Pas de problème de transport, seulement des souvenirs

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 13 avril 2016

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Laurent (B),
moi,
Sébastien,
Laurent (R),
Richard,
et Vincent.

Nous avons mangé des ravioles, des nems, du foie de canard, des croustillants au saumon, des magrets de canard, des « larmes du tigre », du pain perdu, de la crème brûlée et des tiramisu. Nous avons bu du vin et des cocktails (Mojito, cocktail Diderot).

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Emmanuel n'ayant pas pu se déplacer ce soir-là, nous avons eu très peu de nouvelles des prochaines Journées Perl. Il n'y a pas encore eu d'appel à participation, mais quelques personnes se sont déjà inscrites et ont même proposé des présentations. Il paraît qu'une personne va raconter ses souvenirs de vacances... Sébastien pense proposer une présentation dans la lignée des présentations précédentes, c'est-à-dire les nouveautés de Perl 5.24.
Bien que Laurent (B) ne s'occupe pas de la conférence, il a quand même été contacté par un sponsor. Il transmettra à Emmanuel.

Internet

Richard a besoin d'envoyer des messages par programme. Il n'a pas besoin de fioritures, c'est juste pour les expédier. Sébastien lui conseille Postfix. On peut le paramétrer pour des fioritures, mais ce n'est pas nécessaire. Avec la configuration par défaut, ce logiciel permet d'envoyer des messages. Inutile d'aller chercher du côté de Qmail ou d'Exim. Quand à Sendmail, quasiment personne n'écrit le fichier de configuration à la main, la plupart du temps ce fichier est généré via M4 un langage de macros assez tordu paraît-il.
Quand Sébastien est intéressé par une page web, il lui attribue un onglet qu'il se garde bien de fermer, de manière à pouvoir y revenir ultérieurement. Cela étonne plusieurs participants, notamment Vincent qui préfère utiliser les favoris (ou signets ou bookmarks) et qui, de temps en temps, importe dans un système des favoris provenant d'un autre système. La présence d'une centaine d'onglets provoque-t-elle une baisse de performances ? Non, nous dit Sébastien, car tant que l'onglet n'est pas activé, la page web correspondante n'est pas chargée. Toutefois, il nous a dit à une autre occasion que parfois, un onglet se met à consommer énormément de CPU ou de mémoire et Sébastien n'est pas en mesure avec Firefox de déterminer quel est cet onglet rebelle. Tandis qu'avec Chrome, il est plus facile de déterminer d'où vient le problème. Il préférerait Chromium, mais ce logiciel n'est pas disponible sur autant de plate-formes que Chrome.
Comme le cyber-espace personnel de Sébastien a l'air d'être assez désordonné, Vincent lui demande si c'est la même chose dans la vraie vie et si, par exemple, il lui arrive de laisser traîner des chaussettes sales pendant plusieurs mois d'affilée. Je pense qu'il n'y a pas forcément de rapport entre la nature d'un individu dans l'espace réel et sa nature dans le cyber-espace et qu'il peut y avoir des différences également entre le rangement dans la vie personnelle et le rangement dans la vie professionnelle (aussi bien espace physique que cyber-espace).
Richard a entendu parler de Periscope, une application qui permet de diffuser en direct des vidéos sur Internet. Maintenant, n'importe qui peut filmer une réunion de famille avec son téléphone portable pour la diffuser sur Internet... Sébastien fait remarquer que cela existait déjà avec Ustream (non, ça ne s'écrit pas « Youstream » comme je l'ai cru au début).
Nous avons réalisé que la vidéo en ligne, que ce soit Dailymotion, YouTube, Ustream ou Periscope, n'existe que depuis quelques années. Notamment, en septembre 2001, lors des attentats à New York et à Washington, même YouTube n'existait pas.
De même, Wikipédia date d'il y a quinze ans environ et ce site est entré dans nos mœurs. Je rappelle ce qu'en disait l'auteur de xkcd,
Lorsque Wikipédia a des problèmes de réseau, mon QI apparent baisse de 30 points.
Le dessin se divise en deux cases représentant chacune l'écran d'un ordinateur, avec un navigateur web et une fenêtre IRC. Dans la case de gauche, le navigateur web montre la page Wikipédia sur les bougies d'automobile et la fenêtre IRC montre une discussion où l'auteur aide un ami à dépanner sa voiture. Dans la case de droite, le navigateur web montre une page d'erreur signalant que le serveur de Wikipédia est indisponible, tandis que la fenêtre IRC monre que l'auteur n'a aucune idée du problème auquel son ami est confronté.

