JavaScript à l'honneur

Un historique de toutes nos réunions

Table des matières

mercredi 8 juin 2011

La voix du secrétaire (Jean)

Présents à la réunion, en fonction de l'ordre d'arrivée :

Stéphane,
moi,
Olivier,
et Théo.

Nous avons mangé des salades de magret, des salades au chèvre chaud, des poulets marinés aux épices et des saucissons de Lyon avec des lentilles, des profiterolles et de la crème brûlée. Nous avons de la Pilsen, du Ricard, de l'Armagnac et de la vodka.

Nous avons parlé de Perl, d'Internet d'informatique et de points divers.

Perl

Comme les années passées, des personnalités étrangères seront invitées aux Journées Perl Francophones. Mais Jonathan Worthington ne viendra sûrement pas. Le but de ses participations aux conférences n'est pas seulement de faire des présentations de l'avancement de Perl 6, mais aussi de rencontrer d'autres personnes travaillant sur ce sujet pour confronter leurs idées et faire avancer le sujet. Martin Berends ne pourra pas venir non plus. Heureusement, nous aurons droit à la présence de Mäsak.
En dehors des Journées Perl, une autre personnalité du monde Perl, qui a peut-être perdu de la notoriété en Europe, c'est Tom Christiansen. Il est toujours actif sur Perl. Stéphane (ou était-ce Olivier ?) nous raconte qu'il a assisté récemment à une intervention de Tom sur la liste Perl-Unicode.
Stéphane nous raconte également les heurts beaucoup plus anciens de Tom C, sur la liste P5P, au tournant du siècle. À cette époque, Ilya Zakharevitch participait activement à cette liste et au développement de Perl 5, notamment sur le moteur d'expressions rationnelles. Les contributions d'Ilya dans ce moteur étaient tellement absconses que, pour la première fois, Tom était confronté à du code qu'il ne comprenait pas dans l'interprêteur perl. D'où les réactions négatives qu'il avait vis-à-vis d'Ilya. Stéphane pense que c'est pour cette même raison que TomC s'est spécialisé dans un domaine particulier du langage Perl, le support Unicode, où il peut encore maîtriser la totalité de ce qu'il faut savoir.
Olivier et Stéphane ont évoqué le module de Damian Conway, Regexp::Grammars. Olivier a signalé un bug dans ce module il y a très longtemps. Après plusieurs années et plusieurs versions de Perl, quelqu'un vient de lui envoyer un message pour lui demander de bien vouloir retester et savoir si le bug se produit toujours ou bien s'il a été corrigé.
La grande latence des corrections des modules de Damian me fait penser à un bug dans la distribution Coy version 0.05 (je n'ai pas écrit « module »). Cette distribution inclut le module Lingua::EN::Inflect 1.85, qui a pourtant sa propre distribution. Lors du passage de 5.5 à 5.6 ou de 5.6 à 5.8, un plantage est apparu dans ce module, à cause d'une boucle qui modifiait la variable $_ alors qu'elle pointait vers une valeur en lecture seule. Damian avait corrigé le module Lingua::EN::Inflect de la distribution éponyme, mais sans toucher à celui qui se trouvait dans la distribution Coy. Du coup, si vous installez Lingua::EN::Inflect puis Coy, la version buguée 1.85 de Lingua::EN::Inflect écrase la version correcte 1.86 ou plus. En 2003, quelqu'un avait donc créé un ticket dans RT CPAN pour demander simplement que le module Lingua::EN::Inflect soit retiré de la distribution Coy. Trois ans plus tard, quelqu'un d'autre avait ajouté un rappel dans ce ticket RT pour signaler que ce n'était toujours pas corrigé. Et lorsque j'ai voulu installer Coy.pm deux ans encore plus tard, j'avais constaté que la situation n'avait toujours pas évolué. [ Et j'ai regardé ce qu'il en était maintenant en 2011. La situation a évolué ! D'une part, c'est maintenant Michael Schwern qui est chargé de maintenir Coy, d'autre part Schwern a diffusé une distribution sans Lingua::EN::Inflect. Un nouveau ticket RT lui demande de bien vouloir retirer un autre module qui devrait figurer lui aussi dans une distribution indépendante, mais au moins on ne se retrouve plus avec la version buguée de Lingua::EN::Inflect. ]
Stéphane avoue que maintenant, lorsqu'il tombe sur un bug dans un module, il a la flemme de construire un test minimal pour ensuite le communiquer dans RT. D'ailleurs, à un autre moment, il nous a même dit que Perl 5 ne l'intéressait plus vraiment et qu'il regrettait un peu l'époque de Perl 4.
Stéphane a l'impression de ressentir un peu le même genre de lassitude chez les principaux contributeurs à Rakudo. Patrick Michaud a réduit le rythme de son blog, on a peu de nouvelles de Jonathan. Compte tenu de la discussion en parallèle sur JavaScript, on peut se demander si l'avenir de Perl 6 passe encore par la machine virtuelle Parrot et l'implémentation Rakudo, ou bien si Perl 6 ne va pas voir le jour sur une autre machine virtuelle.

