Juste après Open Source Experience 2021

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 10 novembre 2021

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Laurent (B),
moi,
Emmanuel,
Laurent (R),
Richard,
et Sébastien.

Nous avons mangé une assiette de charcuterie, des nems au poulet, des ravioles, du foie gras, de l'andouillette, des entrecôtes, une crème brûlée et des fondants au chocolat. Nous avons bu un Orangina, un mojito, des cocktails Diderot, de la bière (Chouffe), du rosé et du café (normal et déca).

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

La réunion au restaurant s'est tenue directement après la clôture du salon Open Source Experience 2021. Contrairement au salon d'il y a deux ans, les transports fonctionnaient bien, il y avait une ligne de métro directe entre le salon et le restaurant et Laurent (B) était là pour participer au transport des équipements. C'est ainsi que nous sommes arrivés avant 18h30 et que, pour une fois, nous avons agrémenté notre apéritif d'une assiette de charcuterie.
Nous avons été surpris à l'arrivée de voir que rien n'avait changé, alors que le patron nous avait annoncé que le restaurant serait repris par un successeur. En fait, la procédure a pris un peu de retard et le transfert se fera à la fin du mois.
Après les événements passés, place aux événements futurs. Nous avons ainsi parlé des 20 ans de l'association, que nous pourrions célébrer en nous réunissant à la Fondation pour le Progrès de l'Homme, le samedi 18 décembre. Que pourrions-nous faire ? Emmanuel propose de s'intéresser à Corinna, le modèle objet proposé par Ovid (Curtis) pour les prochaines versions de Perl 5 et partiellement implémentées dans Object::Pad. Emmanuel pense à voir comment un logiciel tel que le gestionnaire de collections GCstar pourrait tirer parti de ce nouveau modèle objet.
C'est un autre problème qui intéresse Laurent (B) au présent (mais qui sera très certainement résolu en décembre) : la structure des fichiers .docx. Comme il a pu le constater, un fichier .docx contient plusieurs fichiers élémentaires (images, textes, etc) compressés. Sauf que certains fichiers élémentaires ne sont pas compressés. Pourquoi ? Voir en annexe certaines considérations sur la compression des fichiers.

Internet

Même si le sujet a déjà été évoqué le mois dernier, Laurent B est toujours sidéré et amusé que Facebook ait pu se retirer d'Internet. Selon moi, ils ont la nostalgie de l'époque où l'on pouvait s'installer en Albanie pour d'une part payer moins d'impôts (je suppose) et d'autre part pour ne pas être connecté à Internet.
J'ai fait un autre commentaire, qui témoigne d'une certaine confusion. J'ai dit que la panne de Facebook n'était pas étonnante, de la part d'une boîte qui a voulu changer de nom pour devenir « Alphabet », sans vérifier au préalable qu'elle disposait bien du nom de domaine Alphabet.com. En fait, j'ai confondu avec une bourde de Google. Le nom de la nouvelle entité chapeautant Facebook est « Meta » et l'adresse Meta.com redirige bien vers Facebook.

