Un début d'année en douceur

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 14 janvier 2015

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

moi,
Sébastien,
Laurent (B),
Olivier (M),
Charles,
et David (L).

Nous avons mangé des harengs aux pommes de terre, des saucisses de Morteau, des boudins antillais, du pain perdu et des profiterolles. Nous avons bu de la bière (Leffe et une avec « chaos » dans le nom), de la vodka et de la limonade.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Il n'y a rien de neuf pour l'organisation des Journées Perl 2015, personne ne s'est encore proposé pour l'organiser et a fortiori, nous ne savons pas où cela aura lieu. Néanmoins, Laurent a reçu un message du responsable du Carrefour Numérique² lui demandant s'il avait des dates pour cette conférence.
Si nous ne connaissons pas les dates, nous savons au moins qu'il faudra éviter le week-end des 12, 13 et 14 juin (un anniversaire pour Laurent) et les 19, 20 et 21 juin (journées grand public du Salon du Bourget).
Ce n'est pas la seule organisation en retard. Même s'il ne s'occupe plus du tout du salon Solutions Linux, Laurent est toujours abonné à la liste du village associatif. C'est ainsi que comme moi, il a reçu un message envoyé par une association qui n'avait rien vu passer sur la liste et qui avait peur d'être en retard pour l'inscription. Magali, l'organisatrice, a répondu que les inscriptions n'avaient pas encore commencé et qu'elle devait envoyer un message à Tarsus pour lancer le processus.
Plus proche de nous, il y a le FOSDEM à Bruxelles. On sait déjà qu'il y a une présentation par Larry Wall. Compte tenu des annonces, nous devinons la teneur de cet exposé : Perl 6 est prêt pour une utilisation en production.
Perl 6, ou rakudo, sera disponible, mais cela ne sera pas implémenté sur Parrot. Il y a eu des choix d'architecture discutables dans Parrot, il y a eu le départ de Dan Sugalski et du coup le développement de Parrot a ralenti considérablement. Seul Reini Urban s'y intéresse encore et maintient cette machine virtuelle. Ce sont d'autres implémentations sur d'autres machines virtuelles qui tiennent le devant du pavé : les implémentations sur MoarVM et peut-être sur V8.
Comme je l'ai expliqué précédemment, j'utilise la « méthode 404 » pour savoir si le site de YAPC::Europe-2015 est ouvert. Et effectivement, il est ouvert, depuis le 23 ou le 24 décembre si je me souviens bien. Mais je n'arrive pas à m'enregistrer sur cette conférence. D'ailleurs, quand je demande les statistiques, je vois que :
0 participants, appartenant à 0 groupes de Mongueurs et à 0 pays, se sont inscrits.
(Évidemment, le temps que ce compte-rendu soit écrit et publié, la situation aura changé.) J'ai bien peur que la base de données ne réponde pas aux requêtes envoyées par le site. Sébastien me répond que non, la base de données est en fonction et que trois personnes se sont inscrites, apparamment des organisateurs compte tenu de leur nationalité. Il me montre à quoi ressemble le bouton de confirmation d'inscription. En fait mon erreur est la suivante. Lorsque je clique sur le bouton « enregistrement » du site web, je suis redirigé vers la page de connexion pour saisir mon code utilisateur et mon mot de passe. Et une fois que c'est fait, le site me réaffiche la page d'accueil. J'ai donc cru que la procédure d'enregistrement était complète, alors qu'il fallait que je redemande le choix « enregistrement » pour m'enregistrer réellement.
Cela me rappelle un problème que j'ai eu lorsque je me suis inscrit pour les Journées Perl 2011 et YAPC::Europe-2011 J'ai d'abord accédé au site des Journées Perl en prenant le site de 2010 et en corrigeant l'année dans l'URL. Je me suis inscrit et j'ai jeté un coup d'œil la liste des inscrits. Ensuite, je me suis connecté au site de YAPC::Europe et je me suis inscrit également. Et je suis revenu sur le site des Journées Perl en cliquant sur le lien proposé et j'ai de nouveau consulté la liste des inscrits. Et cette liste n'avait rien de commun avec celle que j'ai vue au début. Il s'en est suivi quelques minutes de panique pendant lesquelles j'ai cru que j'avais vérolé la base de données. Heureusement, j'ai remarqué que l'adresse du site n'était pas la même, c'était l'adresse du site de test de la conférence et non pas le site définitif. Il suffisait donc de corriger le lien dans la page de YAPC::Europe-2011.
Olivier nous annonce le Pull Request Challenge de 2015. Cela consiste à envoyer à des volontaires le nom d'un module Perl tiré au hasard. Le volontaire doit analyser le module à sa guise et proposer des améliorations sous la forme d'une pull request. Cela peut être aussi bien une correction de bugs, une nouvelle fonctionnalité ou la mise à niveau de la documentation ou du jeu de tests.
Charles nous expose un problème auquel il a été confronté récemment. Son script devait appeler un autre script à deux occasions. Il l'a donc fait avec un require puisque, contrairement à use qui s'exécute lors de la phase de compilation, require s'exécute lors de la phase d'exécution. Cela donnait le résultat attendu la première fois, mais pas la seconde. Pourquoi ? La réponse a été donnée sous deux formes. Voici une explication (pédagogique) du fonctionnement du require.
1. La première fois, Perl cherche le fichier de code dans les répertoires recensés dans @INC, le compile et l'exécute.
2. La seconde fois, Perl regarde dans la table de hachage %INC et constate que le fichier a été chargé. Donc il ne cherche pas à le compiler et l'exécuter de nouveau.
Et voici une explication, plus précise.
1. La première fois :
  1. Perl cherche l'argument du require dans %INC et ne le trouve pas.
  2. Perl décide donc de chercher le fichier de code dans les répertoires de @INC.
  3. Puis Perl compile et exécute le fichier.
  4. Et Perl alimente %INC avec l'argument de require en clé et le chemin complet en valeur.
2. La seconde fois :
  1. Perl regarde dans la table de hachage %INC et constate que le fichier a été chargé.
  2. Donc il s'arrête là et ne cherche pas à compiler le fichier et l'exécuter de nouveau.
Donc, pour charger et exécuter le fichier externe plusieurs fois, il faut passer par un do. Mais Sébastien déconseille fortement cette méthode, car elle ouvre une faille de sécurité, si le fichier a pu être modifié par un intrus pour y mettre des instructions dangereuses. Il vaut nettement mieux écrire un fichier de configuration, éventuellement un fichier JSON ou YAML.

