De retour de The Perl Conference, sixième édition
Un historique de toutes nos réunions
- Stéphane continue à s'intéresser à
TEXmacs.
Il voit pour ce logiciel une utilisation beaucoup plus diversifiée que
ce que Joris a en tête. Il y envisage par exemple de baser un client
wiki sur TEXmacs, ce qui faciliterait la mise en page du
texte, ou bien un client IRC qui permettrait à des mathématiciens de
dialoguer en direct.
- À noter une réflexion acerbe de quelqu'un d'autre
sur les logiciels WYSIWYG. En général, ces logiciels sont plutôt
WYSIWYSAWYGIWYG (What you see is what you see and what you get is what
you get).
[ À rapprocher du principe WYGIWYGAINGW exposé par l'Archi-Chancelier
Mustrum Ridcully, un personnage de Terry Pratchett. Pour ceux qui ne
le sauraient pas, cela signifie
« What You Get Is What You're Given And It's No Good Whining. »
(« Tu as ce qu'on te donne, et ça ne sert à rien de geindre. »)
]
- Poursuivant sur le sujet de TEXmacs, Stéphane nous
apprend qu'au cours de ces trois derniers mois, David Allouche,
l'unique programmeur du projet, a effectué une modification,
laquelle a apporté zéro fonctionnalité. Et pourtant, pour
Stéphane, il s'agit d'une modification importante. David a remplacé le
mécanisme de templates d'origine par un autre. Stéphane a
lu récemment un livre sur les templates en C++, ce qui lui
a fourni une vision plus précise sur ce sujet. Du coup, il a pu constater
que le mécanisme de Joris était bancal, alors que celui de David est
nettement meilleur.
- À son travail, David (le nôtre, le tsar) administre des machines
Solaris. Les utilitaires natifs lui posent beaucoup de problèmes. Par
exemple, find n'aime pas les fichiers dont le nom comporte un
espace. Ou alors, une ligne de commande ne peut pas dépasser 256
caractères, ce qui est gênant lorsqu'une commande du genre
newgrp doit comporter une quarantaine de codes utilisateurs
de 7 caractères en moyenne. David a installé les utilitaires GNU tout
en conservant leurs équivalents natifs. C'est ainsi qu'il a
find et gnufind par exemple. En revanche, question
matériel, David est admiratif vis-à-vis des machines Solaris.
- David essaie de passer en revue toutes les variantes d'Unix qu'il a
utilisées dans sa carrière. Il a eu des problèmes pour se rappeler comment
s'appelait la version DEC d'Unix. Il s'agit d'Ultrix, mais dans un premier
temps il a dit DG-UX, ce qui pour moi évoque plutôt Data General. Cela nous
a permis de parler un tout petit peu de
The Soul of a New Machine
de Tracy Kidder.
- Stéphane nous apprend que l'un des deux navigateurs Web en mode
texte,
links,
a désormais un mode graphique. Bon, en fait, maintenant
c'est un navigateur complet, mais sans superflu. Pas de plug-in Flash par
exemple. Stéphane a jeté un coup d'œil dans le source et trouve que
c'est bien écrit.
- À un moment, nous en sommes venus à évoquer les anciennes machines
et leurs claviers. Il y a le clavier du Pet Commodore, organisé sous
une forme matricielle :
Q W E R T
A S D F G
Z X C V B
alors que les claviers « normaux » comportent un léger décalage
d'une ligne à l'autre (et en plus, c'est en AZERTY).
A Z E R T
Q S D F G
W X C V B
D'autre part, à l'usage les touches s'effaçaient. Il y a aussi le
clavier du
TO7
(ou du MO5,
je ne me souviens plus), où les touches sont constituées de deux
feuilles métalliques dont l'une est bombée, et l'appui sur une
touche provoque le contact électrique des deux feuilles. Ce n'est
pas pratique pour ceux qui ont une vitesse de frappe rapide ou
même moyenne. Mais il y a pire : le Minitel, surtout les
tout premiers modèles. En effet, les touches étaient disposées
alphabétiquement. Fort heureusement, ces modèles ont disparu très
rapidement.
- En revanche, il y a les claviers des PC-AT d'IBM. Ceux-là ont une mécanique
particulière (je n'ai pas noté le nom que David a donné). L'appui sur une touche
provoquait un bruit particulier, un espèce de « tic » différent de ce
à quoi nous sommes habitués maintenant.
