En préparation de Solutions Linux et de Geekopolis

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 14 mai 2014

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la position autour de la table :

Charles,
Laurent (B),
Richard,
Théo,
Sébastien,
et moi.

Nous avons mangé des salades aux lardons ou au poulet ou au chèvre chaud, du saucisson de Lyon, de la pintade et du rumsteack. Nous avons bu de la bière bretonne, de la Leffe, de la vodka, du Ricard et de la limonade.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

Le seul sujet concernant Perl lors de cette réunion a été la création d'un dépôt git pour Perl. Un individu prénommé Sam a récupéré tous les tarballs des distributions publiées de Perl, ainsi que quelques distributions que Larry avait gardées dans un coin. Et il a reconstitué toute l'histoire de Perl, avec un commit pour chaque distribution. Il faut savoir que depuis que Perl supporte Unicode, la taille des distributions a augmenté dans de grandes proportions, l'essentiel de l'espace disque étant occupé par les fichiers décrivant la norme Unicode du moment où la distribution a été diffusée.
Sam qui, au fait ? C'est Sébastien qui s'est souvenu du prénom, mais il n'a pas pu donner le nom de famille. Le seul nom qui me soit venu à l'esprit était celui de Sam Tregar, mais c'était une erreur. Par la suite, j'ai pu trouver qu'il s'agissait de Sam Vilain.
Comme le salon Solutions Linux se déroule la semaine après la réunion, Sébastien m'a apporté une partie du matériel nécessaire pour tenir le stand. Et Laurent a oublié. Nous nous donnons donc rendez-vous pour le lendemain pour que Laurent m'apporte le kakemono et l'affiche. Par je ne sais quel enchaînement d'idées, Charles s'est mis à évoquer le sujet évoqué deux mois plus tôt par Liz, le funambule ayant exercé son art sur un fil tiré entre deux gratte-ciels. Les autres participants à la réunion n'ont pas plus que moi compris le rapport entre le transfert du kakemono et le funambulisme.