Internet

Compte tenu des événements qui se sont déroulés une semaine plus tôt, David nous a indiqué que, comme nous pouvions nous y attendre, Dailymotion a subi un pic de trafic. Du coup, lui et ses collègues se sont rendu compte que les améliorations qu'ils avaient envisagées mais qu'ils avaient repoussées à plus tard, pouvaient se révéler très utiles dans de telles circonstances. Ils vont donc les mettre en place.
Au mois de décembre, il y a eu une réunion impromptue avec, entre autres, Franck et Nils. Nous avons repris pour les absents ce que Nils nous a raconté sur son travail actuel chez un vendeur de pièces détachées automobiles. Il a remarqué que le catalogue en ligne avait une activité importante en provenance du Maroc et de l'Algérie. Il y a une différence importante, néanmoins. La plupart des consultations venant d'Algérie ne débouchent sur aucune commande. Les internautes se servent donc du site comme d'un « wikipedia » spécialisé dans les pièces détachées. En revanche, lorsqu'un internaute situé au Maroc effectue une recherche, il envoie ensuite un message pour connaître la masse de certaines pièces qui l'intéressent si cette masse n'est pas indiquée sur le site. Pourquoi ? Vraisemblablement parce qu'il demandera à un parent résidant en France d'acheter cette pièce, puis de la lui apporter à l'occasion de sa prochaine visite. Et comme il y a des quotas pour les bagages en avion, il faut planifier comme il faut le contenu de la valise.
Sébastien raconte le cas d'un site web basé sur un framework comme Dancer, Catalyst ou un équivalent dans un autre langage. Les requêtes HTTP arrivant sur ce site sont traitées par un nginx configuré pour tout transmettre à Dancer / Catalyst / Django / Rails sans se poser de question. Hélas, le site a du mal à tenir le rythme des requêtes entrantes. Puis un admin du site a eu l'idée de changer la configuration de nginx pour qu'il serve lui-même les pages statiques et pour n'envoyer à Dancer / etc que les pages dynamiques. Résultat : au moment précis où l'admin a appuyé sur <Return> ou cliqué sur <OK> pour valider la modification de la configuration, les statistiques de charge et de temps de réponse ont commencé à décroître fortement. Les frameworks ont beau avoir un serveur HTTP incorporé, ce n'est pas leur boulot à la base.
Et nous avons alors mentionné « Wallpaper » (en fait un lapsus pour App::Wallflower). C'est un module écrit par BooK et qui se veut « un Dancer pour pages statiques ».