Internet

Le 8 juin, c'était le grand test mondial pour IPv6. Parmi les quatre participants à la réunion, personne n'a eu vent des expériences qui étaient prévues pour ce jour. Je raconte que j'ai néanmoins essayé de m'y intéresser l'avant-veille, en allant fouiner chez Surcouf. Dans le rayon des hubs, routeurs et modems, je n'ai vu aucune mention de IPv6 sur les emballages. Stéphane pense que l'absence de cette mention a pour but de ne pas effrayer le client de base sans bagage technique. Cet argument ne tient pas, car les mêmes emballages ne se privent pas d'évoquer les normes 802.11g et 802.11n. Stéphane pense également que les matériels professionnels, eux, sont conçus ou correctement configurés pour IPv6. Lors de la réunion, je n'ai pas répondu à cette remarque, mais je pense qu'il y a un net chevauchement entre la gamme Surcouf et les matériels professionnels. Cela m'étonnerait que les ingénieurs réseau des moyennes entreprises et a fortiori des petites entreprises traitent directement avec Cisco ou similaires. Je pense qu'ils s'approvisionnent chez des revendeurs, comme Surcouf justement. [ Ultérieurement, j'ai regardé à la FNAC. J'ai vu une boîte contenant un routeur wifi et qui mentionnait IPv6. Mais c'était écrit en tout petit. Chez les constructeurs de matériel informatique, ils n'ont pas encore compris que IPv6 est destiné à devenir un argument de vente important. ]
J'ai fait quelques expériences chez moi. Voici en gros mon réseau :
1. un modem ADSL, avec un câble téléphonique d'un côté et un cable Ethernet de l'autre,
2. un routeur, avec une prise Ethernet WAN reliée au modem et 4 prises Ethernet LAN,
3. deux ordinateurs reliés au routeur par Ethernet.
Le routeur assure également le rôle de serveur DHCP. Il contient de plus un mini serveur HTTP et un mini site web pour la configuration. Pour l'instant, je me préoccupe seulement de savoir si mon réseau local fonctionne en IPv6. Pour savoir si mon fournisseur d'accès est capable de me donner du IPv6 et si mon modem et mon routeur sont capables de l'acheminer, on verra plus tard. Lorsque je tape ifconfig eth0 sur les deux ordinateurs, j'obtiens une adresse MAC, une adresse 192.168.1.xxx et une adresse commençant par FE80, avec des délimiteurs « : » et reprenant visiblement des éléments de l'adresse MAC de l'interface. Je dispose donc sur ces machines d'une pile IPv6 en plus de la pile IPv4. Si je lance un ping6 sur l'adresse correspondant à l'interface loop-back, soit ::1, cela fonctionne. Mais quand je lance un ping6 sur une adresse « FE80::adresse MAC légèrement triturée » je n'obtiens rien. D'autre part, lorsque je consulte le paramétrage du routeur (le mini site web), je retrouve bien les adresses MAC et les adresses IPv4, mais pas les adresses IPv6 et je ne trouve absolument aucune mention d'un quelconque paramétrage IPv6, DHCPv6, NATv6 ou ce qui en tient lieu dans la nouvelle mouture d'IP.
