1969 + 50 = 2019

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 janvier 2019

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée : Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Laurent (B),
moi,
Sylvain,
Sébastien,
Laurent (R),
et Emmanuel.

Nous avons mangé des nems au poulet, des ravioles, du saumon de l'andouillette, du confit de canard, des saucisses avec des lentilles et des parts de galettes (offertes par la maison). Nous avons bu des mojitos, des cocktails Diderot, de l'Orangina, de la bière, du rosé et des cafés.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Où auront lieu les prochaines Journées Perl ? Lors la réunion IRC de l'avant-veille, la possibilité de les organiser à Strasbourg a été évoquée. Nous l'évoquons de nouveau en faisant remarquer que cela intéresserait peut-être les Perl Mongers d'outre-Rhin.
D'autres pistes ont été évoquées lors de la réunion du mercredi, sans avoir été mentionnées le lundi : organiser la conférence à l'EFREI juste au sud de Paris, ou bien à la Fondation pour le Progrès de l'Homme, là où se tiennent les soirées de contribution au logiciel libre. Compte tenu des contraintes de ces lieux, le principe du vendredi et du samedi en vigueur ces dernières années pourrait être abandonné. Ou encore à Marseille, si nous pouvons contacter les gens de Biblibre et les convaincre d'organiser les Journées Perl dans leurs locaux.
Et la diffusion des exposés en streaming ? Sébastien, qui a passé un bon nombre d'heures dans la régie au cours des dernières Journées Perl, nous apprend que le jeu n'en vaut peut-être pas la chandelle. Le logiciel de diffusion montrait seulement deux ou trois personnes connectées. Et sur ces trois connexions, il y avait la connexion témoin de Sébastien pour s'assurer que la diffusion se faisait correctement. Les deux véritables spectateurs sont Djibril et, quand il y pense à temps, BooK.
Nous revenons sur le sujet précédemment évoqué du nom « raku » pour Perl 6. L'un des ardents partisans de ce changement de nom est la personne connue sous le surnom de « zoffix ». Suite à cette proposition, il y a eu de nombreuses requêtes pour remplacer le nom « Perl 6 » par « raku », par exemple dans les dépôts Github associés à Perl 6. La discussion s'est échauffée et au bout d'un certain temps « zoffix znet » a décidé de tout arrêter. C'est dommage, car « zoffix znet » était un auteur prolifique au sujet de Perl 6.
Et ne parlons pas des tentatives d'appellation telles que Perl 7, Perl 11 ou autres, qui ne représentent rien de concret.
Pourrait-il y avoir une scission entre la communauté Perl 5 et la communauté Perl 6 ? Après tout, c'est ce qui est en train de se produire avec Python 2 et Python 3 (sujet déjà abordé précédemment). Je pense que non, car de ce que j'ai pu voir aux conférences YAPC/TPC, tout le monde se mélange sans trop faire attention aux domaines d'activité de chacun. Sébastien, qui est au courant de l'actualité Perl par d'autres canaux, pense qu'une telle scission est une possibilité réelle.
Perl a-t-il été porté sur Android ? Sébastien pense que cela a dû se faire et ajoute : « Mais à quoi bon ? » En effet, ce n'est pas sur un téléphone que l'on peut travailler et programmer en Perl. Il faut pour cela un vrai PC avec un vrai clavier. [ Pour l'anecdote, je précise que je suis en train de rédiger ce paragraphe dans un train de banlieue, sur une tablette Android. Sur cette tablette, j'ai installé l'émulateur de ligne de commande Termux et avec le gestionnaire de paquets de Termux, j'ai installé entre autres Emacs et Perl. Emacs pour taper des textes tels que ce compte-rendu et Perl « au cas où ». Je dois avouer que le « cas où » ne s'est jamais présenté jusqu'à présent. ]

Internet

On cite le cas de deux personnes, appelons-les « Basile » et « Édouard ». Basile ne juge pas utile de s'abonner à Facebook alors que des personnes de sa famille y sont abonnées. Édouard n'a pas cette réticence. Du coup, il arrive fréquemment qu'Édouard soit au courant des nouvelles familiales de Basile avant Basile lui-même. Dans le même ordre d'idées, Emmanuel raconte qu'à une époque, il lui arrivait souvent d'être mis au courant de l'actualité de Parinux, en lisant Linux.fr avant de recevoir la lettre d'informations (newsletter) de Parinux.