Informatique

Sébastien nous a présenté un aperçu de l'histoire des consoles de jeux. Je n'ai pas retenu le détail, mais quelques noms comme Atari, Nitendo, Sega et Sony. J'ai retenu que c'est à la suite d'un projet d'alliance avec Sony, projet qui a capoté, que Microsoft s'est lancé dans la fabrication de consoles de jeux. Malgré le succès des consoles XBox, c'est une activité qui n'est pas rentable. Dans le compte de résultats, Microsoft agglomère cette activité avec les redevances pour l'utilisation dans Android de brevets que détient Microsoft. Ce qui fait que l'activité « consoles+brevets » est à l'équilibre. Cela énerve les actionnaires, qui voudraient séparer les deux activités pour avoir une vision plus nette de l'activité de Microsoft, mais les instances dirigeantes font la sourde oreille.
Sébastien nous a fait un aperçu de la grandeur et décadence de Microsoft. L'entreprise s'est développée dans les années 1970 et 1980 pour avoir compris que l'industrie du logiciel était en expansion. Ensuite, avec l'arrivée d'Internet, Microsoft a perdu l'importance qu'elle avait gagnée jusque-là. Microsoft a perdu la bataille des navigateurs Internet : si Internet Explorer a prévalu un certain temps devant Netscape Navigator, maintenant IE et son remplaçant Edge font pâle figure devant Chrome. Microsoft a perdu la bataille des serveurs web, c'est Apache qui prédomine. Microsoft a perdu la bataille des lecteurs MP3, le Zune est quasiment tombé dans l'oubli et lorsqu'on l'évoque, c'est pour évoquer le bug du 31 décembre 2008. Microsoft a perdu la bataille du « claoude », c'est Amazon qui est l'acteur prédominant en ce moment. Ainsi que c'est marqué plus haut, seule l'activité console remporte un certain succès, tout en perdant de l'argent.
Nous avons été plusieurs à remarquer l'annonce selon laquelle Windows 10 pourrait intégrer Ubuntu. Il ne s'agit pas d'une couche de compatibilité comme c'est le cas pour Cygwin, c'est réellement une intégration totale où l'on pourrait exécuter des programmes Ubuntu depuis Windows sans avoir besoin de les modifier ni de les encapsuler.
Laurent (R) signale que lors du deuxième jour de Paris Open Source Summit Microsoft a proposé des Tux en caoutchouc-mousse, avec « Microsoft » imprimé sur le ventre.
Dans les années 1990, il y avait de nombreuses architectures de processeurs : Intel x86, bien entendu, mais aussi 68000, Sparc, Power et sa variante PowerPC, un processeur spécifique à HP et d'autres encore. Maintenant, il n'y a plus qu'Intel (X64) et ARM. Et demain ? Comme les ordinateurs personnels perdent du terrain face aux smartphones et aux tablettes, L'avantage de ARM est la consommation réduite d'électricité, ce qui permet aux téléphones de fonctionner plus longtemps. Le désavantage est que l'architecture ARM ne permet pas l'exécution de calculs sur les nombres flottants. Mais on peut envisager un système où l'appareil (téléphone ou tablette) disposerait d'un processeur ARM fonctionnant en permanence et d'un co-processeur arithmétique qui serait activé uniquement lorsque c'est nécessaire.
Lorsque Windows NT4 est sorti, il fonctionnait sur cinq architectures différentes [ Ou seulement 4, comme l'indique Wikipedia ? ]. En revanche, son successeur Windows 2000 ne fonctionne que sur architecture Intel.
J'ai entendu dire que le choix du sigle WNT venait du fait que l'un des principaux développeurs de Windows NT venait de chez Digital où il avait travaillé sur VMS et que le sigle WNT aurait été obtenu par un glissement dans l'alphabet, ainsi que cela a eu lieu pour IBM -> HAL. Histoire sujette à caution.
Et pour en revenir aux différentes architectures de processeurs, Sébastien fait remarquer que, contrairement à Microsoft, Apple a déjà changé deux fois d'architecture pour les Macintosh : la première fois en passant de l'architecture 68000 à PowerPC, la seconde fois en passant de PowerPC à Intel. Et les deux fois, cela s'est fait en douceur, sans anicroche.
L'un des problèmes de Windows, c'est le fait que l'installation ou la mise à jour du système se fait de façon automatisée, sans contrôle de l'opérateur de la machine. Et Je rappelle à ce propos l'exposé d'Olivier aux Journées Perl 2008 à Albi sur la programmation en shell. Il a eu des problèmes pour connecter son PC sous Linux au vidéo-projecteur. Il a donc relancé l'ordinateur sous Windows. La connexion au vidéo-projecteur s'est faite correctement, mais c'est à ce moment-là que Windows a décidé de charger des patchs de mise à jour, avec blocage de la machine et redémarrage.
