Deux grands absents

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 12 mars 2014

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

moi,
Liz,
Théo,
Charles,
et Laurent (R).

Nous avons mangé des harengs, des salades au poulet au curry ou des salades au fromage de chèvre chaud, des filets mignons, des andouillettes et de la saucisse au couteau. Nous avons bu de la bière (Pilsener Urquell), de la vodka, de la limonade, un Ricard et du rosé.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

La réunion tombe la veille du Perl QA Hackathon, qui a lieu à Lyon le jeudi et le vendredi. C'est pour cela que Laurent (B) et Sébastien n'ont pas été des nôtres ce soir-là au Maldoror.
Il y a également FPW 2014 qui approche à grands pas. Pour l'instant, il y a une seule proposition d'exposé, c'est Charles qui l'a soumise. Cet exposé portera sur le sujet dont Charles nous a parlé le mois dernier, les utilitaires d'édition transformant du POD en ODF, pour les articles destinés à paraitre dans GLMF (ou « GMLF » comme l'a dit à plusieurs reprises Charles, c'est vrai que la Journée Internationale de la Femme était peu de temps avant).
Charles a également réfléchi à des propositions pour l'affiche des Journées Perl. On y voit la Cité des Sciences et des Techniques se reflétant sur la paroi sphérique de la Géode. Les variantes portent en général sur la disposition des mentions écrites et du logo des Mongueurs autour de cette image centrale. Sur une proposition d'affiche, le cercle de la Géode est découpé en zig-zag et les deux morceaux légèrement écartés, avec le logo des Mongueurs entre les deux morceaux. Cela me fait penser à Pac-Man, alors que Charles voulait évoquer l'éclosion d'un œuf. Sans que ce soit aussi déplacé que les propositions de Charles certaines années passées, je n'aime pas cette proposition. Charles s'en était doûté.
J'évoque le module dont j'ai repris la maintenance, DateTime::Event::Sunrise. Au mois d'octobre, j'ai diffusé une version qui réglait tous les tickets RT de ce module. Il restait quand même des améliorations à apporter. Notamment, lorsque le module est appelé pour un lieu polaire, si la date tombe dans la période de nuit polaire ou dans la période du soleil de minuit, le module envoie un message d'avertissement qui pollue le STDERR de l'utilisateur. Et le premier janvier 2014, un utilisateur a créé un nouveau ticket dans RT en ce sens. Deux heures plus tard, j'accusai réception de ce ticket. Mais ensuite, pour diverses raisons dont un déménagement à préparer, je n'ai pas pu avancer sur ce sujet. Mais une fois que j'aurai déballé le carton qui contient les tuits ronds, je traiterai ce problème.

