Beaucoup d'absents

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 13 mars 2024

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Sylvain,
Laurent (B),
Emmanuel,
et moi.

Nous avons mangé des bruchettas, une pizza soleil, une pizza calzone et une autre pizza, des pâtes, une crème au chocolat, une coupe colonel, une glace à trois boules, un tiramisu. Nous avons bu un kir, de la bière, un déca, ainsi que de l'Amaretto et du Lemoncello offerts par la maison.

Nous avons parlé de Perl, informatique et points divers.

Perl

Je profite de la présence d'Emmanuel, membre du groupe Perl du projet Fedora, pour lui annoncer une mauvaise nouvelle et une bonne nouvelle. J'ai récemment installé une distribution Fedora 39 sur une machine virtuelle. La mauvaise nouvelle, c'est que Perl n'est pas installé par défaut. La bonne nouvelle, c'est que si l'on installe manuellement Perl, on obtient la version la plus récente, la version 5.38. En fait, Emmanuel me dément et explique pourquoi l'absence de Perl est en réalité une bonne nouvelle. Jusqu'à présent, à cause de macros figurant dans le paquet RPM, Perl était indispensable pour l'installation minimale de Fedora. Perl faisait donc partie des logiciels critiques, dont toute évolution est figée dès la constitution de la version nn-alpha de Fedora. S'il faut faire évoluer un logiciel critique, il faut avoir une très bonne raison et il faut procéder à des tests poussés. C'est pour cela que l'on évite le plus possible de mettre à jour des paquets critiques en dehors de la diffusion d'une version majeure de Fedora. Depuis peu, les macros RPM ont été séparées du paquet RPM critique, donc son prérequis Perl n'est plus un paquet critique et il sera possible de faire évoluer Perl vers la version 5.38.1 ou 5.38.2.
Nous avons parlé également du hackathon pour Open Food Facts. Que faut-il prévoir pour participer au hackathon ? Je suppose qu'il faut avoir Perl 5.38, puisqu'il est question de développer certains modules avec Corinna. Il faut également avoir Git pour récupérer les dépôts sur Github. Combien faut-il de place disque ?
Sylvain a rencontré une personne qui sera bientôt en stage chez Open Food Facts. Il lui a parlé du hackathon, mais il n'a pas pu lui donner le lieu où cela se tiendra. En fait, lors de notre réunion du mois de février, nous avions convenu avec Alex que cela aurait lieu dans les locaux d'OFF, aux Arches Citoyennes avenue Victoria.
Une autre manifestation, qui voit plus large, c'est le Perl Toolchain Summit qui, fort heureusement, n'aura pas lieu aux mêmes dates que le hackathon OFF. Laurent a envoyé à l'hôtel un acompte pour le PTS, donc on peut considérer que la question du lieu précis est réglée.
L'un des organisateurs s'appelle Breno. Il est a fait parler de lui récemment pour une autre raison, car il est question d'inclure un de ses modules, Data::Printer, dans la distribution standard.
Finalement, le dernier sujet abordé concernant Perl a été notre réunion du mois de mai prochain. En 2024, le deuxième mercredi du mois tombe le 8 mai, un jour férié et veille du jeudi de l'Ascension, un autre jour férié. Cela coïncide également avec le moment de l'année où nous devons épuiser notre solde de congés. Il y a donc de fortes chances que personne ne soit disponible le 8 mai pour notre réunion. Pourrait-on la déplacer au 15 mai ?

