelques secondes le pilotage de la cible, pour bien faire sentir que quelque chose de désagréable vient de se produire. ]
Pour continuer sur ce sujet, je rappelle qu'aux Journées Perl, lors d'une pause de midi, Sébastien (Maddingue) avait montré des bandes-annonces de jeux vidéo, dont Ghost Recon Future Soldier. Dans cette bande-annonce, qui est en fait un moyen-métrage de 24 minutes, les gentils disposent d'un « quadricopter ». Au lieu de faire simplement de la reconnaissance, cet engin est un engin de combat, capable de tirer des rafales sur les méchants. Ce qui est curieux, c'est que l'engin, de la même taille que les « quadricopters » de loisir que l'on peut se procurer en magasin, transporte une arme capable de tirer en rafale, ainsi que les munitions associées. De plus, comme on pouvait le voir sur la bande-annonce, le tir d'une rafale avait très peu d'effets sur le vol stationnaire de l'engin.
David (Sniper) évoque un combat virtuel, mais pas sur console de jeu ni sur PC ni sur iPad, le « laserquest ». Chaque joueur revêt un maillot avec, au centre du torse, des détecteurs laser. Le joueur reçoit également un accessoire imitant un fusil, destiné à tirer des rayons laser dont on espère qu'il activeront un capteur situé sur le maillot d'un adversaire. Dans la version que connaît David, l'arme possède deux interrupteurs pour activer le laser : un interrupteur imitant la détente d'une arme réelle et l'autre situé à l'avant de l'arme, à l'endroit où le tireur tient l'arme pour la stabiliser et pour la diriger vers l'ennemi. Impossible donc de tirer « à la John Wayne » ou « à la Sgt Rock » avec la crosse sur la hanche. En théorie. Car certains futés utilisent un élastique pour activer l'interrupteur situé à l'avant sous le canon, de sorte que cela leur libère une main. Et ils peuvent, par exemple, plaquer cette main sur la poitrine pour cacher la série de détecteurs laser. « Pourquoi ne pas simplement coller un ruban adhésif opaque sur ces détecteurs ? » demande-t-on à David. Parce qu'il est très facile d'enlever sa main et qu'il est plus difficile d'enlever le ruban adhésif, signe manifeste de tricherie.
Nous avons parlé de ceux qui font plusieurs activités simultanément : conversation IRC et surf sur le web, ou bien lecture d'un livre et écoute de musique avec un lecteur MP3. Une idée reçue consiste à dire que les femmes sont plus à même d'effectuer du multi-tâche sans s'emmêler les pinceaux, alors que les hommes seraient plutôt mono-tâche. Des études ont invalidé cette idée. La proportion d'hommes capables de travailler en multi-tâche est la même que la proportion de femmes. Un participant dont je tairai le nom explique qu'il n'arrive pas à lire un livre s'il écoute de la musique sur son lecteur MP3. Un autre participant, dont je tairai le nom également, lui explique que les écouteurs se mettent dans les oreilles, pas dans les yeux.
Suite aux Journées Perl, il a été question de chartreuse. David (L) n'a pas mentionné l'appellation evil green stuff qu'il avait utilisée après avoir goûté cette liqueur, mais il n'est toujours pas prêt à faire une nouvelle tentative. David (Sniper) signale que lors d'un séjour au Canada, il a goûté une liqueur réellement mauvaise. C'est une liqueur à base d'herbes. Si j'ai bien compris, la recette ne viendrait pas du Canada mais d'Europe centrale, peut-être bien de la République Tchèque.
David (L) est tombé sur une explication (PDF) du théroème de Gödel en monosyllabes. Il compare cela aux textes écrit par le Dr Seuss. Comme je connais très peu cet écrivain, l'extrait de l'explication qu'il a donné m'a plutôt fait penser aux « papas papous pas à poux ». J'ai lu la présentation de ce théorème dans le livre Gödel, Escher, Bach de Douglas Hofstadter. Les quelques fois que j'ai lu la démonstration du théorème, je l'ai comprise. Mais une fois la page tournée, j'aurais été incapable de la redonner. J'ai quand même retenu la formulation approximative du théorème
Dans tout système mathématique axiomatique suffisamment puissant, il existe un énoncé qui ne peut pas être démontré ni invalidé par les règles internes au système.
(« suffisamment puissant » signifie « au moins aussi compliqué que la construction axiomatique des nombres entiers » ; on voit qu'il est très facile d'atteindre ce niveau). Quelqu'un fait l'analogie entre la démonstration du théorème de Gödel et la méthode diagonale de Cantor, qui démontre que l'on ne peut pas mettre en bijection l'ensemble des nombres naturels avec l'ensemble des nombres réels.
Les Jeux Olympiques vont bientôt commencer à Londres. Les préparatifs battent le plein. Notamment, comme nous le raconte David (L), pour diminuer le risque d'un attentat, il a été décidé que les forces armées installeront des batteries de missiles sol-air sur les toits des bâtiments de Londres. Certains particuliers ont tenté de s'opposer à cette mesure, par respect de la propriété privée. Ils n'ont pas eu gain de cause. Il est vrai que dans un état policier, on respecte assez peu les libertés individuelles, pour la propriété privée comme pour les autres aspects de la vie des particuliers.
Notons en passant que David a eu du mal à se souvenir si les missiles installés sur les toits des bâtiments étaient des missiles sol-air ou des missiles air-sol. Laurent et moi, qui connaissons un peu mieux le monde de l'armement, n'avons pas eu d'hésitation. Il s'agissait de missiles sol-air. Installer un missile air-sol aurait signifié installer un avion sur le toit du bâtiment pour tirer sur les autos et les bus transportant les méchants terroristes ou pour tirer sur les maisons les hébergeant. [ Remarquons que c'est relativement facile pour les Britanniques d'installer des avions sur le toit d'un bâtiment. Il leur reste peut-être encore quelques Harrier et Sea Harrier en service. Ou alors, ils peuvent avoir recours à des hélicoptères de combat. ]
David (Sniper) nous signale qu'il a acheté la biographie de Steve Jobs mais qu'il n'a pas encore eu le temps de la lire. Attention, spoiler ! Certains participants lui ont révélé la fin. Il paraît que cela se termine par la mort du héros. Visiblement, David n'était pas content que nous lui révélions la fin de son livre. [ Et j'ai bien aimé ce site que j'ai trouvé lors de mes recherches pour la rédaction du compte-rendu. ]
Il a été question à trois reprises de notre ancien président de la République. La première ou la deuxième fois, Sniper a manifesté sa réprobation pour dire que s'il venait à nos réunions, c'était pour parler d'autre chose que de notre ancien président. La troisième fois, c'est Sniper lui-même qui a amené « N.S. » dans la conversation.