Paris.pm ou Lyon.pm ?
Un historique de toutes nos réunions
Table des matières
La voix du secrétaire (Jean) et de Sniper
Présents à la réunion :
- Philippe (Bl),
- Sniper,
- Jérôme F (l'ancien),
- Rafael,
- Christophe (c'est la première fois qu'il vient, mais il est déjà bien connu sur la liste par ses contributions aux tours de Hanoï et ses remarques avisées),
- Eric (glb),
- Jérôme (un nouveau, collègue d'Eric),
- BooK,
- Emmanuel,
- Stef,
- Eric (echo),
- Nicolas (Chuche),
- D@vid,
- Kai,
- et moi.
Pour moi et pour deux autres, la réunion n'a pas commencé
au sous-sol de la
Taverne République,
mais au distributeur de billets d'à côté. C'est là en effet que j'ai
retrouvé Sniper et Jérôme qui, comme moi, avaient besoin de retirer un
peu d'argent. David ne parvenait pas à
retirer de l'argent, car au cours de la journée, sa carte bancaire a
eu des petits problèmes et s'est quelque peu incurvée. Du coup, la
liaison électrique n'était plus assurée entre la puce et les contacts
de cuivre et le distributeur automatique ne pouvait donc pas lire la
carte.
[ Sniper enchaîne ]
Je suis arrivé vers 20:00 avec Jérôme Fenal. Le serveur est surpris de nous
voir, effectivement il y a un crétin qui a oublié de télephoner à la Taverne
pour prévenir de cette deuxième réunion mensuelle. Oups c'est moi qui suis
censé le faire :)
Arrivés en bas, nous voyons Philippe Blayo mangeant un potage. Le serveur lui
ayant dit qu'il n'y avait pas de réunion, il a décidé de commander son repas
de suite.
[ Jean reprend ]
Nous avons mangé de la soupe, des oeufs mayonnaise, des blue-cheeseburgers bleus,
un bacon cheesburger, des spaghetti bolognese, des pavés d'autruche,
des salades, des chocolats liégeois (avec crème Chantilly), des dames
blanches, des charlottes au chocolat et une tarte aux pommes.
Nous avons bu de la Beamish Red, de la Beamish Stout, de la Kriek
et autres bières, de l'Orangina et une margarita.
Nous avons parlé de
Perl,
Internet,
informatique
et le reste.
-
Rafael étant présent, nous lui demandons où en est l'avancement de
Perl 5.10. En ce moment, Rafael n'a pas vraiment le temps de
remplir son rôle de pumpking, car
Mandrake
est sur le point de sortir une nouvelle version, donc Rafael
a du pain sur la planche de ce côté-là. Il évoque le mois
de décembre, mais je ne sais plus si c'est pour la version
5.10.0 ou la version 5.9.2.
-
Philippe (Bl) signale à Rafael des fuites de mémoire.
Rafael pense tout de suite aux threads
mais Philippe répond que cela se produit avec les clés
de hachage.
-
Stéphane évoque, quant à lui, l'avancement de Perl 6.
Du côté de
Parrot,
il y a des problèmes avec
Unicode.
Les développeurs avaient décidé d'utiliser la
bibliothèque ICU
d'IBM, mais il semble que cette bibliothèque présente
des problèmes.
-
Du côté du langage
Perl 6,
c'est, semble-t-il, le calme plat.
Stéphane relit les
apocalypses.
Il faut s'accrocher pour les
lire et les comprendre. Néanmoins, Stéphane attend avec impatience
l'arrivée de Perl 6, avec ses nouvelles fonctionnalités comme
le typage des données et le passage de paramètres aux fonctions.
Il n'a même plus envie de programmer en Perl 5.
Quand j'évoque
l'article
de Damian Conway,
où il explique que l'on pourra continuer à programmer
en Perl 6 avec un style Perl 5 et que de nombreux scripts
pourront être exécutés tels quels ou après des modifications
minimes, Stéphane répond qu'en fait, Damian est l'un des
principaux responsables de la lenteur de l'avance de Perl 6,
car c'est principalement lui qui cherche à introduire
des concepts révolutionnaires et à s'assurer qu'ils
seront définis de la meilleure manière possible.