Internet

Ledit déménagement s'est accompagné d'un transfert de ligne téléphonique. L'immeuble où j'habite dorénavant fait partie d'un quartier où la fibre a été installée. Donc, lorsque le vendeur m'a proposé la fibre au lieu du réseau téléphonique sur fil électrique, j'ai accepté. C'est ainsi que j'ai pu voir comment avait lieu l'installation de la fibre optique dans un appartement. La première étape est désespérément banale. Le technicien place le boîtier servant de prise sur le mur, déroule le câble et le colle contre la plinthe ou contre les moulures jusqu'au trou dans le mur qui permet de sortir de l'appartement et d'arriver dans la gaine technique de l'immeuble, où un autre câble est déjà installé. La deuxième étape, le raccordement des deux câbles, est plus intéressante. Le technicien déroule un peu plus d'un mètre de câble de part et d'autre et dévide chaque extrémité sur une dizaine de centimètres. C'est là que j'ai vu que le câble comportait quatre fibres optiques et non pas une seule. Le technicien enlève la protection de kevlar puis il travaille sur chacune des quatre fibres tour à tour. Il enlève une espèce de vernis enrobant la fibre, nettoie le bout exposé de la fibre (faut faire les carreaux), puis coupe un petit morceau avec un appareil spécial, dans le but d'avoir une coupure bien nette et bien normalisée. Il fait de même sur la fibre correspondante de l'autre câble. Puis il introduit les deux extrémités dans un autre appareil qu'il porte suspendu à une courroie passée derrière le cou. D'après ce que j'ai pu lire sur l'écran de cet appareil (un affichage dans le style curses), l'appareil place les extrémités des fibres au contact l'une de l'autre, puis les fait fondre pour assurer la transmission optique. Puis il annonce qu'il y a une perte de 0,5 dB. Et si la jonction se fait mal, le technicien coupe aux ciseaux de part et d'autre de la jonction défectueuse et il recommence l'opération. C'est pour cela qu'il a déroulé un mètre de part et d'autre, c'est pour avoir de quoi recommencer l'opération plusieurs fois. D'autre part, comme cette opération avait lieu dans le couloir, même si j'étais là pour appuyer sur la minuterie, le technicien avait mis une lampe frontale pour travailler sur la fusion des fibres. Ensuite, il y a eu la troisième étape, dans le « local PTT », mais elle s'est déroulée si vite que je n'ai pas retenu ce qui s'est passé.
La quatrième étape est plus informatique et moins optronique, c'est la configuration de la Livebox. Ainsi que la configuration du décodeur si j'avais eu la télévision. Le technicien m'a configuré la Livebox et le PC en wifi, puis a testé que l'on arrivait bien à accéder à Internet. Après le départ du technicien, j'ai fait un test moi aussi, j'ai lancé une mise à jour de mon mini-CPAN. Le test n'est pas réellement significatif, car j'avais laissé dans ma liste noire Lingua::StanfordCoreNLP (vous savez, le module qui occupe 133 méga-octets avant décompression). Il faudra que je relance la mise à jour du mini-CPAN en incluant ce module. [ Ultérieurement, j'ai effectué une mise à jour de mini-CPAN avec Lingua::StanfordCoreNLP et en regardant les messages au fur et à mesure de leur défilement. Les messages ont fait une pause lors du téléchargement du module susnommé, mais le défilement est reparti après, je pense, une dizaine de secondes. Au total, il y a eu dans les 330 méga-octets chargés et la mise à jour a pris 2 minutes et demie, y compris le nettoyage des versions périmées. ]
Un autre test s'est fait le surlendemain, lorsque j'ai voulu écouter la radio via Internet. Le son était haché, j'entendais la radio pendant une seconde, puis plus rien pendant quelques secondes, puis de nouveau le son, puis plus rien. En regardant l'indicateur de trafic réseau en haut à droite de l'écran de mon PC, je voyais un pic de trafic d'un pixel de large, puis un trafic nul sur 4 ou 5 pixels, puis de nouveau un pic d'un pixel, et ainsi de suite. J'ai immédiatement ressorti un câble Ethernet, je l'ai branché entre la Livebox et le PC et depuis, j'écoute la radio normalement. J'ai même désactivé le wifi. [ Ultérieurement, j'ai réessayé de connecter mon PC en Wifi et d'écouter la radio mais je n'ai pas reproduit le phénomène décrit ci-dessus. ]
J'évoque une personne que je connais et qui a demandé le téléphone via IP au mois de décembre dernier. Dans la boutique où elle a fait sa demande, on lui a donné la date du basculement du RTC vers IP, cela devait se faire le 23 décembre. Or quand je suis passé chez elle le 20 décembre, le téléphone était en panne, il n'y avait plus de tonalité. En consultant sa messagerie électronique, nous avons eu l'impression que le basculement avait été réalisé ce jour-là, voire avant. Nous avons donc effectué les opérations de mise en service (chargement de la batterie du téléphone sans fil, par exemple, puis branchement de la prise RJ45 de ce téléphone sur la Livebox), mais cela ne fonctionnait toujours pas. C'est au bout de plusieurs minutes, voire dizaines de minutes, que j'ai compris que les quatre connexions RJ45 LAN côte à côte sur la Livebox et colorées en rouge, jaune, bleu et vert servaient pour les ordinateurs et les postes de télévision, mais pas pour le téléphone. Et sur une autre face de la Livebox, il y avait une connexion RJ45 colorée en noir pour le téléphone et celui-ci ne devait pas être branché sur les connexions RJ45 destinées aux ordinateurs et aux postes de télévision. Et le téléphone a alors fonctionné sans problème... jusqu'au jour, la semaine dernière, où elle a dû débrancher puis rebrancher la Livebox. Et évidemment, elle s'est trompée de prise. Après tout, une prise RJ45, c'est une prise RJ45. Heureusement, je lui ai mentionné la différence entre la prise noire et les prises rouge, bleue, jaune et verte et depuis, le téléphone fonctionne de nouveau.
Pour en revenir à mon déménagement, j'ai eu semble-t-il, plus de chance que Sébastien. Alors que les sites Internet dédiés aux déménagements conseillent de demander le transfert de la ligne téléphonique à J-15, je me suis présenté à la boutique à J-7, un mardi soir, alors que le déménagement était prévu pour le mardi suivant, le matin. Quand le vendeur m'a demandé quand pourrait avoir lieu l'installation, j'ai demandé le samedi (J-3). Donc, pour la coupure de l'ancienne ligne, j'ai demandé également le samedi. Aucun technicien n'était disponible le samedi, donc le rendez-vous a été pris pour le lundi matin (J-1). Je pensais donc ne pas avoir de téléphone ni de connexion Internet le samedi et le dimanche. Éh bien si, j'avais encore Internet le dimanche soir. Et comme je l'ai signalé plus haut, j'avais de nouveau Internet le lundi à 13 heures. Pour le téléphone, la ligne était hors service au départ du technicien à 13 heures, mais elle était de nouveau en service à 17 heures. À comparer avec la coupure de plusieurs semaines de Sébastien...

