La réunion d'avril

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 avril 2014

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la position autour de la table :

Laurent (B),
Charles,
Richard,
Sylvain,
moi,
et Sébastien.

Nous avons mangé des salades aux lardons ou au poulet, des aiguillettes de canard, du fromage blanc et des îles flottantes. Nous avons bu de la bière (Punk API, rince cochon et Leffe), de la vodka et de la limonade.

Nous avons parlé de Perl (ou plutôt de l'association), Internet, informatique et points divers.

Perl

Compte tenu du calendrier, plus exactement du fait que le mois a commencé par un mardi, la réunion sur IRC était l'avant-veille de la réunion au Maldoror. Sauf que j'ai complètement loupé cette réunion. Laurent me répond que je n'étais pas le seul. Il n'a guère donné plus de détails et j'ai tout juste pu comprendre que Sébastien, lui, n'avait pas oublié.
Un autre point évoqué brièvement est que Laurent envisage une migration de certains dépôts SVN de l'association vers Git, en particulier le dépôt du groupe articles. Sachant que c'était l'absence de Git qui a servi d'argument à Stéphane pour ne pas écrire les articles qu'il avait promis, je demande à Laurent s'il pense que Stéphane écrira ses articles pour le groupe articles. Comme moi, il pense que non, cela ne changera rien dans le cas de Stéphane. En revanche, il a beaucoup plus d'espoir pour une participation renouvelée de Marc au groupe articles.

Internet

Évidemment, nous avons parlé du problème d'OpenSSL révélé quelques jours plus tôt. Cela dit, il en a tellement été question en dehors de la réunion que j'ai du mal à mettre en ordre ce que j'ai entendu sur le sujet au Maldoror et ce que j'ai lu ailleurs.
Nous avons évoqué les différents rachats de sociétés et tentatives de rachat par Facebook. Ainsi, pourquoi Facebook a-t-il eu cherché à racheter Instagram et Snapchat ? Tout simplement pour endiguer la perte d'utilisateurs qui s'est amorcée. En rachetant ces deux sociétés, Facebook aurait ainsi récupéré les abonnés d'Instagram et de SnapChat.
En fait, ce n'est pas le nombre d'abonnés à Facebook qui décroît. C'est l'utilisation du site, ou le temps de connexion moyen des utilisateurs. Comment cela se fait-il ? La tendance chez les jeunes est d'utiliser d'autres réseaux sociaux pour interagir. Certes, ils continuent à utiliser Facebook, mais beaucoup moins que précédemment. Ils utilisent Facebook parce que leurs parents y ont un compte et ont établi un lien d'amitié sur Facebook avec leurs enfants. Donc, pour que les parents ne se posent pas de question, les enfants affichent sur Facebook une petite partie de leurs activités, celle qu'ils acceptent d'avouer à leurs parents.
Le rachat d'Oculus Rift ne correspond pas aux mêmes motifs que celui d'Instagram et de SnapChat. Il semblerait que Facebook veuille mettre un pied dans le monde de la réalité virtuelle. Hélas, l'annonce de ce rachat a provoqué l'annulation de nombreux projets lancés par Kickstarter, les développeurs d'applications en réalité virtuelle n'acceptant pas le changement d'orientation occasionné par ce rachat. Ou alors, certains comme John Carmack, déclarent :
Maintenant, je vais être obligé d'avoir un compte sur Facebook.
Nous nous sommes interrogés sur l'expression « réseau social ». Cette expression a tout l'air d'être une tautologie. Pourquoi préciser qu'un réseau de personnes est social ? Cela aurait un intérêt s'il y avait aussi des « réseaux asociaux ». L'exemple qui m'est venu à l'esprit est celui de Linux-fr, avec la pratique du « trolldi ».
Sébastien a évoqué le site Twitch, qui permet de suivre en direct des compétitions de jeux comme Starcraft. Curieusement, il a dans certains cas de meilleurs temps de réponse en se connectant sur le site américain que s'il accède au site français. Pour ceux qui ne sont pas intéressés par les jeux, il existe YouStream, qui diffuse des vidéos en direct, contrairement à DailyMotion et YouTube, qui stockent les vidéos qu'ils diffusent.