-
Dans les
listes consacrées à Perl 6,
il a été question récemment de
quantum Intercal.
Pour décrire un aspect de la
machine Parrot,
Dan Sugalski
a posé la question était de savoir ce qui se passerait si
un programme Intercal comporte plusieurs
come from
faisant référence à la même étiquette. L'idée est que le
processus devient une superposition d'états quantiques, comme
le chat
de Schrödinger
et chaque état quantique s'exécute en parallèle jusqu'au
moment où une réduction du paquet d'ondes se produit.
-
Stéphane souhaitant que Perl 6 soit stabilisé, je lui rappelle
la citation de Jack Cohen qui sert de sigblock
à Jarkko Hietaniemi :
Les biologistes ont un synonyme pour le mot « stable ».
C'est le mot « mort ».
-
Philippe (Bl) demande des précisions sur les codes d'erreur
lorsque l'on lance un processus extérieur, notamment
par un open-pipe. Faut-il tester
$!
ou faut-il tester
$? ?
Faut-il tester à l'ouverture ou à la fermeture ?
La réponse est que les erreurs peuvent se produire aussi bien à
l'ouverture qu'à la fermeture. Par exemple :
open F, "gloup |" or die "open : \$! = $! \$? = $?";
close F or die "close : \$! = $! \$? = $?";
produira une erreur à l'ouverture, avec un compte-rendu dans $!.
Pour les besoins de l'expérience, on suppose bien entendu que le fichier
gloup n'existe pas. En revanche,
open F, "diff gloup |" or die "open : \$! = $! \$? = $?";
close F or die "close : \$! = $! \$? = $?";
ou
open F, "diff gloup toto |" or die "open : \$! = $! \$? = $?";
close F or die "close : \$! = $! \$? = $?";
provoqueront des erreurs à la fermeture en renseignant la variable
$?. Dans le premier cas, le processus n'a même pas pu démarrer.
Dans le deuxième et le troisième, le processus s'est déroulé
et s'est achevé en erreur. Philippe demande également quel est
l'intérêt du open-pipe par rapport à
system
ou aux
apostrophes inversées.
open-pipe renvoie la sortie standard ligne par ligne,
alors que les apostrophes inversées la renvoie en une seule fois,
ce qui peut poser des problèmes de mémoire. Quant à system,
il ne permet pas d'utiliser la sortie standard de la commande externe
dans le script Perl. Un exemple d'utilisation serait :
open LISTE, "zcat 02packages.details.txt.gz |" or die "open : $!";
-
Le numéro de GLMF du mois d'octobre verra paraître un article de Jérôme
(F) sur
LDAP,
article portant le label des
Mongueurs de Perl.
Il contiendra vraisemblablement un autre article de Jérôme,
concernant le logiciel
« Nagios ».
Ce deuxième article
ne nous concerne pas, même si dans la mini-biographie figurant en
fin d'article, Jérôme précise qu'il est membre de Paris.pm.
Il semble que la longueur cumulée de ces deux articles ne pose pas de
problème à Denis Bodor.
-
BooK parle de ses divers articles en cours. Il a des problèmes
avec l'article qu'il a promis sur la distinction entre listes
et tableaux. C'est difficile d'écrire sur ce sujet sans paraphraser
l'article
de Jeff Pinyan.
D'autre part, l'article doit nécessairement
commencer par définir la notion de contexte et par décrire
les différents contextes existants.
-
BooK évoque également l'article sur les goto, co-écrit avec
moi. Notamment, les remarques de Christophe, présent pour la première
fois à une réunion. Philippe avait écrit que les
next
et les
last
étaient des goto déguisés parce que la compilation
les transforme en JUMP ou en BRANCH. Pour
Christophe, il ne s'agit pas de goto déguisés,
car ils correspondent à des besoins différents et sont issus
de la programmation structurée.