Stéphane me raconte qu'une fois, il discutait sur IRC avec quelqu'un. Et cette personne lui a dit que son adresse IRC montrait qu'il avait une connexion IPv6. Tant mieux pour lui. N'importe comment, me dit-on, lorsqu'il existera de nombreux sites sous IPv6, il y aura des sites IPv4 qui assureront un accès à IPv6, en servant de proxy (serveur mandataire) ou quelque chose d'approchant.
En parlant du site web des Journées Perl 2011 et de la page de réservation pour le vendredi soir, Olivier a voulu vérifier qu'il ne s'était pas trompé en réservant pour le jeudi à la place (loin de moi l'idée de le railler, j'ai fait cette même erreur le lundi soir). Il en a profité pour changer la « liste à puces » en liste numérotée. Mais, sauf à écrire les nombres directement dans le source de la page, il n'a pas trouvé comment générer la suite de nombres. Je fais observer que le meilleur langage de wiki, c'est encore HTML. Il est normalisé, il dispose de beaucoup plus de tutoriels que tous les autres, beaucoup plus de modules Perl savent le traiter, et que sais-je encore.
Nous avons évoqué la syntaxe des différentes versions d'HTML. À l'origine, pour faire quelque chose d'aussi basique qu'écrire en gras et en italique, il suffisait de coder :
```
écrire en gras et en italique
```
Maintenant, il est très fortement recommandé de tout faire par les feuilles de style CSS et donc de coder :
```
écrire en gras et en italique
```
tout en définissant les classes bold et italic dans l'en-tête du fichier HTML ou dans une feuille de style externe. Certes, l'ancienne syntaxe est tolérée par le W3C, mais on sent bien que ces balises à une lettre sont aussi choquantes pour eux que des mots orduriers. Est-ce qu'ils ont entendu parler du codage de Huffman ? [ Est-ce qu'ils ont entendu parler du bon usage des marteaux-pilons qui sont, rappelons-le, inadaptés pour écraser de simples mouches ? ]
Stéphane a découvert le protocole Spdy de Google. Ce protocole sert à améliorer le temps de chargement d'une page web en attrihuant des priorités différentes aux divers éléments à télécharger pour afficher cette page web. J'avoue ne plus me souvenir des détails de ce protocole présentés par Stéphane.
Pour enchaîner sur les sujets abordés le mois dernier, Stéphane nous signale qu'il a joué récemment à Portal avec Sébastien (Maddingue) en mode collaboratif. Stéphane utilisait son ordinateur, mais Sébastien utilisait une console de jeu. Ils ne pouvaient donc pas communiquer directement (sans doute un mode chat intégré au jeu pour le mode collaboratif). Ils ont donc ouvert une session Skype (Sébastien utilisant un ordinateur à proximité de sa console de jeu) pour pouvoir se parler et coordonner leurs actions dans le jeu.
Cela me fait penser avoir lu l'information selon laquelle Skype venait d'être racheté par Microsoft. Et très rapidement, il y a eu un plantage général de Skype avec interruption du service. Inévitablement, de nombreuses personnes ont pensé à une relation de cause à effet, c'était trop tentant !