Internet

Il a été question du réseau de fibre optique. Lorsqu'un immeuble est relié à la fibre optique, l'installation de la fibre peut se faire tout du long jusqu'à chacun des appartements, via les gaines techniques de l'immeuble, ou bien seulement jusqu'à un boîtier de répartition dans un local technique et ensuite, la distribution du signal se fait par des câbles ethernet. Notons que dans une gaine technique, on ne peut pas mélanger courants forts (ERDF) et courants faibles (téléphone par exemple). Dans le cas de la fibre optique jusqu'à l'appartement, je ne vois pas en quoi cela dérangerait de passer la fibre optique dans la gaine technique des courants forts, puisqu'il n'y a pas de courant électrique du tout dans la fibre optique. Notons également que dans le cas de certaines copropriétés, la fibre n'est pas encore installée car cela traîne parfois depuis quatre ans, d'assemblée générale de copropriété en assemblée générale.
Sébastien a évoqué le sigle « CMB » en usage sur certains forums Internet. Au début, il n'a pas voulu nous en donner la signification et nous a simplement dit que l'expression était utilisée en général en tant que comparaison quand il était question de quelque chose gros ou puissant. Il nous a dit que les mêmes individus qui utilisent ce sigle utilisent aussi « DTC ». Après avoir pensé à la Compagnie des Machines Bull (à l'origine de CII-HB puis de Bull), j'ai deviné la signification de ce sigle juste avant que Sébastien nous la donne. En revanche, je n'ai pas trouvé la signification de « DTC ». Puis Richard nous a donné quelques exemples d'utilisation de ce sigle, ainsi que d'un troisième, « CTB ». Je précise que si vous cherchez ces sigles séparément dans des moteurs de recherche, vous ne trouverez pas l'explication de Sébastien ni les exemples de Richard. Et si vous effectuez une recherche avec deux de ces sigles, assurez-vous que personne ne regarde par-dessus votre épaule. En d'autres termes, une telle requête est « NSFW » (not safe for work, problématique dans votre environnement professionnel).
Un autre cas de consultation NSFW est celle du blog blabla 15 18 ans chez jeuxvideo.com. Ce blog a été décrit comme l'équivalent francophone de bash.org.
Théo a un smartphone avec diverses applications utilisant ou non Internet. Mais depuis quelques jours, lorsqu'il lance Google Maps, il a un message d'erreur indiquant que Maps est arrêté.
Sébastien a évoqué les jeux en ligne et leur modèle économique. Parmi les n principaux jeux, seuls deux d'entre eux sont des jeux payants. D'autres sont en free to play, pay to win. En d'autres termes, il est possible de s'inscrire gratuitement et de créer un personnage, mais ce personnage végétera à un faible niveau tant que vous n'achèterez pas (en argent réel) les armes, amulettes et autres accessoires qui lui ouvriront la voie pour progresser en expérience. D'autres jeux comptent sur la bonne volonté des joueurs. Là aussi, le jeu est libre et il est possible d'acheter des accessoires, mais ces accesssoires n'ont aucun effet sur le déroulement ultérieur du jeu. C'est le cas, je crois, pour League of Legends, où les joueurs peuvent acheter des chapeaux excentriques avec de l'argent réel mais ces chapeaux ne procurent aucune nouvelle compétence ni aucun avantage supplémentaire.
Une conversation que j'ai entendue par bribes concernait Laurent et Charles (j'avais plutôt tendance à écouter Sébastien et Richard à ce moment-là). Si vous avez une Livebox chez vous, vous pouvez l'utiliser pour un réseau local sans avoir besoin de la connecter à Internet. En accédant à l'adresse 192.168.1.1, vous pouvez effectuer toutes les tâches d'administration du réseau local sans problème. À l'inverse, si c'est une Freebox que vous avez, alors vous avez besoin de connecter votre Freebox à Internet pour pouvoir exécuter les tâches d'administration du réseau local.

Informatique

Laurent s'intéresse à la taille des dépôts Git et à leur évolution au fil du temps, par comparaison avec les dépôts SVN. Dans SVN, tout l'historique se trouve sur le serveur et sur les postes clients, on ne trouve que la copie de travail plus quelques fichiers techniques dans les sous-répertoires .svn. Dans Git, compte tenu de sa philosophie de décentralisation, tout l'historique se trouve sur chaque poste client dans les sous-répertoires .git C'est pourquoi le suivi de l'évolution de la taille des dépôts Git est important. Sébastien indique deux exemples particuliers de dépôts Git pour lesquels le rapport de taille disque entre l'historique et la copie de travail est élevé : le dépôt Linux, sur lequel l'activité est importante et le dépôt Perl, car l'historique complet depuis 1987 a été repris dans le dépôt, comme indiqué plus haut.
Et à propos des fichiers techniques de SVN, Laurent signale une différence apparue à l'occasion d'un changement de version mineur, entre 1.6.n et 1.6.n+1. Dans la première version, chaque répertoire de la copie de travail contient un sous-répertoire .svn pour y stocker des fichiers techniques. Dans la version suivante, seul le répertoire racine de la copie de travail contient un sous-répertoire .svn.
Il y a eu une discussion que je n'ai pas suivie entre Sébastien et Richard, au sujet de la virtualisation des machines. Il existe principalement deux solutions payantes et privatrices, VMware et Citrix et trois solutions libres, Xen, VirtualBox et LXC. Les solutions libres sont basées sur la bibliothèque libvirt, donc la différence entre ces solutions n'est pas fondamentale, c'est plus une affaire de présentation et d'ergonomie.