- Enfin nous évoquons les claviers en service de nos jours, avec la
touche « Windows ». Je ne m'en sert jamais, je suis habitué
à taper Ctrl-échap. Pour d'autres, cette touche n'est pas seulement
inutile, elle est gênante. C'est toujours très désagréable lorsque le
menu « démarrer » apparaît en plein milieu d'une partie de
Doom parce que l'on a tapé sur la mauvaise touche... Et le
comble, ce sont les claviers où la barre d'espace est remplacée par
une demi-barre d'espace plus une touche d'effacement
(backspace). Combien de fois ai-je effacé un caractère alors
que je voulais insérer un blanc ! Pour cette touche d'effacement
et pour les touches « Windows », David a la solution. Il insère
un couteau juste en-dessous de la touche, fait levier, puis enlève le
cabochon de la touche. C'est ainsi que l'un de ses tiroirs contient un
grand nombre de touches « Windows ».
- La dernière fois,
j'ai parlé de mes déboires lorsque j'ai voulu
refaire de la programmation C. Il est arrivé un peu la même chose
à Sniper. Pour initialiser un tableau en C, il a utilisé des parenthèses,
comme d'habitude :
int nbj[12] = (0, 31, 59, 90, 120, 151, 181, 212, 243, 273, 304, 334);
alors qu'il fallait des accolades :
int nbj[12] = {0, 31, 59, 90, 120, 151, 181, 212, 243, 273, 304, 334};
- Philippe et Philippe ont parlé de la récupération de flux real audio et de son stockage.
Je me contente à ce sujet de copier-coller les propos
ultérieurs de Brix sur la liste avec quelques adaptations mineures.
Pour ceux qui ont un windows quelque part, sur la
page de streambox,
récupérer
l'archive zippée.
Il doit y avoir un patch « à but éducatif » à passer ;
il est dand l'archive zip.
La difficulté (petite) est parfois de connaître la bonne URL à donner à Streambox VCR.
Si on utilise IE, on peut parcourir le cache pour trouver les fichiers .ra .ram ou .rm
(je ne sais plus, le fichier qui contient une adresse de type http: ou rstp: etc.). URL
Snooper, présent sur la même page doit pouvoir aider mais je ne l'ai jamais utilisé.
La conversion des fichiers real(audio) en mp3/wav se fait avec
StreamBox Ripper v2.009
Pour la conversion d'une video en avi, on utilisera
Tinra.
[ Je reprends le clavier. ]
- Il paraît que le livre Perl & XML comporte un certain
nombre d'erreurs. Du coup, pour les traducteurs, le problème se pose
de savoir s'il faut corriger les erreurs ou traduire fidèlement.
Lorsqu'il s'agit d'erreurs techniques flagrantes, un bout de code
qui plante par exemple, il faut à mon avis corriger. En revanche,
pour le reste, il est préférable de suivre fidèlement le texte original.
Cela dit, dans la traduction d'Amelia, nous nous sommes permis d'ajouter
des notes du traducteur, mais cela doit rester rare.
- Cela me rappelle Lady Ada Byron, l'informaticienne du XIXe
siècle. Elle devait traduire un livre, vraisemblablement de Babbage.
Au début elle effectuait simplement son travail de traduction. Mais
progressivement, elle a inséré des petites NdT de temps en temps, puis
un peu plus souvent, jusqu'à finalement avoir sur une page moyenne
plus de NdT que de texte principal.
- Parmi les livres que BooK a apporté cette fois-ci, il y a le
compte-rendu d'un congrès sur l'informatique en 1970. J'ai noté avec
satisfaction que lorsque Philippe utilise le mot « décade »,
c'est pour représenter une durée de 10 jours. Voilà quelqu'un qui
parle un français correct ! Parmi les participants à ce colloque
il y avait
François le Lionnais,
dont j'ignorais les liens avec
l'informatique. Pour moi, comme pour BooK, c'est un membre de l'Oulipo
et un mathématicien. D'ailleurs, c'est lui l'auteur de l'un des deux
dictionnaires de nombres
que j'ai dans ma bibliothèque. Il y a le
Dictionnaire des nombres remarquables de François le Lionnais
et le Dictionnaire Penguin des nombres curieux. Penguin est
le nom d'un éditeur britannique ou bien d'une collection de livres de
poche au Royaume-Uni, l'équivalent de Folio ou du Livre
de poche chez nous, mais le Dictionnaire Penguin des nombres
curieux est écrit en français.
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Mongueurs de Paris, le 28 juin 2018
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