Au creux de l'été

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 12 août 2015

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de la disposition autour de la table :

Emmanuel,
Richard,
Charles,
Laurent (B),
Sébastien,
et moi.

Nous avons mangé des salades végétariennes, au chèvre chaud ou au poulet, de la saucisse au couteau, du poulet en cocotte, du pain perdu, du fromage blanc à la confiture, des profiterolles. Nous avons bu de la bière (Leffe, Punk Ika), de la vodka et de la limonade.

Nous avons parlé de Perl, Internet informatique et points divers.

Perl

Sébastien a l'intention de refaire des réunions techniques. Pour commencer, il propose de parler de la programmation par événements, avec AnyEvent ou avec POE. Il fait appel à nous pour savoir si nous avons des exemples concrets d'applications nécessitant une programmation événementielle. Certes, il y a les requêtes HTTP à effectuer en parallèle, mais c'est un exemple tellement bateau qu'il voudrait renouveler le sujet.
Notons qu'en plus du module POE, il existe un module Ovid et, paraît-il, un module « Curtis », que je n'ai pas réussi à retrouver lors de la rédaction de ce compte-rendu.
La version 5.22 de Perl vient de sortir. Du coup, Charles reçoit des messages des CPAN Testers (*) l'avertissant que ses modules comportent des erreurs. Les erreurs en question sont l'utilisation de la fonction defined sur un tableau @tabl. Dès la sortie de la version 5.6.1 (avril 2001), la construction defined(@tabl) était déconseillée. À partir de la 5.14 (mai 2011), cela a donné un message annonçant que la construction disparaîtrait dans une version future de l'interprêteur. Et avec la 5.22, c'est enfin devenu une erreur qui empêche l'exécution du script. Sébastien fait remarquer que c'était mentionné dans sa présentation aux Journées Perl. Il fait remarquer également que si les premiers avertissements datent de la 5.14, la suppression aurait pu intervenir dès la version 5.18 donc Charles a eu un sursis de deux ans.
(*) attention, à la date où j'ai mis ce compte-rendu en ligne, les liens vers CPAN Testers sont inopérants depuis quelques semaines. Avec un peu de chance, cela va bientôt revenir.
Dans les modules qui tournent autour de DBIx::Class, il en existe un qui permet de prendre un schéma de base de données et de constituer une documentation pour ce schéma de base. Si j'ai bien compris, il s'agit du script dbicdump dans la distribution DBIx::Class::Schema::Loader. Cela serait très utile à Sébastien dans certains cas, lorsqu'il récupère une application et une base de données sans aucun commentaire;
Emmanuel souhaite lancer (ou réactiver) un site web du type Planet pour les mongueurs francophones et il demande qui, parmi ces mongueurs, tient un blog. Laurent lui a donné quelques noms.

Internet

Richard avoue qu'il connaît mal le protocole IRC et qu'il aimerait apprendre quelques facilités d'usage pour mieux profiter des sessions IRC. Par exemple, il aimerait que lorsqu'il se connecte à un canal, le serveur IRC lui envoie les discussions des vingt dernières minutes, comme cela il ne débarquerait pas comme un cheveu sur la soupe. Hélas, comme le font remarquer Laurent et Sébastien, ce n'est pas possible. IRC a été conçu comme un protocole simple, qui traite les lignes au fur et à mesure qu'elles arrivent et ne cherche pas à les mémoriser. Si archivage il y a, c'est une facilité offerte par le client IRC, pas par le serveur. Je lui suggère de prévoir une tâche cron pour lancer une session IRC sur son client une demi-heure avant l'heure où il a l'intention de participer à la discussion et ainsi, il disposera de l'historique récent du canal IRC.
Je ne connais pas tellement mieux IRC que Richard, mais il y a quand même une chose que je savais avant que ce soit présenté lors de la réunion. Cela concerne le client xchat. Il se peut que vous soyez connectés sous IRC et que la conversation ralentisse. Dans ce cas, vous pouvez avoir envie de vaquer à d'autres occupations, tout en laissant la fenêtre IRC en arrière-plan sur votre espace de bureau. Dans ce cas, si quelqu'un envoie une nouvelle ligne de texte, xchat l'affichera en traçant une ligne pour montrer à quel endroit vous avez quitté la conversation. De la sorte, vous savez jusqu'à quel point vous devez remonter pour vous mettre à jour.
Je demande où en est la pénurie d'adresses IPv4. Cela fait plusieurs années que l'on nous annonce que la fin est proche et pourtant, nous ne voyons rien venir. Sébastien donne des précisions souvent absentes des articles. C'est au premier niveau, celui où IANA distribue des blocs d'adresses aux organismes appelés « NIC » et exerçant à l'échelle d'un continent ou d'un sous-continent. Mais ces derniers disposent encore de blocs d'adresses à allouer aux organismes du niveau suivant (national ?).
La pénurie d'adresses IPv4 ne pose pas de problèmes dans les États-Unis, le Japon et l'Europe, qui ont pu avoir une part importante des adresses au début de la diffusion des adresses. En revanche, cela posera rapidement un problème dans les pays où Internet s'est développé plus récemment. Cela va être dur pour ceux qui se spécialisent dans l'envoi de messages en masse, comme au Nigeria.
Nous avons appris que Google vient de se réorganiser. La nouvelle société-mère s'appelle « Alphabet ». Mais comme les noms de domaine alphabet.com, alphabet.net et similaires sont déjà pris, Google a adopté le nom de domaine abc.xyz. C'est quoi ces néophytes d'Internet qui adoptent une raison sociale avant de vérifier puis d'acheter les noms de domaine correspondants ?

