Avec un nouvel autochtone, Sébastien

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 janvier 2013

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée approximatif :

moi,
Laurent (B),
Sylvain,
Richard,
Olivier,
Laurent (R),
Sébastien (Maddingue),
et David (L).

Nous avons mangé du velouté aux lentilles, des salades aux magrets ou aux lardons, une andouillette, une bavette, du foie de veau, du fromage du fromage blanc à la figue, des profiterolles ou de la crème brûlée. Nous avons bu de la bière (Page 24, Carolus), de la limonade et de la vodka.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Comme la réunion mensuelle IRC de l'association était l'avant-veille, les trois premiers arrivés ont poursuivi cette réunion avec une réunion de vive voix. Nous avons évoqué entre autres les dates des assemblées générales passées et futures. Je rappelle que la règle du deuxième samedi de février avait été adoptée une année où l'AG ordinaire n'avait pas eu lieu en début d'année et où, tous les mois, lors des réunions à la Taverne République, Emmanuel me relançait pour que le bureau fixe la date de cette AG, jusqu'au jour de juin où l'AG a enfin eu lieu. Laurent croyait qu'il y avait eu une AG en novembre. Cela n'a pas été le cas. En regardant sur le site de l'association, nous avons vu que les deux premières AG avaient eu lieu en décembre 2001 et 2002, mais c'était plutôt une date précoce qu'une date tardive. Il y a eu des AG extraordinaires en mai ou en juin, mais c'était pour aborder des points qui n'étaient pas prêts lors de l'AG normale : le règlement intérieur en mai 2008 et le bilan financier en juin 2009. Cela dit, pour les AG à partir de 2014, il se pourrait qu'elles se tiennent à l'occasion des Journées Perl, du moment que ces Journées Perl ont lieu pendant le premier semestre.
Sébastien évoque les différents modules disponibles dans CPAN et ses équivalents pour les autres langages dynamiques. En général, un paquet (egg, gem ou autre dénomination) contient à peine plus que du code, la documentation est insuffisante et les jeux de tests inexistants. L'exception, c'est CPAN, pour lequel il y a une pression sociale forte pour que les contributeurs se sentent tenus de peaufiner leur distribution, avec tous les fichiers administratifs tels que LICENSE, README et consorts, un répertoire t pour y stocker des scripts de tests suffisamment significatifs, parfois même un répertoire eg pour donner des exemples concrets d'utilisation. Mais rien de tout cela n'est dû à un mécanisme contraignant mis en place dans PAUSE. C'est uniquement la pression sociale entre les contributeurs à CPAN qui assure la qualité des modules.
Sébastien évoque l'hôtel de Calais où lui et moi avons séjourné lors des Journées Perl 2010. Faute d'autre critère, j'ai choisi cet hôtel parce qu'il était à proximité immédiate de la gare. Ironiquement, je n'ai pas utilisé le train, je suis venu et reparti dans le véhicule loué par Laurent. Nous aurions mieux fait d'y regarder un peu plus près. L'agencement des chambres était curieux. Dans le couloir, chaque porte dessert deux chambres. La porte donne en fait dans un vestibule, de forme triangulaire, avec une porte sur chaque mur : la porte du couloir et une porte pour chacune des deux chambres. Non seulement cela rogne sur la surface habitable des deux chambres, mais en plus cela fait caisse de résonance. Donc, lorsque vos voisins rentent à trois heures du matin, en rigolant bien fort et en claquant les portes, vous avez droit à deux claquements au lieu d'un et avec amplification. La salle de bains n'est pas mieux. Elle vous incite à développer des talents de contorsionniste pour pouvoir vous insérer dans la cabine de douche. Quant à allumer la lumière dans la salle de bains, j'ai eu de la chance. En actionnant un interrupteur au pied de mon lit, c'est-à-dire à 1,5 m au moins de la porte de la salle de bains, je me suis aperçu par hasard que la salle de bains s'éclairait. Si je n'avais pas actionné cet interrupteur, j'aurais dû faire ma toilette dans l'obscurité. Pour autant que je m'en souvienne, il n'y avait aucun interrupteur à l'endroit où l'on s'attend à le trouver, à l'entrée de la salle de toilette, que ce soit à l'intérieur de la salle de toilette ou dans la chambre.
Sébastien a évoqué également la conférence YAPC::Europe de la même année, à Pise. Malgré la renommée mondiale d'un monument de Pise, Sébastien estime que le tourisme à Pise peut se faire en une dizaine de minutes, il n'y a pas besoin de plus. [ Il exagère un peu. Mais c'est vrai que vous pouvez faire l'essentiel en deux heures. ] Sébastien a nettement préféré la visite de Florence, le lendemain de la conférence. Et Olivier est resté un peu plus longtemps, ce qui lui a permis d'aller visiter également Lucca, qui mérite également une visite avec ses rues qui ont conservé en bonne partie leur aspect médiéval.
Un autre problème avec YAPC::Pise, c'est que le centre de conférences était assez loin du centre-ville. La conférence avait lieu dans les salles de réunion d'un hôtel à la périphérie de Pise, pas loin de l'aéroport. En fait, le lieu prévu dans la proposition n'était pas disponible. Le lieu prévu dans le plan B n'était pas disponible non plus, donc les organisateurs ont adopté le plan C, qui était d'organiser la conférence dans un hôtel. Pour ceux qui, comme moi, ont réservé à temps pour avoir une chambre dans cet hôtel, c'était très pratique dans la journée, on pouvait à n'importe quel moment monter dans sa chambre pour prendre ou déposer ses affaires. Pas besoin de se trimbaler un sac avec le nécessaire pour la journée. En revanche, aller passer la soirée dans le centre-ville, c'était plus problématique. Tandis que pour ceux qui n'ont pas eu de place à l'hôtel de la conférence, le problème consistait à faire le trajet le matin pour se rendre à la conférence.