-
BooK évoque également l'article sur les
expressions régulières.
Il souhaite aborder l'historique des regexp, ainsi que la
méthode de constitution d'une
expression régulière
décrite par
Jeffrey Friedl
dans son livre.
En revanche, il ne souhaite pas aborder les
différences entre NFA et DFA, cela ne présente
à ses yeux qu'un intérêt limité.
Quant à donner des exemples utiles, je lui suggère
de piocher dans
Regexp::Common
ou dans la recette 6.23 du
Cookbook.
-
BooK s'interroge sur la disparité des articles, la démarche
de l'article sur les goto étant très différente de
celles des articles précédents. D@vid trouve que cette
disparité est plutôt bénéfique. Il y a eu les articles
d'initiation, les articles
sur les interfaces graphiques, les articles sur
les protocoles Internet, cela ne fait pas de mal de changer
de ton et de parler de sujets généraux.
-
BooK rève de voir un jour un numéro de GLMF qui serait rempli
en majorité, voire en totalité, par les Mongueurs de Perl.
D@vid doute que Denis Bodor laisse passer cela. Il préfère
sûrement remplir 22 pages dans deux numéros successifs
que de remplir 44 pages dans un seul numéro.
Philippe se dit également que si notre rythme de parution
est à la hauteur, Denis aura suffisamment d'articles pour
lancer un nouveau dossier Perl, par exemple en reprenant
les articles sur « Perl et Internet ». Cela permettrait de
caser le compte-rendu de Sébastien sur les
Journées Perl Francophones
de la même manière que le premier dossier a
permis de caser le compte-rendu du même Sébastien sur
YAPC.
-
[ Un paragraphe dû à Sniper ]
Eric (glb) bosse beaucoup sous Windows en ce moment. Il me raconte ses
soucis, il n'est pas administrateur de sa machine et ne peut donc pas
installer Perl d'ActiveState fourni sous forme de .msi (package sous
Windows). Je lui conseille de récupérer le
package d'ActiveState au format .zip
qu'il suffit de décompresser dans un répertoire et ça roule.
Seul inconvénient de ce package c'est que l'on ne peut pas le supprimer
autrement que par une suppression du répertoire. Mais qui veut supprimer
Perl de sa machine ? ;)
-
[ Jean reprend ]
Jérôme (F) a découvert récemment le module
Memoize
et il le trouve génial. Ce module permet de mettre
automatiquement en cache les résultats de fonctions compliquées
et longues à calculer. Je précise qu'il faut utiliser ce module
avec discernement, c'est-à-dire seulement pour des fonctions
compliquées et longues à calculer. Ainsi, M-J.D.
raconte dans son site web
qu'un utilisateur lui a dit que Memoize
avait ralenti l'exécution de son programme.
Après investigation, M-J.D. avait compris que l'utilisateur
avait mis en cache l'élévation au carré :
sub carre { $_[0] * $_[0] }
-
Un participant à la réunion parle de code pourri, il travaille sur un
code et doit le faire évoluer. Pour le réconforter un autre
participant lui montre un bout de code sur son portable et le premier
se sent mieux, le code que le second doit faire évoluer est pire que
le sien.
-
Quand un Mongueur
rencontre un autre Mongueur,
leur grand bonheur...
c'est des histoires d'Italie. L'an dernier, BooK est allé
en vacances en Irlande et il a rencontré
John McNamara,
l'auteur de
Acme::Inline::PERL
et qui habite à
Limerick.
En effet, toute la famille de John était présente : sa femme
et ses enfants. Sa femme n'est pas rousse, pour la bonne raison qu'ils
se sont rencontrés en Italie et donc, on peut supposer qu'elle est
d'origine italienne. Comme l'Italie (et la cuisine italienne) fait
partie des principaux sujets d'intérêt d'Estelle, la discussion
s'est naturellement tournée dans cette direction.
