Physique et mécanique

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 12 février 2014

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la position autour de la table :

Stéphane,
Théo,
Laurent (B),
moi,
Richard,
Charles,
et Sébastien.

Nous avons mangé des harengs, des salades au poulet au curry ou des Saint-Félicien chauds, des magrets de canard et du boudin noir. Nous avons bu de la bière (Morgane au lieu de Brunehaut), de la vodka, de la limonade et un Ricard.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

Il a été un tout petit peu question de l'avancement de Perl 6. J'ai juste entendu quelques bribes de conversation, metionnant une vidéo de Jonathan Worthington ou la possibilité d'avoir localement du Perl 5 dans un programme Perl 6. Nous avons évoqué le fait que le point de départ du développement de Perl 6 se situe il y a un peu plus de 13 ans. Comparons l'état de Perl 6 maintenant (début 2014) avec l'état de Perl à la mi-2001, 13 ans et demi après la sortie de Perl 1 en décembre 1987. On en était déjà à la troisième édition de Programming Perl avec de nombreux autres titres chez O'Reilly ou ailleurs, CPAN proposait déjà des milliers de modules sur tous les domaines, de nombreux sites web étaient basés sur Perl. Et pour Perl 6 aujourd'hui, environ 200 modules, deux éditions de Perl 6 and Parrot Essentials, deux livres Learning Perl 6 et Programming Perl 6 qui en sont encore à l'état d'avant-projet, un livre pour l'instant sous forme électronique, mais qui n'a pas l'air de beaucoup progresser ces derniers temps, un autre livre un peu plus actif, mais encore incomplet et combien de sites web fonctionnant sur Perl 6 ?
Charles a repris un problème qu'il a exposé sur la liste Perl. Il est en train d'écrire un script qui utilise un module, Pod::HtmlEasy, pour traiter du XML et produire des documents ODF. Seulement voilà, le module utilise des caractères "\0", ce qui est valide en HTML, mais pas en XML. Donc, comment le script peut-il écraser la fonction du module qui initialise la variable en cause à "\0" ? On peut écrire :
```
no warnings 'redefines';
package Pod::HTMLEasy;
sub config  {
  ...
}
```
ou bien
```
no warnings 'redefines';
sub Pod::HTMLEasy::config  {
  ...
}
```
mais cela affectera uniquement les fonctions appelantes du script, pas celles du module. Une meilleure solution serait d'intervenir directement dans le module qui, nous supposons, est sous licence libre ou open-source, mais Charles ne veut pas, car si d'autres personnes installent son script, cela les obligerait à faire la même manipulation. Utiliser Fat::Packer ? Charles n'en veut pas, je ne sais plus pour quelle raison. Puis les participants ont pris un peu de recul et ont essayé de voir comment alimenter la variable, sans vouloir forcément écraser la fonction du module qui l'alimente. Donc, est-ce une variable my ou une variable our ? Charles déclare que cela n'a pas d'importance. Il doit être le seul à penser cela, tous les autres savent que les règles de visibilité des variables my et des variables our sont très différentes et imposent donc des solutions distinctes. Et finalement, en prenant encore un peu plus de recul, nous avons demandé à Charles pourquoi il utilise un module HTML pour traiter du XML, surtout alors qu'il est confronté à une différence fondamentale entre les spécifications des deux langages.

Internet

Charles demande ce qu'il existe comme client pour git sous Windows. Laurent lui propose d'utiliser cygwin sur sa machine, avec git en ligne de commande. Non, car Charles veut une interface graphique, un clickodrome. Laurent propose alors MSYSgit. En fait, au bout d'un certain temps, nous avons compris que Charles ne fait pas de distinction entre git et GitHub et qu'il souhaite en fait un client pour ce site web.
Nous avons évoqué les relations entre Google et le fisc français. Ainsi donc, selon le jugement rendu dernièrement, Google va devoir payer un milliard d'euros d'impôt pour ses activités en France. Et que se passerait-il si Google décidait par rétorsion de suspendre l'accès à ses services pour les internautes français ? Sans doute que Duck Duck Go gagnerait en popularité. Mais le moteur de recherche n'est pas la seule activité de Google. Il y a aussi YouTube. Donc DailyMotion gagnerait aussi en trafic et en popularité. Il y enfin GMail et les documents partagés. Et là, il n'y a pas de solution pratique pour compenser l'absence de Google pour tous ceux qui ont leur historique de courriers et tous leurs documents de travail sur les serveurs de Google.