Informatique

Nous avons évoqué les anciennes machines, comme l'Apple II. Au démarrage, le système d'exploitation de l'Apple II était un simple interpréteur BASIC stocké dans la ROM de la machine. Pour avoir quelque chose d'un peu mieux, il fallait introduire une disquette 5"1/4 dans un lecteur de disquette et charger le système ProDOS.
L'apparition de la couleur sur Apple II est sujet à controverse. L'un des participants a dit que la couleur existait dès le premier modèle d'Apple II, un autre a dit qu'il a fallu attendre l'Apple IIc (« c » comme « couleur »). Une explication a été proposée, selon laquelle le premier modèle utilisait le standard NTSC, ce qui n'arrangeait pas les Français qui avaient des télévisions SECAM ni les autres européens avec des postes PAL. Je rappelle à cette occasion la signification a posteriori attribuée au sigle « NTSC » :
Never Twice the Same Color
Un autre sujet de controverse est de savoir si l'Apple II a eu droit à un système graphique avec souris. Richard est certain que c'était le cas, Sébastien pense que non, car Apple (la firme) a sorti Lisa en 1983 et son remplaçant Macintosh en 1984. Donc quel besoin y aurait-il eu à développer un système concurrent dans la même niche ?
Malgré la montée de la gamme Macintosh, Apple a produit des Apple II pendant plusieurs années, jusqu'en 1993 semble-t-il. Pourquoi ? Parce que l'Apple II permettait de faire des choses que ne permettaient pas les Macintosh, les PC (IBM ou clones) et les autres machines. Les Apple II avaient des slots d'extension pour y enficher des cartes électroniques et le protocole de ces extensions était parfaitement documenté et relativement simple. Rien à voir avec les bus PCI que l'on a connus par la suite. Donc, de nombreux labos se bricolaient une instrumentation de mesure ou d'expérimentation, avec une carte d'acquisition de données qu'ils enfichaient dans leur Apple II. Certes c'est possible avec les ordinateurs d'aujourd'hui, mais la barre à l'entrée est nettement plus haute qu'à l'époque des Apple II.
Nous avons évoqué également le Sinclair ZX81. Il me semble que la version de base avait 1 Ko de mémoire vive, alors que d'autres participants pensent qu'il n'y avait que 512 octets. De même, je me souviens d'une extension mémoire de 16 Ko, les autres pensant qu'il s'agissait d'une mémoire de 8 Ko. En outre, la sortie vidéo du ZX81 n'alimentait pas la prise Péritel des postes télévision, mais directement la prise d'antenne. D'où l'utilité de conserver ses anciens postes de télévision pour pouvoir utiliser les derniers ZX81 survivants.
Pour revenir à Apple, Sébastien décrit les différences entre cette boîte et Microsoft. À l'origine, Apple était un vendeur de matériel informatique (Apple II, Macintosh) qui fournissait gratuitement le logiciel. Puis, sans abandonner le marché du matériel (iPhone, iPad), Apple aborde le marché du produit totalement dématérialisé (iTunes). À l'inverse, Microsoft a toujours été une boîte de logiciels. Ils se sont intéressés à diverses reprises au marché du matériel, mais à chaque fois cela a été un échec. Il y a eu le Zune. Plus récemment il y a eu la tablette Surface. Il y a aussi la X-box. Certes, la division Entertainment de Microsoft, qui produit la X-box, fait des bénéfices. Mais c'est un artifice de comptabilité analytique. C'est à cette division et à elle seule que sont affectées les royalties que Microsoft touche d'Android.
Quand Sébastien a parlé des déboires de Microsoft à l'occasion de la fabrication et de la commercialisation de Surface, j'ai reformulé ce sujet sous la forme :
Microsoft a voulu faire Surface et ils ont failli couler.
[ Tiens ! Cela me rappelle un dialogue partiellement mimé entre Cary Grant et Tony Curtis dans Opérations Jupons. ]
Laurent évoque certaines fonctionnalités méconnues du système de fichiers NTFS. Ainsi, comme pour les systèmes de fichiers Unix, il est possible de faire des liens (hard links ou liens symboliques, il n'a pas précisé) vers des fichiers NTFS. Mais la commande ln ou son équivalent Microsoft n'est pas disponible sous COMMAND.COM, il a fallu attendre le Power Shell pour en disposer.
Une autre fonctionnalité, qui n'est spécifiée nulle part, c'est que les noms de chemin peuvent atteindre 260 caractères.
