Déménagement au Bon Pêcheur

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 14 mars 2018

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Stéphane,
moi,
Laurent (R),
Sébastien,
Emmanuel,
Sylvain,
Laurent (B),
Richard,
et Hassiba, dont c'est la première visite.

Nous avons mangé des salades auvergnates, une salade César, des magrets de canard, une pizza, une part de camembert, des tiramisu au caramel et des crèmes brûlées. Nous avons bu des daiquiris, de la limonade, un cocktail sans alcool « think twice », de la bière, du rosé des décas et un thé.

La salle à l'étage était prise par un groupe consacré aux relations avec la Nouvelle-Zélande. Donc, au début, nous n'avons pas pu nous installer dans cette salle, nous sommes restés en bas. Puis après avoir parlementé avec le personnel du restaurant, nous avons eu l'autorisation de nous installer en haut, car cette salle était loin d'être remplie.

Nous avons parlé de Perl, informatique et points divers.

Perl

Le jour qu'Emmanuel attendait depuis longtemps est enfin arrivé ! Comme expliqué précédemment, aux Journées Perl 2017, Emmanuel avait récupéré une peluche Camélia pour Stéphane, mais il n'avait pas pu la lui donner immédiatement, Stéphane ayant quitté la Cité des Sciences et de l'Industrie lorsqu'Emmanuel avait voulu lui remettre la peluche. Depuis, ils se sont vus une seule fois, à la réunion de janvier, mais faute de savoir que Stéphane serait présent, Emmanuel n'avait pas pris la peluche. Cette fois-ci, Emmanuel savait que Stéphane serait là et il a pu enfin donner la peluche à son destinataire final.
Après son livre sur Perl 6, Laurent (R) vient d'écrire un nouveau livre, la Programmation Fonctionnelle en Perl 5. Désolé, le livre n'est pas encore disponible. Bientôt, peut-être.
Concernant la programmation fonctionnelle en Perl 5, il y avait déjà eu Higher Order Perl par Mark-Jason Dominus. Je l'ai lu à l'époque et je l'avais trouvé assez difficile à suivre. Le début de chaque chapitre était simple, tout en étant intéressant, mais ensuite, MJD montrait comment générer un programme destiné à générer des générateurs de programmes et là, je perdais le fil jusqu'au début du chapitre suivant, qui traitait un tout autre sujet et qui repartait sur des bases relativement simples.
Au fait, qu'est-il arrivé à Mark-Jason Dominus ? Récemment, il a envoyé un message pour annoncer qu'il se désintéressait de ses modules et que les personnes intéressées pouvaient les reprendre. Personne parmi les mongueurs présents n'a pu me fournir une explication.
Le sujet majeur en ce moment dans la communauté Perl 6, c'est l'implémentation des macros. Laurent (R) avoue qu'il a rencontré des macros dans d'autres langages de programmation mais qu'il a eu du mal à comprendre comment cela fonctionnait [ idem pour moi en Lisp ]. Cela devrait permettre de modifier un peu la syntaxe du langage en intervenant sur l'arbre syntaxique (AST ou QAST ? C'est quoi un QAST ?).
À noter que Laurent (R) a déjà produit un tutoriel décrivant une modification de la syntaxe du langage, pour remplacer les sigils « $ » par des caractères « € » (ou autres).
Laurent (R) suit les informations sur le développement de Perl 6. Il lit le blog de Mäsak, mais c'est très dur à comprendre. Il y a aussi le blog d'Andrew Shitov qui traite des internes de Perl 6. Il a résolu de poster un article chaque jour pendant un an. Pour l'instant, Andrew tient le rythme. Et les différents articles sont plus accessibles que ceux de Mäsak.

