Le retour de Jérôme

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 mai 2012

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Jérôme,
Stéphane,
Théo,
Laurent,
Charles,
Sylvain,
et moi.

Nous avons mangé des salades aux lardons ou aux magrets, un Saint-Félicien, quelques souris d'agneau, une bavette, du saucisson de Lyon, du fromage blanc au miel et des profiterolles. Nous avons bu de la bière (Rince-Cochon entre autres), de la limonade, du Coca-Cola, du Ricard et de la vodka.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

Les Journées Perl Francophones 2012 sont dans un mois et demi et malgré cela, la communication sur cette conférence est quasi-inexistante. Si quelques personnes sont inscrites, en revanche la page « qui dort où ? » du wiki est désespérément vide. D'autre part, il n'y a que sept présentations de prévues. Cela dit, si l'on compare avec l'an passé, à la même époque le nombre de présentations proposées était aussi faible.
Olivier signale que la communication pour YAPC::NA-2012 est intensive. Sur le blog des organisateurs, il y a un billet pour chaque proposition d'exposé. Je compare avec les organisateurs de YAPC::EU-2012, qui font également des efforts de communication et qui ont également un blog avec un billet pour chaque proposition d'exposé. C'est peut-être moins volumineux que de l'autre côté de l'Atlantique, mais c'est quand même notable.
Laurent ne souhaite pas faire d'exposé aux Journées Perl. Il a fait un exposé au Belgian Perl Workshop en se basant sur un exposé précédemment effectué par Camille et sur un sujet qu'il croyait connaître. Comme il nous l'a dit, il a réellement compris l'intitulé original (en anglais) de Camille lorsque l'exposé a été fini et que ses auditeurs lui ont posé des questions. Donc, Laurent souhaite ne plus faire d'exposé à une conférence.
Et où auront lieu les Journées Perl 2013 ? À Paris, pour respecter l'habitude de faire alterner la province et la région parisienne ? Non, cela aura peut-être lieu à Marseille, grâce à l'équipe de BibLibre.
Il est prévu que Stéphane anime un atelier sur Perl 6. Laurent lui demande si la préparation de cet atelier avance. Stéphane répond que cela avance, mais lentement. Quelqu'un fait remarquer que ce n'est pas étonnant, vu les problèmes de performances de Perl 6.
Comment traduire du Perl 5 en Perl 6 ? Olivier signale que Perlito permet d'utiliser à la fois Perl 5 et Perl 6 avec notamment la possibilité de compiler du Perl 5 en Perl 6. D'autres personnes proposent d'insérer dans le source du programme Perl 6 :
```
exec '/usr/bin/perl5', <<EOF
use v5.14;
use strict;
use warnings;
# et ainsi de suite
...
EOF
```
Stéphane nous signale que le sujet du moment pour ceux qui développent Perl 6 concerne l'appel de bibliothèques extérieures. Je n'ai pas très bien compris les particularités techniques de ce problème. Toujours est-il que, selon Stéphane, on reviendra à l'essence même des langages de script : un langage de script sert à assembler des bibliothèques spécialisées qui font un boulot bien déterminé et il permet de contrôler la succession de ces appels. Jérôme fait tout de suite le rapprochement avec les shells Unix. Dans un script shell, il essaie autant que possible d'utiliser les instructions intrinsèques (built-in) du langages, plutôt que d'appeler une instruction équivalente dans un programme extérieur. Si les shells ont évolué dans le sens de l'ajout d'instructions intrinsèques, il est inquiétant de penser que Perl 6 pourrait prendre le chemin en sens inverse.
Au sujet de Perl 6 en général, Jérôme reprend à son compte un des arguments que Laurent et moi avons développés lors d'une réunion à laquelle Jérôme n'a pas participé. Cela fait plus de 10 ans que l'on parle de Perl 6 et il n'y a toujours aucune application réelle, aucun site web grand public, aucune réalisation qui fonctionne en Perl 6.
Stéphane nous apprend que la troisième édition de Programming Perl est sortie. Cela m'étonne, car la troisième édition est sortie en 2000 et c'est BooK, Kai et Gérald (S) qui l'avaient traduite et moi qui avait corrigé leur traduction. Stéphane s'est trompé de numéro, il s'agit en fait de la quatrième édition. Notons que le chapitre de 50 pages sur les modules standards a été supprimé. Charles a trouvé cela stupide, mais d'après son argumentation, il semble qu'il ait confondu les modules standards avec les fonctions prédéfinies.
Nous avons mentionné le problème soumis par Marc à la liste. Il utilisait l'opérateur diamant pour lire un fichier, sauf qu'à l'intérieur de l'opérateur, au lieu de mettre un filehandle, il avait mis l'appel à une fonction qui renvoie un filehandle. Or une contrainte assez peu connue de l'opérateur diamant est qu'il ne doit contenir que la variable filehandle, ou un typeglob équivalent pour que l'opérateur fonctionne comme un readline. Dans tous les autres cas, notamment si le diamant contient un appel de fonction, il fonctionne comme un glob.