Internet

Suite à ses travaux de nettoyage sur le site web des Mongueurs, Sylvain a entrepris de faire de même sur le site du groupe parisien. Il en a profité pour passer tous les fichiers en UTF-8. Hélas, lorsqu'on les consulte à l'écran, on voit de nombreux A-tilde-copyright. Je n'ai pas cherché s'il y a un problème dans la génération Template-Toolkit ou si c'est dû à autre chose. Sylvain est sûr que c'est un problème dans la configuration du serveur Apache. Même si les fichiers HTML contiennent une déclaration
```
<meta http-equiv='content-type' content='Text/html; charset=utf-8' />
```
le serveur enverra une entête HTTP prétendant que le fichier est en ISO-8859. D'où l'affichage erroné. Sylvain a envoyé un message en ce sens à l'adresse des administrateurs de la machine, mais il n'a pas obtenu de réponse. Il espère pouvoir plaider sa cause avec l'un de ces administrateurs qui sera présent en chair et en os. [ Et cela a réussi. Deux jours plus tard, l'affichage était correct. ]
Olivier raconte qu'une mésaventure analogue est arrivée à son père. Lorsqu'Olivier lui a migré sa messagerie vers Thunderbird, Olivier ne s'est pas aperçu qu'il y avait une option destinée à ignorer les clauses d'encodage des messages et que cette option était cochée. Et pendant six mois, le père d'Olivier a eu des messages avec un affichage incohérent des lettres accentuées.
Dans le domaine des sites web dynamiques, il y a des effets de mode. Il y a cinq ans, tout le monde jurait par Ruby on Rails. Maintenant, le vent a tourné et les girouettes pointent vers node-JS. L'un des avantages serait que l'on pourrait avoir ainsi le même code sur le serveur et sur les clients. On ne voit pas ce que cela apporte en pratique. [ Cette réflexion sur les effets de mode rejoint l'exposé de Matt Trout, the State of the Velociraptor, qu'il a donné à YAPC::Frankfurt. ]
En cherchant une information sur Wikipedia, Laurent (B) a regardé dans quelles langues il existait un article correspondant à celui qu'il lisait. Il a trouvé notamment cette langue : Български. Il décrit cela comme un mélange de cyrillique et de je ne sais plus quel autre système d'écriture. En fait, c'est bien du cyrillique et, à l'exception du deuxième caractère, je sais transcrire en « B?lgarski ». Il n'y a pas besoin d'être grand druide pour deviner que c'est la langue des Bulgares.
D'ailleurs, il nous reste sept mois pour apprendre le cyrillique, car YAPC::Europe aura lieu à Kiev, en Ukraine.
Richard (je crois) nous raconte qu'il était en train de consulter un site web intéressant, quand il a voulu copier-coller un extrait de texte. Et il n'est pas arrivé à sélectionner ce texte, a fortiori à le copier-coller. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce texte était un fichier GIF ou PNG inclus dans le fil du texte.
Laurent (B) administre les listes FPW et Grenoble. Il reçoit donc les messages de mailman demandant d'accepter ou de rejeter les messages provenant de sources extérieures. C'est-à-dire en majorité, les messages de spam. Il a remarqué que les deux listes ne reçoivent pas le même genre de pourriels. [ J'administre quant à moi les listes Paris, adhérents et Perl avec Sébastien, mais je n'ai pas prêté attention à cela, donc je ne pourrai pas vous dire s'il existe des tendances différentes par liste. J'ai vu ces derniers temps une recrudescence de spams brésiliens, envoyés le plus souvent par un individu dénommé « nao-responda » :-), mais j'ai l'impression que c'est la même chose sur les trois listes que j'administre. ]
