Des arrivants de Belgique (FOSDEM), Amérique du sud et Amérique du nord

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 9 février 2011

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée approximatif :

Franck,
Elizabeth,
moi,
Olivier,
Charles,
Théo,
Laurent (B),
Nils,
David (L),
et Jérôme.

Nous avons mangé des salades aux lardons, des salades de poulet au curry des tranches d'agneau et du saucisson de Lyon avec de la purée. Nous avons bu diverses bières, dont de la Leffe et de l'Orval, ainsi que de la limonade, de la vodka et un Ricard. Le repas a été arrosé au Bordeaux.

Nous avons parlé de Perl, Internet, informatique et points divers.

Perl

Laurent est allé à la formation de comptabilité organisée par la Maison des Associations du 17^e. Ainsi, à l'inverse d'une entreprise à but lucratif, une association n'a pas à affecter son résultat, qui va obligatoirement dans les réserves. C'est ensuite, dans le budget des dépenses de l'année suivante, que l'on décide de dépenser de l'argent pour telle ou telle action. Il a un autre problème à régler : utiliser le plan comptable général pour nommer les comptes, plutôt que de les nommer avec un libellé intelligible. Il le fera donc pour le prochain exercice comptable.
Charles a apporté un document sur la façon d'obtenir des subventions. L'un des critères à remplir consiste à réaliser des objectifs. Curieuse façon d'introduire un principe que l'on associe plutôt aux entreprises.
Laurent se demande si le quorum sera atteint pour l'assemblée générale. En effet, le jour de la réunion en ligne il n'y avait que quatre personnes qui avaient répondu à la convocation pour promettre leur présence et il y en avait trois autres qui avaient donné leur procuration à quelqu'un. Entre la réunion IRC du lundi et la réunion parisienne du mercredi, trois autres personnes se sont manifestées. Et il faut y ajouter ma personne, puisque je n'avais pas besoin de me confirmer à moi-même mes intentions pour samedi. Donc au total, 11 personnes seront présentes ou représentées. Notons que pour les procurations, Franck récolte un bon succès.
Laurent a toujours un serveur qui traîne sur son bureau, mais il ne désespère pas pouvoir un jour le remettre à quelqu'un d'autre pour le mettre en service au bénéfice de la communauté Perl en général et des Mongueurs de Perl en particulier. Finalement, il n'a pas pu être possible de l'installer chez Linkfluence. En revanche, c'est plus prometteur du côté de David. Il ne reste plus qu'à convoyer la machine, qui pèse quand même plusieurs dizaines de kilos. Je m'étonne que l'on compte encore en kilos, à l'époque où les plus petites machines sont évaluées en gigas et où l'on ne s'étonne plus d'entendre prononcer le préfixe « téra ».
C'est la première fois qu'Elizabeth vient à une réunion du groupe Paris.PM, mais ce n'est pas la première fois que je la rencontre. En effet, je l'ai déjà vue à YAPC::Europe-2009, à Lisbonne. Elle a participé à d'autres conférences YAPC, mais en Amérique du Nord. Elle a quitté l'Amérique pour rejoindre Eric et travailler en France.
Franck a participé au dernier FOSDEM à Bruxelles. Un point positif était la présence en force de Perl. Il y a eu de quoi remplir un amphi pendant une journée complète. D'un autre côté, ce jour-là, Franck n'a pas pu voir ce qui se passe dans les autres communautés présentes à la conférence. Un autre point positif était la présence de Gabor Szabo, qui a beaucoup fait pour intéresser les simples passants. La plupart des papiers annonçant les Journées Perl ont été distribués et le restant a été pris par un bulgare qui organise lui aussi une conférence dans son pays.
David nous a parlé de Regexp::Assemble, qu'il n'a pas eu l'occasion de mettre à jour sur CPAN depuis un certain temps. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas travaillé dessus. Il nous résume les améliorations qui apparaîtront dans la prochaine version. Peut-être même va-t-il se mettre à utiliser Git voire Github, puisque l'historique de son module, comme de tous les autres, a été chargé dans le compte gitPAN par Michael Schwern.
Olivier nous demande des nouvelles des réunions techniques. Il y en a eu deux pour l'instant. La première a consisté en une présentation de Jifty par Charles, plus une autre présentation brève par Franck. Lors de la seconde, seul Franck avait quelque chose à présenter. Pour la prochaine, il faudrait que d'autres personnes trouvent quelque chose à présenter et préparent leur exposé en conséquence.

