Un américain à Paris
Un historique de toutes nos réunions
Table des matières
La voix du secrétaire (Jean) avec l'aide d'Emmanuel
Pour l'aide apportée par Emmanuel, voir le compte-rendu du 17 novembre.
Sauf que ce coup-ci, Emmanuel a tapé le début et, ayant recouvré
le plein usage de la main droite, j'ai tapé la fin.
Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table
- Stéphane,
- Philippe (Bl),
- Rafael,
- Anthony
- Guillaume,
- Emmanuel,
- moi
- Olivier,
- Jérôme (F),
- Éric (glb),
- Jeff, notre visiteur,
- et notre tsar David.
Nous avons mangé des œufs mayonnaise, des blue-cheeseburgers,
des cheesburger, des bacons burgers, des spaghetti carbonara et
bolognese (sans persil mais avec du gruyère rapé), une entrecôte,
une pièce de boucher, des nègres en chemise, une dame blanche
et une tarte aux pommes. Nous avons bu de la Beamish Stout, de la
Leffe Trappiste, de la Kriek, de l'Orangina, une margarita et
quelques cafés. Et s'il a été question de mousse, c'était au dessert :
des mousses au chocolat.
Comme à l'accoutumée, les sujets ont été
Perl,
Internet,
l'informatique
et le reste.
-
Lorsque je suis arrivé, Anthony évoquait un paradoxe : alors
qu'il n'existe aucun organisme de certification ou de normalisation,
la communauté Perl est arrivé à établir un certain nombre de standards
ou de bonnes pratiques. On peut le constater, par exemple, avec la
procédure d'installation des modules. Guillaume prend l'exemple des namespaces en comparant avec l'autre langage qu'il
connaît bien : Java. En Perl, les namespaces
des modules sont globaux et ils sont attribués après une discussion
sur une liste ouverte à toute la communauté. En Java, namespaces sont
codifiés de façon que chacun puisse choisir le sien dans son coin sans
demander l'avis de personne.
-
À l'arrivée de Rafael, nous parlons de la
sortie récente de Perl 5.8.6
et de celle, future, de la version 5.10. Il n'y a pas grand chose comme
nouveautés
dans la 5.8.6. Essentiellement des modules standards qui ont
monté de version. Et quelques bugs, comme le tri numérique qui était
parfois instable même lorsque l'on demandait la stabilité.
-
Quant à la 5.10, on se demande ce qu'il y aura. Il y aura le nouveau
opérateur // (defined-or) inspiré de Perl 6. Il y aura également le
$_ lexical. Cela permettra de ne plus écrire local $_ à l'entrée d'un
bloc, ce que certains (Pixel) font à bon escient et que d'autres font
sans réfléchir.
-
David vient de diffuser sur CPAN le
module
qu'il nous a présenté aux
Journées Perl Francophones.
Jérôme l'a regardé et il est admiratif quant à la qualité
du source. Je n'ai pas vu le module tel qu'il est sur
CPAN, mais David m'avait envoyé une version provisoire
et je lui avais transmis quelques remarques.
Et Jérôme le confirme, je suis cité avec Philippe
(Bl) dans les remerciements du module.
[ David n'est pas le seul à écrire du code
utile,
intéressant et de très bonne qualité et à
me citer
lorsqu'il diffuse un
module
:-) ]
-
David reprend succintement la présentation
du mois de juin pour expliquer le fonctionnement
du module. Le module ne permet pas à lui seul
de filtrer le spam, il faut la liste
noire des sites et des adresses envoyant du spam.
Certains participants demandent donc à David de mettre
cette liste sur le web, pour que tout le monde puisse
en profiter.
-
Anthony est en train d'essayer de comprendre comment fonctionne
Storable.
Son problème est de transmettre des données entre un
programme Perl et un programme Java. Comme le programme Perl
utilise Storable pour sérialiser ses données, le
programme Java doit être capable de les relire. C'est pourquoi
Anthony va être amené à traduire Storable en Java.