-
BooK a voulu faire une démo de son module
HTTP::Proxy
et présenter les transparents de son futur exposé. Hélas,
il ne disposait pas sur Sferics du module
Pod::POM::View
(et non pas « pom-pom girl » comme certains ont prétendu
comprendre) pour générer les pages. Heureusement, Emmanuel était là
avec son portable et il avait réussi à configurer le Wifi sur ce
portable. BooK a donc pu télécharger d'une part le source de sa présentation
et d'autre part les modules CPAN dont il avait besoin, il
les a donc installés sur la machine d'Emmanuel et il a pu
effectuer sa présentation.
-
Christophe a lu récemment des directives gouvernementales remettant en question
un certain nombre de principes du web. Par exemple, il est hors de
question de fournir gratuitement sur le web des reproductions
d'oeuvres artistiques comme la Joconde. En effet, cela constitue
une concurrence déloyale par rapport aux musées dont l'accès est
payant. Comme le précise Jérôme (F),
le sujet se complique du fait que l'on peut prétendre
que l'oeuvre artistique donnée ou vendue est la photo du tableau
prise par tel ou tel photographe.
De même, alors que Molière
est mort depuis plus de deux siècles et que ses pièces sont dans le
domaine public, les directives affirment qu'il serait anormal de
pouvoir se procurer ces textes sans rien payer, cela constituerait
également une concurrence déloyale [ vis-à-vis, je pense, des
éditeurs de petits classiques. ] Cela remet en cause certains
sites web comme le
projet Gutenberg
ou le site de la
Bibliothèque universelle
du CNAM.
-
À ce propos, nous reprenons en partie les
discussions du mois précédent,
à propos de la différence entre la législation canadienne
qui impose un délai de 50 ans et la législation française
pour lequel le délai est de 70 ans après la mort de l'auteur.
Je signale avoir reçu un erratum mais à la
date du 18 août, je n'ai pas encore eu l'occasion de corriger
le compte-rendu du 21 juillet.
-
Quelqu'un évoque même
Johnny Halliday,
indirectement pris dans une
affaire de propriété intellectuelle. Il avait été pris en photo,
vêtu d'une veste sans manche. La photo avait été publiée dans
des magazines et l'on pouvait ainsi voir distinctement un tatouage
que Johnny portait sur un bras. Le tatoueur avait alors
exigé des droits d'auteur pour la reproduction de son oeuvre...
-
Quelqu'un a entendu parler de
jumbo frame
et demande des éclaircissements. Si j'ai bien retenu les explications,
cela fait référence à une augmentation de la taille maximale des paquets
échangés par TCP/IP. Si l'on conserve la taille
maximale qui a été adoptée à l'époque du bas débit, une
machine connectée en haut débit aura besoin de traiter de nombreux
paquets à la seconde, d'où une charge CPU importante. Si l'on augmente
la taille maximale des paquets, on pourra avoir un haut débit si l'on
mesure en octets par seconde, tout en conservant un rythme raisonnable
mesuré en paquets par seconde.
-
Quelques anecdotes sur l'interface réseau lo (loop-back).
On raconte que quelqu'un avait tenté d'attribuer une adresse IP
« normale » du genre 10.15.20.25 à cette interface réseau
et cela ne fonctionnait pas. Cela dit, on n'est pas obligé d'utiliser l'adresse
127.0.0.1, on peut utiliser 127.0.0.2 ou 127.0.0.3, ça fonctionnera aussi
bien, en tout cas mieux qu'avec 10.15.20.25. Finalement, Jérôme (F)
nous raconte qu'il a déjà essayé de changer la MTU de l'interface
lo. Non seulement cela a fonctionné, mais en plus les
effets sur les performances ont été sensibles.