Informatique

Nous avons parlé d'une dépendance au téléphone portable. Pas celle qui se manifeste par la consultation compulsive et fréquente de l'écran du téléphone, mais celle qui fait qu'une personne sans téléphone est, si l'on peut dire, « un citoyen de seconde zone ». En effet, le téléphone portable est de plus en plus le moyen de s'identifier ou de s'authentifier : appli bancaire pour pouvoir effectuer des virements, appli 2FA pour se connecter à un environnement informatique, etc.
Puisqu'il était question de banques, nous évoquons les cartes bancaires. Lorsque nous recevons une nouvelle carte, en remplacement de l'ancienne carte dont la date d'expiration approche, ladite ancienne carte n'est pas immédiatement désactivée. Elle n'est désactivée que lorsque le possesseur utilise sa nouvelle carte pour effectuer un retrait ou une opération similaire. D'où une idée pour disposer d'une carte de secours : lorsque la nouvelle carte arrive, le bénéficiaire la range dans un tiroir et continue d'utiliser l'ancienne carte. Et c'est seulement en cas de pépin avec l'ancienne carte qu'il prendra la nouvelle carte. Mais tant qu'il n'aura pas activé sa nouvelle carte, il aura potentiellement deux cartes à sa disposition.
Il a été question également de KVM. Pour moi, KVM était une solution de virtualisation pour Linux. J'avais même l'impression que le « K » de « KVM » signifiait que cela faisait partie des applications fournie par l'environnement de bureau KDE. Comme me l'apprennent Laurent et Emmanuel, « KVM » désigne aussi un appareil qui permet de connecter un clavier et une souris à plusieurs ordinateurs, de façon à passer rapidement de l'un à l'autre. Laurent demandait s'il existait des KVM permettant de commuter les liaisons HDMI. Il semblerait que cela n'existe pas encore.