-
Guillaume évoque un programme complémentaire à rpm, donc disponible
entre autres dans les distributions
Mandrake,
qui permet d'extraire automatiquement les dépendances entre les
archives des modules Perl. Hélas, ce programme fait du zèle
et fouille même dans les commentaires et dans les exemples
qui figurent dans la documentation POD en ligne,
ce qui fait qu'il extrait des dépendances qui n'ont aucune utilité
pratique.
-
Il y a eu une discussion entre Philippe et Guillaume au sujet des
publications scientifiques.
Jusqu'à présent, il existait
un éditeur qui avait un monopole de fait sur l'édition
de ces publications,
ce qui lui permettait d'imposer des
conditions très déséquilibrées aux auteurs pour les droits
de publication, de traduction, d'adaptation etc.
et de pratiquer des tarifs faramineux pour les abonnements.
Un concurrent est apparu récemment, la
Public Library Of Science.
Cette organisation cherche à garantir les droits
des auteurs des articles tout en donnant le libre accès
aux lecteurs des publications et en proposant des
tarifs d'abonnement raisonnables pour
les versions papier. Philippe et Guillaume sont
d'accord sur les buts de PLOS, mais
ils ont des opinions différentes sur les faits. Pour
Philippe, PLOS a déjà acquis une bonne
notoriété, tandis que Guillaume pense que cette
notoriété est encore négligeable. Également, ils
ne sont pas d'accord sur l'étendue des droits de l'éditeur
traditionnel. Pour Philippe, un auteur peut assez
facilement avoir la possibilité
de publier ailleurs une version préliminaire de l'article,
même si les différences par rapport à la version de l'éditeur
sont mineures, tandis que Guillaume pense qu'il faut au moins
une refonte de fond en comble pour cela.
[ En fait, si lors de la réunion Guillaume a nommé
un seul éditeur, il m'a précisé ultérieurement
qu'il y a plusieurs éditeurs, mais dans ce cas, l'oligopole
a le même résultat qu'un monopole. Et Philippe me signale
que les adeptes de BioPerl
ont de la lecture. ]
-
Stéphane a depuis peu la télévision via Internet. Ce qu'il recherche,
ce sont les vieux films que l'on voit dans les cinémathèques et
les cinémas d'art et d'essai. Mais une des premières émissions qu'il a vue,
lors de ses recherches au hasard, a été le
Jerry Springer Show.
Heureusement qu'il n'y a pas l'équivalent en France !
(non, mais bien en Belgique avec Ça va se
savoir.
-- stef)
Cette émission ne permet même pas l'apprentissage du
vocabulaire que l'on n'apprend pas en cours d'anglais au lycée, car les mots
sont remplacés par des beeep. Exemples :
-- Espèce de beeep, beeep, beeep et beeep.
-- Mon mec, il aime bien quand je lui taille une beeep.
-
Anthony évoque un projet novateur sur lequel quelques personnels de son
administration travaille en ce moment : la génération automatique de
procès-verbaux (et autres documents judiciaires) en s'appuyant sur
OpenOffice.org.
Plusieurs personnels travaillant pour la Gendarmerie Nationale avaient développé
indépendamment les uns des autres des outils d'aide à la rédaction de
P-V en s'appuyant sur Word. Ces générateurs aident les personnels dans
leur travail, en effet il existe plusieurs centaines de types de
documents. L'équipe d'Anthony a proposé à ces divers personnels, qui ont
comme passion l'informatique, de s'unir au travers d'une communauté afin
d'écrire une seule suite logicielle qui couvre le maximum de type
d'écrits. Ce générateur s'appuie sur OOo. Du coup, cela incite les
utilisateurs à migrer leurs postes vers OOo afin de profiter d'une suite
bureautique complète dont la maintenance future est assurée par la
communauté.
-
Mais cela va-t-il perturber les habitudes desdits utilisateurs ?
Non, précise Anthony. Actuellement, les personnels de terrain utilisent
Word essentiellement à travers les outils actuels de génération de PV.