Informatique

Les feuilles de style CSS étendent leur influence en dehors du simple web. C'est la norme retenue pour le rendu graphique des bureaux sous Gnome Shell et sous Windows 8.
Il a été beaucoup question de node.js, lors de la réunion, car c'est le sujet qui intéresse Stéphane en ce moment et qu'il a d'ailleurs présenté lors de la dernière réunion technique. Lors de cette réunion technique, Stéphane avait dit que node.js était spécialisé dans les traitements qui nécessitent beaucoup d'entrées-sorties, mais pas ceux qui exécutent de nombreux calculs en CPU. Je lui donne le contre-exemple d'un programme qui prend en entrée deux fichiers triés et qui les fusionne pour produire un fichier unique trié. Compte tenu du mécanisme asynchrone des entrées-sorties, node.js est totalement inadapté à ce programme de tri. Stéphane n'a pas compris mon argumentation. Il m'a rétorqué que dans la nouvelle version, node.js permet d'utiliser des threads pour effectuer les calculs intensifs sans être gêné par les entrées-sorties asynchrones. J'ai donc l'impression que Stéphane croyait que je mettais en cause la moitié de l'argument affirmant que « node.js n'est pas adapté pour les calculs intensifs », alors que ma critique portait sur l'autre moitié de l'argument, selon laquelle « node.js est adapté pour des entrées-sorties intensives ».
Pour savoir qui est spécialiste de node.js, Stéphane a une méthode très simple. Il suffit de jeter un coup d'œil sur la liste des commits du dépôt node.js dans GitHub.
Olivier aussi s'intéresse à JavaScript. Il nous donne plusieurs adresses de sites web spécialisés en JavaScript. L'un d'eux, hélas, ne semble plus être alimenté.
Nous avons parlé d'analyse syntaxique (parsing), avec yacc ou ses dérivés, comme Parse::Yapp et Parse::Eyapp. Habituellement, les règles sémantiques sont spécifiées après la liste des symboles d'une production, ainsi :
```
compose : gauche milieu droite { printf "On décompose le composé en gauche (%s), milieu (%s) et droite (%s)\n", $_->[1], $_->[2], $_->[3]; }
```
Néanmoins, il est possible de spécifier une règle sémantique au milieu d'une production, ainsi :
```
compose : gauche milieu { printf "On a vu le composant gauche (%s) et le milieu (%s)\n", $_->[1], $_->[2]; } droite
```
Mais cela introduit un « point de séquence », ce qui fait que l'analyseur ne peut plus traiter en parallèle plusieurs productions possibles et est obligé de choisir l'une d'elles. Je fais remarquer que même si la syntaxe de yacc le permet, cela ne veut pas dire qu'il soit souhaitable de le faire. Dans le livre où j'ai appris lex et yacc, les auteurs avertissent leurs lecteurs de certains effets de bord de cette pratique et notamment du fait que cela peut introduire une ambiguïté dans une grammaire qui ne l'aurait pas été sans cette action intermédiaire. C'est une autre formulation de la critique de Stéphane et Olivier.
Les jeunes (et certains moins jeunes) sont tellement habitués à taper avec les deux pouces sur des claviers minuscules genre Blackberry qu'ils ne ressentent pas le besoin d'utiliser les autres doigts pour taper sur un clavier. Du coup, il est apparu une application pour tablette tactile, un clavier virtuel dont l'ergonomie est adaptée à ces personnes. Au lieu d'une fenêtre unique présentant dans une même rangée toutes les touches de « AZ » jusqu'à « OP », le clavier virtuel est scindé en deux fenêtres, lesquelles s'affichent aux deux extrémités latérales de la tablette. Cela permet donc aux utilisateurs de tenir leur tablette de façon naturelle, les huit doigts en-dessous et les pouces (opposables) au-dessus et de taper du texte dans cette position.
Un peu dans la même lignée, Stéphane nous fait part d'une coutume qui lui a vraisemblablement été relatée par sa sœur, professeur dans le secondaire. Dans les lycées, en plein cours, les jeunes n'hésitent pas à s'échanger des SMS. Ils les tapent en aveugle, les mains et le téléphone cachés sous le pupitre. Lorsque le texte est complet, ils jettent alors un coup d'œil pour vérifier qu'il n'y a pas de faute de frappe (en dehors, bien entendu, des erreurs délibérées du genre « A2M1 » pour « à demain ») et ils envoient le message. Quant au contenu, c'est assez souvent des tractations consistant à échanger le résultat d'un exercice contre la promesse d'un MMS qui relève du « sexting ».
On raconte que dans les anciens temps, lorsqu'Apple a défini ses standards ergonomiques, Steve Jobs aurait refusé l'idée d'une souris à plusieurs boutons, car selon lui cela aurait été trop compliqué pour les utilisateurs novices. Le temps a passé et Apple a laissé tomber un certain nombre d'éléments qui le différenciaient de la tendance principale Windows+Intel : plus de Mac OS Classic mais un système basé sur Unix, plus de processeur MC68k ou PowerPC mais des processeurs de la lignée x86. Le seul point qui pourrait encore subsister, c'est la souris à un bouton. C'est ainsi que nous demandons à Stéphane, le possesseur d'un iBook puis d'un iPhone et d'un iPad, si la souris de son iBook comporte un bouton ou plusieurs. Il a essayé de noyer le poisson en nous expliquant qu'il n'avait pas de souris, mais un touchpad. Mais il fallait comprendre le terme « souris » dans le sens plus général de « périphérique de pointage » et d'autre part, même avec un touchpad, il y a un ou plusieurs boutons à proximité de la surface sensible pour permettre à l'utilisateur de cliquer. Stéphane nous a expliqué qu'il avait souvent recours au contrôle-clic. Mais ce n'est pas caractéristique des souris à un seul bouton, cela fait longtemps que le contrôle-clic existe sous Windows et sous les gestionnaires de fenêtres de Linux et autres systèmes basés sur Unix. Moralité, nous ne savons toujours pas combien de boutons utilisent les périphériques de pointage des iBooks.