Informatique

Richard a lui aussi un problème à nous soumettre. Pour son travail, il utilise une machine virtuelle sous VMware. Il y a quelques jours, il n'a pas réussi à la faire démarrer, car il y avait un fichier verrou. Il a donc voulu l'effacer avec rm mais il a fait je ne sais pas quelle manip foireuse avec la touche tabulation pour la complétion automatique des noms de fichier et, comme vous le devinez, il a effacé le fichier représentant le disque de sa machine virtuelle. Il a tout de suite arrêté toute activité et il a démonté puis remonté en lecture seule le volume contenant le fichier disparu. Puis il a analysé ce volume avec un utilitaire appelé, je crois, extfs-magic. Il a bien retrouvé un fichier de 10 Go mais il ne peut pas le récupérer, car un inode de ce fichier a été réalloué avant qu'il ait pu passer le volume en lecture seule. Il demande donc si nous connaissons d'autres utilitaires de récupération; Sébastien lui propose Photorec qui, si j'ai bien compris, a pour but entre autres de récupérer des fichiers JPEG effacés, mais qui fonctionne en fait pour n'importe quel fichier, y compris un fichier VMware. Sébastien propose également debugfs, un utilitaire de bas niveau.
Sébastien évoque une anecdote de même nature, qui lui est arrivée il y a plusieurs années. En consultant la configuration de la machine sur laquelle il travaillait, il s'est aperçu que la partition swap n'était pas en service. Il la lance avec un swapon mais il donne le mauvais numéro de device et le système utilise la partition « / » pour swapper. Le système a continué à fonctionner avec les programmes chargés en mémoire vive. Mais pour réparer le problème, Sébastien avait besoin de programmes rarement utilisés, donc qui n'étaient à coup sûr pas chargés en mémoire. De plus, ces programmes ne pouvaient pas faire appel à des librairies standards comme la libc, car cela aurait occasionné aussi des entrées-sorties sur la partition disparue. Si j'ai bien retenu les explications, Sébastien a donc dû recenser les utilitaires dont il avait besoin, les compiler en mode statique sur une autre machine, choisir une partition utilisateur sur la machine à problème, puis télécharger ces utilitaires sur cette partition via une connexion ssh qui, heureusement, était ouverte au moment de l'incident et finalement exécuter ces utilitaires en précisant systématiquement le chemin d'accès complet des exécutables.

