Les vacances se terminent

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 14 septembre 2016

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Laurent (R),
Emmanuel,
moi,
Richard,
Vincent,
et Sébastien.

Et pourquoi pas Laurent (B) ? Parce qu'il a oublié la date et qu'il n'y a pas eu de message sur la liste pour rappeler cette date.

Nous avons mangé du saumon fumé, des nems, une salade César, un bo-bun, une entrecôte, des andouillettes, des gateaux au chocolat et une crème brûlée. Nous avons bu du panaché, un mojito, un cocktail Diderot, du vin et du café. Le mojito était meilleur, et de loin, que celui que j'ai pris lors de la soirée YAPC au Palais Bánffy à Cluj-Napoca.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Le Paris Open Source Summit vient d'envoyer aux exposants un lien pour préparer la participation au salon (mention dans le catalogue, badges, etc). Emmanuel pose la question de savoir de quel matériel nous disposons pour décorer notre stand et si nous avons des choses à distribuer. Nous avons un totem (ne pas utiliser le terme « kakemono », censé désigner une affiche suspendue au plafond ; si c'est monté sur une base posée au sol, c'est un totem, pas un kakemono). L'an dernier, Stéphane de Open Food Facts nous avait prêté une affiche pour la décoration. Quant aux gadgets à distribuer, il me reste quelques cartes de la série
Nous sommes nuls en marketing.
mais plus rien d'autre. J'ai distribué mon dernier cahier GLMF spécial Perl à Laurent (R) l'an dernier et je n'en ai plus aucun en réserve. Il faudrait demander à Laurent (B) s'il a de tels gadgets en stock, mais à mon avis il ne doit plus lui rester grand-chose. Étant donné qu'à Cluj-Napoca Liz et Wendy avaient un stand très fourni en gadgets, je propose sur le ton de la plaisanterie de les inviter au salon.
Richard trouve que même si Perl 6 est sorti, il y a quand même des problèmes de visibilité pour Perl. Perl 6 n'est pas vraiment opérationnel, donc il vaut mieux attendre avant de l'utiliser. Quant à Perl 5, dans l'esprit de nombreuses personnes, c'est obsolète puisque Perl 6 existe. Richard poursuit avec une discussion qui a eu lieu dans le département informatique d'une université. Faut-il continuer à enseigner Perl 5 ou faut-il passer à Perl 6 ? La réponse a été de passer à Python !
Ainsi qu'il l'a annoncé dans sa communication-éclair à YAPC::Europe, Laurent est en train de travailler sur un livre présentant les bases de la programmation. La particularité de ce livre, c'est que les exemples sont en Perl 6. Ce livre est inspiré d'un livre similaire faisant découvrir la programmation avec Python. Mais l'adaptation ne s'est pas limitée à traduire le code Python en Perl 6. Certes, il existe d'autres projets de livres sur Perl 6, mais ces livres sont généralement des projets hébergés sur Github ou similaire et, après une période initiale d'euphorie, l'équipe de rédaction s'essouffle et s'étiole et le livre reste inachevé. Tandis que le livre de Laurent est quasiment fini. Laurent est en train de rechercher un éditeur.
2016 marque les cinquante ans de l'univers Star Trek. Richard demande s'il y a dans Perl des éléments évoquant Star Trek. Sébastien et moi évoquons des exposés de Damian Conway (que j'ai manqués) et un autre de Paul Fenwick (auquel j'ai assisté). Dans son exposé, Damian s'était exprimé en klingon pendant quelque chose comme un tiers du temps. Et comme c'est une langue gutturale, pire que le néerlandais, Damian avait dû boire une bouteille d'eau entière pour soulager sa gorge.
Sébastien nous a également énuméré les modules du CPAN associés au klingon . Je vous laisse lire la liste.

Internet

Je ne sais plus comment c'est venu, mais il a été question du mème « Vous êtes un geek si... ». En particulier, vous êtes un geek si votre ordinateur coûte plus cher que votre voiture. Laurent raconte que dans son cas, lorsqu'il dépose son appareil photo (même pas son ordinateur) dans sa voiture, celle-ci voit sa valeur quadrupler.
En raison d'une averse au début de la réunion, nous discutons de la météo. Richard précise qu'il existe un site Internet consacré à la météo sur Paris.