Divers

Lorsque l'on déménage, il y a certains désagréments à régler, comme des équipements qui ne fonctionnent pas comme on aurait voulu. C'est arrivé à Laurent B. Il avait bien un téléphone dans son nouveau logement, il arrivait à appeler ses interlocuteurs habituels, mais il ne recevait aucun appel. Puis il s'est rendu compte qu'il n'avait communiqué son nouveau numéro de téléphone à personne ! Ceci explique peut-être cela...
Nous avons parlé des nouveautés techniques chez les dentistes. Pour Laurent, l'une des plus importantes concerne le projecteur lumineux au-dessus du siège du patient. Il y a vingt ans, le patient était constamment ébloui par cette lumière tout au long de l'intervention du dentiste. Maintenant, le projecteur illumine uniquement la bouche du patient, pas les yeux.
Une autre nouveauté technique, c'est l'anesthésie. Cela élimine la douleur, mais ce n'est pas toujours sans inconvénient. Ainsi, il est arrivé à Laurent d'avoir une anesthésie à la mâchoire inférieure gauche et à la mâchoire inférieure droite. Du coup, après l'intervention du dentiste, comment ferait-il pour manger ? Il aurait préféré une anesthésie par exemple sur le côté gauche uniquement, en haut et en bas si nécessaire, mais seulement à gauche, de façon à pouvoir mâcher avec le côté droit. Mais il n'a pas eu le choix. Et s'il avait émis des réserves, le dentiste aurait pu répliquer en paraphrasant Sergio Leone :
-- Dans ce monde, il y a deux sortes d'individus : ceux qui ont une fraise de dentiste, et ceux qui font un régime. Toi, tu fais un régime.
Je ne sais plus comment nous en sommes venus à évoquer Full Metal Jacket. J'ai raconté que lorsque j'ai vu le film, j'avais une idée précise en tête, rester jusqu'au bout du générique. Un an plus tôt, j'avais vu Le Maître de guerre, un film qui pouvait permettre de développer son vocabulaire anglophone de façon importante et dans une direction qui est rarement prise dans les cours de langue au lycée. J'avais été frustré de ne pas avoir noté de quel roman venait Le Maître de guerre, car en le lisant à mon rythme, j'aurais pu améliorer mon vocabulaire. Un an plus tard, avec Full Metal Jacket, j'avais pris mes précautions, c'est-à-dire un papier et un crayon, ce qui m'avait permis de noter que le film était inspiré de The Short-Timers de Gustav Hasford. Les jours qui ont suivi, j'ai cherché le livre dans une librairie anglophone et je l'ai lu pour apprendre du vocabulaire. [ Cela dit, quelques années plus tard, j'ai acheté les deux films en DVD, toujours dans le but de développer mon vocabulaire. ]
Il existe quelques différences entre le film et le roman. La plus importante est que le roman raconte deux épisodes différents au Viêt Nam, l'un dans les ruines de Hué, l'autre dans la jungle. Dans le film, ces deux épisodes ont été rassemblés en un seul, on y retrouve certains détails provenant de chacun des deux épisodes du roman. En revanche, l'épisode de l'entraînement aux États-Unis est repris à l'identique. Il y a juste quelques différences mineures. Par exemple, dans le film il n'y a qu'un instructeur, le Gunnery Sergeant Hartmann, tandis que dans le roman il est question de quelques autres instructeurs avec un grade moins élevé, l'équivalent de nos sergents.
Sans doute influencés par les affiches actuelles du métro vantant les lingettes anti-buée pour les verres de lunettes, nous avons parlé de la buée sur les lunettes. Les fabricants de verre peuvent préparer les verres pour que leur surface soit parfaitement lisse, ou bien pour que la surface présente des micro-aspérités. Selon le cas (je n'ai pas retenu dans quel sens), le verre sera exempt de buée, mais présentera un autre défaut, ou bien il sera très rapidement couvert de buée, mais sans présenter l'autre défaut que j'ai oublié. On n'a pas le problème de buée avec les lentilles de contact, car elles sont naturellement recouvertes d'une fine couche de larmes, avec le battement régulier des paupières.
Également, on nous propose des traitements anti-UV. Mais lorsque l'on teste ces verres sur un appareil adapté, il arrive souvent que le traitement anti-UV soit inopérant. La solution à mon avis est simple, il suffit de poser une couche de crème solaire écran total sur les verres de lunettes. C'est-y pas beau, la technique ?
Pour la Sécurité Sociale, les lentilles sont une solution de confort, comparées aux paires de lunettes traditionnelles. Elles ne sont donc pas remboursées. Il existe toutefois une exception. Lorsque l'on peut prouver que les lunettes ne permettent pas une correction efficace et que la seule solution est l'utilisation des lentilles de contact, alors oui, elles sont remboursées par la Sécurité Sociale. Cela se produit par exemple pour des personnes dont la cornée est très souple. L'ophtalmologiste prend les mesures de l'œil du patient, puis quelques minutes après la consultation, la cornée du patient prend une autre courbure et les mesures permettant de définir les lunettes sont caduques. Avec les lentilles de contact, il peut y avoir un écart entre la surface interne de la lentille et la cornée, mais cet espace est rempli par du liquide lacrymal, ce qui rétablit les caractéristiques optiques de l'ensemble. Laurent B fait remarquer que, malgré tout, le remboursement de la monture est nettement meilleur pour les lentilles de contact que pour les lunettes.