Divers

Il a été question des problèmes de sécurité publique et de terrorisme. La notion de terrorisme est très fluctuante selon les gouvernements en place et leur politique. Ainsi, on mentionne la couverture d'un magazine américain de premier plan (New York Times, Newsweek ou autre, je ne sais plus), qui montrait Ben Laden en première page dans les années 1980 ou 1990 en le qualifiant de « défenseur de la liberté ». Sébastien a rappelé l'adage que j'ai retrouvé le lendemain de la réunion dans le roman Contact de Carl Sagan que je suis en train de relire :
If we like them, they're freedom fighters. If we don't like them, they're terrorists. In the unlikely case we can't make up our mind, they're temporarily only guerrillas.
Sébastien mentionne l'affaire récemment connue d'une personne qui a été inscrite sur la no-fly list parce qu'un fonctionnaire a coché la mauvaise case et qui a eu les pires difficultés à faire rectifier la situation, car tout ce qui touche à cette no-fly list est couvert par le secret-défense. Cocher la mauvaise case dans un formulaire nous rappelle le point de départ de Brazil où une mouche posée sur la feuille d'un téléscripteur change le nom du terroriste « Tuttle » en « Buttle », et c'est un homme de la rue sans histoire qui se fait ainsi arrêter par méprise par un commando de policiers anti-terroristes. Je mentionne également l'anecdote que j'ai déjà mentionnée trois ans plus tôt de la femme qui a été détenue pendant 48 heures au Royaume-Uni parce que le fait de marcher sur une piste cyclable était un acte de terrorisme.
Il a été question des banques de dépôt. Une disposition légale oblige les banques à avoir la possibilité de rembourser 18 % des avoirs de leurs clients. Donc, si une crise survient et si les petits porteurs commencent à affluer pour retirer leurs fonds, il vaut mieux être dans les premiers de la file d'attente. Ou alors, il vaut mieux avoir des emprunts que des dépôts si une banque fait faillite.
En changeant de perspective, nous en sommes venus à parler des dettes des états. Ainsi, les États-Unis ont une dette publique énorme, en très grande partie achetée par les Chinois. Qu'est-ce que cela entraîne pour le rapport de force entre les deux pays ? Je mentionne un adage que j'ai lu dans un roman de science-fiction :
Si vous empruntez un million, la banque vous tient par les coucougnettes. Si vous empruntez cent milliards, c'est vous qui tenez la banque par les coucougnettes.
(La citation vient de Destroyer of Worlds de Larry Niven et Ed Lerner, avec des valeurs numériques différentes et des expressions un peu moins imagées.)
Nous avons eu une longue discussion sur la physique. À titre d'avertissement préliminaire, je mentionne que Laurent a déclaré qu'il n'était absolument pas un expert dans ce domaine, notamment au sujet de la relativité et je me mets dans la même catégorie que lui.
Un point qui chagrine Laurent est la loi physique qui empêche de dépasser la vitesse de la lumière dans le vide. Une impression que je partage avec Laurent est que les physiciens partent du principe que l'on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière dans le vide, font un tas de calculs, puis aboutissent à la conclusion que l'on ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière dans le vide. Sébastien invoque la variation de la masse en fonction de la vitesse et le facteur de Lorentz pour expliquer cette impossibilité. Rappelons que la relation entre la masse en mouvement m d'un corps et sa masse au repos m₀ est donnée par la formule :
```
$m = $m_0 / (1 - ($vitesse / $c) ** 2);
```
ou avec les notations mathématiques usuelles :
```
         m
          0
m = -----------
            2
           v
      1 - ---
            2
           c
```
donc pour une particule avec une masse au repos différente de zéro, on ne peut pas atteindre la vitesse de la lumière dans le vide. Je fais l'analogie avec la courbe de rayonnement du corps noir. La formule de l'énergie émise par un corps noir en fonction de sa température et de la longueur d'onde a été calculée au XIX^e siècle. Mais la courbe obtenue croissait vers l'infini dans le domaine ultraviolet, ce que l'on a appelé la catastrophe ultraviolette. Puis la théorie quantique est apparue, ce qui a permis de revoir cette loi de variation et d'éliminer la variation vers l'infini. Donc, pour en revenir à la variation de la masse en fonction de la vitesse, peut-être que la formule de Lorentz sera supplantée par une autre ?
Rappelons que l'un des fondateurs de la théorie quantique est Einstein, avec son étude sur l'effet photo-électrique. Cela a conduit à la mécanique quantique, qu'Einstein n'a jamais admise.