Informatique

Sébastien et Laurent ont parlé de manettes de jeux, notamment la différence entre les manettes à fil et les manettes sans fil, ainsi que la différence entre manettes à piles et manettes à batterie. J'ai retenu que c'est très gênant d'avoir à changer les piles d'une manette en plein milieu d'un jeu. Il est préférable d'avoir une manette avec batterie, car il suffit alors de la brancher sur le PC et elle se recharge alors sans perturber le jeu.
Sébastien évoque un jeu, Goat Simulator. Contrairement aux simulateurs de véhicules, ou aux jeux commençant par « Sim » ce jeu contient des événements peu réalistes par rapport au monde réel. Ainsi, si la chèvre que vous incarnez frappe de la tête sur une voiture, celle-ci explose comme dans les films d'action. Ce jeu vidéo comporte un certain nombre de bugs, comme tout programme assez important. La position des créateurs du jeu est très claire : si un bug ne fait pas planter le programme, alors il ne sera pas corrigé. Cela pourrait réduire l'amusement de certains joueurs.
À noter : existe maintenant en MMO (massive multiplayer on-line).
Nous avons parlé du langage Go, créé par Rob Pike chez Google (déjà mentionné précédemment). Charles fait remarquer qu'Android n'utilise pas Go. Donc Google est incompatible avec Google. Sébastien répond que c'est le cas tant qu'il n'y a pas de compilateur Go pour l'architecture ARM, mais si un tel compilateur venait à apparaître, on aurait alors rapidement des applications pour Android écrites en Go.
Le véritable but de Go n'est pas d'écrire des applications pour Android, mais de faciliter le déploiement des applications dans les datacenters. Pour cela, Go pratique l'édition de liens statique. Ainsi, lors du déploiement d'une application sur un serveur, il n'y a pas besoin de faire attention à la version de la libc. Le programme exécutable utilisera la libc avec laquelle il a été testé.
Sébastien nous évoque une mésaventure récente. Il devait installer trois serveurs. Il l'a donc fait. Et peu de temps avant d'avoir fini l'installation de ces serveurs, quelqu'un s'est manifesté pour lui dire que les disques devaient être en RAID 1. Or Sébastien, faute d'instruction précise, avait fait comme d'habitude et les avait installés en RAID 0. Il a donc été obligé de tout recommencer, sachant que la place disponible était réduite de moitié.
Il a été question des logiciels de configuration de parc. Il y a cfengine, le plus ancien et qui n'est plus vraiment dans la course. Il y a Salt, le dernier arrivé. Il a la cote auprès de ceux qui pensent que « si c'est en Python, c'est forcément bien ». Mais les autres admin système estiment que le logiciel n'est pas encore assez mûr. Et entre les deux, il y a Chef et Puppet suffisamment anciens pour mériter le qualificatif de « mûr » et en même temps suffisamment récents pour être encore dans la course compte tenu des besoins d'administration du milieu des années 2010. Rappelons que Puppet est un fork de Chef (à moins que ce soit dans le sens inverse), car le créateur de Puppet n'aimait pas le DSL de Chef permettant de configurer le parc de serveurs, il préférait un langage qu'il connaissait mieux, Ruby.
David nous a donné une démo de logiciels de suivi d'exploitation et de logiciels graphiques pour présenter les données des premiers. Je n'ai pas retenu grand-chose. Juste deux noms : RRD pour rassembler les données de suivi et Grafana pour la présentation.

Divers

Il a été question d'une découverte archéologique, une cité préhistorique construite avec des briques. Chose curieuse, les briques préhistoriques ont à peu de chose près la même taille que les briques actuelles. Laurent fait remarquer que chez Lego (j'ai cru entendre « les Goths »), il y a des briques de différentes tailles.
Si vous vous souvenez bien, Laurent avait eu des problèmes pour envoyer un virement à Ingy pour lui rembourser les frais de transport pour des Journées Perl. Laurent a eu de nouveau besoin de faire un virement à l'étranger, aux États-Unis si je me souviens bien. Et cela s'est passé beaucoup mieux. Tout a été bouclé en dix minutes. Il y a eu quelques hics, heureusement très vite résolus, par exemple lorsque la personne de la banque a demandé le code IBAN et que Laurent a fait remarqué que seules les banques européennes de l'espace SEPA avaient un tel numéro. La personne de la banque a tout de suite compris et elle a pu continuer à préparer le virement sans perdre de temps en arguments stériles.
En revanche, avec l'acheminement des colis, Laurent a encore eu une mauvaise expérience, un peu comme ce qu'il a déjà raconté.
Quant à Charles, il a commandé de la nourriture pour chat et il a bien reçu la marchandise commandée. Mais pour que cela entre dans la boîte aux lettres, le facteur a enlevé la marchandise du paquet, ce qui a permis de réduire le volume occupé. Il ne restait plus de l'emballage que l'étiquette mentionnnant l'adresse de Charles.
C'est le début du mois de janvier, donc l'époque de la galette des rois, à partager en famille, entre amis ou entre collègues de travail. Certains participants évoquent la possibilité d'une surdose de galettes. De plus, Laurent et moi sommes d'accord, manger une galette le 21 janvier et tirer les rois peut être dangereux pour la santé.
Olivier précise que la tradition est légèrement différente dans le sud de la France. Tout d'abord, il ne s'agit pas d'une galette, mais d'un gateau, appelé gâteau des rois. Ensuite, le gâteau contient « une fève et un sujet ». La fève est une fève au sens étymologique originel, c'est-à-dire un légume voisin du haricot blanc, tandis que le sujet correspond aux figurines en faïence ou en plastique appelées « fèves » dans le nord.