Informatique

Comme au mois de janvier, nous avons parlé de claviers spéciaux, d'un jeune nommé Dvorak et qui ne sait pas qu'il a des homonymes (ou des ancêtres) connus pour leur musique ou pour une disposition originale de clavier. Nous y avons ajouté quelques anecdotes à propos des claviers QWERTY.
Par ordre de gêne croissante, la première anecdote concerne un voyage à l'étranger à l'époque où je n'avais pas de tablette personnelle. J'avais été amené à écrire un message avec un ordinateur du kiosque Internet de l'hôtel où je séjournais. Le clavier était un clavier QWERTY. Chaque fois que je tapais une suite de lettres autres que « azqwm » et d'espaces, les automatismes des claviers AZERTY revenaient au galop et je fqisqis des fqutes de frqppe chqaue fois aue je to;bqis sur l'une des lettres « azqwm ». Rien de bien dramatique, mais c'était extrêmement frustrant.
La deuxième anecdote a déjà été racontée il y a 5 ans. J'essayais une nouvelle distribution Linux sur clé USB. Pour éviter de démarrer avec l'anglais par défaut (pas très gênant) et avec le QWERTY par défaut (très dérangeant), il fallait appuyer sur une touche fonction, puis saisir les paramètres de lancement du noyau. Mais il fallait saisir ces paramètres sur un clavier QWERTY.
La troisième anecdote est due à Laurent. Il utilise un PC dont le disque dur est crypté. Il est donc amené à saisir régulièrement son mot de passe, notamment au démarrage, alors que le clavier est encore configuré en QWERTY, comme dans le cas de ma clé USB live. Mais contrairement à mon cas, le mot de passe n'est pas affiché en clair. De plus, il y a le spectre du blocage au bout de trois échecs... Donc, lorsque Laurent saisit le mot de passe au démarrage, il s'oblige à taper lentement en regardant le clavier. Lorsqu'il arrive au « m », il se souvient que, contrairement à ce qui est marqué sur son clavier, le « m » n'est pas à l'extrémité droite de la ligne du milieu, mais sur la ligne du bas, presque au centre, juste à côté du « n ».
Laurent nous raconte un incident qu'il a vécu à son travail. Un collègue lui avait demandé de charger un dépôt Git d'un serveur de fichiers local vers les GitLab. Laurent s'est lancé dans une série de push car le dépôt était trop gros pour être remonté en une seule fois. Pendant ces manipulations, le collègue a décidé de renommer le dépôt sur le serveur. Comme on peut s'en douter, à la série suivante, Git n'a pas trouvé le dépôt prévu et a refusé de continuer.
De façon indépendante, Laurent est confronté à un autre problème concernant Git. Dans un dépôt donné, Laurent cherche à savoir quel est le plus gros fichier, tous commits confondus. Impossible de faire un find sur le sous-répertoire .git, les fichiers de ce sous-répertoire sont des fichiers compressés et leur taille disque ne permet pas d'avoir une estimation fiable de leur taille après décompression. Nous n'avons pas pu lui donner d'indications lors de la réunion. [ Information post-réunion : en lançant git ls-tree -rl on récupère nom et tailles des fichiers (des blobs en fait) d'un commit. ]
Emmanuel raconte une anecdote avec un collègue de travail. Lorsqu'il a expliqué git à ce collègue, il lui a bien précisé qu'il ne fallait pas soumettre les fichiers RPM au contrôle de version. Ce sont des fichiers générés à partir d'autres fichiers et en plus ce sont des fichiers binaires, donc la commande git diff ne donne rien d'intéressant. Cela n'a pas empêché ledit collègue d'inclure des fichiers RPM dans un commit git ultérieur. Pour éviter que ce problème se reproduise, Emmanuel a mis à jour le fichier .gitignore pour désélectionner par défaut les fichiers RPM à l'avenir.
À un moment, Emmanuel a utilisé son téléphone, constitué de deux boîtiers coulissant l'un sur l'autre, le boîtier supérieur fournissant l'affichage et le boîtier inférieur fournissant un clavier avec des touches physiques (par opposition aux claviers virtuels s'affichant sur l'écran). La conversation enchaîne vers une nouvelle catégorie de téléphones, je crois qu'il s'agissait des téléphones dépliables fournissant ainsi un écran avec une surface double de la normale. Quelqu'un s'est renseigné et a appris que le prix était dans les 1 700 euros ! pour un téléphone d'entrée de gamme ! Même Apple n'a pas osé proposer ce prix pour une entrée de gamme !
Laurent raconte qu'il a donné une formation il y a quelques années sur un site de sa société. Avant la formation, il s'est assuré que la salle contenait tout le nécessaire habituel : connexion au réseau local, matériel de projection, tableau blanc. Il n'a pas pensé à poser la question pour les prises électriques, les tables et les chaises. Et... il en manquait, et de beaucoup. Je fais remarquer que, vraisemblablement, les personnes formées étaient équipées d'un laptop et que dans laptop, il y a lap qui signifie « giron ». Donc les laptops sont destinés à être utilisés posés sur notre giron (traduction littérale) ou posés sur nos genoux (traduction plus idiomatique). Laurent me répond que poser son ordinateur sur les genoux pendant une journée complète, ce n'est pas idéal.
L'environnement de développement à la mode en ce moment est VScode, qui sait faire du multi-fichiers et qui s'interface très bien avec Git et Github (le fait que l'actionnaire principal de Github est le même que pour VScode doit y être pour quelque chose). Je prends le cas d'une personne qui connaîtrait très bien Vim ou Emacs (voire Emacs+viper) et qui serait à l'aise avec cet éditeur. Est-il judicieux pour une telle personne de migrer vers VScode, sachant que Vim et Emacs ont aussi des fonctions multi-fichiers et des greffons pour Git ? Laurent me rassure, il vaut mieux utiliser l'environnement de développement avec lequel on est le plus à l'aise.
Pour son expérience personnelle, Laurent raconte qu'il a arrêté de s'investir dans Emacs car cela il passait trop de temps à adapter sa configuration aux différentes versions d'Emacs qu'il utilisait, et qu'il ne souhaite plus investir autant dans la programmation Lisp.
Également, il mentionne un environnement de développement qui a connu une brève heure de gloire et qui est retombé dans l'oubli, Sublime Text. Il ne s'est pas intéressé à ce logiciel.