Informatique

Quel est le meilleur langage pour l'apprentissage de la programmation ? Pour Sébastien, c'est Pascal. C'est ce langage qu'il a appris le premier et qui lui a permis d'apprendre des concepts fondamentaux comme la notion de bloc, la portée des variables, le passage de paramètres par référence ou par valeur pour ne mentionner que les plus importants. Or actuellement, c'est Python qui a la cote pour tenir lieu de premier langage informatique. Certes, la syntaxe de Python, basée en partie sur l'indentation, oblige les étudiants à bien présenter leur code. Mais comme je le fait remarquer, il y a des cas, peu fréquents mais existant quand même, où le code gagne à être présenté d'une manière qui contredit l'indentation bête et méchante. Sébastien explique également que les étudiants qui découvrent la programmation au travers de Python passent à côté de notions importantes, en particulier la portée des variables.
Au fait, puisqu'il est question de Pascal, signalons qu'il existe depuis peu un dépôt Github contenant un programme en Pascal de conversion de calendrier républicain. J'ai enfin pu avancer sur le projet que j'avais présenté l'an dernier aux Journées Perl.
Pascal permet d'apprendre les bases de la programmation, mais pas des concepts plus avancés comme la programmation objet. Laurent (R) signale toutefois que lorsque Niklaus Wirth s'est intéressé à la programmation objet, il a créé un nouveau langage, Oberon. Cela dit, pour m'être intéressé à Pascal ces dernières semaines, je signale que le compilateur que j'ai utilisé, Free Pascal, propose des extensions au langage pour définir et utiliser des objets et des classes.
Pour revenir à Python et à sa syntaxe basée sur l'indentation, Sébastien fait remarquer que Python est le seul langage généraliste avec cette particularité. Tous les autres langages fournissant une notion de bloc utilisent des marqueurs tels que des accolades ou des mots-clés begin et end. Pour la disposition verticale des éléments du langage, je mentionne un autre langage où cette disposition joue un rôle aussi fondamental que pour Python, mais de manière très différente, voire opposée. Il s'agit de RPG (GAP en français). Dans ce langage, quel que soit leur niveau d'imbrication, les opérandes 1 des cartes « C » sont toujours en colonnes 18 à 27, les opérateurs en colonnes 28 à 32, les opérandes 2 en colonnes 33 à 42 et les variables stockant le résultat en colonnes 43 à 48. Voir cet exemple de programme ou celui-là, ou encore ces exemples traditionnels. [ Notez qu'Hanoimania n'a pas d'entrée pour RPG. Tant pis. Ou tant mieux ? ]
Stéphane a donné un certain nombre de langages informatiques en réponse à Sébastien, dont Haskell. En fait, il avait mal compris l'argumentation de Sébastien et les langages qu'il donnait ont une syntaxe plus habituelle, avec un marqueur lexical pour le début de bloc et un autre pour la fin de bloc.
