Utilisateurs de Perl à Paris

YAPC::Europe 2001

Premier jour


Table des matières

Avertissement : Ce qui suit est extrait du journal de David "D@vid" Elbez, livré sans modification et in extenso pour les journées (ou partie de journées) ayant trait à son voyage à Amsterdam pour la conférence YAPC::Europe::2001 en compagnie des Mongueurs de Perl de Paris.

Paris, le mercredi 1er août 2001, 17h environ :

Je vais dans une grosse heure à présent retrouver mes camarades (camaraaade !) des mongueurs de Perl. Nous allons prendre un train qui va nous mener, quatre heures plus tard, à Amsterdam pour la conférence YAPC::Europe::2001.

En attendant, il faut que je fasse des petites courses pour le voyage et que je fasse ma valise (sisi...).

Finalement, avec des gestes précis, la conscience que l'heure tourne, je fais toutes les (petites) choses que j'avais à faire et suis tranquillement en route pour le métro vers 18h10.

Je crois que j'ai échappé à tout jusqu'à présent : j'ai réussi à décaler le rendez-vous que j'avais pris pour 18h (!), j'échappe aux oublis criminels (papiers surtout) en ayant toujours tout sur moi (dans mon pote le sac à dos), j'échappe aussi aux problèmes liés aux billets et aux réservations d'hôtel en m'étant reposé complètement sur mes acolytes BooK et Briac, et je suis parfaitement à l'heure avec toutes mes affaires dans le métro. A présent, il faut juste que le métro ne s'arrête pas une demi-heure entre deux stations. Me disais-je...

Lorsqu'entre Gare du Nord et Gare de l'Est, le métro s'arrête et met un certain temps avant de repartir. Je ne suis plus, dieu merci, un habitué du métro mais je crois me souvenir que lors d'un arrêt, tant que le conducteur ne la ramène pas, on peut encore espèrer un arrêt très momentané.

C'est ce qu'il s'est passé, finalement. Je suis donc, contre toute atente, la mienne au moins, à 18h30 à la gare du Nord. A présent, seul un attentat peut m'empêcher de prendre le train, restons positif.

A cette heure, la voie n'est pas encore affichée, je pense alors que le meilleur endroit pour attendre de retrouver les autres mongueurs, c'est encore de rester devant le panneau. Les grands esprits se rencontrent dit-on, et le fait est que je rencontre là, devant le panneau, tous mes acolytes. De la à dire que nous sommes des grands esprits, c'est un pas que je me refuse à franchir, il me manque une donnée (au moins) : "les grands esprits se rencontrent", est-ce (au sens mathématique) une implication simple ou une équivalence. N'ayant pas de doc. disponible sur ce théorème, je réserve mon jugement pour le moment.

Sont donc là devant moi, Jean le secrétaire des mongueurs, Philippe "BooK" avec mes billets (j'espère), Briac et son petit sourire en coin, David "Sniper" et la copine de Kai, Birgit, qui me fait un clin d'oeil (un clin d'oeil ?!). En voyant la chose se prolonger et s'adresser finalement à toute la cantonade, je suis rassuré (pour moi) en concluant qu'il doit s'agir plutôt d'une irritation de l'oeil...

Kai, en vadrouille à ce moment-là, nous rejoint peu après.

Vient rapidement le moment de monter nous installer à nos places. Kai et Birgit s'étant décidés un peu après nous, nous ne sommes pas ensemble et nous n'avons pas longtemps l'espoir de pouvoir les installer à nos côtés : le train est plus que plein. En ce qui nous concerne (Philippe, Briac, David, Jean et moi), nous sommes bien installés, tous ensemble et prêts pour un long voyage (compte tenu des normes actuelles, parce qu'il faut quand même dire que quatre heures, ce n'est pas la Manche ou le Mer du Nord à boire...).

De toute façon, normes actuelles ou pas, le voyage ne sera pas long. Je me souviens que la première fois que l'heure a été demandée, nous étions partis depuis plus d'une heure et n'étions donc qu'à quelques encablées belges de Bruxelles. Il faut dire qu'au sein de la joyeuse troupe (vraiment joyeuse) que nous formions, les discussions allaient bon train et tous azimuts. Perl n'est pas, et de loin, notre seul centre d'intérêt, et de toute façon, nous allons en "bouffer" pendant quatre jours, alors nous pouvons bien nous alimenter d'autres choses pour l'instant.

Avec cette ambiance très bon enfant, ça n'est qu'une petite heure avant l'arrivée que la question est lancée de façon négligée... : "Tu sais comment on va à l'hôtel, Briac ?". "Non" est la réponse... Ah bon... On verra bien alors.

C'est Kai, à l'arrivée, qui nous donnera les premiers éclaircissements (il avait la bonne idée, lui - bravo les mongueurs ! - de regarder sur internet avant de partir...), il semblerait que nous nous dirigions vers les limites extérieures de la ville.

Finalement, avec un peu de chance, un peu de logique (nous avons suivi le gros des gens), et les instructions de Kai, nous arrivons vers minuit à l'AC international Hotel. Après nous être installés dans nos chambres, nous retournons à l'endroit qui au premier passage avait tout l'air d'un bar.

Notre flair en la matière ne nous avait pas fait défaut, même à cette heure-là (surtout à vette heure-là !). Nous retrouvons au bar-restaurant de l'hôtel (foo-bar à ce moment-là) un assez grand nombre de gens qui ne peuvent être que des futurs conférenciers (ou peu s'en faut). Les présentations sont vite faites, c'est ça qui est formidable dans ce genre de rencontres, les préambules sont assez courts parce qu'inutiles. La complicité ou tout au moins une conversation aisée s'installe rapidement. Et ce, d'autant plus que beaucoup des gens présents se connaissent par le biais de tas de newsgroups, mailing lists, "associations" d'utilisateurs (comme perlmonks).

Nous faisons d'abord connaissance avec des allemands qui sont enthousiastes à l'idée de rencontrer des utilisateurs de Perl, des perl mongers (même si ce sont les mongUeUrs de Paris) et des Perlmonks (Briac, Philippe et David). Nous faisons aussi la connaissance de John Mac Namara venu seul de son Irlande natale. Il semble qu'il soit connu au sein de la communauté mais pas par moi. Je ne pousse pas plus loin en me disant que j'en apprendrais très certainement plus au fil des prochains jours. Kai et Birgit, que nous avions laissés au camping non loin, font leur réapparition pour que la fête soit complète. Il y a en plus des gens cités, quelques personnalités qui par leur truculence donnent le ton. Ils nous confirment, si besoin était, que cette conférence va être l'occasion de rencontrer des personnes aux horizons et aux vies très différents. Un vrai bonheur.

Mais l'extase devra encore attendre. D'abord parce qu'il n'est pas trop bon de commencer à "s'énerver" avant la conférence, on en va quand même en prendre pour trois longues journées, ensuite, plus prosaïquement, parce que le foo-bar ferme. Service service...

L'heure de regagner ses pénates est venue, mais elle n'est pas à confondre avec l'heure de se coucher, pour moi au moins, très différente. Lorsque je m'allonge sur le lit, j'ai malheureusement en face de moi l'aimant universel lorsqu'on est en déplacement : une télévision, et ce d'autant plus que je n'en ai plus depuis bien longtemps chez moi... Alors j'allume et je suis parti entre des programmes navrants et d'autres incompréhensibles pour deux bonnes heures (quelle langue affreuse ce batave !)...

Il est 3h30 lorsque je tombe...


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