Internet

Charles a donné quelques indications à Laurent pour l'association mais Laurent avait peur de ne plus se souvenir où il avait marqué ces indications. Alors il a décidé de s'envoyer un message les contenant. Je lui fais remarquer que ce n'est pas très fiable, étant donné que pour mon logiciel de courrier électronique, les messages du téléphone de Laurent sont considérés comme du spam. Laurent me fait remarquer que même s'il ne reçoit pas son message à lui-même, il pourra tout de même le consulter sur son Blackberry dans le dossier des messages envoyés.
Hormis la façon particulière qu'utilise Laurent pour stocker les informations intéressantes, on a pu constater une tendance globale à la baisse du volume des e-mails. Cette baisse se fait au profit de la messagerie instantanée (surtout pour les jeunes) et... au profit du courrier papier. Je ne me souviens plus pourquoi le courrier papier connaît un regain de faveur.
Il faut noter également l'initiative de Thierry Breton et d'Atos Origin consistant à éliminer le courrier électronique pour la communication interne au profit de solutions basées sur des documents stockés sur l'intranet et partagés entre les différents intervenants d'un projet, voire de solutions analogues à un réseau social du type Facebook.
Les sites de type réseau social, notamment Facebook, s'imposeront également lorsque ceux qui ont grandi avec arriveront à l'âge adulte. Nils raconte le contact qu'il a eu avec deux jeunes dans un cadre professionnel. Au moment d'échanger leurs références (ce qui se faisait au siècle dernier avec des cartes de visite), les deux jeunes ont donné à Nils une adresse sur Facebook et ils ont été étonnés que Nils ne leur donne pas en retour une adresse sur Facebook.
Il arrivera un temps où ces mêmes personnes qui ont grandi avec Facebook seront en position de recruter des personnes pour leur entreprise. Comment réagiront-elles lorsqu'elles s'intéresseront à un candidat et qu'elles chercheront des informations complémentaire sur lui dans Facebook ? Si le candidat a un compte Facebook avec des photos anodines, tout ira bien. S'il a des photos gênantes, du style soirée arrosée, il y aura un problème. Mais le plus grave, ce sera peut-être si ce candidat n'a pas de compte sur Facebook. Son recruteur sera amené à penser que le candidat a quelque chose à cacher...
L'utilisation des sites de réseaux sociaux par la génération montante conduira à une redéfinition de la notion de vie privée. Cela dit, certains jeunes continuent à ne pas vouloir exposer leur vie privée sur Internet. C'est le cas, nous dit David, de sa fille. Elle a un compte sur Facebook, elle a plusieurs amis déclarés sur ce site, mais tous ses amis n'ont pas forcément accès à tout ce qu'elle a chargé sur Facebook. David peut en témoigner, car il a lui-même un lien d'ami sur Facebook avec sa fille et d'autre part, il dispose de son mot de passe pour accéder à l'espace de sa fille. Ce qui fait dire à certains autres participants qu'elle doit avoir un compte sur Myspace ou sur Skyblog et que David n'en a pas connaissance.
Facebook propose la cartographie de leur réseau d'amis, fans et autres relations, sous forme anonymisée. Des chercheurs ont pris ces données et ont essayé de les mettre en correspondance avec d'autres sites de réseaux sociaux, comme Flickr ou Twitter et ils ont réussi à mettre des noms sur une bonne proportion des nœuds anonymes fournis par Facebook. Ils supposent que parmi les nœuds qu'ils n'ont pas pu identifier, il y en a une bonne proportion qui correspondent à des personnes qui ont un compte sur Facebook, mais pas sur Twitter ni Flickr.