Sébastien a précisé que lorsque l'on parle de la vitesse de la lumière, il faut en général considérer qu'il s'agit de la vitesse de la lumière dans le vide. Car la vitesse de la lumière dans un milieu matériel, comme l'eau ou même comme l'air, est inférieure à la valeur de « c » et il est possible de la dépasser. J'ai noté que dans son explication, il a utilisé ces termes :
la vitesse de la lumière dans le vide, qui est la vitesse limite de transmission de l'information
sans justifier cette extension. C'est ce genre de raccourci qui me fait adopter la même opinion que Laurent : même si Michelson, Morley, Lorentz, Poincaré et Einstein ont montré que la vitesse des photons dans le vide est constante, comment peuvent-ils savoir que toute méthode de transmission de l'information, existante où à découvrir, sera limitée par cette vitesse ? À ma connaissance, Shannon n'a pas utilisé le facteur de Lorentz dans ses travaux. [ Je n'ai pas pensé à mentionner l'expérience d'Aspect sur les intrications quantiques. ]
Plusieurs tentatives ont été faites pour unifier la théorie de la relativité avec la mécanique quantique. Cela ne marche pas très bien si l'on se contente de la relativité restreinte et cela ne marche pas du tout si l'on étend à la relativité générale. Ou alors on aboutit à la théorie des super-cordes. À ce sujet, Sébastien rappelle que l'un des tenants fondamentaux de la science moderne est que pour qu'une théorie puisse être considérée comme scientifique, il faut avoir la possibilité de monter des expériences qui peuvent infirmer la théorie. Ainsi, un scientifique ne dira pas qu'une théorie est « vraie », mais qu'elle est « vérifiée ». Et pour en revenir aux super-cordes, il n'existe pas d'expérience qui puisse infirmer cette théorie, donc de nombreux scientifiques considèrent que cette théorie relève de la philosophie plutôt que de la science.
Au sujet des anti-particules, Sébastien nous signale qu'il existe deux théories légèrement différentes. La première, la plus connue, est celle de Dirac. La seconde, moins connue, nous vient d'un physicien tombé dans un oubli relatif, Ettore Majorana. Et pourtant, sa théorie est semble-t-il meilleure que celle de Dirac. Si Sébastien connaît Majorana et si j'ai déjà entendu ce nom, c'est parce que nous écoutons Étienne Klein sur France Culture, un spécialiste d'anagrammes et de physique quantique. Dans mon cas, je l'écoute tous les jeudis à 7h20 du matin. Je ne sais pas si Sébastien a adopté le même horaire matinal que moi.
Pour en revenir à la mécanique plus classique, il a été question d'une expérience (réelle ou « de pensée ») par Galilée, consistant à faire tomber un objet du haut du mât d'un navire. Que le navire soit immobile ou en train de naviguer, l'objet tombera au même endroit du pont. Je fais remarquer que c'est vrai en première approximation, car pour un mât d'une cinquantaine de mètres, le temps de chute sera de l'ordre de 3,2 s, donc la force de Coriolis n'a pas le temps de se manifester. En revanche, comme ont pu le constater les artilleurs du début du XX^e siècle, voire de la fin du XIX^e, lorsqu'ils ont commencé à effectuer des bombardements à une portée de 30, 40 ou 50 km, il faut tenir compte de la déviation des obus vers l'est due à la rotation de la Terre sur elle-même, phénomène que l'on peut modéliser par l'action de la force de Coriolis. Charles et Sébastien n'ont pas eu l'air d'admettre mes explications, car Charles pense que la force de Coriolis est provoquée par la gravité, tandis que Sébastien pense que la force de Coriolis ne s'exerce que sur les fluides, comme les masses d'air en météorologie.
Nous avons évoqué le LHC qui n'a toujours pas réussi à créer un trou noir qui engloutirait la Terre et réglerait ainsi un certain nombre de problèmes (réchauffement climatique, financement des retraites, remboursement de la dette publique, etc). Sébastien répond que si le LHC pouvait créer un trou noir, cela serait un trou noir microscopique, de l'ordre de la taille d'un quark et qui disparaîtrait avant d'avoir pu engloutir son voisinage.
Charles parle d'une personne qui s'est trouvée sur le chemin d'un faisceau de particules et a ainsi été bombardée par, dit-il, quelques millions d'électrons-volts. Et elle en est morte. La valeur numérique donnée par Charles me laisse dubitatif. Un électron-volt, c'est 1,6 × 10^-19 joule. Donc, quelques millions d'électrons-volts, cela représente juste quelques picojoules, je ne vois pas comment cela pourrait directement provoquer la mort, à moins de recourir à une instrumentation complexe et alambiquée comme la fiole de poison et le détecteur de radiations dans l'expérience du chat de Schrödinger. Je pense que la personne en question a été touchée par plusieurs milliards (voire milliards de milliards) de particules, chacune ayant une énergie de quelques millions d'électrons-volts.