Divers

Nous avons brièvement parlé d'un service ePrint. Cela me rappelle l'abondance de noms commerciaux commençant par « e ». En ce moment, les noms en « e » s'appliquent assez souvent aux véhicules électriques. Il a un cas où cela a donné un effet regrettable. Il s'agit de la firme allemande Audi. Comme ses concurrents, Audi a créé une gamme de véhicules électriques et leur a attribué un nom commençant par « e ». Pour marquer également la prévalence de l'électronique dans la conduite, ils ont complété ce nom par « tron ». En allemand, le nom résultant peut sembler anodin, mais pour des lecteurs français comme nous, le nom « e-tron » apporte des connotations, disons, négatives. La filiale française aurait pu signaler ce problème à la maison mère. Impossible, répond Laurent. En effet, comme dans une autre boîte allemande dont il ne nous a pas donné le nom, la communication se fait exclusivement de la maison-mère vers la filiale, jamais dans l'autre sens.
Nous citons une étude récente selon laquelle la suppression du télétravail provoquerait la démission de presque la moitié des cadres.
Cela pourrait être un moyen pour une boîte de se débarrasser d'une partie de ses collaborateurs. Cela me rappelle une autre façon détournée de provoquer des démissions. Il y a longtemps, j'étais en prestation dans une boîte dont j'ai oublié le nom. Lors d'une discussion, un salarié de cette boîte m'avait dit que la boîte allait bientôt déménager. Elle déménageait régulièrement, car à chaque fois cela provoquait une vague de démissions et ainsi, elle n'avait pas besoin de procéder à des plans de licenciements. Laurent met en doute que ce soit le seul but de cette démarche, car le coût d'un déménagement est nettement supérieur à celui d'un plan de licenciements. Il y a peut-être moins de tracasseries administratives, mais financièrement, cela ne vaut pas le coup.
Nous avons parlé de freestyle pour les trottinettes. Pour les entraînements, il est nécessaire de pratiquer sur un parc pour planches, patins à roulettes et trottinettes, mais il est possible de s'entraîner en partie avec un simple trampoline, pour essayer les sauts. Pour que cette forme d'entraînement soit valable, il est nécessaire de s'entraîner avec une trottinette. Et il se trouve qu'il existe des trottinettes spéciales pour les entraînements sur trampoline, des trottinettes avec la planche, le guidon et l'axe qui les relie, mais sans les roues. Au début, seul un fabricant finlandais en proposait, maintenant il est possible d'en trouver dans plusieurs marques de sport européennes.
En marge de la journée nationale du sommeil, nous avons évoqué les bébés qui ont parfois des difficultés à s'endormir. On arrive parfois à des situations paradoxales. Un bébé n'arrive pas à s'endormir dans son lit. Au bout d'un certain temps, les parents décident de le sortir, de le mettre dans le siège auto, puis de faire deux ou trois tours du pâté de maisons. Sans doute bercé par le mouvement régulier et par le bruit de fond du moteur, le bébé s'endort dans son siège auto. Les parents rentrent la voiture au garage, décrochent le siège bébé et installent ce siège, avec son occupant, dans la chambre. Surtout ne pas transférer le bébé de son siège vers son lit, cela pourrait le réveiller.