-
[ Quelques paragraphes dus à Sniper ]
Jérôme et moi sortons de Gros Bill. Il a acheté une carte cardbus avec 2 ports
USB et 2 ports FireWire. Je plaisante en disant que c'est pas prêt d'être
fonctionnel sous Linux ce genre de truc. Jérôme veut que je tente avec mon
portable, j'allume ma Debian, j'installe la carte, *bip* *bip*, la carte est
vue, reconnue, un driver est chargé, la détection de 2 ports USB et 2 ports
fireWire est signalée. Par dessus le marché il m'annonce qu'il ne voit pas
de carte eth0 il en profite pour en installer une pour faire de l'IP over
FireWire. Je suis scotché, j'ai du mal à m'en remettre, aujourd'hui encore
(le lendemain) je suis impressioné.
-
Test de carte Wifi à la taverne épisode II (voir le
compte-rendu précédent).
Le driver est chargé. Aucun problème, je détecte le wifi de la Taverne mais
comme nous sommes au sous-sol le signal est faible et je me suis rendu
compte que ce driver a un défaut. En effet, si le signal est faible ou
alors si je me déplace il se manifeste par un kernel panic.
C'est décidé je vais m'acheter une carte avec un chipset PRIMS.
Pour info : Carte D-Link DWL-650+ (chipset ACX100)
La carte DWL-650 est bien la DWL-650+ NON !
À ce propos, je cherche une carte avec chipset PRISM, norme 802.11g et
avec une possibilité d'y coller une antenne externe, si quelqu'un connaît un
modèle, envoyez-moi un message à sniper*at*mongueurs*dot*net.
-
Nous avons donc parlé de Wifi, évoqué
deux
sites
sur lesquels je me promène assez souvent depuis
que j'ai acheté mon
AP wifi LinkSys WRT54G,
un joli jouet dont le firmware est opensource, merci LinkSys (une filiale de Cisco).
Du coup on trouve des choses assez sympa à son sujet :
-
Un AP (Access Point) c'est bien, mais le plaisir de joindre une personne le plus loin
possible c'est mieux (ma vie antérieure de cibiste reprend le dessus).
Pour y arriver on peut acheter des antennes pour améliorer le gain, mais il est plus
amusant de s'en bricoler, quelques exemples au hasard :
-
Puisque nous en sommes dans les communications, nous avons évoqué les
serveurs RTC. Vers le milieu des années 90, des particuliers ont
monté des serveurs vidéotexte (le minitel servait de client). Il
suffisait de peu de choses pour se monter ce genre de serveur. Un
logiciel serveur Einstel étant le plus connu sur Atari. Une ligne
téléphonique ou plusieurs, la bonne période des SPB (réception
seulement) gratuites pendant 2 ans :) un modems ou plusieurs (le plus
souvent on se servait des minitels gratuits eux aussi comme modem du
côté serveur).
Sur ces serveurs il y avait du dialogue en direct, des forums, des
boîtes email, du téléchargement, rien de plus qu'aujourd'hui en somme.
Citons quelques serveurs : Azimut RTC, Graal RTC, RTC One,
Altair...
-
[ Jean reprend ]
Sniper évoque également avec quelques autres le
record de distance
récemment établi pour la transmission Wifi. On a pu recevoir des données
jusqu'à 55 miles (88 km) de distance !
Mais cela nécessite une antenne spéciale et les débits
sont ridiculement faibles.
-
Quelle est la différence entre un programmeur d'application
et un programmeur réseau ? Le programmeur d'application
estime que son travail est achevé lorsqu'il n'y a plus de
lignes de code à ajouter à son programme, tandis que
le programmeur réseau estime que son travail est achevé
lorsqu'il ne trouve plus rien à enlever de son protocole.
-
Un nouveau jeu à la mode : le
Googlefight,
qui a un site dédié. Le principe est très simple. La
page web comporte deux champs textes. L'internaute saisit
une requête Google dans chacun, clique sur le bouton « transmit »
et la page se réaffiche avec le nombre de hits pour chaque
requête. Ainsi, comme nous le montre sur le champ l'un
des deux intéressés, entre Philippe (Bl) et Emmanuel, c'est Emmanuel
le plus célèbre. Mais certains reprochent à Emmanuel de ne pas
avoir utilisé des quotes pour spécifier la chaîne exacte à
rechercher. L'un des
combats les plus prisés
est celui qui
oppose
Bush
à la pizza.