Ils l'utilisent peu pour faire directement du traitement de texte. Un
peu plus tard, Anthony évoque un décideur, non informaticien, qui a
accepté de tester OpenOffice.org pour apprécier les changements. Cette
personne est un utilisateur averti de Word. Elle n'a remarqué aucune
différence fondamentale. Anthony résume les différences ainsi :
« c'est comme changer de voiture, quelques différences dans
l'ergonomie des commandes et du tableau de bord, un look différent mais
quand on sait conduire, on peut conduire n'importe quelle voiture ! »
-
Nous parlons des configurations de clavier. Pour un programmeur,
le clavier AZERTY français est assez peu ergonomique. Les caractères
indispensables pour la programmation, comme le backslash, les accolades
et les crochets, sont disponibles seulement par une combinaison de
touches compliquée. Le clavier suisse francophone et le clavier canadien français
sont nettement mieux sur ce point. Jérôme précise qu'il a mis sur sa
page web une
configuration de clavier pour Windows
meilleure que la configuration AZERTY par défaut.
-
Les livres
O'Reilly
sont généralement connus pour leur qualités
techniques et pédagogiques. Il y a une exception : le
livre sur OCaml.
Il faut lire plusieurs chapitres avant d'apprendre comment lancer un script,
y compris un
Hello World.
Il y a également le dogmatisme concernant la
programmation fonctionnelle
(quoique OCaml permet aux programmeurs d'adopter un style de
programmation impérative
s'ils le souhaitent). Selon le dogme de la programmation
fonctionnelle, tous les effets de bord sont proscrits. En particulier
l'affectation d'une valeur à une variable.
-
Plusieurs participants à la réunion (Jérôme, Philippe, qui d'autre ?)
collaborent à
Traduc.org.
En général, une personne se propose pour traduire une
documentation, s'y attelle avec enthousiasme, puis
découvre que la charge est beaucoup plus lourde qu'elle
pensait. Elle va jusqu'au bout pour tenir sa promesse
mais uniquement pour cela.
Du coup, il est rarissime qu'une personne
fasse plus d'une traduction.
-
La discussion enchaîne vers la traduction de certains termes,
entre autres les sigles. Ainsi, l'une des traductions de
Garbage Collector est « ramasse-miettes ».
Une autre est « glaneur de cellules », ce qui est
peut-être moins proche techniquement, mais qui permet de conserver
le sigle GC. Dans le même ordre d'idée, on peut traduire
RTFM
par RTFM.
En plus, comme l'original, ce sigle a une interprétation double
en français,
la première brutale et l'autre édulcorée pour les oreilles délicates :
« Relis ton foutu manuel » et « Relis ton fabuleux manuel »
(ou « formidable »). Et Rafael en a profité pour évoquer
la Royal Geographical Society,
on se demande bien pourquoi.
-
Cela nous amène à évoquer le nick de Jérôme
sous IRC. Il a adopté
ymmv,
ce qui signifie
Your mileage may vary,
Mot pour mot, ou presque, cela se traduit par :
« Votre kilométrage peut être différent. » mais pour le
sens général, il n'existe pas d'équivalent bien établi en français.
[ Je pense qu'en français, cela se traduit plutôt par la remarque
préliminaire « Toutes choses égales par ailleurs ». Exemple :
« We obtained a two-fold performance improvement, but
Your mileage may vary. » donne « Toutes choses égales par ailleurs,
cela permet d'obtenir un doublement des performances. » ]
-
Nous avons également appris la signification du sigle
« glb »
d'Éric. Selon les jours et l'humeur du moment,
« glb »
signifie « groupe de libération de la Bigorre »
ou bien « groupe de libération du Béarn ».
Parfois même, le groupe devient un groupuscule.
-
Il est question de documentation dans les entreprises. Enfin, les entreprises sérieuses
qui ne se contentent pas de Word, mais veulent une vraie qualité
typographique. Il y a peut-être eu des tentatives pour rédiger ces
documentations en
SGML
ou en
LATEX,
mais le format qui semble s'imposer est plutôt
DocBook.
-
Jérôme nous a raconté ses années estudiantines, au cours desquelles
il a travaillé sur l'imagerie et l'animation de synthèse.
