La voix du secrétaire (Jean)
Présents à la réunion, approximativement en fonction de l'emplacement autour de la table
Nous avons mangé des bacon-cheeseburgers, des blue-cheeseburgers, des magrets de canard, et des spaghetti bolognaise. Nous avons bu de la Beamish Red, de la Stout, de la Paulaner d'autres bières, une margarita, un gin fizz et de l'eau.
Nous avons parlé de Perl, d'Internet d'informatique et d'autres sujets.
$opt{verbose} and print "Début du programme\n";plutôt que :
print "Début du programme\n" if $opt{verbose};ou bien
$requete_reussie or die "Problème dans la requête\n";plutôt que :
die "Problème dans la requête\n" unless $requete_reussie;Moi, je préfère les if et les unless dans le cas général où il n'y a qu'une seule instruction à conditionner. Dans le cas beaucoup plus rare où il y a plusieurs instructions à la suite et que chacune est conditionnée par la réussite de l'instruction précédente, là, je suis d'accord pour un enchaînement de and.
my @titres_selectionnes = grep { critere($_) } @titres; for my $titre (@titres_selectionnes) { ... }et le singulier lorsque les éléments du tableau sont utilisés individuellements, comme :
if ($titre_selectionne[$i] gt $titre_selectionne[$j]) { ... }Le problème, c'est que les programmes commencent en traitant les tableaux de façon globale avec des map, des grep et des for sans utilisation d'indice, donc les tableaux sont créés avec un nom au pluriel. Puis on ajoute des fonctionnalités au programme et ces fonctionnalités requièrent l'utilisation d'indices pour accéder au tableau. Du coup, pour obéir au conseil de Damian, il faut changer toutes les occurrences du nom de tableau pour y enlever la marque du pluriel. Je signale que David, notre ancien tsar, avait déjà fait une remarque sur le choix du singulier ou du pluriel dans les noms de tableau et qu'il avait décidé que désormais, il n'utiliserait que le singulier, même si toutes les utilisations du tableau sont des utilisations en globalité. Avec cette convention, il n'a plus de question à se poser. [ Apparamment, cette remarque ne figure pas dans un compte-rendu passé. J'ai dû l'omettre au moment d'écrire ce compte-rendu. ]
N'attribuez pas à la méchanceté ce qui peut s'expliquer par la stupidité.Je fais remarquer que je connaissais cette maxime sous le nom de « Rasoir de Hanlon ». Tout le monde a pensé à une autre maxime, bien plus connue, dénommée « Rasoir de Occam », mais ce n'est pas du tout la même maxime. Pour ceux qui l'ignoreraient encore, cette maxime s'exprime parfois sous la forme :
Entre deux explications, choisissez la plus simple.soit sous la forme :
Ne supposez pas l'existence de plus de causes pour un phénomène qu'il n'est absolument nécessaire pour expliquer ce phénomène.Cela dit, lors de la rédaction du présent compte-rendu, j'ai feuilleté l'Almanach du Premier Empire par Jean Massin, édité par l'Encyclopaedia Universalis et j'y ai trouvé la citation suivante :
27 JANVIER 1806 Napoléon réunit un conseil extraordinaire sur la situation financière. Barbé-Marbois lui offre sa tête ; Napoléon réplique: « Ta tête, que veux-tu que j'en fasse, grosse bête ! » Et il continue, comme l'autre proteste qu'il n'est pas un voleur : « Je le préférerais cent fois ; la friponnerie a des bornes ; la bêtise n'en a point ».Peut-être est-ce cette citation qui, après avoir subi quelques déformations, est arrivée aux oreilles de Julien. Quant au rasoir de Hanlon, j'ai longtemps cherché dans ma bibliothèque et j'ai fini par trouver dans If it ain't broke... de Hugh Rawson, éditions Penguin. Le rasoir de Hanlon y est cité en tant que variante du Rasoir (encore un) de Ulmann :
Lorsque la stupidité est une explication suffisante, il n'y a pas besoin d'une autre explication.Puis je l'ai trouvé également dans le Jargon File.