Un problème contre lequel il est difficile de se prémunir, c'est les photos de soi que d'autres personnes ont prises puis chargées sur Internet. Lors de la réunion, nous avons ainsi évoqué les soirées alcoolisées. Un sujet voisin, que nous n'avons pas abordé, est les activités qui, en 2011, sont tout-à-fait admises, mais qui seront considérées amorales et répugnantes dans quelques années. Le problème est amplifié par le fait que, paraît-il, certains sites de photos ou certains moteurs de recherche sont capables de reconnaître les visages sur les photos. Ainsi, si le site a eu au moins une fois à sa disposition une photo où vous figuriez et qui était marquée à votre nom, ce site sera capable de vous identifier sur n'importe quelle autre photo où vous figurerez.
Cette histoire de photos marquées rappelle à Laurent la publicité actuelle pour le navigateur Chrome, où il est dit que la rapidité sert à pouvoir détaguer des photos compromettantes avant que votre mère puisse les voir.
Nous avons évoqué la recherche de pages web dans le cache de Google. Il paraît même que l'on peut y retrouver les pages personnelles que certains participants avaient avant l'année 2000.
Ça y est, l'épuisement des adresses IPv4 est imminent. Les derniers blocs disponibles ont été attribués à des fournisseurs d'accès. David se souvient que certains blocs /24, donc avec 16 millions d'adresses, avaient été alloués à Apple, DEC, PSInet et quelques autres entreprises informatiques. Que sont devenus ces blocs ? DEC a été racheté par Compaq puis HP donc il est vraisemblable que c'est cette dernière entreprise qui dispose du bloc /24. Certes, 16 millions d'adresses, c'est peu pour un opérateur de télécommunications ou un fournisseur d'accès. Mentionnons également le cas d'EDF (ou plutôt ERDF), qui souhaiterait attribuer une adresse IP à chaque compteur d'électricité pour le relevé à distance des consommations et pour les fonctions du smart grid. Mais 16 millions d'adresses, c'est beaucoup pour une entreprise qui a juste besoin d'allouer des adresses à ses employés et à ses prestataires. Donc, comment ces adresses seront-elles employées ?
La solution est de passer à IPv6. Quoique, pendant un certain temps, voyant que cela n'avançait pas avec IPv6, les Chinois ont proposé un standard IPv9 pendant un certain temps. En passant de 32 à 128 bits, cela permet de générer 2¹²⁸ adresses différentes. Quelqu'un donne un élément de comparaison : on estime qu'il n'y a que 10⁷³ électrons dans l'univers. Quelqu'un d'autre fait remarquer qu'une information récente relayée par Slashdot laisse à penser que la taille de l'univers est plus importante que les estimations communément admises. Mais si l'on suppose que la modification de la taille se répercute telle quelle sur le nombre d'électrons, cela ferait passer à 10⁷⁶ électrons (en supposant que le facteur 250 porte sur le volume) ou 10⁷⁹ si ce facteur porte sur le diamètre de l'univers, donc un facteur 1,6 x 10⁷ sur le volume. [ En y réfléchissant un peu, je ne vois pas ce qu'apporte cette comparaison. En adoptant l'approximation 2¹⁰ = 10³, le nombre d'adresses IPv6 est de 2^130 - 2 = 0,25 x 10³⁹, soit largement moins que le nombre d'électrons dans l'univers. Sans doute celui qui a mentionné la comparaison s'est-il focalisé sur les exposants 73 et 128, sans faire attention aux nombres de base, 2 et 10. Une comparaison plus adéquate serait de comparer ces 0,25 x 10³⁹ adresses avec la masse de la Terre, qui est de 6 x 10³⁹ picogrammes ((5,973 +/- 0,003) x 10²⁴ kilogrammes selon le Quid 2006 page 245). ]