Informatique

Lorsque je suis arrivé, Sébastien parlait avec Laurent d'un problème de partition pleine là où il travaille. Étant donné que certains développeurs chez Sébastien sont russes, j'ai pensé que la partition avait été dimensionnée pour des fichiers sources de programmes avec des commentaires en ASCII ou en ISO-8859 et que l'utilisation du cyrillique en UTF-8 a consommé la place disponible plus rapidement que prévu. Laurent me répond que l'épuisement de l'espace disponible est dû plutôt à tous les fichiers chaton.gif en pièces jointes dans la messagerie.
Toujours est-il que pour restaurer avec une sauvegarde récente, il faut un bon disque, suffisamment rapide. D'où la question de savoir combien de surfaces actives les disques actuels ont. En fait, Sébastien et Laurent ont abandonné cette voie de réflexion, car le plus utile pour la rapidité d'un disque, c'est d'avoir deux séries (« peignes ») de têtes de lecture et d'écriture. Ainsi, avec un seul peigne, la machine est obligée de positionner le peigne sur la zone en lecture, de charger un bloc d'octets en mémoire vive, de positionner le peigne sur la zone en écriture et d'écrire les octets, tout ceci séquentiellement. Alors qu'avec deux peignes, l'un est positionné sur la zone à lire, l'autre sur la zone à écrire et le flot d'octets a un débit quasiment constant.
Si vous êtes amenés à faire de l'administration système ou du dépannage sur une machine Windows, la première étape consiste à installer Sysinternals. C'est une série d'outils très pratiques pour travailler sur le système. Par exemple, l'un des outils s'appelle process explorer et est destiné à remplacer le gestionnaire de tâches standard de Windows. Avec ce process explorer vous pouvez par exemple afficher les processus sous forme arborescente, pour voir quel groupe de processus est en train de monopoliser la puissance CPU. Ce logiciel était fourni gratuitement par une boîte qui a été rachetée par Microsoft. Le logiciel est donc maintenant proposé par Microsoft, mais heureusement, il est encore gratuit.
Charles a eu des problèmes lors d'une mise à jour de Windows. L'un des fichiers téléchargés lors de la mise à jour faisait planter la machine. Il lui a fallu beaucoup d'essais avant de trouver quel était ce fichier perturbateur. [ Est-ce le même problème que celui qui a été signalé entre autres par Slashdot ? ]
Il est question de systemd, le nouvel utilitaire de démarrage des machines Linux. Cet utilitaire est né de l'observation qu'avec le système traditionnel des scripts stockés dans /etc/init.d, l'exécution des scripts de configuration se fait de manière séquentielle, alors que certains pourraient s'exécuter en parallèle. L'intérêt de systemd, c'est justement de lancer ces scripts de démarrage en parallèle, tout en tenant compte des dépendances entre les différents services en cours de démarrage. Il y a un cas assez connu, le script de démarrage de BIND qui, suite à un bug, pouvait se mettre à boucler. Avec systemd, cela ne bloque pas le démarrage de la machine. Malgré cet avantage, Sébastien trouve que systemd présente de sérieux inconvénients. Il y a tout d'abord l'attitude des partisans de systemd, Pottering en tête, qui sont persuadés de détenir la vérité et que par conséquent, tous leurs contradicteurs sont des ignorants et des incapables. Un autre inconvénient est que Pottering ne respecte pas la