Sous Unix aussi, il existe une limite au nombre de caractères d'un nom de fichier ou d'un nom de chemin, mais nous ne nous souvenons plus laquelle. Quelqu'un évoque un logiciel, qui inclut un moteur de compactage gzip et qui crée donc des nouveaux fichiers en accolant le suffixe .gz à l'ancien nom. Je n'ai pas compris pourquoi il pouvait le faire plusieurs fois d'affilée, cela n'a pas d'intérêt de compacter un fichier déjà compacté. Toujours est-il que ce logiciel crée ainsi des noms de fichier avec des séquences démesurées de .gz.gz.gz.gz et qu'au bout d'un certain nombre de créations, on atteint les limites de longueur du système de fichiers. Dans ce cas, le logiciel remplace quelques .gz par .g puis accole de nouveau un .gz supplémentaire.
Et la défragmentation ? Les partisans de Linux vous diront qu'elle est nécessaire sous Windows, mais qu'elle ne sert à rien sous Unix. Éh bien en fait, maintenant, même sous Windows cela ne sert plus à rien de défragmenter son système de fichiers. Mais les installations Windows continuent à proposer un utilitaire de défragmentation pour des raisons psychologiques, pour ne pas aller à l'encontre des idées reçues.
À l'opposé, il y a un utilitaire qui n'est pas fourni en standard sous Windows et qui serait pourtant très utile, c'est Sysinternals. Désolé, je ne vous en dirai pas plus, je ne connais pas ce logiciel.
Pour rechercher des explications sur les erreurs Windows, ou sur l'administration de ces systèmes, vous pouvez toujours accéder à la base de connaissances de Microsoft sur Internet. Mais pour faire une recherche dans cette base, il vaut mieux passer par Google que par le moteur intégré de cette base de connaissances.
Il a été question du BIOS des ordinateurs de type PC. C'est la couche de communication entre le système d'exploitation et le matériel. Sauf que Linux (et aussi vraisemblablement *BSD) essaie au maximum de s'en passer. Notons que le BIOS gère l'ACPI. Pour ce faire, les fonctions ACPI sont spécifiées par du texte et le BIOS contient carrément un interpréteur pour ce langage de programmation.
Malgré toutes les incantations « COBOL est mort » que l'on entend depuis un demi-siècle, il existe toujours des programmes écrits en COBOL et qui tournent sur des ordinateurs, en général des gros systèmes. Et il existe toujours des informaticiens pour maintenir ces programmes. On cite le cas d'un informaticien dont le rôle principal est de relire les programmes COBOL de sa boîte pour y relever toutes les utilisations de valeurs « en dur » et les remplacer par des constantes symboliques ou peut-être des variables faisant office de constantes.
Cette aversion pour les valeurs « en dur » n'est pas réservée à COBOL. J'en ai déjà eu vent sur un projet utilisant C. Les programmeurs avaient droit à utiliser les valeurs 0 et 1, mais aucune autre valeur « en dur ». Toutes les autres devaient être définies de façon symbolique. Quelqu'un d'autre évoque des programmes contenant les définitions
```
#define ONE_HUNDRED   100
#define ONE_THOUSAND 1000
```
ce qui réduit considérablement l'intérêt des constantes symboliques. Mais je fais remarquer que le but de certains programmeurs n'est pas d'écrire un programme avec un code de qualité, mais d'écrire un programme qui passe avec succès les contrôles automatisés de qualité de code. C'est différent.
Nous avons parlé de programmation parallèle. Certaines tâches, notamment le rendu grahique d'une scène, se prêtent très bien au parallélisme, puisque l'on effectue la même opération sur plusieurs milliers de pixels. C'est d'ailleurs pour cela que les unités de calcul massivement parallèles ont été appelées « GPU » ou Graphical Processing Units. Mais la plupart du temps, les traitements à effectuer sur les données sont peu propices à la parallélisation et nous avons du mal à organiser les programmes en conséquence.
En parlant d'afficher l'image d'un ordinateur sur un mur à l'aide d'un vidéo-projecteur, quelqu'un a fait un lapsus et a parlé d'un rétro-projecteur. Laurent rebondit sur ce lapsus et essaie de s'imaginer comment on pourrait utiliser un rétro-projecteur pour afficher une image animée. Il faudrait avoir une série de transparents avec les images successives et les passer en séquence dans le rétro-projecteur. Même avec de l'entraînement et avec la meilleure volonté du monde, le frame rate est très limité.