Les plus motivés de la classe n'hésitaient pas à travailler en
horaires décalés (genre minuit -- six heures) pour mieux partager
les cycles CPU avec les éléments un peu moins motivés. Il raconte
également comment il s'est débrouillé pour avoir accès à quelques
machines inoccupées qu'il avait remarquées au cours d'une visite.
En quelque sorte du social engineering avant
que cette expression devienne à la mode.
-
Stéphane a de nouveau parlé du livre qu'il a prêté mais jamais
récupéré et qui fait la rétrospective de 20 ou 30 ans
d'Unix où Linux est à peine cité.
De là, la discussion évolue sur la controverse entre
Linus Torvalds
et Andrew Tannenbaum
à l'époque
de la création de Linux à partir de Minix.
Plusieurs années plus tard, la fondation Tocqueville
a cherché à établir un rapport « impartial »
sur les systèmes d'exploitation disponibles, rapport
basé essentiellement sur des opinions négatives
à l'encontre de Linux. Compte tenu de la controverse
citée, ils ont demandé à Tannenbaum de leur donner
son avis sur la question, mais la réponse de
Tannenbaum n'était pas dans la bonne direction
pour le rapport. Tannenbaum parle de Unix, Minix, de
Ken Brown, président de l'institut Tocqueville
et de Linux. Tannenbaum ne démord pas de sa certitude de la supériorité
des micro-kernels.
-
Lorsque
Jeff
a annoncé son passage à Paris, il s'est présenté
comme un Perl Monk. Cela ne
transparaît pas dans la réunion. De ce que j'ai retenu, il n'a jamais
évoqué Perl de toute la soirée. Ou alors, peut-être en a-t-il parlé
lorsqu'il a discuté en anglais avec David, pendant que les autres
participants discutaient en français.
-
Jeff a pris ses précautions. Dès l'arrivée, il a tenu à nous
dire qu'il a voté pour Kerry. Bon, c'est vrai, il habite dans le
Tennessee, un état qui a voté pour Bush, mais son vote personnel
a été pour Kerry.
-
Le sous-sol de la
Taverne République,
notamment son équipement karaoké, rappelle à Jeff une soirée
dans un bar karaoké du Tennessee. Pour un Américain lambda, la réussite
d'une soirée se mesure à la quantité des consommations.
Lors de la soirée de Jeff, il a remarqué que les Américains enchaînaient
bière sur bière et cigarette sur cigarette. Ils ne lâchaient leur
Budweiser que pour prendre une Marlboro et ils n'abandonnaient
leur Marlboro que pour prendre une Budweiser. C'est vrai que
dans une
Budweiser (ou une Molson, ou une Miller ou...),
il n'y a pas beaucoup d'alcool. Mais le nombre
de canettes aidant, la quantité d'alcool n'est plus négligeable.
Guillaume a évoqué la rootbeer, mais apparamment,
avec les réactions de ceux qui connaissaient, elle est plutôt
réservée à une clientèle ayant des goûts spécifiques.
Quant aux micro-brasseries évoquées par Stéphane, il semblerait
que ce soit un phénomène localisé dans l'espace (la Californie)
ou le temps (le début des années 90, lorsque Stéphane travaillait
là-bas).
-
Jeff évoque la différence entre son état, le Tennessee, et le voisin
du nord, le Kentucky. Ces deux états ont la même géographie, le même
climat, la même économie et pourtant ils sont très différents.
Le Kentucky est large d'esprit, tandis que le Tennessee est réac'.
Un exemple : dans le Tennessee, on a le droit de commercialiser
les bières que si l'emballage donne la quantité dans une
unité
« correcte » (les onces), il est interdit de vendre
une canette de bière utilisant une unité « exotique »
(le litre ou le centilitre). Jusqu'à une période récente,
Jeff était obligé de prendre sa voiture, de franchir la frontière
et d'aller au Kentucky s'il voulait s'approvisionner avec de la
vraie bière (française, belge ou allemande).
Heureusement, maintenant, les brasseurs européens prévoient
des canettes pour l'exportation, indiquant la quantité en onces.
-
Jeff a été agréablement surpris de ne voir aucun SUV
(Sport Utility Vehicle, vraisemblablement
un genre de gros 4x4)
ou presque en France. Cela amène stef à faire remarquer que
les SUV américains sont souvent excessivement lourds.