Informatique

Il a été question d'éditeurs de fichiers sources et d'IDE (environnements de développement intégré). Parmi les jeunes que nous côtoyons, suffisamment jeunes pour avoir appris l'informatique avec des éditeurs graphiques, certains adoptent vi ou vim en raison du bénéfice ergonomique que cet éditeur apporte. Quant aux IDE, il n'en reste plus qu'un, Eclipse.
Sébastien rappelle que le summum de l'attitude geek n'est pas vim ou Emacs, mais ce que j'ai présenté aux Journées Perl 2010, à savoir Emacs avec un émulateur de vi, en l'occurrence le mode viper. Mais, pour avoir vu l'exposé de Rolf Langsdorf, Laurent et moi savons qu'il y a mieux, Emacs avec un émulateur vim (et non pas simplement vi), le mode Evil. Et si ça ne vous suffit pas, vous y ajoutez le mode ECB (Emacs Code Browser) qui procure des fonctionnalités rappelant Eclipse.
Vincent raconte comment il a appris à utiliser Emacs. Parinux avait prévu de traduire un logiciel et Vincent s'était porté volontaire pour faire partie du groupe de traduction pour ce logiciel. Il a assisté à une première réunion, avec une présentation du logiciel et des tâches de traduction à planifier. Vincent s'est dit en lui-même que c'était l'occasion d'apprendre à utiliser Emacs, notamment le mode multi-fenêtres. Et il a commencé à traduire les chaînes de caractères, avec une fenêtre sur la version originale et une autre fenêtre sur la version en cours de traduction. Au bout de quatre jours de travail, Vincent a constaté qu'il était arrivé au bout de la traduction. Il contacte alors les autres membres du groupe et leur envoie le résultat de son travail. Étonnement des autres membres, pour qui le projet de traduction en était à l'étape de planification. Emmanuel confirme qu'il a connu une époque où Parinux était très porté sur les réunions destinées essentiellement à planifier les réunions suivantes et à ne rien faire d'autre quasiment.
Nous parlons des Unix payants et de leur déclin. Parmi les boîtes qui vendaient ces versions d'Unix, certaines soutiennent maintenant les Unix libres, comme GNU/Linux ou *BSD. Et si, par exemple IBM continue à offrir du support pour AIX, c'est pour ne pas laisser en plan toute la base installée. Mais IBM propose des solutions basées sur Linux (GNU/Linux). Et Sébastien reprend la comparaison entre Linux et *BSD qu'il a déjà présentée précédemment.
Autre exemple, Sun Microsystems diffusait SunOS et Solaris. Maintenant, c'est fini, malgré l'apparition de la variante OpenSolaris. En revanche, Sun a rejoint la communauté FreeBSD en apportant dans ses bagages le système de fichiers ZFS.
Même si GNU/Linux croît en parts de marchés, sa croissance en notoriété n'est pas à la hauteur. En effet, comme les gens ont tendance à se contenter d'une tablette et d'un smartphone à la place d'un véritable ordinateur personnel, ils connaissent Android, tout en ignorant que c'est un dérivé de GNU/Linux. Dans l'esprit de ces gens, Android est associé à Google, pas à Unix ou GNU ou Linux.
Néanmoins, Sébastien fait remarquer que la notion de logiciel libre est connue du grand public. Il en veut pour preuve que la matinale de France Inter mentionne de temps en temps le terme « logiciel libre » sans qu'il y ait des explications sur ce que sont les logiciels libres. Comme quoi la rédaction de France Inter estime que ses auditeurs sont au courant. Qui aurait prévu cela il y a une dizaine d'années ?
Nous évoquons deux personnes qui travaillent sous Windows et qui se sont pris une attaque par Cryptlocker. Du coup, ces deux personnes ont décidé de passer à GNU/Linux. La question qui se pose est de savoir quelle suite bureautique elles doivent prendre pour continuer à travailler avec leurs documents Word. Nous pensons bien sûr à Libre Office. Richard n'est pas de cet avis. Lorsque ces personnes vont échanger ces documents avec leurs correspondants, il y aura à chaque fois une conversion MS-Office <-> Libre Office. Et au fil du temps, des imperfections dues aux quelques incompatibilités entre les deux logiciels vont s'ajouter aux documents et à la fin, ces documents seront fortement dégradés, voire inutilisables. Richard conseille donc d'utiliser Office 365, qui s'exécute dans un navigateur Internet, quel que soit le système d'exploitation de la machine.
