C'est l'été, il fait chaud

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 20 juillet 2016

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Sébastien,
Emmanuel,
moi,
Laurent (B),
Laurent (R),
Sylvain,
et Richard.

Nous avons mangé des nems au poulet, du saumon fumé, un bo-bun, des andouillettes, du confit de canard, une assiette de fromage, du pain perdu, des crèmes brûlées, un café gourmand. Nous avons bu de la bière, des mojitos, des cocktails Diderot, du vin rosé et du déca.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Qui va à Cluj-Napoca pour YAPC::Europe 2016 ? Sébastien, moi et peut-être Laurent (R).
À ce propos, j'évoque Acme::CPANLists::Import de PERLANCAR. Cette distribution comporte plusieurs modules donnant sous une forme Perl la liste des modules cités dans des pages web, comme par exemple celle qui sert de support à mon exposé sur les nombres romains à Riga (traduction de celui aux Journées Perl 2009). Or le module Acme::CPANLists::Import::RomanNumbers contenait la référence à un « module » YAPC::Europe. J'ai donc créé un rapport de bug sur ce module le dimanche soir et dès le mardi, j'étais avisé que l'auteur venait de diffuser une version 0.02 où il preniait les éléments extraits et testait leur existence dans un miroir Perl pour vérifier qu'il s'agissait réellement d'un module Perl.
Emmanuel a eu récemment une discussion avec Dave Cross, à propos du nommage des paquets Perl de base dans Fedora. Il y a le paquet « perl », qui contient le strict minimum pour l'interpréteur et le paquet « perl-core » qui contient tous les modules livrés dans la distribution standard (core) de Perl. Or Dave Cross est habitué à la convention Debian, avec un paquet « perl-base » qui contient le strict minimum, suivi par un paquet « perl » qui contient tous les modules core. Donc en installant le module « perl » sur une distribution Fedora, Dave Cross avait beaucoup moins que ce qu'il attendait. Sébastien intervient pour préciser que la pratique recommandée sur CPAN consiste à lister dans les prérequis d'un paquet tous les modules nécessaires, que ce soient des modules CPAN ou des modules core. D'ailleurs, la plupart des modules core sont des modules dual-life, c'est-à-dire diffusés dans la distribution standard de Perl, mais aussi disponibles sur CPAN avec quelques versions d'avance.
Cela me fait penser à une annonce que j'ai entendue il y a plusieurs années à YAPC::Europe. Le pumpking de l'époque (Jesse Vincent, selon Sébastien) envisageait de créer plusieurs distributions standards de Perl, avec des listes différentes de modules. Je n'ai jamais vu la réalisation concrète de cette idée. Sébastien, qui suit la liste P5P, me répond que ce système n'apportait rien aux distributions sus-mentionnées (Fedora, Debian et toutes les autres) qui pratiquaient déjà cette scission au sein des modules core, ni à ceux qui font des logiciels embarqués. Quant aux autres utilisateurs, ils ne trouvaient pas d'intérêt à avoir plusieurs échelons de distributions standards. Donc, cela aurait consommé beaucoup de ressources chez les P5P pour apporter pas grand chose à la communauté Perl. L'idée a donc été abandonnée.
Comment faire cohabiter plusieurs versions de Perl sur sa machine ? La réponse habituelle est Perlbrew. Sébastien préfère compiler lui-même son interpréteur, en spécifiant bien entendu un répertoire d'installation spécifique, puis en alimentant les variables de configuration telles que PERL5LIB avec la bonne valeur. [ Je ne vois pas à quoi cela avance Sébastien de faire « à la main » ce que Perlbrew fait automatiquement. ]
Sur Windows, on dispose de Strawberry Perl. Auparavant, il y avait la distribution Perl d'ActiveState qui possédait un grave défaut : elle était compilée avec un compilateur C très particulier, ce qui fait qu'il était impossible à quiconque de développer des modules XS pour ActivePerl. Avec Strawberry Perl, le compilateur est fourni dans la distribution, ainsi que divers outils, ce qui fait que l'on n'est pas restreint aux modules « pur Perl ».
Laurent a évoqué les vidéos des Journées Perl 2016. Dans certains cas, il y a un problème de son, qui se coupe à un moment inopportun.

