Après le Perl Toolchain Summit

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 10 mai 2023

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Sébastien,
Laurent (B),
Emmanuel,
moi,
Kai,
Laurent (R),
et Sylvain.

Nous avons mangé une planche de charcuterie et de fromage, du bœuf de l'Aubrac, un tartare de bœuf, des assiettes de fromage, des tartes à la panacotta et un tiramisu. Nous avons bu un mojito, des cocktails Détox, de la bière et du rosé.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Le Perl Toolchain summit de 2023 s'est tenu à la fin du mois d'avril et c'est le moment d'en tirer des conclusions. Laurent (B) a voulu exposer ces conclusions lors de la réunion en ligne du premier mercredi. Juste un petit problème, Laurent a cru que cette réunion avait lieu le mardi 2 mai. Il a été étonné de ne pas voir grand monde à cette réunion. Heureusement, Philippe était là et ils ont pu discuter ensemble du PTS. Et grâce aux fonctionnalités de Discord, les autres membres du CA ont pu prendre connaissance de la discussion le lendemain, qui était bel et bien un mercredi.
Il y a eu un autre participant à la discussion du 2 mai, mais pour une autre raison. Laurent (R) a dû changer de matériel et son nouveau PC n'avait plus le client lourd Discord. Il a vérifié son accès à Discord la veille de la réunion.
Le PTS s'est bien déroulé, avec quelques péripéties, comme le fait que le matin du départ, il n'y avait pas de navette disponible entre l'hôtel et l'aéroport, ce qui a obligé Laurent à trouver un plan B pour conduire les participants à l'aéroport. Ou comme le fait qu'un participant hors Europe a demandé à être remboursé de ses frais en liquide plutôt que par un virement.
Le développement de ACT, ainsi que décrit Emmanuel, est assuré par trois personnes, dont une qui sait faire et deux qui regardent. Lors du PTS, il a été en contact avec Olaf Alders et Leo Lapworth qui travaillent sur Meta::CPAN et a constaté qu'ils étaient dans la même situation : il y a trois personnes, vraisemblablement une qui sait et deux qui regardent. Et indépendamment du PTS, Emmanuel explique que c'est le cas également pour Open Food Facts.
C'est un peu la même chose avec les noms de domaine perl.com et perl.org. Il y a quelques volontaires qui veillent sur ces domaines mais aucune association, aucun comité, aucune structure formelle ne chapeaute leurs activités.
Laurent a quand même fait un peu de technique, sans pour autant écrire du code. Il a discuté avec d'autres personnes faisant du Perl, qui lui ont parlé du Cyber Resilience Act, destiné à assurer un niveau de sécurité suffisant dans les logiciels et le matériel. Quelles répercussions cela peut-il avoir sur le logiciel libre, notamment Perl et CPAN ?
Sébastien mentionne un module-gag, Acme::JavaTrace, destiné à se moquer de la verbosité des comptes-rendus de plantage des programmes Java. Ultérieurement, certains programmeurs lui ont demandé de diffuser ce module avec un nom sérieux et c'est devenu Devel::SimpleTrace. [ Et ce qui n'a pas été dit en réunion, c'est que ce système de déroulement de la pile existe en standard dans Raku. ]
Depuis le mois dernier, Laurent (R) s'est renseigné sur la conférence Raku à Riga. Il a été impressionné, mais pas étonné, par la page d'accueil qui présente un bandeau
Stand with Ukraine
qui peut se traduire par
Solidaires avec l'Ukraine
Laurent a déjà eu l'occasion de constater que l'organisateur de la conférence de Riga soutient l'Ukraine, malgré sa nationalité.

Internet

On raconte que les jeunes savent mieux utiliser les téléphones portables que leurs parents. Par exemple, ils savent mieux gérer les paramètres de contrôle parental. Mais il y a des exceptions. On cite ainsi une adolescente qui a reçu en cadeau un téléphone portable et qui est passée en dix minutes de :
Chouette ! Un smartphone !
à :
C'est nul ! Il y a des blocages partout !
Comme vous l'avez sûrement deviné, ce n'est pas la jeune qui serait en-dessous de la moyenne, ce sont ses parents qui sont au-dessus de la moyenne des parents.