Internet

Pour ceux qui ont peur que des inconnus cachés dans le voisinage profitent de leur Wifi, voici une bonne nouvelle. Il existe un papier peint anti-wifi.
Laurent a un problème curieux avec Git. Lorsque sa machine est connectée à la « box » à la fois en wifi et en filaire, les commandes Git accédant au réseau foirent. Lorsqu'une seule de ces deux connexions est active, alors les commandes passent sans problème. Et Git est le seul logiciel à réagir de la sorte. Tous les autres logiciels accédant au réseau fonctionnent correctement lorsque la machine est doublement connectée à la « box ». Cela viendrait peut-être d'un problème dans la table de routage...
En discutant de la revue Le Point, Sylvain me fait remarquer qu'il est étonné qu'ils aient choisi le nom de domaine lepoint.fr. En effet, cela se lit :
Le point point eff err
Alors que s'ils avaient enregistré le nom de domaine « le » sans rien d'autre pour obtenir le.fr, nous lirions
Le point eff err
ce qui est nettement préférable.

Informatique

Charles a apporté le projecteur vidéo pour nous le montrer. Il n'y a pas eu de démo. Le projecteur dispose de deux ports USB, l'un pour le brancher à un ordinateur, l'autre pour y insérer une clé USB ou un disque USB. Lorsque le projecteur est branché à un ordinateur, il projette ce qui est affiché sur l'écran de l'ordinateur, c'est tout simple. Mais que se passe-t-il avec un disque USB ? Comment choisit-on le fichier à afficher ? Le projecteur choisit-il un fichier au hasard ? Ou bien va-t-il chercher /etc/passwd ou bien /home/untel/.ssh/id_rsa ?
Laurent nous signale que lorsqu'il a voulu introduire dans le site web de FPW 2012 le prix de l'hébergement avec des centimes en plus des euros, il a eu des problèmes, le framework refusant de prendre en compte la partie décimale du prix. Je propose à Laurent de renseigner les prix en « anciens euros ». Avant 2002, j'ai pu remarquer que les anciens francs étaient très utilisés par des gens de tout âge parce que, disaient-ils, « c'est plus pratique pour les calculs ». Il suffit donc de faire la même chose avec les euros et d'introduire les « anciens euros », qui permettent de faire des calculs sans virgule. En revenant à plus de sérieux, plusieurs personnes font remarquer que dans les stations-service, les prix unitaires sont affichés avec trois décimales. Laurent ajoute que, pour bien faire, un logiciel de comptabilité se doit de conserver 5 chiffres après la virgule, pour des problèmes de conversion d'une devise à l'autre.
Comme il a été question de Lisp, Sylvain nous signale qu'il n'a jamais aucun problème d'erreur de syntaxe à la compilation. Pour ce faire, il utilise un compilateur appelé rm, avec une option -f permettant d'optimiser la compilation. La commande utilisée pour compiler est donc :
```
rm -f toto.l
```
À toutes fins utiles, je signale que les conseils donnés dans ces pages sont donnés sous toutes réserves, je n'ai pas forcément tout testé. Donc, utilisez ce code sous votre responsabilité. Remarquons qu'il existe déjà un module Perl qui permet d'éradiquer les erreurs de programmation dans un programme Perl et qui, tout comme le compilateur de Sylvain, doit être installé et utilisé sous votre responsabilité, sans venir vous plaindre auprès de Sylvain, d'Ovid, de Merlyn ou de moi.
Jérôme et Charles ont évoqué l'époque des télex. Comme l'utilisation de ces appareils est lente et bruyante, il est indispensable d'utiliser une méthode de compression. L'un des deux interlocuteurs (je ne sais plus lequel) disposait d'un appareil permettant la compression. L'autre, devait faire la compression « à la main ». La méthode utilisée consistait à supprimer les voyelles, pour ne transmettre que les consonnes. Je vois des problèmes avec des mots tels que « oiseau ». Sylvain et moi avons cherché s'il existait des mots français constitués uniquement de voyelles. J'ai trouvé en trois lettres quelques formes conjuguées du verbe « avoir » : « aie », « eue », ainsi qu'une interjection « aïe ». Lors de la rédaction du compte-rendu, j'ai trouvé également les noms « eau » et « oie » et l'adverbe « oui ». Je n'ai rien trouvé en quatre lettres. Résultat confirmé par le programme suivant :
```
#!/usr/bin/perl
# -*- encoding: utf-8; indent-tabs-mode: nil -*-
#
# Mots français en 3 ou 4 voyelles
#

use v5.10;
use strict;
use warnings;
use Text::Aspell;

my @voyelles = qw/a e i o u y/;
my $t = Text::Aspell->new;
$t->set_option('lang', 'fr');

for my $l1 (@voyelles) {
  for my $l2 (@voyelles) {
    for my $l3 (@voyelles) {
      if ($t->check("$l1$l2$l3")) {
	say "en 3 lettres : $l1$l2$l3";
      }
      for my $l4 (@voyelles) {
        if ($t->check("$l1$l2$l3$l4")) {
          say "en 4 lettres : $l1$l2$l3$l4";
        }
      }
    }
  }
}
```
Les télex nous ont amenés à parler des machines à écrire. Sur une machine à écrire, le CRLF consiste à pousser avec la main gauche sur un levier, qui fait avancer la feuille de papier sur le chariot et qui permet, dans le même mouvement, de pousser le chariot vers la droite, pour que les marteaux se retrouvent positionnés au début de la ligne. Cela ralentit la frappe, au moins pour ceux qui n'ont pas besoin de chercher les caractères sur le clavier. J'ai cru comprendre qu'il existait des machines où le chariot était motorisé, ce qui réduit la fatigue du dactylographe. Il n'a plus qu'à appuyer sur la bonne touche et le chariot revient vers la droite tout en tournant pour faire avancer le papier d'une ligne. Mais méfiez-vous si vous êtes sur le chemin du chariot !
Olivier signale qu'il ne lit jamais un livre informatique du début jusqu'à la fin. Moi, c'est l'inverse, je lis la plupart des livres, même informatiques, du début jusqu'à la fin, y compris l'index.
Stéphane a voulu prendre des photos de Sylvain avec son iPhone. Compte tenu des conditions d'éclairage, il a voulu prendre ces photos avec le flash. Et tout ce qu'il a obtenu, c'est une image floue. Cela fait penser à du David Hamilton, même si Sylvain ne correspondait pas au sexe, à la tranche d'âge et au style vestimentaire préférés de David Hamilton pour ses modèles.