Après l'annonce de l'adoption du bitcoin par le Salvador, nous évoquons certaines bizarreries concernant les devises. Ainsi, certains pays utilisent de façon intensive la devise d'un autre pays pour leur économie intérieure. C'est le cas de plusieurs pays d'Asie de l'Est, qui utilisent le dollar américain et c'est le cas également de quelques pays des Balkans, qui utilisent l'euro alors qu'ils ne font partie ni de l'Union Européenne, ni de la zone euro officielle.
Il ne faut pas confondre cette utilisation intensive d'une devise étrangère avec l'utilisation restreinte d'une devise dans les zones frontalières. Ainsi, lors des vacances de l'été dernier au Jura, j'ai fait quelques incursions en Suisse. Les commerçants locaux ont des prix affichés en CHF et en EUR. Mais je pense que cette pratique est localisée au voisinage direct de la frontière. Cela dit, j'ai été supris par le taux de change. Jusqu'en 2001, nous étions à 1,5 FRF ou 2 FRF pour 1 CHF. Puis le taux de change a été divisé par 6,55957 en janvier 2002, je vous laisse faire le calcul. Deux décennies plus tard, ainsi que je l'ai remarqué, il y a quasiment parité entre le franc suisse et l'euro. Richard confirme mes dires en consultant un site donnant les taux de change, à la date de la réunion le taux de change était de 1,05 CHF pour 1 EUR.
Rappelons que le coût de la vie en Suisse est nettement plus élevé qu'en France. Pour un touriste qui passe la journée en Suisse, cela peut aller, mais pour un étudiant allant en Suisse avec le programme Erasmus, l'effort financier est important.
Laurent B évoque les dessins animés de sa jeunesse, Goldorak et Ulysse 31. Avec le recul des années, la musique d'Ulysse 31 lui paraît, disons, datée, tandis que la musique de Goldorak continue à bien coller au dessin animé. C'est peut-être dû au fait qu'un épisode de Goldorak se terminait toujours par une scène d'action intense, tandis que les scènes d'action d'Ulysse 31 étaient plus courtes et moins fortes.
Nous avons parlé des très gros moteurs diesel. Certains gros véhicules, tels les camions utilisés dans les mines à ciel ouvert, les camions avec des pneus dont le diamètre dépasse les deux mètres, ces véhicules ont un moteur diesel, mais en réalité, ce ne sont pas des véhicules diesel. Il y a une quarantaine d'années (et peut-être encore aujourd'hui) le diesel servait uniquement à activer une génératrice électrique, qui permettait de charger des batteries. Ensuite, les roues étaient actionnées par des moteurs électriques utilisant ces batteries. On économisait ainsi l'ajout d'un embrayage, qui, compte tenu de la puissance motrice en jeu, était impossible à réaliser avec les moyens de l'époque. Un autre avantage est qu'ainsi, le moteur diesel pouvait fonctionner à un régime constant, donc au régime le mieux adapté et le plus efficace, indépendamment des besoins de puissance très fluctuants pour faire bouger le camion.
Nous avons parlé du premier vol en montgolfière, avant même Pilâtre de Rozier. En effet, le premier vol a eu lieu avec un coq, un canard et un mouton. Pourquoi précisément ces animaux ? Tout d'abord, la physiologie du mouton est très semblable à celle de l'homme, ou au moins c'était l'idée communément admise à cette époque. On a donc envoyé un mouton voler en montgolfière pour savoir s'il pouvait voyager en altitude sans problème. Le canard et le coq, deux oiseaux, servaient d'échantillon de référence, puisqu'ils sont habitués à respirer en altitude. Ainsi, si le mouton était mort pendant le vol mais que le coq et le canard avaient survécu, cela aurait signifié que le vol n'était pas fait pour les créatures terrestres, en particulier les humains. J'avoue que j'ai du mal à croire à cette explication. D'une part, prendre un coq comme exemple d'oiseau accoutumé à voler en altitude, c'est vraiment exagéré. D'autre part cela fait des siècles, voire des millénaires, que l'on pratique la transhumance en montagne et donc que des hommes, des chiens, des vaches et même des moutons font des séjours répétitifs en altitude. De même, à la date du premier vol en 1783, cela faisait plus d'un siècle que Blaise Pascal avait organisé une expérience pour mesurer la variation de pression au cours d'une ascension du Puy de Dôme, ce qui permettait de montrer que les humains peuvent survivre à moyenne altitude sans problème.