Informatique

Kai est en train de travailler sur un exercice de programmation dans le cadre d'une procédure d'embauche. Cet exercice consiste à écrire un serveur TCP « dans le langage où vous êtes le plus à l'aise ». Comme Kai n'a pas de préférence marquée (alors qu'il participe à nos réunions), il a choisi Node JS parce que c'est très utilisé dans la boîte qui embauche. Ce que nous n'avons pas très bien compris, c'est que l'exercice implique aussi l'écriture d'un interpréteur Logo. Quel rapport y a-t-il entre TCP et Logo ?
Parfois, les exercices de programmation sont plus ciblés. Ainsi, il y a plusieurs années, un autre participant avait dû lire un programme Perl et expliquer synthétiquement ce qu'il faisait. Au raz des pâquerettes, ce programme faisait des manipulations sur des tables de hachage. La réponse synthétique attendue, en revanche, était :
Ce programme reçoit deux ensembles et il en calcule l'intersection et la réunion.
Un nouveau langage de programmation vient d'apparaître, Mojo. C'est un sur-ensemble de Python et c'est prévu pour les applications d'intelligence artificielle. En revanche, aucun rapport avec Austin Powers.
L'apparition de Mojo vient confirmer le fait que les meilleurs langages ont des noms de 4 caractères : Perl et Raku, bien entendu mais aussi Ruby, Lisp, Logo et BCPL (et non pas BPCL comme il m'arrive de dire à certaines occasions ; pourtant, je devrais me souvenir que « PL » signifie programming language). [ Dans cette page, j'aime bien la mention « discipline de frappe » et le langage de programmation « Allez ». ]
Pour reprendre la discussion sur les projets reposant sur un nombre réduit de personnes, C'est ainsi que nous mentionnons Log4j un logiciel peu connu, qui a acquis une certaine notoriété lorsque l'on a découvert une faille de sécurité.
Le travail du mainteneur de Log4j est peut-être un travail ingrat, mais au moins il n'a pas à se soucier de son infrastructure. Il lui suffit d'un répertoire Github et tout le monde peut utiliser Log4j. Il y a d'autres projets, également gérés par une personne ou deux, mais où il faut veiller sur une infrastructure. Par exemple, Open Food Facts et Open Street Map.
À propos, remarquons qu'au début, Open Food Facts était assez peu connu, mais beaucoup utilisé, parce qu'un autre logiciel, Yuka, avait recours à l'API et à la base de données d'Open Food Facts pour fonctionner. Mais maintenant, si OFF n'a pas rattrapé Yuka en notoriété, au moins on en parle un peu sur les média grand public. Ainsi, Sébastien en a entendu parler sur France Culture.
Nous avons réfléchi à la distribution qu'il faudrait installer sur les serveurs des Mongueurs. Malgré ses liens avec l'équipe Fedora, Emmanuel ne propose pas Fedora, car il y a une version tous les 6 mois, donc une charge importante de mise à jour tous les 6 mois. Et pas de version LTS (Long Term Support) comme c'est le cas avec Ubuntu. Nous semblons nous orienter vers Debian ou Ubuntu.
Le problème avec les anciennes distributions, c'est qu'elles sont criblées de vulnérabilités, alors que les distributions récentes en ont beaucoup moins. Laurent (B) rectifie cette affirmation. Le problème avec les anciennes distributions, c'est qu'elles sont criblées de vulnérabilités connues, alors que dans les distributions récentes, les vulnérabilités sont, provisoirement, inconnues.

Divers

Laurent et Sébastien ont parlé de différents mangas qui ont été adaptés à l'écran ou qui vont l'être. Faute de connaître ce sujet, je ne m'étendrai pas dessus. Je sais simplement qu'un film adapté d'un manga sortira le 14 juin prochain et que Laurent a prévu un jour de congé à cette occasion.
Les deux fois précédentes, Kai avait tenté de nous expliquer qu'il était sénateur. Cette fois-ci, il nous annonce qu'il a été invité à l'Assemblée Nationale. Voudra-t-il prétendre qu'il est un député ? Rappelons que le cumul des mandats entre député et sénateur est interdit.