On se demande pourquoi.
[ Mais la situation a peut-être évolué depuis... ]
Même si j'ai appris l'existence de ce site lors
de la réunion, j'avais déjà pensé à ce genre de recherche
et j'avais essayé de comparer le nombre de hits pour les
Beatles
avec le nombre de hits pour le
Christ.
N'en déplaise à John Lennon, le Christ est
plus connu
que les Beatles.
-
Il y a également le Google-bombing, qui consiste
à faire croire aux robots Google qu'il existe une association
entre une expression du genre miserable failure
et un site web comme celui de George Bush.
Certains envisagent même d'automatiser le Google-bombing
en créant dynamiquement des sites web chez des
hébergeurs gratuits et en provoquant la visite de ce site web
grâce aux mouchards inclus dans
Opera
et dont Stéphane et Dan Sugalski
ont découvert l'existence.
L'hébergeur gratuit s'assure-t-il que vous êtes un humain
en vous demandant d'identifier une image ?
C'est facile à automatiser avec un
degré d'indirection supplémentaire :
créez
un
faux site porno
et un humain identifiera cette image pour le bénéfice de votre script.
-
Une discussion qui revient fréquemment depuis quelques réunions, c'est
celle sur les éditeurs de texte bas niveau. C'est ainsi qu'il existe
deux éditeurs en mode ligne sous Unix, ed, très bas niveau,
et ex, nettement plus riche. En fait, ex est le
même exécutable que
vi.
Stéphane raconte qu'il a travailé
sur un site qui avait décidé de ne pas acheter vi. Mais
ils avaient quand même ex. Au bout d'une réflexion de
six mois, pas moins, un administrateur avait trouvé
qu'en exécutant la commande :
$ ln ex vi
il avait à sa disposition un éditeur pleine page performant.
[ Cela dit, si l'exécutable est le même, la page de man
diffère et votre connaissance de vi comportera de
nombreuses lacunes tant que vous n'aurez pas lu attentivement
man ex. ]
-
Un autre sujet fréquent, les différentes distributions et leurs
outils d'installation. Jérôme (F) évoque un concurrent
à urpmi,
YUM,
ou Yellowdog Updater, Modified.
Pour bien fonctionner, cet outil a besoin de télécharger
la description des packages à installer.
Mais contrairement à urpmi qui télécharge un gros
fichier unique avec la description de tous les packages,
YUM télécharge une foule de petits fichiers, un par package.
Lors d'une installation, le téléchargement a bloqué
sur le fichier KDE-Games et rien d'autre n'a pu
être récupéré. On en vient à imaginer un nouvel OS, basé sur
une contrainte à la Perec : un OS dans lequel tous les
noms de package commencent par une lettre de « a »
à « j ».
-
Sur le site où Sniper a travaillé, l'un des responsables clients
avait l'habitude avec l'ancien système de sauvegarde de recevoir
chaque jour la liste des fichiers sauvegardés par messagerie
électronique. Le système a évolué
et maintenant, chaque sauvegarde porte sur un téra-octet de données
et rien que la liste des fichiers occupe dans les
800 méga-octets. Néanmoins, le responsable
en question a demandé à Sniper de continuer à lui envoyer
la liste des fichiers sauvegardés. Sniper a consenti à
communiquer la liste, mais le message ne comporte pas la liste
en pièce jointe, seulement un lien vers cette liste. Sniper
tient à rester en bons termes avec l'administrateur de la
messagerie.
-
Nous évoquons les administrateurs système des universités.
Les seuls mois où ils peuvent travailler normalement sont
juillet et août. En dehors de cela, ils sont débordés
d'appels en tout genre pour les problèmes de leurs administrés.
Un participant évoque son beau-père, professeur en fac.
Un jour, le beau-père a appelé son administrateur système
pour lui demander comment il faut faire pour créer un
raccourci Windows. Cela faisait la vingtième fois environ
que l'admin répondait à cette question élémentaire et
il avait d'autres chats à fouetter. Il n'a donc pas daigné
répondre. Du coup, pour le beau-père, l'admin ne vaut pas
grand-chose, il est à peine compétent, la preuve en étant
qu'il ne sait même pas comment on crée un raccourci Windows.
