L'aller Paris - Amsterdam
Un historique de toutes nos réunions
Nous nous étions donné rendez-vous vers 18h15 sur le quai de la Gare du Nord.
En fait, la "réunion" a commencé plus tôt, car c'est sur le quai
de la gare de Bécon-les-Bruyères que Sniper et moi nous sommes
retrouvés (coïncidence, synchronicité ?).
- Sniper a eu un gros problème. Il était en train d'installer Linux
sur une machine, quand KDE2 a planté.
Et ce plantage a vérolé quelques fichiers, dont vraisemblablement
/etc/passwd. Du coup, il lui était impossible d'ouvrir une session,
même avec le code root. Deux solutions, dans le cas où cela se
reproduirait : se créer une disquette de démarrage (en mode dégradé, mais
tant pis), ou bien partitionner le disque plus finement, pour mettre d'un côté
les fichiers indispensables au système, et de l'autre les fichiers de KDE2.
- Sniper a également évoqué le numéro hors-série sécurité de
Linux Magazine.
Il y a, comme d'habitude, les piques à l'encontre de
Windows : "Si vous n'avez pas la chance d'avoir un véritable OS".
Lorsque c'est utilisé avec modération,
cela fait sourire, mais à force cela devient
lassant. D'autre part, l'un des articles se terminait par un
paragraphe ressemblant à :
Si vous êtes sous Windows, faites Démarrer, puis
Paramètres... et après je ne sais plus. N'importe comment, ce
n'est pas le genre d'OS que j'ai sur ma machine.
Bon, si l'auteur n'a pas Windows sur sa machine, et s'il n'est pas
capable de trouver les informations associées, pourquoi fait-il
semblant de s'intéresser à Windows ? S'il ne donne aucune
information valable, autant ne pas aborder ce sujet.
- D@vid, (l'autre, celui qui n'a pas mis sa cravate habituelle) m'a signalé que
j'avais commis une erreur dans le
compte-rendu précédent.
J'ai écrit
qu'il utilisait knotepad, alors qu'il s'agit en fait de
gnotepad. Non, David n'aime pas du tout KDE, c'est trop
gros. Il préfère
Gnome.
Cela dit, certains lui font remarquer que KDE1
n'est pas si lourd que cela. C'est KDE2 qui est énorme. Et puis, une
fois que l'on a démarré une application KDE, les suivantes ne
consomment pas énormément de resources, puisque le processus KDE-init
tourne déjà.
- À propos des interfaces graphiques pour Unix, BooK évoque
the moaning goat meter.
C'est un logiciel qui permet de surveiller
l'activité du système. Mais au lieu d'afficher des valeurs numériques,
comme top, ou des histogrammes, il affiche des images
différentes pour représenter la charge du système.
- [ Jean-Christophe,
prépare-toi à faire du copier-coller ! ]
Philippe nous évoque son boulot de traducteur, et notamment comment il
économise ses forces pour taper son texte sous vi. Il s'est créé un fichier
.exrc spécial pour la traduction. Ce fichier contient, entre
autres,
ab var variable
ab vars variables
ab qqch quelque chose
ab psg Pacific Software Gurus, Inc.
" non, en fait, cette dernière ligne ne vient pas de BooK,
" elle est inspirée du tutorial
" Perl for the Impatient, mais je n'ai pas résisté...
Donc, lorsqu'il écrit
Une var est qqch où l'on stocke une valeur
automatiquement, vi remplace par :
Une variable est quelque chose où l'on stocke une valeur
À noter que seuls les caractères \w sont autorisés, et qu'il
y a implicitement des \b de part et d'autre des
abréviations. Ainsi, variante ne sera pas métamorphosé en
variableiante. Il reste un problème si l'on veut écrire par
exemple use vars ('$toto'); sans que l'abréviation vars soit
étendue. Il suffit de passer du mode saisie au mode commande par
ESC, et d'y revenir par a, en plein milieu de
l'abréviation.