spécification standard de la hiérarchie des fichiers. Il a décidé que le système devait pouvoir démarrer avec un répertoire /etc vide, donc il a rangé les fichiers de configuration dans le répertoire /var qui n'est pas fait pour cela. Sébatien a pu le constater : il a modifié une configuration dans /etc et il a redémarré la machine pour prendre en compte ce changement de configuration. Mais ce changement était inopérant. C'est au bout de longues recherches qu'il a compris que la configuration devait être faite dans /var, en dépit des conventions en vigueur dans Unix depuis plusieurs décennies.
systemd est principalement poussé par RedHat, qui compte Pottering parmi ses salariés. Et les autres distributions ? Sébastien nous raconte comment le comité technique de Debian a adopté Debian adopte systemd pour ses prochaines versions. Pourtant, ce comité directeur comporte trois contributeurs à Ubuntu, puisque Ubuntu est ni plus ni moins qu'une distribution Debian avec un rythme de sortie différent. Ces contributeurs Ubuntu auraient pu prôner l'utilisation de upstart, le logiciel équivalent à systemd présent dans les distributions Ubuntu, mais cela n'a pas eu lieu. [ Emmanuel m'a communiqué une article donnant des détails et des liens sur le sujet. ]
Et la poussée hégémonique de systemd ne s'arrêtera pas là. Il est possible que des gestionnaires d'environnement graphique, comme GNOME, vont décider d'intégrer systemd parmi les dépendances, donc il n'y aura plus la possibilité d'utiliser la version traditionnelle de init si l'on veut utiliser GNOME.
Il a été question de la philosophie Unix à propos de systemd. Nous enchaînons sur un autre aspect de la philosophie Unix, comment spécifier les paramètres sur la ligne de commande. Les systèmes GNU/Linux font cohabiter 4 (quatre) philosophies différentes : la philosophie traditionnelle d'Unix, celle de *BSD, celle de GNU et la philosophie propre à Linux. Un sujet de plaisanterie traditionnel consiste à demander quelles lettres de l'alphabet ne sont pas des options de ls. La réponse diffère d'une distribution GNU/Linux à l'autre et même entre les différentes versions d'une même distribution.
Nous avons parlé de consoles de jeux, non pas les dernières sorties avec connexion Internet, coprocesseur(s) graphique(s), lecteur Blu-Ray et ainsi de suite, mais les premières consoles de jeux, celles qui sont sorties dans les années 1970 et qui permettaient de jouer à pong ou au mur de briques. De la discussion, j'ai retenu le nom de la Colecovison qui était déjà la deuxième génération de console de jeux. En revanche, dans la première génération, l'une des consoles de jeux avait une mémoire vive de 128 octets. Oui, il s'agit bien d'octets et pas de kilo-octets. Pas assez pour y stocker un tweet !
Avec la deuxième génération, sont apparus les processeurs permettant de gérer l'affichage de sprites à l'écran et de détecter leur collision. Les sprites étaient codés en RLE (Run Length Encoding). C'est un format basé sur le bitmap, sachant que si un nombre suffisant de pixels successifs ont la même couleur, on encode simplement la couleur commune et le facteur de répétition, au lieu de répéter n fois la même valeur de couleur. C'est d'autant plus efficace que l'on peut avoir un passage à la ligne implicite. Je prends un exemple en me basant sur le format XPM, plus simple à insérer dans ce compte-rendu qu'un format bitmap binaire. Soit le fantôme suivant en 8x9 (« R » = rouge, « - » = blanc, « N » = noir et « . » = transparent) :