Annexe : compression de fichiers

Pourquoi certains fichiers ne sont-ils pas compressés ? À mon avis, la raison est « parce que cela ne vaut pas le coup ». Lorsque vous avez un fichier de quelques dizaines ou quelques centaines d'octets, cela ne sert à rien de charger et de faire tourner un utilitaire de compression. Le gain d'espace serait insignifiant par rapport à la consommation de temps CPU. Cela rappelle la discussion sur les tris en O(n²) pour les tableaux de faible taille.
Pourquoi certains fichiers ne sont-ils pas compressés ? Une autre raison est que dans l'absolu certains fichiers ne peuvent pas être compressés. Lorsqu'on leur applique l'algorithme de compression, le résultat est plus gros que le fichier original. Voici quelques considérations sur la compression sans perte des fichiers pour expliquer ce paradoxe. Oublions le paragraphe précédent et appliquons un algorithme de compression universel et supposé sans perte à des très petits fichiers. Il existe :
- 1 fichier possible à 0 octet,
- 257 fichiers possibles à 1 octet ou moins,
- 65_536 fichiers possibles à 2 octets exactement,
- 65_793 fichiers possibles à 2 octets ou moins,
- 16_777_216 fichiers possibles à 3 octets exactement,
- 16_843_009 fichiers possibles à 3 octets ou moins,
- et ainsi de suite.
S'il existait un algorithme qui comprime sans perte n'importe quel fichier de 3 octets en un fichier de 2 octets ou moins, comment fonctionnerait l'algorithme de décompression ? L'algorithme de décompression n'est pas capable de regénérer l'un des 16777216 fichiers originaux à partir de l'un des 65793 fichiers compressés. Un algorithme de compression universel ne peut pas être sans perte, Un algorithme de compression sans perte ne peut pas être universel. Ainsi, un algorithme sans perte permettra de réduire la taille d'une certaine classe de fichiers particuliers, mais il augmentera la taille pour les autres fichiers. Par exemple, pour un fichier pixmap provenant d'un dessin normal ou d'une photo, la compression PNG ou GIF réduira la taille en octets, tandis qu'une image constituée de pixels aléatoires verra sa taille augmenter.
Laurent suggère un système qui vérifierait que la taille du fichier diminue grâce à l'algorithme, puis en fonction de cette vérification déciderait soit de renvoyer à l'utilisateur le fichier d'origine, soit de lui envoyer le fichier sortant de l'algorithme. Oui mais, lorsque l'algorithme de décompression reçoit un fichier, comment sait-il si le fichier qu'on lui fournit est un fichier sortant de l'algorithme ou un fichier repris tel quel ? Pour ce faire, le logiciel de compression est obligé d'ajouter une méta-donnée au fichier compressé (ou recopié), ce qui augmente la taille dans le cas où le système de compression a choisi de reprendre le fichier tel quel.
Je mentionne une anecdote (cherchez la chaîne « Winzip »). Pour construire une archive auto-extractible, les méta-informations ajoutées au fichier compressé sont ni plus ni moins qu'un exécutable contenant l'algorithme de décompression. L'anecdote raconte qu'un postulant à un poste d'administrateur informatique, qui avait rédigé son CV, l'avait compressé en une archive auto-extractible, puis avait de nouveau compressé l'archive auto-extractible en une nouvelle archive auto-extractible. Et il avait envoyé le résultat dans sa demande d'emploi, sans avoir vérifié que le résultat final était plus encombrant que le fichier initial et l'archive de première génération.
En fait, il existe bel et bien un algorithme de compression sans perte permettant de compresser n'importe quel fichier. J'ai dû le voir dans Slashdot. Je ne me souviens plus de l'année, mais je sais que cela devait être aux alentours du 30 mars, peut-être un peu après. L'astuce est que les méta-informations indispensables pour la décompression ne sont pas stockées dans le fichier. Supposons que le dernier octet du fichier toto soit un \x0A. Alors le programme de compression recopie ce fichier dans un nouveau fichier toto.0A.zip en supprimant le dernier octet. Certes, la compression n'est pas fameuse, mais il est possible d'itérer le processus en créant successivement des fichiers toto.0a.zip.0d.zip, toto.0A.zip.0D.zip.2E.zip, toto.0A.zip.0D.zip.2E.zip.63.zip et ainsi de suite, chacun étant plus court que le précédent par un octet. Ainsi, même si vous partez d'un fichier contenant Autant en emporte le vent en version remasterisée 4K, au bout de quelques milliards d'itérations vous avez un fichier de quelques centaines d'octets, facile à envoyer en pièce jointe d'un message. C'est-y pas beau, la technique ?