Un changement de dernière minute pour le restaurant

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 août 2023

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Kai,
sa compagne,
Sébastien,
Sylvain,
Laurent (R),
Emmanuel,
et moi.

Nous avons mangé deux planches de charcuterie en entrée, des piadanas (variantes de pizzas), des tiramisus, des desserts à base de fraises, de glace vanille et de crème Chantilly et dont j'ai oublié le nom. Nous avons bu un Kir, de l'eau pétillante évoquant le Schweppes, du vin rouge, du rosé, des décas et du Limoncello.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Emmanuel, qui a terminé la rédaction de son article sur Perl 5.38.0, nous demande si nous l'utilisons. La réponse est « non ». En général, nous adoptons une nouvelle version de Perl lorsque la distribution que nous utilisons fait évoluer son paquet .deb ou .rpm. Emmanuel nous indique que la version 39 de Fedora comportera la version 5.38.0 de Perl.
La version 5.38.0 de Perl marque une étape importante, car c'est la version qui introduit Corinna, une couche d'orientation objet incluse dans le noyau Perl au lieu d'utiliser l'un des nombreux modules OOP ou au lieu d'utiliser des hachages avec la fonction bless. Cela induit des changements dans la syntaxe Perl, avec des nouveaux mots-clés class, field et method.
Entre mes débuts en Perl et la version 5.38.0, la nouveauté qui m'a le plus plu et le plus intéressé, c'était l'équivalent du switch / case. Hélas, à cause de quelques cas de figure très particuliers et très rares, le smart match et le given / when ont rapidement été rétrogradés au statut de syntaxe « expérimentale » et, avec la 5.38, le statut passe à « déprécié » et cela disparaîtra du langage dans la version 5.42.0. [ Il y a deux autres fonctionalités que j'utilise fréquemment, elles aussi apparues en 5.10 : la fonction say et l'opérateur « defined-or ». C'est à peu près tout. ]
Il y a eu un accrochage entre Will Braswell (Will the Chill) et Gabor Szabo, l'éditeur de Perl Weekly. Chaque fois qu'il publie un numéro, Gabor a l'habitude d'en aviser les groupes Facebook Perl. Récemment, il a ainsi présenté un numéro qui mentionnait Rust et Python. Pas de problème pour le premier groupe Facebook, mais c'est mal passé sur le groupe Facebook animé par Will. La discussion s'est échauffée et Gabor a annoncé qu'il se mettait en retrait de la communauté Perl pendant quelque temps.
Une mésaventure similaire est arrivée à Sawyer X, à l'occasion du développement de Perl 7. Lui aussi a été la cible de propos insultants et lui aussi s'est mis en retrait de la communauté Perl.
Rappelons que « Will the Chill » est connu pour Rperl qu'il avait nous présenté lors d'une visite à Paris. Rperl est une variante de Perl, dans laquelle toutes les opérations « magiques » ont été supprimées, comme overload et tie. Cela peut cenduire à des gains de performance importants. Il est possible de mixer Perl avec Rperl, d'écrire en Rperl quelques fonctions cruciales d'un programme et d'écrire en Perl le reste du programme.

Internet

Nous n'avons pas passé la soirée dans le restaurant prévu. Lorsqu'Emmanuel a proposé cette adresse, il a pris soin de vérifier les informations dans The Fork et dans la page Facebook du restaurant. C'est seulement en arrivant ce mercredi soir devant le restaurant qu'il a constaté que c'était la période de fermeture estivale. Avec Sylvain, il a décidé de migrer vers un restaurant tout proche. Ils ont prévenu les prochains arrivants avec un SMS et avec une feuille de papier scotchée sur le rideau de fer du premier restaurant :
Mongueurs !
Nous sommes à côté au numéro 151.
Sur trois personnes arrivées ultérieurement, deux ont lu la feuille de papier, une a lu le SMS.
Sylvain développe l'anecdote qu'il nous a brièvement racontée sur la liste. Il a été contacté pour une formation pour les Personnes Exposées aux Risques Laser. Sauf que son interlocuteur n'a pas tout de suite donné l'intitulé développé de la formation, il a utilisé le sigle PERL sans en donner la signification détaillée. D'où un dialogue de sourds pendant quelques minutes. La personne n'a pas été assez précise lorsqu'elle a utilisé un moteur de recherche.
Lorsque je consulte Perl dans un moteur de recherche, je vois souvent un lien vers une société travaillant dans l'immobilier (pas exactement une agence immobilière comme je l'ai dit). Mais en grande partie, les liens fournis concernent le langage Perl. En revanche, lorsque je cherche Raku, la majorité des liens obtenus s'appliquent à la poterie japonaise. On ne peut pas dire que le nom du langage de programmation facilite les recherches. D'autres évoquent les langages Go, R, Rust et Ruby, dont les noms prêtent à confusion autant que Raku et qui donnent des résultats entâchés de confusion. [ Encore que c'est beaucoup moins prononcé pour R que pour les autres programmes. ] On peut rapprocher ce problème de confusion avec le fait que les sites web pour ces langages sont souvent obligés d'ajouter -lang ou -project dans le nom de domaine.
Sébastien a parlé de l'utilisation de ChatGPT pour faire de la programmation, en demandant à ChatGPT de donner un exemple de programme pour accomplir telle ou telle tâche. Je n'ai pas pu suivre la conversation dans le détail. Il me semble toutefois que Sébastien faisait remarquer que ChatGPT fournissait des programmes avec des failles de sécurité ou des vulnérabilités diverses.
Emmanuel fait partie d'un groupe qui ajoute des sous-titres à des vidéos de série télévision. Il y a une dizaine d'années, lorsqu'un candidat postulait pour faire partie du groupe, les membres lui soumettaient un fichier de sous-titres à traduire, avec la consigne impérative : toute réponse se basant sur un traducteur automatique comme celui de Google serait refusée. Dix ans plus tard, Emmanuel reconnaît que les performances des traducteurs automatique se sont améliorées et il est possible de fagner 50 % du temps en soumettant le texte original à un traducteur automatique et en vérifiant et en corrigeant le résultat.