```
..RRRRR..
.RRRRRRR.
RR--R--RR
RR-NR-NRR
RRRRRRRRR
RRRRRRRRR
RRRRRRRRR
R.R.R.R.R
```
Pour les pixels isolés ou en groupes de deux, il est inutile de coder la longueur, autant coder le pixel lui-même. On obtient donc le codage RLE représenté ci-dessous en regard du codage XPM :
```
1  ..RRRRR..     ..5R3.
2  .RRRRRRR.     7R.
3  RR--R--RR     RR--R--4R
4  RR-NR-NRR     -NR-N30R 
5  RRRRRRRRR
6  RRRRRRRRR
7  RRRRRRRRR
8  R.R.R.R.R     .R.R.R.R
```
Vous remarquerez que les deux points de la fin de la première ligne ont été groupés avec le point du début de la deuxième pour coder « ... » en « 3. » et que le même procédé a été utilisé à cheval sur les lignes 3 et 4, puis sur les lignes 4 à 8. Ainsi, on passe de 72 caractères à 36. La méthode RLE est donc très efficace pour les dessins avec peu de couleurs et beaucoup moins pour les photos pour lesquelles il est rare que deux pixels voisins aient exactement la même couleur. C'est l'inverse de l'encodage JPEG. Mais Charles déclare que RLE n'est pas une méthode de compression. Nous n'avons pas su pourquoi il était de cet avis. [ On peut rapprocher le codage RLE de la suite de Conway, sauf que dans cette suite, d'une part on ne discerne pas les valeurs pour les pixels des valeurs pour les longueurs et d'autre part, on encode même les longueurs 1 et 2, alors que c'est mauvais pour la compression. ]
Sébastien nous montre une capture vidéo de Pac-Man. À un moment, Pac-Man s'arrête sur un point bien précis du labyrinthe. Et alors, aucun fantôme ne vient le rejoindre pour le tuer, même pas le fantôme rouge qui, habituellement, suit Pac-Man à la trace. [ Je n'ai pas trouvé de référence à ce bug sur Internet, mais j'ai découvert la démonstration d'un autre bug. ]
Le créateur de Pac-Man apparaît dans le film Pixels, qui était encore à l'affiche. L'argument de ce film est que des créatures de jeux vidéos des années 1980 apparaissent dans la réalité. Sébastien l'a vu aussi, il trouve que Adam Sandler se cantonne dans le même genre de rôle d'un film à l'autre.
Il a été question de la fabrication des composants électroniques et du cycle de développement qui mène à cette fabrication. À l'heure actuelle, pour les circuits de grande série, les seuls fondeurs se trouvent en Asie (Chine, peut-être Japon, peut-être Corée du Sud). Les grandes boîtes américaines comme Intel s'occupent de la conception de la puce et de la mise au point de la fabrication et une fois que ces deux étapes sont terminées, la boîte américaine transfère les documents au fondeur asiatique qui fabrique la série de puces. Et combien de temps tout cela prend-il ? Charles nous dit qu'il faut au minimum deux ans entre la conception et la mise en vente de la première puce. En effet, il y a l'étude de conception, l'étude de la méthode de fabrication, la constitution des galettes de silicium servant de substrat aux puces et la fabrication des puces proprement dites. Sébastien pense que le délai est moins long que cela, car il est possible de mettre en parallèle la constitution des galettes de silicium avec les étapes de conception : on peut préparer des galettes répondant à des spécifications déterminées sans pour autant avoir besoin de savoir précisément quelles puces seront fabriquées à partir de ces galettes.