Divers

Sébastien annonce à ceux qui sont intéressés, c'est-à-dire à Laurent, que Geekopolis aura lieu le samedi et le dimanche suivants. Si l'on se base sur l'édition de l'an passé, il y a du monde à Geekopolis, mais cela n'a rien à voir avec Japan Expo le samedi ou le dimanche ou avec la ligne 13 du métro et la ligne A du RER.
Parmi les conférences annoncées, il y en a au moins une sur l'exocryptozoologie. Mais qu'est-ce donc ? Procédons par étapes. La zoologie est l'étude des animaux. La cryptozoologie est l'étude des animaux fantastiques. Et l'exocryptozoologie est l'étude des animaux fantastiques extra-terrestres.
Pour donner un exemple d'exocryptozoologie, je mentionne l'article de la Wookieepedia sur la limace spatiale qui a failli manger le Faucon Millénaire dans l'Empire Contrattaque. Sébastien a eu l'air amusé par le nom « Wookieepedia ». En revanche, le contenu du site web est très détaillé et très sérieux, en particulier cet article sur la limace spatiale.
En se restreignant à la cryptozoologie, nous évoquons la biologie des dragons. Tout le monde sait qu'un dragon crache du feu. Mais d'où vient le feu ? D'une substance que le dragon a dans sa bouche ou dans la suite de son système digestif et qu'il crache quand il est en colère. Mais alors, pourquoi cette substance ne prend-elle pas feu à l'intérieur du corps du dragon ? La réponse est-elle chez les humains cracheurs de feu, qui conservent du white spirit dans la bouche et le soufflent de façon qu'il prenne feu après être sorti de la bouche ? Mais on n'a jamais vu un dragon utiliser une bouteille de white spirit. [ La réponse de Terry Pratchett dans le Disque-Monde est que cela arrive de temps en temps que ladite substance prenne feu dans l'estomac du dragon. Et dans ce cas, le dragon explose. Une autre réponse pourrait être que le tube digestif du dragon est complètement anaérobie, donc sans oxygène pour la combustion du liquide. Ou bien en fait, le dragon crache deux liquides qui sont inoffensifs tant qu'ils sont séparés, mais qui s'enflamment spontanément lorsqu'ils sont mélangés. ]
En 2002, j'ai vu un film sur les dragons, le Règne du Feu. Ce film ne casse pas des briquettes et il ne permet pas de répondre aux questions ci-dessus, mais il est quand même amusant à regarder quand on ne cherche pas un film intellectuel. Laurent l'a vu également et il a été plus impressionné par l'hélicoptère et par les chuteurs de combat que par les dragons eux-mêmes.
Peut-être y aura-t-il à Geekopolis un hommage à HR Giger ? En effet, cet artiste vient de mourir deux jours avant notre réunion, soit une petite semaine avant Geekopolis. Giger était un artiste (peintre et sculpteur) spécialisé dans le fantastique et la science-fiction. C'est notamment lui qui a conçu le xénomorphe d'Alien. En revanche, les vaisseaux spatiaux portent la signature de Chris Foss. [ Et il me manquait le nom du troisième artiste d'Alien. Je l'ai retrouvé dans IMDB, c'est Giraud / Möbius. ]
Dans les illustrations du site de Geekopolis, Laurent remarque un troll de dos, manifestement tiré de l'œuvre d'Arleston. S'agit-il du troll Hébus, de la série Lanfeust de Troy ou de son grand-père le troll Teträm de la série Trolls de Troy ? Notons que Laurent prononçait « Tétramme », alors que je pense qu'il faut prononcer « Troll teutramme ».
Nous évoquons les effets spéciaux, surtout sonores, des scènes de science-fiction se déroulant dans l'espace, comme de nombreuses scènes assez bruyantes de la Guerre des Étoiles. Laurent mentionne que 2001, Odyssée de l'Espace est le premier film à avoir osé montrer des scènes d'espace sans aucun son. C'est vrai que ce film n'a pas été tourné à Hollywood, mais en Grande-Bretagne et en plus sous la supervision d'Arthur Clarke. Pas étonnant donc que ce film ait présenté la physique du monde réel plutôt que la physique d'Hollywood.