- Je connais une autre façon de s'économiser de la peine. Cette
façon utilise les touches de fonction (au sens large : F1 à F12,
mais aussi Inser, Pg-Down, flèches, etc). De plus, il existe un paramétrage
pour le mode commande, et un autre pour le mode saisie. Par exemple,
pour que la touche fonction F10 en mode commande convertisse les 25
caractères suivants de majuscule en minuscule ou vice-versa, et pour
que la même touche fonction donne le nom complet du PSG en mode
saisie, il suffit de mettre dans le fichier .exrc
map ^[[21~ 25~
map! ^[[21~ Pacific Software Gurus, Inc
Mais d'habitude le caractère Escape (représenté par ^[) fait quitter le
mode saisie. Alors comment le saisir dans le texte ? Simple, il
suffit de taper CTRL-v juste avant. Et comment se souvenir que F10
correspond à ^[[21~ et que F11 correspond à
^[[35~ ? Il n'y a pas besoin de s'en souvenir. En fait,
juste après avoir tapé CTRL-v, il suffit de taper la touche fonction
elle-même, et de ne pas toucher à votre clavier principal. vi recevra le CTRL-v,
puis le caractère ESCAPE qu'il insérera tel quel à cause du CTRL-v,
puis les autres caractères, qu'il insérera car ce sont des caractères
"normaux". Pour résumer, vous devez donc taper :
m a p ESP ESP ESP CTRL-v F10 ESP ESP ESP d d p RET
(ajustez le nombre d'espaces à votre goût). Votre console envoie à vi
la séquence de caractères :
m a p ESP ESP ESP CTRL-v ESC [ 2 1 ~ ESP ESP ESP d d p RET
et vi insère dans le fichier la ligne
m a p ESP ESP ESP ESC [ 2 1 ~ ESP ESP ESP d d p \n
Il est possible d'utiliser map pour des séquences de
touches autres que celles générées par les touches fonction, à
condition que cela ne produise pas de conflit avec les commandes
standards. Par exemple, on peut utiliser éé, avec :
map éé 25~
map! éé Pacific Software Gurus, Inc
mais il faut alors taper assez vite pour obtenir la séquence
demandée. Si vous attendez trop longtemps entre les deux touches, vous
n'obtenez rien de spécial. Il est impossible de mapper des séquences
comme de ou c$ avec map pour le mode
commande. En revanche, ces séquences sont autorisées avec
map! pour le mode saisie.
[ Bon, lors de la réunion, ce n'était pas aussi détaillé, surtout
la partie sur map. Mais j'ai détaillé pour les besoins du quart
d'heure éducatif.
Que vous retrouverez assurément chez Jicé.
D'autre part, tout ceci s'applique à la version de base de vi. Si vous avez
vim,
il y a d'autres possibilités, beaucoup d'autres, mais ce que je viens
d'exposer est valide et, à mon avis, suffisant. ]
- Un peu moins éducatif (ou bien tout aussi éducatif à condition de le prendre
au second degré) : quelqu'un a écrit un programme pour prédire
les tirages du loto, ou de n'importe quelle loterie. Le principe
utilisé (je n'ose pas dire la méthode) est le suivant. À chaque
itération, le programme tire 6 numéros de 1 à 49. Si le tirage ne
correspond pas au tirage de la veille, le programme itère le processus. Si
le tirage correspond, le programme effectue un n+1ème tirage,
et ce tirage correspondra forcément aux numéros tirés le mercredi ou
le samedi suivant.
- Au travail, Briac est le seul à utiliser Linux. Un de ses
collègues a voulu lui aussi installer Linux sur sa machine. Briac lui
a proposé de l'aider, mais le collègue lui a répondu qu'il connaissait
bien Linux, et qu'il pourrait se débrouiller tout seul. Ensuite, à
plusieurs reprises Briac a sorti son collègue d'une impasse, et a
réitéré sa proposition d'aide, toujours avec la même réponse négative. En fin
de compte, le gars a abandonné l'installation de Linux sur sa machine.
- BooK a lu un
livre
qui explique les principes de fonctionnement des
ordinateurs. Le point de départ consiste à transmettre des
informations d'un point à un autre en utilisant une lampe
électrique. On peut dessiner les lettres, mais ce n'est pas très
pratique. D'où l'idée du code Morse. Par extension, on arrive à l'idée
du codage binaire des informations. Puis le livre décrit les
transistors, comment on peut les combiner pour obtenir des bascules,
des portes logiques et des multiplexeurs, puis comment on combine tout
cela pour faire un processeur et un ordinateur. D@vid se demande
comment BooK a pu trouver un intérêt à lire ce livre. Un ordinateur,
c'est quelque chose de très simple, on envoie des commandes, et
l'ordinateur répond, c'est une simple machine, qu'est-ce qu'il y a de
compliqué là-dedans ? En fait, j'ai l'impression qu'ils n'étaient
pas sur la même longueur d'onde.
- Nous avons également parlé des différents modes d'adressage en
programmation assembleur. Si je me souviens bien, il y a l'adressage
immédiat, dans lequel la donnée se trouve dans l'octet ou les quelques
octets qui suivent le code opération (ce qui correspond aux valeurs
littérales dans un langage de haut niveau). Il y a l'adressage direct,
ou peut-être absolu, où les octets qui suivent le code opération donne
l'adresse de la valeur. Il y a l'adressage relatif, où l'on indique
que la donnée se trouve "42 octets plus loin que le compteur de
programme". Il y a l'adressage indexé, où l'adresse est le résultat de
l'addition d'une valeur fixe et du contenu d'un registre. Et tous ces
adressages peuvent en plus subir une indirection, c'est-à-dire que la
valeur récupérée n'est pas utilisée telle quelle, mais elle sert
d'adresse pour obtenir la valeur finale.
HTML 5 - CSS v3
Mongueurs de Paris, le 13 janvier 2013
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