Cela me rappelle une anecdote lue dans The Daily WTF (WTF signifiant Worse Than Failure si vous êtes avec des « gens bien », ou autre chose sinon). Une secrétaire qui ne s'y connaissait pas trop en informatique s'était fait avoir de la même manière par un logiciel de rançon du même type qui avait fait disparaître tous ses fichiers, aussi bien les documents Word professionnels que les vidéos personnelles. Certes, l'administrateur système avait réussi à rétablir la situation, mais la secrétaire avait compris que cela aurait été beaucoup plus simple et plus rapide si elle avait fait des sauvegardes. Donc, par la suite, elle faisait des sauvegardes régulières : tous les matins en arrivant, tous les soirs au moment de partir et une troisième à la pause déjeuner. La conclusion de cette anecdote :
Ainsi se termine l'histoire de la secrétaire qui a fait planter le serveur de fichiers avec 6 téra-octets de sauvegardes.
Quant à la migration vers Linux ou vers Libre Office, cela nous évoque un chantier dont on ne parle pas beaucoup, la migration de l'infrastructure informatique de l'État vers les logiciels libres. Je rappelle qu'en fait, nous avons déjà entendu parler de l'une de ces migrations, celle de la Gendarmerie Nationale, à l'époque où c'était encore OpenOffice.org et à l'époque où Anthony participait à cette migration le jour et où il venait à nos réunions le soir (du deuxième mercredi du mois).
Un autre type de migration, les migrations de gros systèmes vers les PC. Nous parlons ainsi des applications développées sur CICS et que l'on remplace par des applications graphiques sous Windows, Gnome, KDE ou autre. Comme je l'ai rapidement évoqué dans mon exposé sur la couverture de code aux Journées Perl 2013, les applications CICS sont basées sur des grilles de saisie en mode caractères et qui ont
l'élégance graphique de curses et la puissance ergonomique de textentry HTML (en web 1.0).
Il y a quand même une différence à signaler : la navigation d'un champ à l'autre ne se fait pas uniquement par <TAB> et par <BACKTAB>. Il est possible d'utiliser les flèches de déplacement du curseur pour monter ou descendre d'une ligne (ce qui est impossible dans un navigateur avec des champs textentry). Et les utilisateurs acquièrent rapidement des enchaînements d'actions pour optimiser la saisie dans une grille donnée. Par exemple, si l'on veut se positionner sur le dernier champ saisissable de la grille (qui sert souvent pour la navigation vers les autres fonctions de l'application), il suffit d'enchaîner <HOME> et <BACKTAB>. Avec de l'entraînement, on arrive à le faire en une demi-seconde et sans avoir besoin de réfléchir. Hélas, la navigation dans une application graphique est moins pratique. Il faut en effet utiliser la souris. Et comme l'utilisation des claviers nécessite deux mains, il en faut une troisième pour manœuvrer la souris.
J'ai entendu Sébastien mentionner un certain « Jean-Cloud » mais je n'ai pas saisi les détails. J'ai cru qu'il s'agissait d'une expression pour désigner le fait que certaines entreprises préfèrent acheter de la puissance machine à Amazon ou autre, plutôt que de disposer de serveurs sur place, ce qui oblige à les administrer. Ainsi, les entreprises décideraient « d'installer les serveurs chez Jean-Cloud plutôt qu'ici ». Mais après avoir recherché sur Internet, j'ai compris que le dénommé Jean-Cloud est un chroniqueur sur France Inter. [ Cela dit, Cloud est un prénom valide, quoique très rare. Donc pourquoi pas Jean-Cloud ? ]
Sébastien évoque les performances de Windows 10. Malgré tout le mal qu'on dit de ce système, il se révèle tout de même performant. Il est meilleur que Windows 8 et quasiment du même niveau que Windows 7. L'hypothèse que je fais est la suivante : lorsque la machine tournant sous Windows 10 se rend compte qu'un calcul va nécessiter beaucoup de puissance, elle le délègue automatiquement à un serveur de traitements. Pas besoin d'intervention de l'utilisateur. C'est rassurant, de savoir que l'on peut disposer (au moins en partie) de la puissance de calcul de la NSA pour soulager la charge machine de son PC personnel !