Informatique

Olivier a participé ces derniers jours aux Microsoft Tech Days. Il nous montre d'ailleurs son badge nominatif où il est marqué que l'entreprise à laquelle il appartient est « les Mongueurs de Perl ». Cette année, les mots à la mode sont « virtuel » et cloud. Les années précédentes, nous avions droit à « interopérabilité », ce qui signifie sans doute que certains programmes sont capables de tourner à la fois sous Windows 7 et sous Windows Vista.
Nous avons mentionné quelqu'un qui a utilisé le langage R pour calculer des statistiques sur des notes. Il y a eu un léger quiproquo avec un autre langage qui n'a rien à voir, Air.
Il a été question du nouveau lecteur PDF d'Adobe, le PDF Reader X. Ce logiciel impose l'utilisation de l'anti-virus de MacAfee. Il semble qu'il y ait quelques divergences à ce propos. En effet, lors de son périple sud-américain, Olivier a eu l'occasion d'installer PDF Reader X sur certains ordinateurs et il a vu que PDF Reader X installait un outil de vérification simpliste de la sécurité, accompagné d'une grosse pub proposant d'acheter l'antivirus. Tandis que d'autres participants, qui ont installé PDF Reader X sont d'avis que c'était bien l'anti-virus complet qui était installé.

Divers

Un participant à la réunion évoque ses vacances en Corse, lorsqu'il était enfant. Il logeait dans une résidence secondaire, située dans un village de montagne. La distribution d'eau était déficiente, ils n'avaient de pression qu'entre 11 heures du soir et 4 heures du matin. Compte tenu du relief accidenté de la région, ce n'était pas étonnant. Ce qui l'étonnait plus, c'était que la maison voisine au-dessus et la maison voisine en-dessous n'avaient aucun problème de distribution d'eau.
Un autre est allé en Corse, mais à l'âge adulte, pour faire du tourisme, c'est Jérôme. Pour faire le tour de l'île, il conseille d'adopter le sens des aiguilles d'une montre, N -> E -> S -> O. En effet, les véhicules roulant à droite, ceux qui font le tour dans le sens des aiguilles d'une montre se retrouvent du côté intérieur, du côté de la paroi montante, tandis que ceux qui font le tour dans l'autre sens se retrouvent du côté extérieur, c'est-à-dire du côté du ravin. Situation nettement plus délicate lorsque l'on croise un autre véhicule.
Nous avons évoqué le spam papier, c'est-à-dire les prospectus que nous recevons dans nos boîtes aux lettres. Les auto-collants « non à la publicité » ne sont pas très efficaces. Si vous vivez en immeuble et si le panneau de boîtes aux lettres de votre escalier est suffisamment récent, une meilleure solution consiste à obturer la fente de votre boîte. Mais comment le facteur peut-il déposer les lettres légitimes ? Jérôme nous explique que la façade entière du bloc de boîtes aux lettres est monté sur charnière, avec une serrure du côté opposé. Et le facteur dispose de la clé correspondante. Donc, lorsqu'il distribue le courrier, il ouvre ce panneau complètement et il range les lettres dans les divers casiers, sans avoir à les glisser dans la fente. Précisons que le nom qui apparaît sur chaque boîte aux lettres est répété à l'intérieur du casier pour les besoins du facteur.
Un autre participant opère différemment avec le spam papier. Il ouvre les lettres pour en extraire les enveloppes « T ». Au lieu de mettre le bon de commande dans l'enveloppe, il met un prospectus pour des sushis. Et il poste l'enveloppe ainsi chargée.
Je ne sais plus comment nous en sommes venus à évoquer les relations entre le président actuel et les vaches. Toujours est-il que ces relations sont plus problématiques que celles de notre ancien président avec ces mêmes vaches. il faut dire que l'un est originaire de la Corrèze, un département fortement rural, tandis que l'autre est originaire du 17^e arrondissement, où les troupeaux de vaches sont assez rares.