L'explication est très simple : avec cet excédent de masse,
les SUV franchissent le seuil qui leur permet d'être répertoriés parmi
les camions, une catégorie
fiscalement
plus avantageuse.
-
Stéphane raconte comment il a passé son permis en arrivant aux
États-Unis. Il avait cherché une voiture bon marché.
La voiture qu'il a retenue etait une Toyota Tercel avec une boîte de vitesses manuelle,
ce qui ne le dérange en rien, étant donné qu'il était habitué à
la conduite des voitures françaises. En revanche, l'inspectrice
qui lui a fait passer son examen ne connaissait que les boîtes
automatiques. Après un examen stressant (pour elle, pas pour
Stéphane), Stef a obtenu son permis haut-la-main. Il avait même
suffisamment de points pour obtenir un emploi de moniteur
d'auto-école. Heureusement, il n'y avait pas de créneau au programme.
-
Jeff a eu plus de mal pour passer l'épreuve théorique du permis.
Il l'avait pourtant bien préparée, mais le jour de l'examen,
il a découvert des questions auxquelles il ne savait pas répondre.
Par exemple, lorsque vous êtes en panne avec un véhicule à
remorque, à quelle distance de la remorque faut-il mettre le
triangle de signalisation de danger ? Il s'est trituré les
méninges et vaille que vaille a répondu à toutes les questions.
Hélas, lorsque sa feuille a été corrigée, il lui manquait un
point pour réussir. Un examinateur a regardé de plus près et
s'est aperçu qu'il y avait une méprise : Jeff (16 ans
à l'époque) avait reçu un questionnaire pour le permis poids-lourd.
On lui a donc remis un nouveau questionnaire et là, il a
obtenu sans peine l'examen théorique.
-
Sur la côte est, la largeur des voies correspond à peu près à la
largeur des véhicules. Il est donc tout naturel que les
véhicules longent la ligne séparant les deux voies au milieu
de la chaussée. Dans le Middle-West, les voies sont beaucoup plus
larges. Néanmoins, là aussi les conducteurs ont tendance à longer
la ligne de séparation, ce qui laisse un espace considérable avec
le bas-côté et Jeff nous fait part de son étonnement : à quoi
sert tout cet espace inutilisé ?
-
Le gros problème aux États-Unis, c'est que les transports en commun
ne sont pas à la hauteur, dans certains cas ils sont quasi-inexistants.
Sauf à New-York, la seule ville où il est tout-à-fait possible de vivre
sans véhicule particulier.
-
Il a été question de gastronomie. Notamment, il est possible de pratiquer
la gastronomie à Londres. En effet, il y a de très bons restaurants
indiens...
-
Jeff aime bien les restaurants mexicains. Attention à ne pas confondre :
il y a les restaurants mexicains pour Américains et il y a les
restaurants mexicains pour Mexicains. C'est dans cette seconde catégorie
que Jeff aime se restaurer. Ce n'est pas dénué de risque toutefois.
On peut être amené à commander un plat sans savoir ce que c'est, faute
de pouvoir traduire la composition. C'est arrivé à un autre participant
à la réunion, lors d'un séjour en Allemagne, le menu étant écrit dans
la langue de Goethe.
-
Jérôme évoque une destination de vacances,
l'Île
de la Réunion.
Il y est allé parce que c'est là qu'habite son beau-père.
Les promenades autour de l'ancien volcan, dans les cirques
de Cilaos,
Mafate
et Salazie,
ne posent pas de problèmes
pour une personne normalement constituée et en bonne santé.
Seule précaution à prendre quand on est un jeune papa (ou une
jeune maman) : ne pas oublier le harnais « kangourou » ;
la promenade est nettement moins agréable
lorsque l'on a les deux bras occupés pour transporter le bébé.
En revanche, autour de la Fournaise, le volcan en activité, les promenades sont
beaucoup plus problématiques. Le sol est jonché de cailloux
très jeunes, donc aux arêtes coupantes. Il est indispensable
d'avoir de bonnes chaussures et il faut savoir que ces chaussures
seront hors d'état très rapidement. Et si par malheur on trébuche,
on se retrouve les mains en sang...