Sébastien nous explique pourquoi, pendant un certain temps, les adresses untel(arobase) mongueurs.net étaient « blacklistées » par Free. C'est à cause des messages évoqués au paragraphe précédent. Comme ces messages reprennent en citation le message à autoriser ou à rejeter, Free détecte que les messages en provenance de mailman (arobase) mongueurs.net font fréquemment allusion au v1@gr@, au c1@lis ou aux montres R0lex. Donc, dans l'idée du logiciel Free, ce sont des pourriels.
Nous avons évoqué la dématérialisation des chansons et des jeux. J'avoue que j'ai oublié ce qui a été dit sur la dématérialisation des chansons, à part une allusion à Bruce Willis et le fait que les chansons ne sont plus des marchandises comme c'était le cas avec les disques vinyl ou laser et les cassettes, mais qu'il s'agit maintenant d'un service. [ Je me permet d'ajouter une réflexion pour continuer en ce sens. Au lieu de prétendre que le client achète une chanson, il vaudrait mieux dire qu'il utilise un service « ROD » ou « Radio on Demand ». Cela serait plus honnête de la part du fournisseur de service (qui ne s'appelle donc plus « vendeur »). Mais cela rebutera certainement les futurs clients / usagers. Donc il y a peu de chance que cette notion de « ROD » soit utilisée par les personnes concernées. ]
Sébastien nous explique qu'à l'époque où les jeux étaient de la marchandise vendue sur disquette ou sur CD-ROM, il était possible à un joueur de revendre un jeu qui ne l'intéressait plus. Et en fait, une part importante des joueurs avait tendance à acheter un jeu neuf, à y jouer quelques semaines, puis à le revendre et acheter un nouveau jeu. Ainsi, le marché de l'occasion alimentait le marché du neuf. Mais maintenant que l'on ne peut plus revendre les jeux, les joueurs vont être plusieurs mois sans acheter un nouveau jeu. Donc l'étranglement du marché de l'occasion va étouffer le marché du neuf. Les éditeurs semblent ne pas s'en rendre compte.
Parmi les jeux vidéo, il y a le cas particulier des Humble Bundles. Ce sont des jeux sans DRM et avec un tarif libre. Ces jeux sont proposés par lot et pendant un laps de temps déterminé. Vous téléchargez le lot de jeux et vous décidez combien vous voulez verser à l'éditeur. Ce montant sera attribué aux divers auteurs des jeux et à certaines associations promouvant la liberté sur Internet et dans le logiciel. Vous pouvez même préciser comment l'éditeur doit répartir le montant de votre achat entre les différents auteurs et les associations. Et si le montant que vous versez est supérieur à la moyenne des paiements, alors vous avez le droit à un bonus. Sébastien achète des Humble Bundles à un prix autour de 10 dollars le lot, mais il a l'impression d'être un rat qui abuse du système en achetant des jeux en-dessous de leur valeur. Et pourtant, avec ce prix de 10 dollars, il se retrouve presque toujours parmi ceux qui versent plus que la moyenne.