Sébastien parle de la naissance et de l'essor de Linux. Si Linux a connu une telle popularité, c'est parce qu'il est arrivé au bon moment. Au début des années 1990, BSD travaillait sur une variante d'UNIX mais rencontrait des problèmes qui n'avaient rien de technique, c'était des problèmes juridiques de marque déposée. BSD étant bloqué, il y avait une place libre et c'est Linux qui en a profité.
Concernant systemd, dont nous avons déjà parlé, Sébastien nous signale qu'il est possible de s'en débarasser sur une distribution Debian. Il faut penser à télécharger le paquet pour System-V avant de purger systemd.
L'un des inconvénients de systemd dont Sébastien ne nous avait pas encore parlé, c'est le mode débug. Si l'on démarre le noyau Linux en mode débug, alors systemd le détecte et passe lui-même en mode débug, alors que l'on ne lui a rien demandé. Or le mode débug de systemd est très consommateur de ressources, ce qui fait que dans certains cas cela empêche la machine de démarrer. Alors que le mode débug du noyau ne pose pas de problèmes de performances.
Une tablette est-elle un environnement efficace de développement ? Une raison bloquante pour de nombreuses personnes est l'impossiblité de faire du multi-fenêtre sur une tablette. Pas pour Laurent (B), qui chargerait un émulateur de terminal et qui y lancerait screen. Cela dit, Laurent admet qu'il n'a pas de tablette. D'un autre côté, il serait utile de se renseigner auprès de certaines personnalités de la communauté Perl (les noms de Jesse Vincent et de Miyagawa ont été prononcés) pour savoir comment elles travaillent avec une tablette. Il est vraisemblable que la tablette sert juste à lancer une connexion SSH vers un véritable ordinateur.
Il a été question de la guerre Vi contre Emacs. Je rappelle une citation que j'ai lue à ce sujet, quelqu'un qui disait :
La seule utilité que je trouve à vi, c'est pour éditer les sources d'Emacs le temps de le porter sur une nouvelle architecture.
[ D'après mes archives, il s'agit de Larry Campbell, cité dans Life with Unix, que l'on m'a prêté il y a plusieurs années et dont je ne dispose pas, hélas, d'un exemplaire sur mes étagères. ]
Un thème assez connu en informatique est la suppression accidentelle de tous les fichiers d'une machine. Sébastien ne l'a jamais fait personnellement (pour le moment). Mais il l'a fait « par proxy ». Il a fourni un script à une autre personne, contenant
```
rm -rf $var1/$var2
```
Et que se passe-t-il si $var1 et $var2 sont vides simultanément ? Heureusement, maintenant rm prévoit une option --preserve-root qui est activée par défaut et qui empêche de supprimer le répertoire / et son contenu. Pour le faire, il faut préciser explicitement l'option inverse --no-preserve-root.
Richard a des problèmes avec Libre Office, lorsqu'il a besoin de travailler sur des documents d'une cinquantaine de pages ou plus. Pour de tels documents, Libre Office a tendance à planter de temps en temps. Quelqu'un mentionne Abiword. Cela ne convient pas à Richard, car c'est simplement un interprêteur de RTF. qui ne permet pas de mélanger du texte, des tableaux et des diaporamas. De plus, Richard a besoin de certaines fonctionnalités avancées comme une mise en page différente entre pages paires et pages impaires. Je mentionne L^AT_EX que j'utilise pour mes besoins. Sébastien fait remarquer que ce n'est pas très convivial. Je rectifie en signalant que c'est plutôt LuaL^AT_EX que j'utilise depuis quelques années. Il est possible ainsi de générer du source L^AT_EX avec un bout de code Lua, ce qui est beaucoup plus agréable que de tout faire en T_EX ou en L^AT_EX. [ Peut-être aurais-je dû mentionner metaperlualatex qui permet de choisir entre Perl et Lua pour générer du code L^AT_EX. ]
La correction des problèmes de Libre Office, comme pour tous les logiciels libres, repose sur les volontaires qui participent à son développement. Mais Sébastien a jeté un coup d'œil, pour un tel projet, il faut une quantité importante d'outils de développement. Et la génération / compilation prend des heures. Tandis que pour des langages comme Perl, Python ou PHP, il suffit d'avoir un compilateur C et les outils de base. Et la compilation est suffisamment brève pour permettre au contributeur de faire une modification ponctuelle puis de la tester en lançant la chaîne de tests.
Vincent a montré à Laurent (B) le logiciel de comptabilité qu'il a écrit. Laurent reconnaît que c'est beaucoup plus facile à utiliser que Gnucash. Mais il n'a pas envie de procéder à la migration d'un logiciel vers l'autre.