-
Olivier est également un fanatique de la randonnée.
Il fait partie de deux associations de randonneurs, l'une
pour l'Île de France, l'autre je crois pour les Alpes.
Dans l'une de ces associations, il s'est arrangé pour
que le bulletin périodique ne soit plus généré à partir
de Word, mais à partir
d'OpenOffice.org.
La migration n'est
pas de la même ampleur que celle d'Anthony, loin de là,
mais c'est quand même un pas dans la bonne direction.
-
La randonnée n'est pas un sport compliqué. Cela ne veut pas
dire qu'il soit simplissime, il faut quand même faire attention
à l'itinéraire. Éric raconte une randonnée dans les Pyrénées
à laquelle il a participé. Cette randonnée s'est faite en
mode « végétatif », c'est-à-dire que tout le monde
regardait le paysage, discutait avec les voisins, mais personne
ne se préoccupait de suivre l'itinéraire. Quand un randonneur
s'est demandé où le groupe était arrivé et a fait part de son
interrogation aux autres, ils ont constaté qu'ils étaient dans
la vallée d'à côté !
-
Jeff a vu les Indestructibles (titre anglais,
the Incredibles).
Hélas, il est tombé
sur une séance en français. Lors de la réunion, il apprend,
un peu tard, la signification des mentions
« VF »
et « VO »
que l'on peut lire sur les panneaux
affichant les horaires à l'entrée des cinémas.
-
Suite à la période de travail intensif
évoquée ci-dessus,
Jérôme a passé trois semaines de vacances chez ses grands-parents
au bord de la mer. Mais au lieu d'aller se payer des coups
de soleil sur la plage, il a préférer se délasser à l'ombre.
C'est ainsi qu'il a lu les sept romans de la série
Dune
de Frank Herbert dans l'intervalle des
trois semaines. Le meilleur est le dernier de la série,
La Maison des Mères.
J'avoue que j'ai bien aimé
le premier livre
de la série, mais que les suivants ne m'ont
pas paru à la hauteur. J'ai donc laissé tomber après le quatrième,
l'Empereur-Dieu de Dune.
-
Une autre série phare de la SF/Fantasy : les
Annales du Disque Monde.
Éric en est arrivé au 19e titre,
Pieds d'Argile,
qui fait intervenir des golems. Sur les
trente volumes
déjà publiés, plus d'une vingtaine sont déjà traduits en français.
Et je ne compte pas les volumes en marge de la série principale.
Lorsqu'il a quitté sa mission précédente, Éric a eu la bonne surprise
de se voir offrir huit volumes de la série. D'autre part, comme
il avait sur son bureau une hache en mousse en permanence (sauf si quelqu'un
en avait besoin lors d'une réunion), il a reçu également une
hache, une vraie en métal. Un peu gênant à ramener chez soi,
lorsque l'on voyage en métro...
-
Il a été question du jeu du bonneteau. Il semblerait qu'il y a
une différence entre ce qui se fait en France et ce qui se fait
aux États-Unis : ici, cela se joue avec trois cartes,
genre deux dames et un roi. Des parieurs s'affairent autour
du manipulateur et vous incitent à les joindre. En fait, ce
sont des complices ou barons.
Une variant aux US comporte des
gobelets dont l'un contient un pois. Si vous voulez jouer
à ce jeu, sachez que si vous commencer par gagner les premières
parties, vous perdrez les suivantes. Et il n'est pas possible
de s'arrêter dès que l'on sent le vent tourner, on vous « persuadera »
de rester. Si vous êtes intéressés
à simplement regarder ce jeu, autant que possible, regardez ce jeu
du trottoir en face. Sinon, les mêmes acolytes
vous « persuaderaient » de tenter votre chance vous aussi.
On a cherché sans succès le nom anglais du bonneteau. Google, appelé à la
rescousse, donne
Three Card Monte ou le plus poétique Find the Lady.
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Mongueurs de Paris, le 28 juin 2018
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