-
Christophe évoque un de ses professeurs d'informatique, qui
s'était présenté comme un « membre du comité de réhabilitation
du goto ». Si l'on prend un programme
récursif et que l'on veut supprimer la récursivité,
on obtient en général quelque chose d'assez simple
si l'on s'autorise les goto, mais on obtiendra
un résultat abscons si l'on refuse cette instruction.
-
Un autre professeur avait présenté dans son cours une architecture
de machine qui ne reposait pas sur la notion de pile
pour les appels de sous-programme. L'adresse de retour
était transmise en tant que paramètre d'appel du sous-programme.
Il en résutait que cette
architecture permettait très facilement d'écrire des
programmes parallèles.
-
Est-ce la solution pour le problème de carte
bancaire de Sniper ?
Au cours de la réunion, Stéphane et un autre ont évoqué
une nouvelle
technologie
développée par
Sun :
des composants électroniques qui communiquent
sans contact électrique, mais simplement
parce qu'ils sont disposés côte à côte sur la
carte électronique.
-
Rafael évoque un
gadget
qui figure dans les distributions Mandrake.
Cela conduit Jérôme à évoquer un autre gadget, disponible sur
X-Window :
xroach.
Lorsque vous lancez ce programme,
rien d'apparent ne se produit. Mais ensuite, lorsque vous cliquez
sur la case de fermeture ou de réduction d'une fenêtre, vous
vous apercevez qu'il y avait plein de cafards dissimulés sous ce
cadre et qui se mettent alors à se réfugier sous un autre abri.
-
En début de soirée, la discussion a porté pendant un
certain temps sur la géographie physique et humaine de
Lyon, entre un récent expatrié (Rafael), un
expatrié plus ancien (Jérôme) et un arrivant récent (BooK).
-
BooK a également évoqué les péripéties de son déménagement.
Dans certains cas, les déménageurs ont démonté les pieds
encastrés dans un meuble. Mais un pied leur a donné un
peu de mal. Ils ont alors examiné ce pied d'un peu plus près
et ils ont constaté que ce pied, comme les autres, était
vissé au meuble.
-
Les déménageurs ont emporté une bouteille vide dont
Philippe n'avait pas l'utilité, ainsi qu'une planche
destinée à masquer un mur dans l'appartement de Bourg-la-Reine.
Philippe a donc été obligé de ramener cette planche
en train, à l'occasion de son déplacement vers Paris
pour l'état des lieux. En revanche, les déménageurs ont
laissé la planche à repasser (qui était rangée derrière
une porte constamment ouverte) ainsi que quelques bouteilles
d'huile (vraisemblablement de l'huile spécifique à la cuisine
italienne).
-
Dans son appartement de Lyon, BooK a remarqué une accumulation
de sable dans le siphon de la douche. Les précédents occupants,
peu adeptes du bricolage, n'ont jamais cherché à démonter
le siphon pour le nettoyer. En revanche, ils ont utilisé
du Destop pour dégager les tuyaux. Et moi qui croyais que
le Destop servait à dissoudre les matières organiques !
Sniper et Jérôme évoquent d'autres produits dans le même
genre. L'un d'eux est un gel à verser dans les canalisations
à déboucher, l'autre est sous forme de cristaux qu'il
faut arroser avec de l'eau glacée. Comme l'un est
acide et l'autre basique, il ne faut pas les mélanger.
Je ne comprends pas cette interdiction, car le mélange
d'un acide et d'une base donne une solution saline.
Enfin, pas du sel de cuisine, du sel au sens chimique.
Nous évoquons enfin un produit appelé « Antical »,
vraisemblablement pour éliminer le calcaire comme son
nom semble le suggérer.