Richard a eu une expérience désagréable au cinéma. Il est allé voir Her. Le film est bien, mais la salle où Richard l'a vu est horrible. Aussi bien le son que l'image étaient mauvais. Richard s'est plaint au guichet et il a été remboursé, mais pour lui, le remboursement de la place n'est pas suffisant pour compenser la mauvaise soirée qu'il a passée dans ce cinéma.
Dans le complexe UGC Ciné Cité, il y a quatorze salles, mais un seul guichet pour ceux qui veulent acheter leur billet sans carte bleue. En informatique, on appelerait cela un goulot d'étranglement.
Comme Laurent a réintégré ses pénates, nous avons évoqué le nouvel aménagement de son logis, ainsi que les chats qui l'occupent en plus de sa femme et de lui. De là, nous avons enchaîné sur l'utilisation des pointeurs laser pour inciter les chats à faire de l'exercice physique. Sébastien nous avertit que cette pratique est couverte par un brevet.
Nous avons évoqué également la nécessité de changer les piles d'un pointeur laser, lorsqu'elles sont usées. Comme pour certains appareils électroniques simples, il est parfois moins cher d'acheter un appareil neuf muni de piles que d'acheter des piles de rechange séparées. Charles mentionne un magasin qui vend des piles de tous modèles, en donnant le prix en « balles », ce que Laurent a immédiatement converti en euros pour une meilleure compréhension. [ Cela me rappelle un débat à la radio fin 2001, lors du battage médiatique sur l'euro. La question était de savoir quels surnoms l'euro, ses multiples et sous-multiples recevraient après leur mise en service. L'un des débatteurs pensait que les Français reprendraient les mêmes surnoms que ceux du franc, l'autre pensait que les Français inventeraient de nouveaux surnoms. La réalité a montré que c'est la troisième voie qui a été choisie : pas de surnom pour l'euro. À moins que Charles ait voulu exprimer un prix en euros et utiliser pour ce faire le terme « balles », appliquant la première voie. Mais j'en doute, car il n'a pas protesté lorsque Laurent a fait la conversion. ]
Quelqu'un a signalé qu'il croyait que la vente des pointeurs laser était interdite. Je réponds que j'ai lu quelque part, je ne sais plus où, que c'était les pointeurs verts qui étaient interdits à la vente. [ ou plus exactement, la vente et la détention des lasers trop puissants est soumise à des contrôles indépendamment de la couleur. ] Aucun problème en revanche pour acheter un pointeur rouge, de puissance nettement plus faible.
Nous avons parlé des équations de Maxwell. Un participant raconte que lorsqu'il était encore étudiant, le professeur avait inscrit les équations de Maxwell au tableau et avait annoncé :
Si vous comprenez, vous n'avez plus besoin de venir au cours.
Or je trouve qu'il y en a au moins une qui est simple à comprendre :
div(B) = 0
Cela veut dire que le flux de l'induction magnétique est conservatif. Mais en fait, j'aurais besoin d'antisèches pour retrouver les autres équations.
À l'occasion de son déménagement, Sébastien est devenu propriétaire. Il a donc pu goûter aux joies des assemblées générales de copropriété. Dans son cas, les copropriétaires se querellaient pour des questions d'intérêt personnel. J'ai vécu une situation assez différente lors de ma dernière assemblée générale en juillet dernier. Il n'y a pas eu de dispute, mais l'un des copropriétaires était systématiquement en train de sortir des calembours ou des blagues vaseuses, et tous les autres (sauf le représentant du syndic et moi-même) rigolaient comme des baleines, ce qui interrompait le fil de la discussion et le représentant du syndic était alors obligé de reprendre les explications qu'il avait déjà données deux minutes plus tôt. Du coup, pour un ordre du jour qui aurait dû prendre deux heures, l'AG a duré facilement trois heures. C'est moins stressant que dans le cas de Sébastien, mais au bout d'une certaine durée, je commençais à me lasser de ces discussions qui tournaient en rond.