Informatique

Dans un environnement professionnel, la plupart des gens préfèrent stocker les données importantes sur un serveur de fichiers plutôt que sur leur PC individuel. C'est plus facile pour partager avec les collègues et surtout c'est régulièrement sauvegardé par les administrateurs du système informatique. Sauf que l'un des participants à la réunion a récemment perdu des fichiers importants qu'il avait stockés sur le réseau. Depuis, il se pose régulièrement la question de savoir s'il est préférable de stocker tel ou tel fichier en local ou sur le réseau. Y a un problème...
Nous avons parlé du cycle de vie des langages de programmation. Chaque langage passe par une phase d'essor, puis par une phase de déclin. C'est plus ou moins rapide selon le langage, mais c'est le cas pour tous. En regardant la situation actuelle, Sébastien a le sentiment que, parmi les langages importants, seul JavaScript est dans une phase d'essor.

Divers

À 20 heures et 18 minutes, l'un de nous a sorti son téléphone portable qui affichait 20:18. Puis nous avons attendu un petit moment et lorsque le téléphone a affiché 20:19, nous nous sommes souhaité une bonne année.
Il y a 50 ans, Serge Gainsbourg avait annoncé que 1969 serait « une année érotique ». Il paraît que des journalistes ont récemment demandé à Jane Birkin si, 50 ans plus tard, 2019 serait également une année érotique. Je ne me souviens plus si nous avons donné la réponse lors de la réunion. Toujours est-il que l'un de nous a émis l'hypothèse que la nouvelle année érotique serait 69 ans après 1969. Et là, nous avons manqué d'à-propos. Personne n'a calculé quelle année cela donnerait. Sinon, nous aurions remarqué que l'année en question est une année redoutée par la communauté informatique.
Le début de l'année, c'est aussi la période de la galette des rois. Laurent (B) n'a pas encore eu droit à la galette offerte par sa boîte ou son CE. Pour moi, en revanche, c'était la veille de la réunion. Et il y a la galette de la MVAC 17. En regardant le site web de la MVAC la veille de la réunion, je n'ai pas vu à quelle date la réunion galette aurait lieu. Quand j'ai évoqué le sujet, Laurent (B) a immédiatement vérifié dans sa messagerie et il s'est aperçu que c'était le jour-même, 9 janvier. C'est inhabituel de l'avoir si tôt dans le mois, surtout que la MVAC venait de rouvrir le 7 après les congés de Noël. Heureusement, Laurent et moi avons pu nous consoler avec la galette offerte par le patron de O Philos'off.
Nous avons encore parlé de Bohemian Rhapsody. Au sujet de la règle des 80-20 expliquée précédemment, certains avaient l'impression que le film n'avait aucun intérêt narratif. En fait, si, il a un intérêt pour quelqu'un qui ne connaît pas l'historique du groupe (même si, comme cela a été signalé, le film prend des libertés avec la réalité historique). Cela m'amène à comparer avec un film que j'ai vu dans les années 1980, Woodstock. Dans ce film, la répartition entre la musique et la narration est 95% -- 5%, autant pour la durée à l'écran que pour l'intérêt.
Une autre remarque faite à propos de Bohemian Rhapsody, c'est la ressemblance phénoménale des acteurs avec les personnages réels. On peut en dire autant de Woodstock, car dans ce film, on peut voir Jimi Hendriks dans son propre rôle, Joan Baez dans son propre rôle, Crosby Still Nash & Young dans leur propre rôle, Sha Na Na (que j'ai nommé par erreur « Bananarama ») dans leur propre rôle et ainsi de suite. J'ai également mentionné The Byrds, mais c'était une erreur.
On m'a fait remarquer que Woodstock, c'était en 1969. Après la citation de Serge Gainsbourg, voici donc un deuxième cinquantenaire à fêter. Mais je n'ai pas fait exprès de mentionner cet événement d'il y a 50 ans.
S'il a été dit que le scénario n'était pas la partie la plus intéressante de Bohemian Rhapsody, que faut-il dire d'Aquaman ? Le scénario de ce film est inexistant.
Parmi les films récents, il y a un dessin animé dans la série Astérix. Est-il bien ? Par rapport aux autres « Astérix », c'est un bon film, meilleur que la plupart des « Astérix » récents que j'ai vus. Comparé aux autres œuvres d'Alexandre Astier, c'est un dessin animé honnête, mais pas au même niveau que Kaamelott.
En remontant plus loin, Sébastien nous donne son dessin animé préféré, Les Douze Travaux d'Astérix.