Et Charles a recommencé à se tromper en expliquant que l'on pouvait s'électrocuter avec quelques millivolts. C'est faux, d'ailleurs la réglementation des installations électriques prévoit que le seuil à partir duquel il faut prévoir une protection isolante est de 24 V. Et cette valeur de 24 V comporte un facteur de précaution important : dans certaines conditions favorables, il est possible de toucher des conducteurs à 220 V et de survivre (ne faites pas cela à la maison, vous ne savez pas si les conditions sont suffisamment favorables). En fait, Charles s'est repris et a parlé d'électrocution due à quelques milliampères (et là, je suis tout-à-fait d'accord).
Il a été question des films sortis récemment à l'affiche. Notamment, Le Vent se Lève de Miyazaki. Ce film raconte la vie de l'un des ingénieurs qui ont créé le Mistsubishi A6M Zéro. Laurent a cherché à quoi correspondent les différents caractères du code A6M. Le « A » signifie « chasseur embarqué », le « 6 » est un numéro d'ordre pour différencier les chasseurs embarqués et le « M » représente le constructeur. Et on ajoute fréquemment un autre numéro pour la variante : A6M2 ou A6M3. Quelqu'un a dit que le A6M Zéro avait un train d'atterrissage fixe. J'ai répondu que c'était peut-être vrai pour la variante hydravion du Zéro, mais pas pour le modèle de base sur roues.
Il y a eu un bref échange sur la version 2014 de Robocop. Au vu de la brièveté de cet échange, il semblerait que le film ne soit pas intéressant.
Laurent a récemment revu l'épisode VI de Star Wars lors de son passage à la télévision. Mais il n'a pas pu voir la séquence où les Ewoks se font laminer par les soldats de l'Empire, sa femme ne supportant pas ce passage.
Nous avons évoqué l'épisode VII en préparation. Laurent imagine que le scénario pourrait être totalement dissocié des deux trilogies précédentes. Il évoque même la possibilité que le cadre soit l'époque des Knights of the Old Republic. Mais selon moi, il ne s'agirait pas d'un « épisode VII », mais d'un « épisode -42 » ou similaire.
Sébastien rappelle qu'au mois de décembre, j'ai évoqué Dark Star de John Carpenter, une parodie rétroactive d'Alien et de Star Wars IV, a New Hope. Et il a été agréablement surpris d'apprendre quelques jours après cette réunion que Dark Star allait être réédité par Carlotta.
À ce sujet, voici quelques autres exemples de parodies par anticipation (liste complétée en 2019 et 2020).
1. Sacré Graal (1975), que j'ai cité lors de la réunion, est une parodie par anticipation d'Excalibur de John Boorman (1981).
2. l'épisode de la maison de retraite dans Si j'avais un million (1932), que je n'ai pas mentionné dans la réunion, est une parodie de l'épisode Kick the Can de Twilight Zone (1962 pour la série télévisée que je n'ai pas vue, 1983 pour le film que j'ai vu).
3. l'épisode avec W.C. Fields dans ce même film est une parodie de Mad Max (1979).
4. Ainsi que je l'ai mentionné au mois de décembre Opération Jupons (1959), est une parodie par anticipation de Das Boot (1981, je n'ai pas vu).
5. MASH (1970) est une parodie par anticipation de Le Toubib (1979, j'ai seulement vu la bande annonce).
6. Bien qu'il s'agisse de B-52 dans un film et de sous-marins dans les deux autres, Dr Strangelove est une parodie par anticipation de Le Chant du Loup (2019) ou, peut-être, de USS Alabama (1995, je n'ai pas vu).
7. La séquence de la charge d'un camp nazi par les chars de Donald Sutherland dans de l'Or pour les Braves (1970), que j'ai mentionné lors de la réunion, est une parodie de l'attaque d'un village vietnamien par des hélicoptères américains dans Apocalypse Now (1979) mais je ne vous dirai pas pourquoi, je préfère vous laisser regarder le film.
8. Oserai-je prétendre que le Gendarme et les Gendarmettes est une parodie par anticipation de Basic Instinct ? Le film Basic Insinct (que je n'ai pas vu) est célébrissime pour la scène où Sharon Stone décroise ses jambes. Et comme vous pouvez le voir dans cet extrait du film de Jean Girault, dix ans plus tôt nous avions déjà droit à un décroisement de jambes. Contrairement à Paul Verhoeven, Jean Girault visait un public familial, donc l'angle de vue n'est pas le même que dans Basic Instinct.