Informatique

Nous avons parlé des systèmes de reconnaissance ou d'identification des visages sur les photos numériques et sur les caméras de surveillance. Je me souviens vaguement avoir lu une anecdote sur un système de reconnaissance de visages par des webcams. Au bout d'un certain temps, on avait constaté que le système était incapable de détecter les visages des personnes de race noire.
Il existe sur Internet quelques photos panoramiques de très haute définition. L'une d'elles a été prise à l'occasion de la prise de fonction de Barak Obama en 2008, une autre a été prise à Paris. Ces photos se mesurent en milliards de pixels. Vous pouvez zoomer sur n'importe quel point et obtenir le visage détaillé d'une personne présente lors de la prise de vue. Avec les systèmes d'identification signalés ci-dessus, il y a de quoi avoir des craintes pour sa vie privée.
Charles a évoqué la reconnaissance de la voix. Non pas forcément pour comprendre ce qui est dit, mais pour identifier le locuteur. Ainsi, une équipe de recherche a construit un corpus de phrases parlées pour ses études. Les membres de cette équipe croyaient avoir pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le respect de la vie privée de leurs cobayes. Mais lors d'un exposé, en présentant une de ces phrases parlées, une personne de l'assistance s'est exclamée : « C'est la voix de mon grand-père ! » [ À vrai dire, je ne vois pas pourquoi cette anecdote montre que l'équipe de recherche a failli à ses devoirs de respect de la vie privée. Peut-être que le grand-père était catalogué comme « sujet 2563 » et non pas comme « Eugène Durand ». C'est la réaction inopinée de son petit-fils ou de sa petite-fille qui a révélé son identité. Tout ce que cette anecdote montre, c'est que même de ce côté-là nous pouvons être traqués et pistés par nos services d'espionnage préférés. ]
Liz évoque ses premières expériences d'informatique en milieu francophone. Elle a eu du mal à comprendre que quand ses collègues lui parlent de « piton », il s'agit du langage qu'elle appelle « païθone » (j'utilise le théta grec pour symboliser le phonème anglais « th » dur). Sans doute a-t-elle moins de problèmes avec « pairle » ou « peurle », elle n'en a pas parlé. J'ai connu un épisode similaire, en décembre 1992 ou janvier 1993. À cette époque, je travaillais dans une équipe de 7 personnes, dont un anglais, affecté en France pour quelques mois. Un jour, cet anglais a voulu nous décrire une fonctionnalité très intéressante de Microsoft Word, le « fifreuss ». En fait, nous n'avions pas le temps de bien entendre le mot et cela pouvait être « fisreus » ou « θiθreus ». Il a voulu expliquer comment fonctionnait cet accessoire, mais nous ne comprenions pas à quoi il faisait référence. Jusqu'au moment où une collègue de l'équipe a répondu :
Ah oui ! Le « té-zo-russ' » !
en séparant bien les trois syllabes. J'ai l'impression que Liz aurait été à ma place, elle aurait eu les mêmes problèmes de compréhension. Pour elle, thesaurus doit se prononcer sans avaler les voyelles comme le faisait mon collègue anglais.