-
Prenant exemple sur
Nicolas,
BooK est venu ce jour-là avec une chemise
à fleurs. Les fleurs font plutôt penser à du papier
peint rétro avec des motifs floraux et des couleurs assez
discrètes. Rien de commun avec les chemises fluo de Larry.
-
Stéphane évoque un
texte récent
du site d'Elaine Ashton.
Elaine cite elle-même un autre site web, écrit par une
américaine d'obédience républicaine. Ce texte traite de la
convention démocrate et qualifie les membres de ce parti
d'« engeance satanique » (spawn of Satan).
Il y a en plus des allusions déplacées sur le maquillage
des femmes démocrates. Elaine a pris la mouche et
a répondu sur son site. Mais comme le fait remarquer
Stéphane, le ton et la virulence de la réponse d'Elaine
sont identiques au ton et à la virulence qu'elle dénonce
dans le texte de la républicaine visée.
-
La discussion se poursuit sur les rapports entre les Américains
et la politique. Comme on peut le constater dans l'extrait
cité par Elaine, les Américains réagissent de façon pavlovienne
à certains mots ou certaines expressions, notamment, depuis un an
et demi, aux noms « France » et « Allemagne ».
Les avis divergent de savoir si les Américains sont peu intelligents
ou peu cultivés. Toujours est-il que
leurs seules sources d'information sur le monde extérieur
sont les chaînes de télévision et, avec le pouvoir des images,
il leur est impossible de prendre du recul et de s'interroger sur
la fiabilité des sources et sur les arrières-pensées de ceux
qui distillent l'information.
-
Nous parlons d'une personnalité relativement connue
du milieu Perl, qui profitait de chaque conférence à
laquelle elle participait pour se procurer des
T-shirts de réclame. Je signale que ce comportement
était déjà évoqué dans
User Friendly.
-
Concernant le collègue d'Eric, Jérôme, nous regrettons
que cela provoque encore une homonymie de plus.
Il y a déjà les David et les « Philippe B. ».
À propos de ces derniers, on peut réduire la confusion,
sans l'éliminer totalement, entre Philippe Bl (l'unique)
et Philippe Br (Bricout ou Bruhat). Mais pour un Japonais,
la confusion reste, car la langue japonaise ne comporte pas
de différence entre la consonne « l » et la
consonne « r ».
-
Les idées mettent du temps à s'imposer. Il y a deux ou
trois ans, un mongueur a acheté du café
Max Havelaar
pour la cafetière de son bureau. La réaction de ses collègues
a été : « Pourquoi ce café ? Tu pourrais
en avoir moins cher au supermarché. » Maintenant, les
mêmes collègues ne jurent plus que par le
commerce équitable.
-
Eric (glb), originaire du sud de la France, parle une langue
assez proche du français. Toutefois, certains mots
diffèrent. Il faut
savoir par exemple que lorsqu'il parle d'une poche,
cela ne désigne pas forcément un accessoire
vestimentaire, mais cela peut signifier « sac »
(en papier ou en plastique). Également, pour lui, un
pain au chocolat s'appelle une « chocolatine ».
Un jour, il a découvert une boulangerie nommée
« à la chocolatine dorée ». Enthousiasmé de
découvrir un compatriote, il entre et tient ce dialogue
avec la boulangère :
E -- Bonjour, est-ce que je pourrais avoir une
chocolatine, s'il-vous-plaît ?
B -- Une quoi ?
E (intérieurement) grrrrr...
E (à haute voix) -- Euh, un pain au chocolat.
-
Et voilà. Il y a eu d'autres discussions, mais je n'ai pas pu
tout suivre. Alors que les derniers participants n'étaient pas encore
arrivés et que nous n'étions que 12 ou 13, Jérôme m'a fait
remarquer qu'il y avait 5 discussions simultanées
(dont un qui discutait au téléphone avec son épouse
restée à Lyon). Si ma mémoire vive est, comparée à celle des
autres, relativement bonne, j'ai encore des problèmes de
parallélisme pour les processus d'acquisition des données...
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Mongueurs de Paris, le 27 juin 2018
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