Divers

Suite à l'élection de Hollande, nous avons vu apparaître sur les affiches du métro les unes des magazines consacrés, bien sûr, à cette élection. Notamment, la une du Point donne le nom de notre nouveau président, puis en-dessous marque :
Un numéro historique
Étant donné que le terme « numéro » peut désigner une personne de façon légèrement ironique (« un drôle de numéro »), certains d'entre nous se demandent quelle est la signification réelle de la couverture du Point.
Certains ayant fait la réflexion qu'il était un peu paradoxal d'avoir un président de la République Française dont le nom désigne une province des Pays-Bas Espagnols, cela m'a rappelé une anecdote vécue lors du Salon du Bourget 2007, un mois après les précédentes élections présidentielles. Je passais devant le stand de Sikorsky. Est-il besoin de rappeler que Sikorsky est un constructeur emblématique d'hélicoptères ? Est-il besoin de rappeler que cette firme a été fondée par Igor Sikorsky, ancien constructeur d'avions dans la Russie Tsariste et qui a émigré aux États-Unis pour y construire des hydravions puis des hélicoptères ? Ai-je besoin de vous signaler que je connais ce nom depuis plus de quarante ans, longtemps avant la prise d'otages de l'école maternelle de Neuilly-sur-Seine en 1993, avant laquelle le nom du maire de cette ville était inconnu de la quasi-totalité des Français ? Donc, je me trouvais devant le stand de Sikorsky lorsqu'un badaud avise le panneau de la firme et dit :
Sirkozy, il y en a qui ont de l'humour !
Je suis sûr que le même individu, la prochaine fois qu'il verra les publicités des agences de voyage vantant l'attrait touristique de la Hollande, cet individu, disais-je, s'exclamera :
Hollande, il y en a qui ont de l'humour !
Et comme le mois passé, nous avons parlé de DSK. C'est dommage qu'il n'ait pas pu se présenter puis se faire élire à la présidence de la République, il y aurait eu de l'agitation à l'Élysée ! Mais peut-être est-il quand même « ministrable ». Certains le voient ministre des loisirs et des sports d'autres le voient ministre de la condition féminine.
Nous avons évoqué une entreprise qui est en train d'effectuer un PSE. Qu'est-ce qu'un « PSE » ? C'est un « plan de sauvegarde de l'emploi ». Cela consiste à licencier un nombre important de salariés pour des raisons économiques. Curieuse façon de nommer une procédure de licenciement en masse. Le seul rapprochement que nous avons effectué en cette période où la campagne électorale est encore fraîche dans nos mémoires a été avec la « TVA sociale », qui touche plus lourdement les classes inférieures de la société que les classes supérieures. [ Et nous aurions pu effectuer de nombreux autres rapprochements, non seulement avec les nombreuses promesses de la campagne électorale, mais aussi avec le Arbeit macht frei de sinistre mémoire et le « Ministère de la Vérité » et la Novlangue d'Orwell. ]
Nous avons évoqué l'apprentissage de la lecture. En général, les processus mentaux sont les mêmes pour la lecture silencieuse que pour la lecture à haute voix, à part que les cordes vocales ne sont pas activées. Certaines personnes remuent même les lèvres pendant une lecture silencieuse. D'un autre côté, comment savoir qu'un enfant maîtrise la lecture si on ne lui demande pas de lire à haute voix ? Éventuellement, on peut lui demander de répondre à des questions sur le texte qu'il vient de lire. Voire, on peut lui demander de lire le texte attentivement, puis de cacher l'original et d'en écrire une copie, un genre d'autodictée. Dans un cas comme dans l'autre, un élève peut avoir juste sans pour autant maîtriser la lecture. Par exemple, dans le cas de l'autodictée, un élève pourrait avoir une mémoire visuelle qui lui permet de retenir la série de lettres composant le texte, sans pour autant comprendre les mots du texte.