Divers

Pour venir au restaurant, Sébastien a eu des problèmes (mineurs, il est vrai, pas de quoi s'inquiéter). En quittant la rame de métro, il ne savait pas de quel côté aller. Moi, j'ai révisé le plan juste avant de venir et lorsque j'ai vu un panneau « rue de Chaligny », je n'ai pas hésité. Mais Sébastien n'a pas eu ce point de repère et il a hésité avant de trouver la bonne sortie. Cela me fait penser à une idée, ou un souhait, qui m'était venu il y a plusieurs années. Au lieu de ces mini-guides de Paris qui donnent un plan du métro, des plans par arrondissement et la liste des rues, j'aurais aimé disposer d'un guide qui montre la disposition de toutes les stations de métro, de façon que l'on sache s'il faut monter en tête, en milieu ou en fin de rame pour avoir la correspondance ou la sortie directement en descendant du métro. En fait, les usagers réguliers du métro arrivent à force à se souvenir de la disposition des stations qu'ils utilisent fréquemment
Nous avons enchaîné sur la façon dont les grands aéroports sont desservis. En général, il existe un moyen de transport dédié, permettant de relier l'aéroport au centre-ville de la métropole associée. Cela ne s'applique pas vraiment à Roissy-Charles-de-Gaulle, qui est relié à Paris par la ligne B du RER qui sert aussi de moyen de transport quotidien à de nombreux banlieusards. Et la gare TGV de Roissy-CDG permet de rejoindre Lille ou Lyon, mais pas Paris. [ Nous n'avons pas évoqué Orly, mais c'est quasiment la même chose. Il existe un moyen de transport dédié, Orly Val, qui permet de rejoindre la gare d'Antony du RER B, pas le centre-ville de Paris. ] En revanche, nous avons parlé de l'aéroport de Marseille-Marignane qui n'a aucune liaison de transport public direct avec Marseille (le site de l'aéroport propose un accès par le train avec une correspondance par navette). Le seul moyen pratique de rejoindre l'aéroport de Marseille-Marignane, c'est la voiture. Heureusement, il y a d'immenses parcs, assurant de la place à tous les passagers. C'est dû au fait que l'aéroport a été construit sur un terrain marécageux, donc très peu cher. La même situation se retrouve avec Montréal-Mirabel, qui est situé à plusieurs dizaines de kilomètres du centre ville et qui n'a aucun moyen de transport public. Du coup, cet aéroport ne traite plus que le fret et c'est l'ancien aéroport Montréal-Dorval qui accueille les passagers des lignes régulières et des charters.
On connaît les compagnies low-cost. Il y a aussi une aérogare low-cost, c'est l'aérogare MP2 de Marseille. Par exemple, les escaliers ne sont pas en béton dallé, mais ce sont les marches en métal perforé, comme on en voit dans les entrepôts de marchandise. Et tout le reste de la construction et de l'équipement est à l'avenant. Dans une moindre mesure, je cite l'aéroport de Beauvais que j'ai utilisé lorsque je suis allé en vacances en Écosse en 1999. À l'époque, l'aérogare ressemblait plus à la gare de trains d'une ville moyenne qu'à une aérogare : il y avait très peu de commerces à l'intérieur, cela se réduisait quasiment à un kiosque à journaux pour acheter une revue de mots-croisés et un bar proposant des sandwichs.