Internet

En ce moment, Sébastien joue à Assassin's Creed version Paris 1793. Il a choisi le 14 juillet pour commencer à y jouer. Ce jeu reproduit le Paris de 1793, avec tous les bâtiments et tous les monuments tels qu'ils existaient à cette époque : la Tour Saint-Jacques, le Palais du Luxembourg, et le Sacré-Cœur. Une seule exception : Notre-Dame est représentée sous la forme résultant des travaux de Viollet-le-Duc, pas sous la forme qu'elle avait en 1793. J'ai quand même tiqué pour le Sacré-Cœur à la fin du XVIII^e siècle. Après vérification, Sébastien a pu voir que le Sacré-Cœur ne figure pas dans le jeu. Non seulement la butte Montmartre ne figure pas encore dans le périmètre de Paris, mais en plus son sommet n'est pas bâti. Richard regrette que le jeu ne se déroule pas quatre ans plus tard. En 1797, il aurait pu voir à quoi ressemblait son logement actuel, tandis qu'en 1793, le passage où se trouve son logement n'était pas construit.
Un jeu que Sébastien a beaucoup moins aimé, c'est un jeu sur Batman. Je n'ai retenu qu'un détail. Lorsque la météo est à la pluie et que Bruce Wayne quitte la rue pour rentrer dans son manoir, la pluie continue à tomber à l'intérieur du hall d'entrée du manoir.
Le jeu qui fait fureur en ce moment, c'est Pokémon Go. Mais (à la date de la réunion), il n'est pas diffusé en France. Alors comment se fait-il que de nombreux français l'ont installé ? Notre hypothèse est que ces gens se sont connectés au réseau Wifi de l'ambassade des États-Unis (ou autres lieux similaires) pour le télécharger.
Sylvain nous signale que lors de son trajet pour les vacances, il a vu un panneau autoroutier préconisant de faire une pause pour, je crois :
1. se reposer,
2. s'hydrater,
3. chasser des Pokémons.
Le message étant d'éviter de pratiquer la chasse aux Pokémons en roulant.
Sébastien nous a montré une application permettant de donner les caractéristiques de votre abonnement de téléphone portable et de le géolocaliser. Il y a juste un petit problème : la synthèse vocale ne connaît que les règles de prononciation francophone. Ainsi, l'opérateur Free est-il appelé « freu » au lieu de « fri ». J'avais déjà connu quelque chose d'analogue lors d'un concert de Chanson Plus Bi-fluorée. Les artistes avaient donné l'adresse de leur site web, à l'époque chansonplus.free.fr en prononçant
Chanson plus point freu point fr
(rimant avec « goinfre » à condition de marquer une pause entre le son « in » et le son « f »).
Je ne sais plus à propos de quel sujet, il a été question de la Rule 34 d'Internet. Cette règle affirme que si quelque chose existe sur Internet, alors il existe aussi une version cochonne de cette chose. Comme de nombreux mèmes Internet, la règle 34 a été popularisée par le site emblématique 4chan. On peut voir à certains endroits une liste complète des règles d'Internet, mais il semble que cette liste ait été créée après coup pour justifier le numéro 34 de la règle citée ci-dessus. Est-ce que cela s'applique à Perl ? Je me souviens que quand j'ai commencé à utiliser Perl, en 1998, j'ai vu un lien vers un générateur d'histoires cochonnes basées sur les Flintstones (ou Pierrafeu). Ce lien était accessible par Perl.com ou Perl.org.
La précédente réunion en ligne des Mongueurs a eu lieu alors que Sylvain était en vacances. Il a quand même tenté d'y participer, depuis son lieu de vacances. Mais cela n'a pas été une mince affaire, car il ne disposait pas d'un client IRC sur place. Il a donc été obligé d'ouvrir un tunnel SSH vers sa machine habituelle à son domicile pour pouvoir utiliser le client IRC sur cette machine. Une autre possibilité, indiquée par Sébastien, consiste à accéder à une page web qui inclut un client IRC. Il indique quelques exemples de pages web pour ce faire, mais je ne les ai pas notées.