Divers

Il a été question de l'évolution des espèces, avec la théorie de Darwin. Charles nous a déclaré que l'échelle de temps pour l'évolution des espèces était très rapide, un événement pouvant avoir lieu en l'espace d'une cinquantaine d'années seulement. Il prend l'exemple d'une espèce de serpents d'Australie. Dans cette espèce, il y avait des serpents de tailles diverses. Un jour, des crapauds venant d'un autre continent ont été introduits dans l'éco-système australien. Ces crapauds avaient la particularité d'être toxiques pour les serpents. Les serpents suffisamment gros pour attraper les crapauds se sont donc empoisonnés et seuls les serpents trop petits pour les attraper ont survécu. Et en cinquante ans, il ne restait plus que des serpents de petite taille. Certes, l'histoire qu'expose Charles est peut-être vraie, mais cela ne prouve pas que tous les événements dans l'évolution des espèces ont une durée d'une cinquantaine d'années. Les événéments qui concernent directement le génotype : mutation d'un nouveau gène qui n'a pas d'effet létal, apparition d'une nouvelle espèce, etc. ont plutôt une échelle qui se compte en milliers d'années, voire dizaines de milliers d'années. [ D'autre part, on peut sans peine trouver des exemples de disparition d'espèces entières qui ont pris moins de cinquante ans. Donc l'exemple de Charles n'était même pas un exemple extrême. ]
Il a été question d'une expédition organisée par les forces américaines au Liban pour récupérer les otages qui y étaient retenus. Quand les autres se sont mis à évoquer des hélicoptères qui se percutaient, j'ai immédiatement compris qu'il y avait confusion avec l'opération Eagle Claw destinée à récupérer les otages retenus à l'ambassade américaine à Téhéran. J'ai donc présenté le livre Chariots of the Damned, (auteurs Mike McKinney et Mike Ryan, éditions Harper Collins, ISBN 0-00710771-4 pour mon exemplaire, mais réédité chez Powells), ainsi que je l'avais déjà fait lors d'une réunion précédente. Je vous laisse relire ce que j'ai écrit il y a cinq ans. À propos du raid de Son Tay, voici une précision qui ne figurait pas dans la réunion et le compte-rendu de 2010 : les auteurs du livre pensent que si les nord-vietnamiens avaient évacué les prisonniers de Son Tay, c'est parce que les États-Unis avaient commencé une campagne destinée à inonder la région (j'ai dit en réunion que cela consistait à bombarder les digues des rizières ; en fait, dans le livre il est dit que c'était la CIA qui saupoudrait les nuages d'un produit destiné à provoquer la pluie).
Nous avons parlé de l'ancien bureau des époux Curie. Ceux qui le visitent sont, paraît-il, priés de ne pas toucher à ce qui se trouve sur telle ou telle étagère, car la radio-activité est encore trop forte.
Étant donné que je reviens de vacances au Canada, j'ai une question technique à poser aux autres mongueurs à propos de téléphonie mobile. Avant le départ, des personnes de ma famille sont allées dans la boutique de leur opérateur respectif de téléphone mobile pour demander s'il serait possible de l'utiliser une fois là-bas. Dans les boutiques des deux opérateurs en question, on leur a répondu oui. Hélas, une fois arrivé au Canada, nos différents téléphones n'ont jamais détecté de réseau. La question que je me pose est donc la suivante : les employés ont-ils supposé que nous avions des smartphones poly-bande, alors qu'en fait, tout le monde dans la famille n'a que des dumb-phones bi-bande ? Sébastien confirme ma supposition. Aux États-Unis, au Japon et vraisemblablement aussi au Canada, les fréquences GSM sont réservées pour les militaires. Donc dans ces pays, le téléphone portable a utilisé une autre bande de fréquences que dans le reste du monde. Ultérieurement, les militaires japonais ont abandonné la bande GSM pour que les téléphones portables puissent l'utiliser, mais ce n'est pas le cas aux États-Unis et au Canada.
Nous avons parlé des plans de numérotations téléphoniques comme il y a quelques mois. Un numéro est composé de dix chiffres EZABPQMCDU avec « E » anciennement destiné à indiquer l'opérateur chargé d'établir la connexion, « Z » le numéro de la zone géographique (parmi 5) ou bien un numéro conventionnel pour d'autres type de communication (6 et 7 pour les mobiles, 8 pour les services à valeur ajoutée). « ABPQ » désigne une division supplémentaire de la zone géographique à l'intérieur de laquelle le portage d'une ligne fixe est possible et « MCDU » représente la fin du numéro (milliers, centaines, dizaines, unités).
Comme c'est le soixante-dixième anniversaire du bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki, une émission de télévision récente a raconté la genèse de la bombe, avec le projet Manhattan. Cette émission a ainsi appris à ceux qui l'ont regardée que von Neumann, connu pour ses travaux théoriques sur l'architecture des ordinateurs, a travaillé sur le projet Manhattan. D'autre part, la bombe d'Hiroshima contenait de l'uranium récupéré en Allemagne par les américains.