Informatique

Kai est en train d'écrire un programme PHP à appeler en ligne de commande. Mais PHP n'est pas vraiment prévu pour la ligne de commande.

Divers

Nous avons évoqué la métaphorique « lumière au bout du tunnel ». Comme le Titanic au mois de juin, cela m'a rappelé une citation de Terry Pratchett :
Il y avait bien une lueur au bout du tunnel, la lueur d'un lance-flamme.
Nous avons parlé de bâtiments et d'escaliers ou d'ascenseurs. Je raconte qu'en 1992, j'ai suivi une formation chez un éditeur de logiciel bien connu, notamment pour une base de données SQL encore utilisée de nos jours, si vous voyez de qui je veux parler. La salle de formation se trouvait au premier étage d'un bâtiment à Nanterre. Mais comme le début des cours était fixé à 9 h et que le seul accès aux étages se faisait par l'ascenseur, les embouteillages faisaient qu'il s'écoulait un quart d'heure entre mon arrivée dans le bâtiment et mon arrivée un étage plus haut dans la salle de cours. Heureusement, le trajet en sens inverse était plus rapide, certains stagiaires (dont moi) ayant trouvé l'escalier de la sortie de secours.
Une variante, racontée par quelqu'un d'autre [ mais que j'ai vécue il y a huit ou neuf ans ] est que l'accès au bâtiment est contrôlé par des lecteurs de badges. Et ces lecteurs de badge ont été installés devant les ascenseurs uniquement, pas devant les escaliers. Les escaliers servent donc uniquement lors des exercices d'évacuation et lors des alertes réelles.
Évidemment, pour ceux qui travaillent au 36^e étage d'une tour à la Défense, il est naturel d'être réticent à l'utilisation des escaliers en dehors des exercices d'évacuation !
La société où Kai travaille en ce moment s'occupe d'insertion professionnelle et d'insertion sociale. C'est dans cette société que Kai a rencontré le plus grand nombre de nationalités dans le cadre de son travail.
Une autre particularité, c'est que les horaires sont fixes : 9 heures à 17 heures, avec une pause d'une heure pour le repas de midi. Dans ses emplois précédents, Kai était habitué à des horaires élastiques, arrivant un peu après l'horaire théorique de début du travail et partant également après l'horaire théorique de la fin de travail.
Emmanuel se rend compte que de nombreuses personnes pratiquent les horaires fixes plutôt que les horaires élastiques. De son bureau, il voit l'Esplanade de la Défense. À 17h55, l'esplande est quasiment déserte, à 18h05 elle est noire de monde.
Kai a été contacté par des camarades de lycée pour participer à une boum comme dans les années 1980, avec le même répertoire musical, la même mode vestimentaire, les mêmes gadgets et ainsi de suite. Kai a été désigné pour être le DJ de la soirée. Il s'est déjà procuré certains des gadgets pour la soirée, mais il ne les a pas encore essayés.
Un élément qui m'a étonné, c'est la mode vestimentaire. Kai a mentionné les pattes d'éléphant. Selon mes souvenirs, les pantalons « pattes d'eff » étaient à la mode au début des années 1970, mais en 1975 environ, ils avaient quasiment disparu. A fortiori dans les années 1980, il n'en était plus question.
Parmi les chansons à la mode au début des années 1980, il y en a une que Kai semble ne pas connaître, c'est la Danse des Canards. Cela date de 1981, peut-être 1980. Ce n'est pas Patrick Sébastien qui l'a interprétée, même si c'est dans son style.
Comme par hasard, le fond musical ce soir-là était une émission de RFM consacrée aux années 1980. Kai a donc pu préparer sa liste de chansons.
Laurent raconte qu'une année, il est allé en vacances dans l'ouest américain. Il avait oublié de prendre une casquette dans ses bagages, mais ce n'était pas grave, il en trouverait sans peine aux États-Unis, ce n'est pas ce qui manque. Effectivement, il a trouvé des casquettes, mais elles étaient toutes à l'effigie d'une équipe de base-ball ou de foot-ball américain et, en conséquence, à un prix élevé, de l'ordre de 25 $. Laurent a dû attendre plusieurs jours avant de trouver une casquette à un prix raisonnable. Entretemps, il avait visité le Grand Canyon sans couvre-chef. Compte tenu de l'altitude, la température était supportable. La principale source d'inconfort, c'était la luminosité du soleil, qui n'est pas atténuée par l'altitude, au contraire.