Puis nous avons parlé de Cléopâtre et d'Astérix. Il y a eu un moment de confusion pour savoir si la discussion portait sur le dessin animé ou sur le film, l'un comme l'autre faisant partie des bons « Astérix ». [ Et si le dessin animé est sorti fin décembre 1968, j'ai dû le voir en 1969 ; encore un cinquantenaire à célébrer ! ] Puis le doute s'est dissipé et tout le monde a donné son avis sur le film. Même s'il ne suit pas rigoureusement la BD, le film est tout-à-fait dans la lignée des œuvres de Goscinny et d'Uderzo. Par exemple, le personnage d'Itinéris n'existe pas dans la bande dessinée, mais si les téléphones portables et la marque déposée Itinéris avaient existé dans les années 1960, nous aurions eu des gags équivalents dans la BD. Un gag qui n'aurait pas donné grand-chose sur papier, mais que Goscinny et Uderzo n'auraient pas renié pour la version cinématographique, c'est le combat entre Numérobis et Amonbofis, où ils pratiquent un art martial et où ils se mettent à parler en coréen.
Pour en revenir au dessin animé Astérix et le Secret de la Potion Magique, je mentionne que je l'ai vu dans des conditions assez confortables. C'était dans une ville de province. La salle de cinéma a été fermée il y a plusieurs mois sans doute à cause de normes de sécurité ou similaires. La municipalité, qui chapeaute ce cinéma, a décidé de lui attribuer à titre temporaire l'usage de la salle des fêtes. On n'a donc pas de rangées de fauteuils fixés au plancher comme dans un vrai cinéma, on a de simples chaises alignées dans la salle. Et comme il n'y a pas beaucoup de chaises dans la salle des fêtes, disons 70 ou 80, les rangées sont très espacées. J'imagine que nous devions avoir plus de place pour les jambes que les passagers de Singapore Airlines en première classe. Mais les chaises étaient moins rembourrées et il n'était pas possible de baisser le dossier. C'est juste une supposition, je n'ai jamais eu l'occasion de voyager en première classe avec Singapore Airlines ou une autre ligne aérienne.
Nous avons parlé de Sean Connery. Sébastien a rappelé que « tout film avec Sean Connery est forcément un bon film » et Laurent (B) a rappelé l'existence de Zardoz. Sean Connery apparaît dans Highlander II alors que je croyais qu'il était mort dans le premier film. Il a fait une brève apparition dans Robin des Bois, prince des voleurs où il interprête le roi Richard. J'ai tenté de me souvenir d'un titre de film contenant le mot « rose » et qui n'a rien à voir avec le très célèbre Le Nom de la Rose un titre du genre « la rose et l'épée ». Après la réunion, j'ai trouvé, il s'agit de La Rose et la Flèche où, à la différence de Robin des bois: Prince des voleurs, Sean Connery joue le rôle de Robin des Bois.
Compte tenu de la sortie prochaine d'un nouveau film de Clint Eastwood, nous avons parlé de ses films récents, comme American Sniper, où transparaissent ses opinions politiques, incontestablement conservatrices.
Nous avons rappelé trois histoires drôles mettant en scène le troisième âge. La première concerne deux vieux atteints de la maladie d'Alzheimer. Ils sont assis sur un banc et ils voient arriver la camionnette d'un vendeur ambulant. L'un des deux vieux dit :
-- Tiens, je prendrais bien une glace vanille-chocolat.
-- Tu peux en profiter pour me prendre une glace citron-fraise, s'il-te-plaît ? Et tu ferais bien de noter sur un bout de papier.
-- Tu parles ! Ça prendra cinq minutes, je ne vais pas oublier d'ici là !
Cinq minutes plus tard, le vieux revient... avec deux hot-dogs. Son compagnon réagit :
-- Tu vois, je t'avais bien dit de noter sur un papier ! Du coup, tu as oublié la mayonnaise comme je t'avais dit.
L'histoire suivante concerne deux vieux, encore une fois, mais qui n'ont pas (trop) de problèmes avec leurs facultés, au moins leurs facultés mentales.
-- Dis, tu te souviens quand nous étions au service militaire ? Et qu'ils nous donnaient du bromure pour nous « calmer » ?
-- Oui, je m'en souviens. Et alors ?
-- Et alors, ça y est, maintenant ça commence à faire de l'effet.
Et une histoire mettant en scène deux vieilles qui, avouons-le, ont subi des ans l'irréparable outrage.
-- Dis, tu te souviens quand nous voulions ressembler à Brigitte Bardot ?
-- Oui, je m'en souviens. Et alors ?
-- Et alors, ça y est, maintenant nous lui ressemblons.
Pour le dernier sujet, il n'y avait plus que Laurent (R) et moi, dans le métro du retour (ligne 1). Comme la ligne 14 depuis plus de 20 ans la ligne 1 est dotée de rames télécommandées ou automatiques depuis 7 ans environ. Depuis 7 ans, les rames de la ligne 1 n'ont plus de cabine de conduite, mais une vitre frontale accessible aux passagers. Depuis 7 ans, il est fréquent de voir des gamins de 4 à 10 ans se tenir tout à l'avant de la rame et jouer à conduire le métro. Mais c'est seulement il y a quelques mois que la RATP a installé un pupitre de conduite factice sur le devant de la rame. C'est la première fois que Laurent et moi avons vu cette nouvelle décoration.