Nous avons évoqué un fait divers. Un homme qui travaillait pour les Triades a cherché à doubler ses employeurs. Ceux-ci n'ont pas apprécié et ils ont effectué une expédition punitive contre cet homme. Ils ont donc trucidé cet homme, ainsi que sa compagne et également le chat de la maison. Certains participants à la réunion trouvent que c'est de la cruauté gratuite de tuer le chat. D'autres trouvent que c'est une réaction normale, saine et parfaitement justifiée. Dans cette deuxième catégorie, on trouve ceux qui ont un chat à la maison.
Une autre affaire scabreuse récente (2010) est celle d'un agent du MI6 que l'on a retrouvé enfermé dans un sac dans la chambre qu'il occupait. Lors de la découverte, la mort remontait à plusieurs jours, donc l'autopsie ne pouvait pas donner beaucoup d'indications. Il faut noter d'une part que le sac était fermé avec un cadenas et d'autre part que l'on n'a retrouvé aucune autre emprunte digitale que celles de l'agent mort. Pour accréditer l'hypothèse d'un suicide, un yogi a essayé de s'enfermer dans un sac similaire et de manipuler le cadenas à travers la toile du sac pour le fermer. Une vidéo sur YouTube montre cette expérience.
Cela nous a amenés à évoquer la mort d'Houdini. Il n'est pas mort à cause d'un tour d'évasion (d'un sac ou autre) qui aurait mal tourné, mais il est mort pour les raisons suivantes. Houdini se serait vanté d'avoir des muscles abdominaux en acier. Un spectateur aurait alors frappé Houdini sur l'abdomen, sans lui laisser le temps de raidir ses muscles. Et les coups auraient provoqué une hémorragie interne. Houdini aurait continué son spectacle sans que l'hémorragie se manifeste extérieurement et lorsque l'on s'est aperçu de cette hémorragie, il était trop tard.
Olivier raconte qu'il a été filmé lorsqu'il faisait de la varappe et qu'ensuite, il a donné l'adresse de la vidéo sur IRC à ceux qui voulaient voir. Stéphane raconte qu'il a vu cette vidéo, mais qu'il n'y avait pas beaucoup d'action. Laurent a tout compris. Pour faire un canular, Olivier aurait pris une image JPEG et aurait renommé le fichier correspondant avec une extension .AVI, pour faire croire qu'il s'agit d'une vidéo.
Nous avons évoqué un passage de caméra cachée en Russie. Un homme s'était dissimulé dans une boîte aux lettres et chaque fois qu'un passant postait une lettre, l'homme la rejetait à l'extérieur. À un moment, le passant piégé a sorti un pistolet et a tiré quelques coups de feu dans la boîte aux lettres... [ Cela dit, le site sur les bobards (urban legends) a l'air de ne pas croire à cette histoire. ]
Confondant volontairement les termes « russe » et « soviétique », je déclare que « caméra cachée russe » est un pléonasme. On me fait remarquer que ce n'est pas tout-à-fait vrai. D'une part les soviétiques pratiquaient plutôt la pose de micros cachés et d'autre part, d'autres nations faisaient la même chose, comme la RDA avec la Stasi.
Un participant raconte que son père faisait du commerce de matières premières (du kaolin, je crois) dans les années 1970 et devait se rendre fréquemment en Tchécoslovaquie pour cette raison. Dans sa chambre d'hôtel, il a eu droit une fois à une chaîne Hi-Fi qui fonctionnait toute seule : la nuit, elle ressortait tout ce qui avait été dit dans la chambre pendant la journée.