Un autre langage destiné presque exclusivement à l'enseignement, c'est LSE. Selon Stéphane, LSE est un « basicois », c'est-à-dire un interprêteur BASIC dans lequel on a remplacé les mots-clés anglais par des mots-clés français. Pour moi, LSE est un langage inspiré d'Algol. Je me base sur le fait que LSE a des règles de portée des variables, ainsi que des appels de procédure avec passage de paramètres, ce qui n'existait pas dans les variantes de BASIC des années 1960 et 1970. J'aurais pu ajouter que LSE fait une distinction lexicale entre la comparaison (égalité) et l'affectation d'une valeur à une variable, ce qui existe dans de nombreux langages évolués, mais pas en BASIC. L'argument de Stéphane, c'est que l'article de Wikipédia sur le LSE mentionne BASIC mais pas Algol. « Wikipédia, l'encyclopédie que tout le monde peut modifier, quel que soit son niveau d'incompétence » ai-je répondu. « L'article sur LSE que tu viens à l'instant d'éditer pour supprimer toute référence à Algol » a ajouté Sébastien. [ Et si l'on relit ledit article, on constate deux mentions de BASIC. L'une est « à l'instar de BASIC », ce qui suggère que les deux langages occupent la même niche, sans pour autant qu'ils soient apparentés et l'autre mention est « contrairement à BASIC ». ]
Un autre langage destiné à l'enseignement, c'est LOGO. Nous n'en avons quasiment pas parlé, nous l'avons juste évoqué. Il y a aussi Smalltalk, avec la machine Squeak développée à l'origine par Apple. Comme je l'ai déjà expliqué j'ai gagné un livre Squeak à une tombola d'OSDC.fr, j'ai essayé le langage et l'environnement de programmation, mais je n'ai pas accroché. Sébastien mentionne également une autre machine virtuelle Smalltalk, Pharo.
Indépendamment du langage utilisé, il y a un moment où l'on arrive à la leçon sur les pointeurs. Plusieurs participants racontent que cette leçon provoque en général un taux de 50% d'abandon. Les étudiants qui ne comprennent pas laissent tomber et on ne les revoit jamais dans les cours de programmation. [ J'en profite pour rappeler mon mini-tutoriel sur le concept de pointeur et de variable pointée. ]
Malgré tout, des personnes qui ont une connaissance incomplète de l'informatique se présentent comme étant des informaticiens. Laurent (B) propose une métaphore venant du monde automobile : « Je sais conduire une voiture, je sais changer des balais d'essuie-glace, donc je suis un mécanicien automobile. »
Stéphane a également parlé des systèmes d'intelligence artificielle qui pratiquent les jeux de société. En 1997, l'ordinateur Deep Blue (rebaptisé « Deeper Blue ») a battu le champion d'échecs de l'époque, Garry Kasparov (et non pas Karpov comme il l'a dit au début avant que Sébastien corrige son erreur). Après sa défaite de 1997, Kasparov aurait déclaré que le jeu d'échecs était mort, qu'il n'y avait plus d'intérêt pour les humains d'y jouer. Depuis il y a eu une autre expérience avec Alpha Chess Zero et Kasparov reconnaît que le style de jeu de ce nouveau programme diffère de la façon de jouer des humains et que cela renouvelle le jeu. Par exemple, Alpha Chess Zero se permet des sacrifices matériels qui se traduisent par un avantage positionnel à long terme, alors que les joueurs humains n'ont recours au sacrifiice matériel que s'il permet d'obtenir un avantage rapidement, disons dans les trois coups.
Google s'est essayé également au Go, avec le programme Alpha Go. Ce programme a été paramétré avec du machine learning, c'est-à-dire que des grands maîtres de Go entraient des positions dans la machine en indiquant si cette position était bonne ou mauvaise. À la fin de son apprentissage, le programme avait acquis un niveau digne des grands maîtres. Google est allé plus loin avec Alpha Go Zero. On n'a pas enseigné grand-chose à ce programme, juste les règles et savoir si une position finale est gagnante ou perdante. Puis la machine a joué contre elle-même pendant quelques jours, en faisant des millions de parties. Et ce programme également est quasiment imbattable. De plus, son style de jeu fait apparaître des tactiques totalement inédites. Ce programme aussi a renouvelé le jeu.