Quoique, quelqu'un intervient pour faire remarquer qu'il y a des vaches dans le 17^e arrondissement, des vaches habillées en bleu. Cela me fait dire que j'ai vu récemment par hasard un site web qui donnait l'étymologie (fiable et véridique ?) de l'expression « Mort aux vaches ! ». Cela viendrait, selon ce site, de la période 1871--1918, à l'époque où l'Alsace et la Moselle faisaient partie de l'Allemagne. Les postes de police, ou les guérites, n'étaient pas marquées Polizei, mais Wache (de wachen, guetter ou surveiller). Avec une prononciation française, cela a été assimilé à « vache », d'où l'expression bien connue.
De l'autre côté de l'Atlantique, les policiers sont plutôt comparés à des pigs (cochons). Quiconque a vécu à Chicago peut en témoigner, lorsque l'on considère l'allure d'un policier typique. C'est d'ailleurs mis en évidence dans le dessin animé Fritz the Cat, où les policiers sont effectivement représentés par des porcs. Signalons que Fritz the Cat n'est pas sorti en DVD, à notre connaissance.
Faute d'avoir Fritz the Cat en DVD, il faut attendre que ce film soit diffusé à la télévision et l'enregistrer à ce moment-là. Charles rappelle qu'il est légal d'enregistrer un film diffusé à la télévision, car les droits d'auteur ont été payés par la chaîne de télévision. À l'inverse, la copie d'un DVD est illégale. Nous sommes donc obligés de copier le film avec toutes ses coupures publicitaires. On me fait remarquer que d'une part, si le film est copié sur ordinateur, on peut l'éditer pour enlever les passages publicitaires, d'autre part, les chaînes susceptibles de diffuser Fritz the Cat n'ont pas l'habitude de couper les films par de la publicité. Question : puisque l'on peut éditer les fichiers vidéo, peut-on prendre un fichier provenant d'un DVD et y incruster le logo d'une chaîne de télévision en haut à droite, pour pouvoir prétendre que le film a été enregistré à l'occasion de son passage à la télévision ? Charles soulève un point technique voisin, les sous-titres. Pour un film enregistré lors de sa diffusion à la télévision, les sous-titres font partie intégrante de l'image. Pour un fichier vidéo récupéré d'un DVD, les sous-titres sont dans d'autres fichiers, un par langue et sont superposés à l'image lors de l'affichage. Et il est possible de modifier le contenu de ces fichiers de sous-titres et de raconter ainsi n'importe quoi en remplacement des dialogues originaux.
Il a été question des permis de conduire, notamment lorsque l'on est en déplacement à l'étranger. Notre permis en trois volets en papier rose à filigrane intrigue beaucoup les policiers américains, par exemple, plus habitués à des permis de conduire plastifiés et au format carte de crédit. Dans le temps, il existait des permis de conduire internationaux mais personne ne se souvient d'en avoir utilisé récemment. N'importe comment, ils n'étaient pas non plus au format des cartes de crédit. Ajoutons qu'il paraît qu'il faudra refaire tous les permis dans quelques années, pour adopter justement un format réduit et plastifié. [ Apparamment, cela fait longtemps que c'est pour bientôt. ]
Charles a trouvé récemment la définition du terrorisme par les autorités française. Est considérée comme terroriste toute personne qui trouble l'ordre public. Définition très large, n'importe qui ou presque peut se faire cataloguer comme terroriste. J'évoque une anecdote mentionnée par Bruce Schneier dans sa publication Crypto-Gram, courant 2008. Au Royaume-Uni, une femme a été arrêtée et emprisonnée pendant 4 heures pour terrorisme, simplement parce qu'elle marchait sur une piste cyclable. Une autre anecdote que je n'ai pas citée, parce que je l'ai apprise le surlendemain dans Air & Cosmos, est la suivante. Un britannique voulait se débarrasser de sa femme. Il a profité d'un voyage qu'elle faisait au Pakistan pour l'inscrire dans une liste noire de présumés terroristes. Du coup, la femme a été bloquée à la frontière lorsqu'elle a voulu regagner le Royaume-Uni. Cette anecdote également a été reprise par Bruce Schneier dans Crypto-Gram.