Divers

Sébastien a découvert une vidéo amusante sur YouTube. Cette vidéo décrit une réunion de travail entre une agence de communication et son client. L'agence de communication est représentée par trois personnes : deux « décideurs pressés » et un graphiste. Le client est représenté par Deux « décideuses pressées ». Celles-ci veulent que l'agence de communication leur fournisse un logo comportant sept lignes rouges perpendiculaires. Et le graphiste tente d'expliquer que sur du papier en dimension 2, on ne peut pas avoir plus de deux lignes perpendiculaires. Au cours de la discussion ultérieure, notons que les clients précisent que les lignes (rouges, rappelons-le), devront pouvoir être imprimées avec de l'encre verte. L'intérêt de cette vidéo est que les personnages sont d'un sérieux inébranlable. Si on coupait le son pour ne conserver que l'image, on pourrait croire que c'est une vidéo sérieuse. Et même si nous nous sentons assez peu concernés par le travail des agences de communication, nous pouvons faire un parallèle avec les réunions destinées à spécifier un logiciel à développer.
Nous évoquons les prestataires de grosses boîtes. En théorie, le travail en prestation est réservé aux cas où le besoin est limité dans le temps et où la grosse boîte ne souhaite pas embaucher un salarié pour le licencier au bout d'un an ou deux, le travail étant achevé. En fait, les grosses boîtes ont recours au travail en prestation pour éviter d'avoir à gérer tous les à-côtés d'un emploi salarié : congés payés, absence pour maladie, formation continue, etc. Pour éviter cette dérive, la législation du travail prévoit que si un prestataire est employé au même poste pendant trois ans ou plus, il est en droit de demander à être embauché par la boîte. Du coup, certaines boîtes arrêtent d'employer un prestataire juste avant la date-limite des trois ans pour le remplacer par un nouveau prestataire. La boîte perd ainsi une personne qualifiée et qui connaît le projet dans les moindres détails pour une personne qui débarque et ne connaît rien au logiciel à faire évoluer, aux outils et aux méthodes utilisés. D'autres entreprises choisissent de continuer à employer les prestataires au-delà de cette limite de trois ans et tant pis pour le code du travail, on verra bien si un prestataire s'avise de revendiquer ses droits.
Le recours à des prestataires en nombre important entraîne un problème plus opérationnel. Les équipes comportent du personnel venant d'entreprises de prestataires différentes et il est fortement possible que dans certaines de ces équipes, le responsable est un prestataire d'une boîte et les subordonnés sont des prestataires d'une autre boîte. Dans ces conditions, il n'existe pas de relation hiérarchique, ni de relation client-fournisseur entre le chef et ses subordonnés. La relation de travail ne correspond donc pas aux schémas admis et reconnus.
Puisque nous parlions du monde du travail, nous avons évoqué Dilbert. Laurent attend avec anticipation les prochains épisodes, car le PHB (pointy-haired boss pour ceux qui ne connaissent pas) sera acting-CEO (directeur-général par intérim). Nous évoquons également l'ancienneté de cette bande dessinée, qui existe depuis 1989. Et quand la narration a besoin de faire appel à un pays étranger, le pays choisi est l'Elbonia.
Sébastien évoque un dessin animé récent, Patema et le monde inversé. Dans cette histoire, certains personnages sont soumis à une gravité qui tend à les éloigner de la Terre, s'il n'y a rien pour les retenir. C'est pourquoi ces personnages vivent dans un environnement souterrain. Et bien sûr, le film raconte comment une fille du monde inversé fait la rencontre d'un garçon du monde à l'endroit. Bien sûr, il y a une scène romantique entre les deux personnages, avec la musique de circonstance. Sauf que brutalement, la musique stoppe net et la fille poursuit la conversation en dressant la liste de commissions que le garçon doit aller acheter au magasin du coin. Cette rupture des conventions cinématographiques a beaucoup amusé Sébastien.
L'interruption de la musique romantique est un procédé qui a déjà été utilisé dans Sacré Graal, dans l'épisode de la noce dans le chateau des marais. Sébastien fait remarquer que bien entendu, ce gag fait rire dans Sacré Graal, mais à ce point du film, il ne surprend pas les spectateurs qui ont compris que le film était délibérément loufoque. Tandis que pour Patema et le monde inversé les conventions narratives étaient respectées jusque là.
Je vois une autre source d'inspiration pour ce film, les Shadoks. Il y a deux populations sur la planète shadok : les shadoks de dessus, qui tombent vers le bas et les shadoks du dessous, qui tombent vers le haut. Et c'est grâce à ces shadoks du dessous qui poussent le sol vers le haut que la planète ne tombe pas. Toutefois, lorsque certains shadoks de dessous veulent manifester leur mécontentement, ils évacuent un coin de la planète et ce coin, faute de soutien, s'enfonce au grand dam des shadoks de dessus.
Au début de la soirée, Charles a mentionné les camps de concentration nazis qui fournissaient de la main d'œuvre à bon marché aux industriels allemands. En me faisant remarquer que cette activité était rentable, voire auto-financée, il a voulu me persuader qu'il s'agissait d'une entreprise capitaliste modèle. Je récuse cette allégation. Le capitalisme est basé sur l'idée que pour bâtir une entreprise, il faut un entrepreneur et un bailleur de fonds et que ce n'est pas forcément la même personne. Ensuite, le concept a évolué avec les actions et la Bourse du Commerce, puis il a dégénéré avec la spéculation, les conflits d'initiés, les subprimes. et le speed-trading. Mais ce n'est ni la recherche de la rentabilité, ni l'exploitation de l'homme par l'homme qui définissent une entreprise capitaliste ou une société capitaliste. On peut voir des entreprises d'état qui sont rentables. On peut trouver des sociétés esclavagistes qui n'ont rien de capitaliste (à l'inverse, sans aller jusqu'à l'esclavagisme et en restant à l'exploitation de l'homme par l'homme, j'ai du mal à trouver des exemples de sociétés capitalistes où il n'y a pas d'exploitation de l'homme par l'homme). Et comme les camps de concentration nazis étaient contrôlés par les SS, donc par une organisation étatique, Charles n'a aucune raison à les qualifier de capitalistes.