Divers

Sébastien fait remarquer que la Norvège est un pays producteur de pétrole, mais il est le seul qui ne soit pas touché par ce qui semble être une malédiction tombant sur les pays producteurs de pétrole. Cela dit, cette malédiction prend différentes formes. Il suffit de comparer l'Arabie Saoudite avec le Venezuela pour s'en rendre compte.
Après avoir parlé de la faillite de Dexia, nous avons évoqué l'annonce que nous avons reçue de nos banquiers respectifs sur les garanties aux particuliers en cas de faillite bancaire. Avec les nouvelles dispositions, un particulier est sûr de conserver son argent dans la limite d'un certain plafond. Cela dit, si vous avez un crédit en cours, cela peut avoir des répercussions sur le montant qui vous est garanti. Et quelle est la finalité de cette garantie ? Est-ce pour limiter la casse pour les clients d'une banque en faillite ou est-ce pour que limiter la casse pour les prélèvements automatiques sur les comptes en banque, c'est-à-dire pour les créanciers des clients de la banque ?
Il est question d'une autre faillite, dans un autre domaine. C'est la faillite de Hanjin un transporteur maritime coréen, le huitième transporteur mondial. Et que vont devenir les navires Hanjin actuellement à la mer ? Laurent, qui a fait de la navigation de plaisance en mer, fait le parallèle avec ce qu'il a déjà vu. Ainsi, il y a souvent des navires de transport bloqués à quai ou bloqués à l'ancre à proximité d'un port, parce que leur afféteur ou leur armateur avait fait faillite et refusait de continuer à payer le fonctionnement du navire. Et les marins, bloqués à bord faut de pouvoir se payer un billet de retour, vivaient de la générosité des ONG locales qui leur apportaient des repas de temps en temps.
Sébastien a changé d'employeur et, pour l'instant, il travaille dans le port de Gennevilliers. Cela évoque à Vincent des images agréables, comme le vol des mouettes et des goélands. Pour moi, cela évoque plutôt les ports marchands, avec portiques de manutention et engins assimilés. Et effectivement, le panorama qui s'offre à la vue de Sébastien est constitué essentiellement de conteneurs empilés les uns sur les autres. Quant aux cris des oiseaux, ils sont remplacés par le « bip-bip » des camions en train de reculer. Remarquez que le panorama de conteneurs a quelque chose de cosmopolite. On y trouve des conteneurs norvégiens de Maersk, on y trouve des conteneurs de nombreux transporteurs chinois. Et Sébastien a même vu des conteneurs de CMA CGM, ce qui lui « rappelle le pays », puisque cette société a son siège à Marseille.
Nous avons parlé de l'actualité du moment, le procès de Jérôme C. (l'ancien ministre, pas l'ancien trader avec un « K »). Son dernier argument consiste à dire qu'il avait mis de l'argent de côté tout simplement pour financer les campagnes électorales de Rocard. Suite à cette déclaration, un nouveau hashtag « #blameitonRocard » est apparu sur Twitter pour montrer que tous les ennuis du monde ont été causés par Michel Rocard, à commencer par la disparition des dinosaures.
La veille de la réunion, la télévision a diffusé une émission de Cash Investigation sur l'industrie agro-alimentaire, en particulier l'étiquetage des produits alimentaires. Ceux qui l'ont vue ont été étonnés que Open Food Facts n'ait jamais été mentionné pendant l'émission, alors que le site propose justement la même fonctionnalité que la proposition pour améliorer l'étiquetage des produits alimentaires.
Une question posée par cette émission et par beaucoup d'autres concerne l'indépendance entre les législateurs (députés, sénateurs, etc) et les industriels. La journaliste de l'émission a voulu intervenir lors d'un repas auquel participaient des industriels et des législateurs. Elle a été priée de sortir, « pour ne pas déranger une réunion familiale ». Ou alors, comme le rappelle Sébastien, il pouvait s'agir d'une réunion d'amateurs de cigares, puisque l'on peut trouver des amateurs de cigares à la fois dans l'industrie et dans le milieu politique. Concernant le prétexte de la réunion familiale, je rappelle un calcul qui consiste à calculer combien chacun d'entre nous a d'aieuls à l'époque de Charlemagne. Cela fait 12 siècles, donc 48 générations, donc 2^48 ancêtres, soit un nombre supérieur à la population de la France à l'époque. D'où la conclusion que deux personnes quelconques de France ont au moins un ancêtre commun à l'époque de Charlemagne. Je suis le premier à dire que ce raisonnement est foireux pour de multiples raisons. Il omet le fait qu'il peut y avoir des mariages entre cousins, ce qui fait que les ancêtres communs sont comptés en double, voire en quadruple ou plus. D'autre part, cela néglige les effets de l'immigration au cours des siècles. Et finalement, si vous effectuez réellement le calcul de 2^48, vous trouvez une valeur très au-dessus de la population française de l'époque de Charlemagne. Avec l'approximation connue 2^10 = 10^3, le calcul donnerait 2^8 x 10^12, soit 256 billions de personnes (les billions européens, pas américains). Cela dit, en toute rigueur, on peut prétendre que l'on a voulu un majorant avec une large marge d'erreur. Je doute que ce soit le cas pour ceux qui sont à l'origine de ce calcul.
Nous avons parlé de lapins. Il existe un minuscule jardin à côté de l'Hôtel de Ville de Paris. Depuis peu, ce jardin est occupé par des lapins. J'évoque aussi l'endroit où je travaillais en 1993. C'était dans un bâtiment de bureaux, qui était un garage-station-service reconverti, sur le quai de la Seine à Paris. Juste à côté, se trouvait un immeuble d'habitation et au rez-de-chaussée, il y avait non pas une cour intérieure, mais un jardin potager cultivé par le gardien de l'immeuble. De temps en temps, ceux qui étaient dans le bureau avec vue sur le jardin pouvaient voir un lapin se promener librement dans ce jardin. Également, Vincent nous raconte qu'il en a eu un en tant qu'animal de compagnie. Du coup, il ne veut plus manger de plat à base de viande de lapin. Sébastien a beau nous rappeler que les lapins peuvent être très dangereux, les autres ne sont pas convaincus.