Informatique

Il a été question de la méthode de refroidissement des salles de serveurs dite « à eau perdue ». Alors que cela semblait quelque chose de tout nouveau aux autres participants à la réunion, je rappelle que Jérôme nous avait déjà donné une anecdote à ce sujet il y a plusieurs années.

Divers

Quelqu'un a raconté la mésaventure arrivée à une jeune cousine. Cette personne a suivi une formation en restauration ou en hôtellerie, je ne sais plus. Puis elle s'est fait embaucher. Au bout d'un certain temps, son employeur l'a convoquée pour un entretien. Il lui a expliqué qu'il voyait un fort potentiel en elle et qu'elle devrait reprendre ses études pour obtenir le diplôme supérieur de sa filière. L'employeur était prêt à la soutenir financièrement pour ce complément d'études. La fille a donc démissionné pour reprendre ses études, puis a contacté son ex-employeur à propos des promesses d'aide. L'employeur a révélé alors qu'il n'était pas du tout intéressé par le devenir de cette jeune fille et qu'elle devait se débrouiller toute seule. En fait, l'employeur voulait mettre fin au contrat de travail sans pour autant recourir à un licenciement.
Une anecdore similaire a été racontée, sans mentionner de nom. Je la reprends ici avec des noms fictifs. Anatole Dupond travaille à la World Company. L'ambiance n'est pas fameuse, mais comme le marché de l'emploi est en plein marasme, Anatole hésite à démissionner et à chercher ailleurs. Puis un chasseur de têtes contacte Anatole pour lui transmettre une proposition alléchante chez Universal Exports, correspondant tout-à-fait au poste d'Anatole, avec une rémunération nettement meilleure. Anatole pose sa démission, effectue sa période de préavis, quitte la World Company et entre chez Universal Exports. Au bout de quelques semaines, avant la fin de la période d'essai, Anatole est convoqué par son nouveau patron, qui lui explique que finalement, il ne fait pas l'affaire et que Universal Exports ne veut plus de ses services. Et à la suite d'indiscrétions, Anatole apprend que le grand-chef d'Universal Exports participe régulièrement à des repas d'affaires avec son grand copain patron de la World Company...
En fait, comme le précise un participant à la réunion, il est possible de négocier la réduction, voire la disparition de la période d'essai lors d'un entretien d'embauche. C'est d'autant plus justifié si le candidat à l'embauche est déjà connu de l'entreprise pour avoir travaillé en tant que stagiaire ou en tant que prestataire extérieur.
En ce moment, les affiches dans le métro annoncent la suite d'Independence Day. Bof... Toujours est-il que The Daily WTF vient de diffuser une anecdote racontant le premier film, vu par l'un des extra-terrestres, chargé de l'administration du réseau informatique de la flotte d'invasion.
Un autre classique de la science-fiction, mais nettement meilleur, c'est Alien. Bien que ce film soit sorti en 1979, Emmanuel l'a vu pour la première fois il y a quelques jours.
Le « xénomorphe » (la troisième forme de l'alien) apparaît en fait très peu dans le film. La raison est qu'il était très difficile d'animer la maquette du xénomorphe compte tenu des moyens techniques de la fin des années 1970. Un problème semblable s'est manifesté également avec Les Dents de la Mer. Il était prévu de construire un requin mécanique qui apparaîtrait tout au long du film. En raison de divers problèmes techniques le requin mécanique n'a pas fonctionné comme prévu et Spielberg a été obligé de baser une bonne partie de son film sur la suggestion au lieu de montrer une pléthore d'effets spéciaux. [ Je me permets de vous faire remarquer que le précédent lien mentionne que le problème s'est manifesté également sur L'Empire contre-attaque première version, avec l'attaque du Wampa. ]