Informatique

Quelqu'un, Richard ou Olivier, je crois, veut fusionner deux arborescences de fichiers. Il a deux répertoires racines /racine1 et /racine2. Sous ces deux racines, il a plusieurs sous-répertoires sur plusieurs niveaux, avec des noms en général identiques. Et dans chacun de ces sous-répertoires, outre les sous-sous-répertoires, il a des fichiers de données avec des noms distincts. Il voudrait donc déplacer les fichiers de /racine1 vers /racine2, en conservant pour chacun la hiérarchie des sous-répertoires. mv ne convient pas, car il ne sait pas créer à la volée les échelons intermédiaires de sous-répertoires. Nous avons évoqué également rsync, mais celui-ci ne fait que de la copie, pas du déplacement. Ensuite, il y a la possibilité de créer des liens « en dur » (par opposition à lien symbolique) dans les sous-répertoires de /racine2 et pointant vers les éléments de /racine1, puis d'appliquer rm aux éléments de /racine1. Une méthode très prometteuse, mais hélas à peine étudiée, c'est de faire cela en Perl [ ou d'explorer CPAN pour voir si c'est déjà fait ]. Mais la méthode qui semble être la plus pratique, c'est la méthode « tartare ». Cette méthode ne s'inspire pas des pratiques culinaires des peuples d'Asie Centrale. Son nom vient du fait qu'elle enchaîne un tar -c dirigé vers un pipe, puis en sortie de ce pipe, un tar -x alimentant /racine2 Remarque : je n'ai pas testé.
Quant à la création d'un lien « en dur », il est impossible de la faire sur un répertoire. Le problème est que cela pourrait créer des boucles dans l'arborescence des répertoires. Sylvain (je crois) signale que si la commande ln ne permet pas de créer un lien « en dur » vers un répertoire, il existe un appel système permettant de le faire, à condition d'avoir les autorisations nécessaires (du genre, il faut au moins être root).
Sébastien a parlé des « dev-ops ». Ce sont des informaticiens qui font à la fois du développement et de l'administration. Or il s'agit de deux domaines très différents par leur méthodologie. Lorsqu'un développeur s'improvise administrateur, il se contente habituellement de déployer les logiciels à coup de cp, sans se poser plus de questions. Ou alors, il y a les « dev-ops avancés », qui ont découvert cron et qui mettent tout, absolument tout, dans la crontab.
Il est question également des programmes dits « jetables » et de la « méthode A-B ». C'est la méthode utilisée notamment pour le site web de Booking. Lorsqu'une équipe effectue un changement dans le site web de la boîte, cette modification est mise en ligne pour 20 % des visiteurs, tandis que les 80 % autres continuent d'accéder à l'ancienne version. Au bout d'un certain temps, on mesure les résultats commerciaux des deux versions. Si la nouvelle version se révèle générer plus de chiffre d'affaire en proportion que l'ancienne, alors on la garde et l'ancienne va à la poubelle. Sinon, c'est la nouvelle version qui va à la poubelle et l'équipe se remet au travail dans une autre direction pour améliorer l'efficacité du site web. Inutile de dire que les tests sont très réduits, puisqu'il y a des tests en grandeur nature juste après. Et la documentation, inutile d'y penser. Les programmes ayant une durée de vie la plupart du temps limitée, inutile de les documenter. Cela témoigne d'un état d'esprit totalement à l'opposé de celui que Sébastien utilise dans son travail. Les programmes que Sébastien utilisait dans ses missions passées étaient des programmes dont l'espérance de vie était de plusieurs années. Y compris les programmes « temporaires ».
Laurent (B), sur le point de changer de téléphone professionnel, aimerait avoir un téléphone acceptant deux cartes SIM. Une personne munie d'un téléphone avec deux cartes SIM peut ainsi séparer l'utilisation professionnelle de l'utilisation personnelle. Alors qu'avec les téléphones ordinaires, on ne peut pas faire autrement que d'utiliser le même abonnement pour les appels personnels et les appels professionnels. Hélas, l'offre est quasiment inexistante et Laurent devra vraisemblablement se contenter d'un téléphone simple.
À l'inverse, il est possible de cloner une carte SIM pour avoir deux appareils avec le même abonnement. L'utilisation principale est pour les automobilistes qui disposent d'un téléphone incorporé à leur véhicule. Ainsi, qu'ils soient à bord de leur véhicule ou non, ils peuvent recevoir les mêmes appels. Et il n'y a pas besoin de démonter le téléphone à chaque fois pour enlever ou remettre la carte SIM.