Dans la même veine, je cite une anecdote concernant les astronautes américains qui sont allés en Union Soviétique pour préparer la mission Apollo-Soyouz de 1975. Lors de la réunion, je l'ai attribuée à Dave Scott, alors qu'en réalité, l'anecdote impliquait Deke Slayton et Tom Stafford. Un soir, alors qu'ils étaient seuls dans leur chambre, Stafford et Slayton se sont plaints de la mauvaise qualité de la bière à leur disposition. Le lendemain, ils ont constaté que le bar avait été réapprovisionné avec des bouteilles de bière d'une autre marque. Par la suite, lorsqu'ils avaient un problème, les Américains en faisaient la réflexion à haute voix dans leur chambre. Ainsi, un jour, quelqu'un a fait la réflexion à haute voix que les serviettes de toilette devraient être changées. Et elles ont été changées le lendemain, sans qu'il y ait eu besoin de le demander à la réception. Pour ceux que cela intéresse, j'ai trouvé cette anecdote dans Dans les Coulisses de la conquête spatiale, par Jacques Villain, Cépaduès-Éditions, ISBN 2.85428.596.4.
Suite à une question de Françoise, nous apprenons (?) que Laurent préfère les films du genre Avengers à ceux de Lars von Trier.
Une information importante outre-Atlantique et dont nous n'entendons pas tellement parler, c'est le problème des prêts étudiants en Amérique. De nombreux étudiants ont contracté des prêts pour financer leurs études, sachant qu'ils les rembourseraient lorsqu'ils auraient un travail. Or, compte tenu de la récession économique, ils ne pourront pas les rembourser. Comme l'a dit un participant,
Vous avez aimé les subprimes, vous adorerez les prêts étudiants.
Il a été question de jouets pour enfants, notamment des trains en bois à traîner avec une ficelle. De là, la discussion a dérivé vers les trains électriques, puis vers les circuits de voitures de course. Certains participants se souviennent que lorsqu'ils jouaient aux voitures de course, l'interrupteur de la manette de contrôle provoquait des étincelles qui généraient un peu d'ozone et ils aimaient respirer cette odeur.
Nous avons évoqué les contes de la Fontaine. Jean de la Fontaine est surtout connu pour les fables, inspirées d'Ésope et destinées à l'éducation du Dauphin. Mais il a écrit également des contes de nature érotique, donc pas vraiment destinés à l'éducation du Dauphin (ou alors, lorsqu'il aurait suffisamment grandi). À noter que lorsque la télévision française a décidé de diffuser en clair, sans cryptage, des émissions à caractère érotique, elle a commencé par diffuser une adaptation des contes de la Fontaine.
Nous avons évoqué les livres de notre ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing. Il y a eu un roman dont les personnages principaux sont basés sur lui-même et sur Lady Di et qui met en scènce une liaison entre les deux. Il y a également un roman (le même ou un autre, je n'ai pas compris) avec des scènes... dignes des contes de la Fontaine.
Jérôme nous a évoqué une trilogie de romans qu'il vient de lire. Cette trilogie relate la vie de Genghis Khan, un épisode de l'Histoire assez peu connu de nous autres, qui ne connaissons que l'Histoire de la France et, un peu, des pays limitrophes. Avant l'arrivée au pouvoir de Genghis Khan, les diverses tribus mongoles étaient désorganisées et se combattaient l'une l'autre. Cette désorganisation était, il est vrai, favorisée par le grand voisin, l'Empire de Chine. Genghis Khan a réussi à fédérer les différentes tribus mongoles. Puis, à la tête de la puissante armée mongole, il a réussi à envahir la Chine. Mais comme le faisait remarquer Jérôme, il ne faisait pas bon vivre à cette époque. [ Notons que je n'ai pas lu cette trilogie, mais cela m'a incité à relire l'article du numéro 46 de Command Magazine sur l'armée mongole, dont l'organisation était décrite comme étant digne de l'organisation d'une armée moderne. ]