Sébastien évoque la traduction automatique qui, selon lui, est très performante, compte tenu de l'ampleur du thésaurus utilisé. Je ne suis pas d'accord. Les écrits d'Umberto Eco et de Douglas Hofstadter, dont un article très récent, montrent qu'une bonne traduction nécessite une bonne compréhension du texte. Utiliser un thésaurus, pourquoi pas, mais à condition de pouvoir juger si telle ou telle correspondance est compatible avec le reste du texte. Sans reprendre les exemples donnés par Hofstadter, je reprends l'exemple que j'avais donné en marge de l'article de Philippe et moi sur les goto. L'expression
5- or 6-letter word
devrait se traduire par
mot de 5 ou 6 lettres.
D'accord pour le cas général, notamment s'il est question de mots-croisés ou de l'émission des Chiffres et des Lettres. Toutefois, dans certains cas, il faut traduire par
mot de 6 ou 7 lettres.
Pourquoi ? Prenons l'autobiographie de Chuck Yeager et le passage où il décrit Pancho Barnes
Pancho would never use a five- or six-letter word when a four-letter word would do. She had the filthiest mouth that any of us fighter jocks had ever heard.
Même si vous ne connaissez pas Pancho Barnes, l'expression filthiest mouth montre que le contexte concerne des mots grossiers ou orduriers et l'expression
4-letter word
se traduit par
mot de 5 lettres.
Par extension, il faut traduire la citation ci-dessus par
Elle n'employait jamais un mot de six ou sept lettres quand un mot de cinq lettres pouvait suffire. Elle avait un langage ordurier auquel même nous, vieux pilotes de chasse, nous n'arrivions pas à nous faire.
Sébastien me répond que si le thésaurus mentionne que
mot de 6 ou 7 lettres.
est une traduction possible pour
5- or 6-letter word
alors le programme de traduction l'adoptera. Il n'a pas expliqué sur quels critères le programme choisirait entre la traduction 5-6 pour des Chiffres et des Lettres et la traduction 6-7 pour Pancho Barnes.
Laurent (B) est confronté à un problème assez voisin, mais néanmoins différent. Il utilise le système Watson d'IBM pour traiter les questions que les utilisateurs posent au service d'assistance. Watson reçoit les questions des utilisateurs. Il les analyse et en déduit des intentions, éventuellement contextualisées sur l'outil concerné par la question (c'est la même intention pour « comment j'installe X ? » et « Y s'installe comment ? ») Pour chaque intention, il y a une réponse qui dépend du contexte. Laurent a la charge de fournir les réponses pour les intentions qui concernent Git. Mais les intentions sont parfois tellement « abrégées » par rapport aux questions qu'elles ne suffisent pas à déterminer quelle est la réponse la plus adaptée.
Il y a eu récemment un salon informatique auquel ont participé plusieurs éditeurs de logiciel. Il y avait un stand pour MariaDB, mais pas pour MySQL. Oracle a de plus en plus l'air de se désintéresser des logiciels libres qu'il a pris sous son contrôle. Pour reprendre une fable célèbre de la Fontaine, Oracle est en train de dévaster son poulailler aux œufs d'or.