Sébastien me raconte qu'au retour de Braga, son père et lui ont dû passer une nuit à l'aéroport Charles de Gaulle en correspondance entre deux avions et ils ont cherché des sièges suffisamment plats et sans accoudoirs pour pouvoir s'allonger et tenter de dormir. Je lui signale un site prévu pour de telles circonstances, Ce site propose pour chaque continent un palmarès des meilleurs aéroports et un palmarès des pires. L'aéroport susnommé de Beauvais figure en très bonne place dans le palmarès européen.
Pour les trajets en train, nous avons évoqué des occasions où nous avons manqué la destination ou bien où nous avons failli la manquer. C'est arrivé à Sébastien, lorsqu'il s'est rendu à un hackathon à Lyon. Lorsque son TGV est arrivé à La Part-Dieu, il a cru se souvenir que c'était à Perrache qu'il fallait descendre. Et lorsque le TGV s'est arrêté à Perrache, il a bel et bien compris que c'était à la Part-Dieu qu'il aurait dû descendre. Quant à moi, c'était sur la ligne de Gisors. Entre Pontoise et Gisors, il y a dix gares. À l'époque, le train que je prenais en desservait quatre et il ne s'arrêtait pas aux six autres. Un jour, j'ai pris ce train pour Chars. Comme j'étais assoupi, je me suis vaguement rendu compte que le train s'était arrêté. Je me suis demandé pourquoi il s'arrêtait à Us (l'une des six gares qui n'étaient pas desservies). J'ouvre péniblement un œil pour regarder et je me suis aperçu que le panneau indiquait « Chars ». J'ai quand même eu le temps de quitter le train avant qu'il reparte. Ouf !
Canal + a commencé d'émettre en 1984, à l'époque de la télévision analogique. À l'époque, le cryptage consistait à désynchroniser le balayage des lignes successives. De la sorte, on pouvait deviner vaguement le contenu de l'image, mais sans pouvoir voir les détails. Et le décodeur était là pour introduire le retard nécessaire pour chaque ligne, de sorte que l'image était de nouveau correcte. Depuis que la diffusion se fait en numérique, on a simplement un message nous indiquant que notre abonnement ne permet pas d'afficher cette chaîne. Mais depuis peu, Canal + s'est mis à simuler l'ancien cryptage, en affichant l'image désynchronisée dans les deux tiers de l'écran.
Là où Laurent (B) travaille, le restaurant offre des cafés gratuits à ceux qui viennent manger avant 12h00 ou après 13h30. Et en plus, c'est un Columbus Café !
Là où je travaille, le restaurant propose des « couteaux qui coupent » et des « couteaux qui ne coupent pas ». Pourquoi pas ? Là où je m'étonne, c'est que les « couteaux qui coupent » sont proposés au stand qui fournit des bifteks hachés. Et lorsque je prends une pizza, je fais un détour par le stand bifteks hachés pour prendre un « couteau qui coupe ». On me fait remarquer que ce n'est pas le stand « bifteks hachés », mais le stand « grillades ». Pourtant, lorsque je jette un coup d'œil sur ce que prennent les gens à ce stand, c'est quasi systématiquement un biftek haché.
Vincent a tenté de reprendre ses explications du mois dernier sur la disparition des dirigeants suite à l'émergence des logiciels libres, mais il n'a pas insisté. Je n'ai pas plus retenu ses arguments qu'à la réunion de mars.
C'est peut-être pendant cette discussion que Laurent (R) a sorti cette sage maxime qu'il a apprise lors de son service national :
Quand on te donne un ordre, attend le contre-ordre.
Ce à quoi quelqu'un a ajouté :
Sinon c'est le désordre.