Divers

Quelqu'un a évoqué les relations avec l'administration, notamment par courrier postal sur papier. Parfois, l'administration demande que les courriers lui soient adressés en recommandé avec accusé de réception. Un participant a envoyé un courrier en recommandé sans accusé de réception. Il a reçu en retour une lettre administrative lui signalant que son dossier n'était pas complet, l'envoi n'ayant pas été effectué dans les règles. On peut remarquer ironiquement que cette lettre constitue en elle-même un accusé de réception. Mais le règlement, c'est le réglement !
À l'inverse, dans certains cas, l'administration refuse les courriers recommandés avec accusé de réception. C'est le cas du Trésor Public lorsque vous envoyez un chèque pour payer vos impôts. Comme il est possible d'envoyer une enveloppe vide en recommandé AR, cela n'offre aucune garantie au Trésor Public. Mais cela pourrait entraîner des complications si l'affaire prend un tour judiciaire. Donc, pour éviter cela et décourager cette méthode de fraude, le Trésor Public refuse les envois recommandés avec AR.
Nous avons évoqué le problème des chutes d'enfant en bas âge, aussi bien lorsqu'une personne portant un enfant tombe dans un escalier que lorsque l'enfant commence à marcher debout tout seul, mais fait un faux pas. La règle établie par les services d'urgences est que si la hauteur de la chute est inférieure à la taille de l'enfant, la chute est considérée a priori comme bénigne. Si la hauteur de la chute dépasse la taille de l'enfant, alors là c'est une urgence. Notons qu'un autre facteur entre en ligne de compte. Au début, les enfants ont une couche de graisse sous-cutanée importante, ce qui contribue à amortir les chocs. Et lorsqu'ils tombent sur les fesses, il faut y ajouter l'épaisseur de la couche. C'est d'ailleurs une surprise désagréable pour un enfant venant de quitter les couches lorsqu'il tombe pour la première fois sur les fesses.
Nous avons discuté des cartes de paiement à débit immédiat ou différé. Une entreprise peut obliger ses employés à avoir une carte à débit différé, c'est-à-dire pour lesquelles les dépenses sont débitées à la fin du mois au lieu de quelques jours après la dépense. De la sorte, un employé en déplacement de faible durée peut payer ses frais de voyage et d'hébergement avec sa carte, puis se faire rembourser par la boîte avant que les dépenses soient débitées de son compte. Il existe même des cartes à débit « sur-différé », c'est-à-dire des cartes pour lesquelles le compte est débité à la fin du mois suivant le mois des dépenses.
Lors de la réunion, je n'ai pas pensé à raconter l'anecdote suivante, alors je me rattrape dans le compte-rendu. Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, des anciens des Tigres Volants ont créé une compagnie de fret aérien, Flying Tiger Line. Au début de son activité, la compagnie avait des soucis de trésorerie et la carte de crédit de la boîte atteignait souvent le plafond autorisé. Un jour, un mécanicien aéronautique à la recherche d'un emploi s'est présenté au bureau d'un chef d'escale de la ligne et a commencé à dire qu'il venait pour trouver un emploi. Il n'a pas eu le temps de présenter ses références, le chef d'escale lui a immédiatement demandé : « Avez-vous une carte de paiement? ». Sur la réponse affirmative du mécano, le chef d'escale a répondu : « C'est bon, vous êtes embauché. » Le chef d'escale a immédiatement utilisé la carte de paiement du mécano pour faire le plein des cinq DC-4 qui attendaient dans le hangar. Le livre ne dit pas si le mécanicien a été remboursé rapidement. Source : Tiger Tales par LeVerne J. Moldrem, édition Flying M Press, ISBN 0-9649498-5-7. L'anecdote se trouve page 31. Notons que l'auteur a cru bon d'ajouter un avertissement, pour signaler qu'il n'est pas en mesure de vérifier la véracité des anecdotes figurant dans le livre, mais qu'en règle générale, il ne les met pas en doute.
Dans certains cas particuliers, une carte à débit immédiat peut se révéler plus intéressante qu'une carte à débit différé. Cela a été le cas récemment pour un participant à la réunion qui, je pense, préfère rester anonyme. Un jour, il a voulu utiliser sa carte et il ne l'a pas trouvée. En consultant l'historique de son compte, il a trouvé à quelle date il avait utilisé la carte pour la dernière fois. Il en a déduit qu'elle devait se trouver dans tel pantalon. Il a fouillé ledit pantalon et il a effectivement retrouvé sa carte.
En ce moment, France Inter est en grève. Cela gêne Sébastien, qui écoute certains chroniqueurs de cette radio, mais cela enchante Olivier. En effet, en cas de grève, les émissions sont remplacées par des chansons de variété, mais pas le tout-venant des autres radios. Sur France Inter en grève, ce sont des chansons de haut niveau culturel et artistique. Donc des chansons de nature à plaire à Olivier.
David est arrivé à la réunion avec un T-shirt sur le thème de Doctor Who. Il ajoute que ces derniers jours, plusieurs épisodes de cette série ont été téléchargés sur Dailymotion et qu'il a eu pour tâche de vérifier la qualité de ces téléchargements. Quelle rude tâche !