Divers

Il a été question d'une intervention récente de notre président, au sujet des centrales nucléaires. Il a expliqué que pour arrêter une centrale nucléaire, il suffisait d'appuyer sur le bouton marche/arrêt. Certes, on ne demande pas à un homme politique de tout savoir sur tout, y compris l'exploitation de centrales de production d'énergie. Mais on leur demande de savoir s'entourer de spécialistes dans les divers domaines qu'ils peuvent rencontrer. Et ce qui a choqué ceux qui ont vu cette intervention du président, c'est que justement il était entouré de ses conseillers et que ceux-ci n'ont pas osé rétablir la vérité sur le fonctionnement des centrales nucléaires. Les présidents précédents n'en savaient peut-être pas plus sur les centrales nucléaires, mais au moins, ils étaient entourés de conseillers et ils tenaient compte de leurs conseils. Tandis que le président actuel ne se sert pas convenablement de la compétence de ses conseillers.
Laurent (B) n'a pas assisté à la réunion, parce qu'il était aux États-Unis. Nous avons deux hypothèses pour la raison de ce déplacement. Les uns pensent qu'il est allé là-bas pour des raisons professionnelles, les autres pensent que c'est pour être parmi les premiers à acheter un exemplaire de Duke Nukem Forever.
Nous avons parlé de guides touristiques et Olivier a évoqué brièvement son périple sud-américain. Pour voyager sans s'encombrer du superflu, il avait un seul guide qui couvrait la totalité du continent sud-américain et qui, par conséquent, ne rentrait pas tellement dans les détails pour chaque pays. Et pendant ce voyage, il a rencontré un autre touriste, qui voyageait léger lui aussi. La différence, c'est que ce touriste avait emporté son lecteur Kindle et qu'en arrivant dans chaque pays, il achetait le guide du pays en version électronique. De plus, le Kindle a une autonomie de plusieurs mois, donc pas besoin de traquer les prises électriques à chaque étape.