Divers

Nous avons parlé de la course à l'espace qui s'est déroulé pendant la guerre froide. C'est Staline qui a donné indirectement l'impulsion à cette course à l'espace. Son but était que l'Union Soviétique dispose de missiles intercontinentaux. Si l'outil militaro-industriel mis en place permet de construire quelques fusées atteignant l'espace, pourquoi pas, du moment que cela ne perturbe pas la production de vecteurs pour la bombe A ou H. Du coup, lorsque l'Union Soviétique a envoyé un satellite artificiel en orbite (4 ans et demi après la mort de Staline), le pouvoir en place n'a pas jugé utile de pavoiser et c'est seulement après plusieurs jours et après la réaction affolée de l'occident que les soviétiques ont appris l'exploit de leurs scientifiques et ingénieurs.
Nous avons eu quelques problèmes à nous rappeler les détails de l'histoire de la course à l'espace. Certains ont dit que c'est Kennedy qui a orienté la confrontation USA-URSS vers l'espace (c'est peut-être vrai) et qu'il a créé la NASA pour cela. Ce dernier détail n'est pas vrai, la NASA a été créée en 1958 sous la présidence d'Eisenhower. D'autre part, nous n'avons pas été fichus de nous rappeler le nom du chef du programme spatial soviétique. [ Il me semblait que c'était un certain « Sergeï G. », sans pouvoir donner la suite du patronyme. J'avais tort pour cette initiale, puisqu'il s'agit de Sergeï Korolev. ]
Maintenant, la course à l'espace se déroule en partie en Chine. À l'inverse de l'Union Soviétique des années 1950 et 1960, le monde extérieur n'est pas au courant des progrès de l'astronautique en Chine. En revanche, à l'intérieur de la Chine, la communication est importante, tous les Chinois sont au courant de l'avancement de leurs projets spatiaux.
Et les États-Unis ? À vous de juger après avoir remarqué que le seul moyen de transport habité permettant de rejoindre l'ISS est le Soyouz de construction soviétique puis russe.
Stéphane a rapporté une remarque qui se veut humoristique mais dont je n'ai pas compris l'humour. Cela concerne la théorie du complot selon laquelle les atterrissages sur la Lune n'ont pas eu lieu et ont été simulés. Les partisans de cette théorie du complot auraient un nouvel argument : les capsules Apollo XIII n'avaient pas de prise pour recharger les téléphones portables, donc il était impossible de faire des missions de plus de trois jours. Quelques remarques :
- Il n'y a pas eu des capsules Apollo XIII, il y a eu une capsule Apollo XIII.
- La NASA n'a aucune réticence à utiliser les technologies innovantes. L'un des arguments publicitaires de la HP-41 au début des années 1980 était que les astronautes à bord des navettes en étaient munis. Donc si le téléphone portable avait existé à l'époque du programme Apollo et si les responsables du projet avaient estimé que les téléphones portables pouvaient se révéler utiles (pas pour leur capacité à téléphoner, bien sûr, mais pour le calcul ou la photographie), il y en aurait eu à bord des capsules Apollo.
- Pour avoir lu les After Mission Reports publiés chez Apogee (disponibles en PDF et volumineux sur le site de la NASA), j'ai retenu que l'un des points importants des véhicules Apollo était la disponibilité d'électricité à bord. L'alimentation des divers appareils était assuré par un « bus », parce qu'à l'époque, en électronique le mot « bus » ne désignait pas uniquement un moyen de transmettre des bits (bus de données et bus d'adresse) mais aussi un moyen de transmettre de l'énergie électrique. Si les téléphones portables avaient existé à l'époque, les capsules Apollo auraient eu des branchements USB-C avec le bon voltage sur leur bus de puissance.
Stéphane et Sébastien ont évoqué un projet actuel de modélisation du cerveau. Ce projet semble avancer beaucoup plus lentement qu'attendu. Ils ont comparé ensuite avec la modélisation des phénomènes météorologiques, En météorologie, on s'intéresse à la température, à la pression et à la concentration en vapeur d'eau et on découvre des phénomènes émergents comme les nuages ou les éclairs. C'est la même chose avec la modélisation du cerveau, sauf qu'on n'est pas aussi avancé.
Remarque : tout au long de la discussion que je viens d'exposer, Stéphane et Sébastien ont utilisé le terme « climatique » au lieu de « météorologique ». Je ne comprends pas pourquoi Sébastien a commis ce contre-sens. La climatologie s'intéresse à la concentration en CO₂ et CH₄ dans l'atmosphère, ainsi qu'à la moyenne des températures à l'échelle d'une décennie, mais n'a que faire de la température quotidienne et de la pression atmosphérique. Quant aux nuages, ils ne semblent pas intéresser la climatologie. Peut-être cette science s'intéresse-t-elle à la couverture nuageuse moyenne à l'échelle de la décennie, mais peut lui chaut qu'il s'agisse d'altocirrus ou de stratocumulus.
Nous avons appris la mort de Stephen Hawking le jour même. Laurent (B) relève une coïncidence que je n'ai pas vue ni entendue ailleurs, le jour et le mois de la mort de Stephen Hawking sont les mêmes que ceux de la naissance d'Albert Einstein. [ Cela dit, d'autres ont relevé une coïncidence avec Galilée et avec Newton, mais portant sur le nombre d'années et non pas sur le jour et le mois. Et si vous préférez les coïncidences entre le jour et le mois d'un décès avec le jour et le mois d'une naissance, je peux vous proposer John F Kennedy, avec au choix, Charles de Gaulle, Randal Schwartz ou Mariel Hemingway ]