Divers

Lorsqu'elle est arrivée au Maldoror, Liz en est tout de suite repartie pour aller retirer de l'argent au distributeur bancaire le plus proche. Et elle m'a laissé en garde son sac, même si elle a prétendu que j'en donnerais le contenu dans le présent compte-rendu. Éh bien non, vous n'aurez pas le compte-rendu du contenu du sac de Liz, je ne suis pas la NSA. De même, si Liz m'a ensuite raconté qu'elle est retournée aux États-Unis pour des raisons familiales, je ne détaillerai pas ici ces raisons.
Comme je l'ai indiqué plus haut, j'ai changé d'appartement. Le nouvel appartement est situé à Courbevoie, comme l'ancien. Mon but était surtout d'avoir un appartement plus étendu et plus calme. Maintenant, à mon réveil, j'entends les oiseaux qui gazouillent au lieu d'entendre les voitures qui vrombissent. C'est plus agréable. [ J'aurais dû préciser que les oiseaux en question sont des passereaux, pas des pigeons ou des tourterelles. ] Et l'installation de la fibre n'était pas un objectif prioritaire pour le choix du nouvel appartement. Si j'ai bien compris, Théo a lui aussi changé d'appartement il y a quelques mois et lui aussi voulait quelque chose de plus grand et de plus calme.
Nous avons évoqué la disparition de Saint-Exupéry en 1944. Il paraît que l'on a enfin retrouvé l'épave de son avion au fond de la Méditerranée.
De Saint-Exupéry, Charles est passé à Santos-Dumont. Il a évoqué l'épisode de sa vie où l'avion de Santos-Dumont s'est écrasé dans les Andes et où Santos-Dumont a fini le trajet à pied pour revenir dans les zones habitées de l'Amérique du sud. C'est drôle, mais je ne me souviens pas que Santos-Dumont ait tenté de traverser les Andes, je me souviens juste du vol de la « Demoiselle » au parc de Bagatelle près de Paris. L'anecdote de Charles me fait plutôt penser à l'épopée de Guillaumet. Charles a admis avoir confondu les deux noms et donc nous avons continué sur l'anecdote avec cette fois-ci le nom de Guillaumet. Jean-Jacques Annaud en a fait un film. À un moment, on y voit Guillaumet qui souhaite mourir, confiant dans l'avenir de sa femme car il a souscrit une assurance-vie à son bénéfice. Puis il se met à rêver qu'il relit la police d'assurance. Il découvre alors que sa femme touchera le montant de l'assurance uniquement si la mort est confirmée par la présence du cadavre de Guillaumet. Et c'est alors qu'il décide de se remettre en chemin, pour rejoindre les régions habitées et pour que s'il doit mourir, son cadavre soit retrouvé sans difficulté.
Laurent raconte une traversée de la Manche à la voile à l'occasion de vacances il y a plusieurs années. Le voilier où il était avait, bien sûr, la radio constamment allumée. Mais comme cela crachotait continuellement, personne à bord ne cherchait à comprendre ce qui pouvait être dit. Soudain, aux alentours de la Cornouaille, Laurent et ses coéquipiers ont vu arriver un hélicoptère de la Royal Navy, avec un membre d'équipage qui leur mimait une discussion au téléphone. Ils ont donc commencé à faire attention aux messages diffusés sur la radio et c'est ainsi qu'ils ont réalisé qu'ils se trouvaient en plein milieu d'une zone où avait lieu un entraînement à la guerre sous-marine.
Il existe un nouveau produit pour millionnaires en quête de nouveauté : le sous-marin de plaisance. Également utilisé pour convoyer certaines marchandises à travers la Mer des Antilles, des côtes colombiennes jusqu'aux côtes américaines.
Cela me rappelle un passage de Dirk Gently's Holistic Detective Agency, mettant en scène un milliardaire excentrique qui avait voulu tenter une première, la traversée de l'Atlantique dans un sous-marin à énergie solaire. Bien sûr, en restant en plongée du départ jusqu'à l'arrivée. Cela s'était soldé par un échec.