Nous avons commenté les résultats du referendum sur le Brexit. Si c'est la sortie de l'Union Européenne qui a prévalu pour l'ensemble du Royaume-Uni, plusieurs zones bien définies ont voté pour rester dans l'UE, comme l'Écosse et la City de Londres. Certains participants proposent de mettre en place une auto-détermination à un niveau inférieur à celui du Royaume-Uni : au niveau des quatre composantes principales du Royaume-Uni (Écosse et autres), au niveau de la ville, voire du quartier. Cela pourrait donner lieu à un peu d'agitation dans l'Union Européenne. Ainsi, la scission de l'Écosse du Royaume-Uni pourrait donner des idées à la Catalogne, et la scission de la City de Londres pour rester dans l'Union Européenne en quittant le Royaume-Uni et l'Angleterre pourrait donner des idées à la Commune libre de Montmartre.
En 1999, j'ai fait un peu de tourisme en Écosse. Ce qui m'avait frappé à l'époque, c'était que l'on voyait partout le drapeau de l'Écosse, mais quasiment jamais l'Union Jack. Et quand celui-ci apparaissait, il y avait toujours un drapeau écossais à ses côtés (pour adoucir le choc ?).
Et qu'adviendra-t-il du tunnel sous la Manche ? Nous proposons de le rediriger vers la République d'Irlande.
À ce propos, l'un des participants précise qu'il a des actions Eurotunnel. Un autre ajoute que, parmi les papiers qui lui viennent de son arrière-grand-père, figurent des titres d'emprunts pour le chemin de fer du Trans-Baïkal (ou quelque-chose d'approchant).
Il a été question de la nationalité de Freddy Mercury. Compte tenu de ses origines ethniques, j'ai cru qu'il était iranien. En fait, il est né à Zanzibar (actuellement Tanzanie) et, semble-t-il, il était britannique.
Il a été question de la campagne américaine pour l'élection du président et des déclarations outrées de Donald Trump. Cela produit de la dissension au sein du parti républicain. Certains grands électeurs républicains pourraient déclarer qu'ils refuseraient de voter pour Trump.
Il a été question de certains musées, comme le harem de Constantinople. Contrairement à l'idée hollywoodienne qu'on nous présente généralement, la vie n'était pas rose pour les concubines présentes au harem. Le harem était le théâtre de luttes d'influence continuelles et souvent sanglantes entre ses occupantes.
Cela amène Sébastien à évoquer un musée aussi déprimant, le musée de l'occupation à Riga. Il s'agit de l'histoire de la Lettonie (et un peu aussi de la Lithuanie et de l'Estonie), de 1940 à 1991. Il y a eu en fait trois occupations :
1. la première occupation soviétique, de juin 1940 à juillet 1941,
2. l'occupation allemande, de juillet 1941 à l'été 1944,
3. la seconde occupation soviétique, de 1944 à 1991.
Compte tenu de la première occupation soviétique et des purges qui lui sont associées, l'occupation allemande a été considérée par certains comme une libération. Cela n'a pas duré.
Dans un registre plus léger, Laurent (R) évoque la figure de Mouna Aguigui, un excentrique de la sphère parisienne. Il était partisan, entre autres, de « Prolonger le boulevard Saint Michel jusqu'à la mer ».
Nous étions sept à la réunion, donc la huitième place était occupée par un absent. Il a eu bien des ennuis lors de la réunion, cet absent ! Cela a commencé lorsque le patron a apporté les plats principaux. L'un des participants a par mégarde laissé ses couverts sur son assiette d'entrée et au moment du plat principal, il n'avait plus ni couteau ni fourchette. Le voisin de l'absent a donc subtilisé les couverts de l'absent pour les donner à l'imprévoyant. Ensuite, il y a eu un saignement de nez. Tout le monde a proposé sa serviette en papier à la victime du saignement de nez, et le voisin de l'absent a réquisitionné la serviette de l'absent à cette occasion. Finalement, quelqu'un a déclaré :
J'ai chaud au c... !
(je ne vous indique pas le mot manquant pour ménager les âmes sensibles ; je vous le laisse deviner en précisant qu'il commence comme « culbute » et qu'il se termine comme « recul »). Alors il a échangé sa chaise avec celle de l'absent, car elle était plus fraîche.