À quoi reconnaît-on que l'on est en campagne électorale pour les municipales ? Si vous demandez à Françoise, il y a un critère simple : pendant une campagne électorale pour les municipales, la Rue du Grand Prieuré est nettoyée toutes les deux semaines. En dehors de la campagne, le nettoyage se fait tous les six mois.
Puisque nous parlions de politique à l'occasion des municipales, Liz nous a évoqué la politique américaine. Tout le monde sait que le parti républicain est ouvertement anti-noir et anti-gay. Et pourtant, il existe des noirs républicains et des gays républicains. Ils ne doivent pas toujours être à l'aise lors des conventions de leur parti.
Liz a vu un funambule exercer son art à Bagnolet. Elle nous montre le film qu'elle a pris sur son téléphone portable. Elle en profite pour mentionner un film, Man on Wire, qui évoque les tours du World Trade Center sans être axé sur les événements de septembre 2001. En effet, le film montre un funambule passant du sommet d'une tour au sommet de l'autre, sur un fil tendu entre les deux.
Quelqu'un évoque une anecdote sur le transport aérien. Un couple de touristes devait rentrer en France en avion. Hélas pour eux, ils ont eu des problèmes sur le trajet pour l'aéroport (une erreur d'itinéraire, je crois) et ils sont arrivés trop tard pour l'heure de l'avion. Ils rentrent donc à l'hôtel pour acheter à leurs frais une nuit d'hôtel supplémentaire et un nouveau billet d'avion, lorsque la réception de l'hôtel leur annonce que quelqu'un a cherché à les joindre. Ils téléphonent donc au numéro indiqué et tombent sur l'agence de voyage qui leur présente des excuses en raison de l'annulation de leur vol de retour et leur annonce que la nuit d'hôtel supplémentaire et les formalités pour ajuster la date du billet d'avion sont à la charge de l'agence. Un coup de bol !
J'évoque une autre anecdote, lue dans un livre d'anecdotes sur l'aviation, A Wing and a Prayer, Graham Nown, éditions Futura, ISBN 0-7088-4210-0. Pour ceux qui pourraient mettre la main sur un exemplaire du livre, l'anecdote se trouve page 70. J'ai fait quelques erreurs en la racontant, la principale étant d'attribuer la nationalité américaine au principal protagoniste. Cela se passe donc en 1922 et cela concerne un touriste français en vacances en Colombie. Le vol aller s'est bien passé. Mais à l'arrivée à l'hôtel, il constate que sa chambre est déjà prise et qu'il n'y en a aucune disponible. Il est donc obligé de passer le début de la nuit dans la rue pour chercher un logis. Avant d'avoir pu trouver une chambre, il se fait arrêter pour vagabondage. Le lendemain, à l'audience devant le juge, il explique son cas et en rend responsable le patron de l'hôtel qui pratique le surbooking. Or le juge est le frère de l'hôtelier et le touriste français est alors promptement jugé pour diffamation et condamné à 8 jours de détention, une durée légèrement supérieure à la durée de ses vacances. Au bout des 8 jours, il est libéré, mais son avion est déjà parti. Il se rend au bureau de poste pour envoyer un télégramme demandant de l'argent pour acheter un nouveau billet d'avion, mais avant de pouvoir le faire, il est arrêté pour immigration illégale. En effet, son visa touristique est expiré. Il n'est pas mis en prison cette fois-ci, il a une amende. Ou plutôt deux amendes, car il a de nouveau critiqué l'hôtelier devant son frère le juge. Comme il n'a pas assez d'argent sur lui, on lui confisque ses bagages. Et il est ainsi obligé de faire du stop jusqu'à la capitale Bogota, où il pourra demander de l'aide au consulat et se faire rapatrier.